C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]

Il déposa Kaori sur une chaise tandis que je barricadais la porte, il revint ensuite m’aider à protéger le seul accès à cet étage que je connaissais. Finalement il s’excusa sincèrement et, chose étonnante,timidement. Sa ne me serais jamais venu à l’idée que quelqu’un comme lui puisse avoir un tel comportement. Arriva alors entre mes mains un pistolet muni d’un silencieux comme dans les films, à la fois déçue car je n’aimais pas les armes à feux et contente de recevoir quelque chose d’inconnu entre les mains je levais la tête vers celui qui venait de me le donner avant de lui faire un grand sourire joyeux.

Merci beaucoup ! Je ne sais juste pas comment m’en servir mais je vais apprendre, il va bien falloir que je m’y habitue…

Tandis qu’il s‘asseyais sur le fauteuil sur lequel les chats adoraient se mettre et dont le drap blanc était couvert de poils, je posais mes fesses sur un semblant de table basse en espérant qu’elle ne se brise pas. J’observais sous tous les angles le nouveau « jouet » dont on venait de me faire le présent, je n’avais pas l’habitude d’avoir des armes à feu dans les mains préférant les armes blanches. Tout en continuant mon inspection, je posais une question qui commençait maintenant à tourner dans ma tête. Je savais que j’allais passer pour une abrutie mais cela ne me dérangeais pas plus que ça.

Mais vous vous appelez comment déjà ? Je suis désolée… Vu les circonstances dans lesquelles vous l’avez dit je n’ai pas réussi à le retenir… Et puis j’oublie toujours ce genre de chose.

Voila qui était fait, j’ouvrais mon sac de cour que j’avais réussi à garder tant bien que mal avant d’en sortir les quelques feuilles et les crayons pour commencer à dessiner. C’est à ce moment là que mon ventre décida de s’exprimer bruyamment. Rouge comme une tomate je tournais la tête et bafouillais.

J’suis désolé… D’habitude il ne fait rien… Mais là je commence vraiment à avoir trop faim…

Mes excuses qui m’enfonçaient encore plus furent coupées par mon estomac qui recommençait à faire des siennes. Je me levais donc pour cacher ma gène et trouver une occupation qui me changerais un peu les idées. Je tournais donc un certain temps dans les deux pièces histoire de regarder si il n’y avait pas quelque chose d’intéressant à trouver. Je tombais sur quelques débris d’anciens meubles, des boites de conserves et de pâté pour chat ouvertes et fermées que je posais à même le sol.

Il y avait en tout, si l’on comptait la nourriture pour animaux, de quoi tenir quatre ou cinq jours si mes calculs étaient bons. Pour le moment je m’abstenais donc de les ouvrir et fouillais dans mon sac pour y trouver de quoi faire patienter mon estomac encore un peu avant de m’affaler contre un mur en soupirant et en fermant les yeux. J’étais fatiguée et, dans cet endroit clos, je ne savais pas trop ce que je pouvais faire pour faire passer le temps dont je n’avais jamais eu réellement la notion. Je rompais donc le silence en posant une petite question toute simple.

Vous avez l’heure ?


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