Qu'est-ce qui se passe ? ( Libre )

Avez-vous déjà ressenti cette terrible impression, ce sentiment de revivre encore et encore la même journée … Malgré les chiffres du mois qui défile, les heures qui passent c’est toujours les mêmes activités et c’est ce sentiment qui nous pousse à faire des folies de temps en temps. Lust Arkhip et quelqu’un de cette trempe-là, seul problème, étant codeur depuis chez lui TOUT les jours se ressemblent à un point qui le désole lui-même. Ça baraque si on peut appeler ça une baraque est constitué en majeur partie de son pc, sa bibliothèque et un lit, imaginez maintenant qu’il y passe quasiment 340 jours par an, en excluant les fêtes, les journées ou il va faire les courses pour acheter à manger et les fois où il dépose lui-même ses parties de programme. Imaginez maintenant que aujourd’hui, c’est un jour un peu spécial comme toute cette semaine d’ailleurs, car en effet c’est la semaine qu’il déteste dans l’année, c’est celle où fête tous les anniversaires du mois de son entreprise, un pour chaque jour. Mais arrêtons-nous un peu sur cette pratique plus qu’un peu étrange … Quand Lust est arrivé dans la société, et après avoir dégommé le chef de sa section et ses blagues vaseuses, les employés ont voulu savoir, pourquoi il n’était pas viré et surtout qui était ce type. C’est en épluchant les dossiers des archives qu’ils découvrirent que leurs fêtes se succédaient dans la semaine du 15 au 21 décembre … C’est une histoire purement facultative mais sympa à raconter, en plus ça me permet de vous expliquer pourquoi Lust hais cette semaine et qu’il soit fatigué, on dirait un mort vivant ambulant.

Je me réveillai encore endormi sur mon clavier par une nuit assez similaire à celle d’hier nous étions aujourd’hui le 16 décembre 2010 … Un peu dans le pâté, les yeux embués je m’avançais en tâtonnant à droite et à gauche pour éviter les détritus que j’avais dû faire tomber hier par ma soirée assez arrosé. On ne fête pas un anniversaire sans mouiller des verres … Heu, non c’est casser des œufs je crois … Enfin bref … Alors que j’étais sous la douche je me demandai à quoi bon fêter son anniversaire, il suffirait de changer deux chiffre sur un bout de papier pour que tout à coup, on soit né un 23 août 1987 … Tada ! Bien sûr on peut toujours attacher ça au lien émotionnel qu’à la mère et fête un moment de joie intense dans la douleur la plus atroce chaque année … Mais quand sa propre mère ne reconnait pas sa chaire et son sang, la fête n’a plus lieu d’être … Je la fête encore parce qu’il est de coutume de le faire mais m’en passerais volontiers, surtout que j’y perds un temps fou au lieu de coder. Je sors chez moi l’ennui inscrit sur le visage comme la réflexion sur le visage du penseur de Robin au milieu des allées, désertes. Il était environ 11 h du matin et en cette foutu journée d’anniversaire absorbé par ma propre vie si limité je n’avais pas vu que ma rue normalement si bondé était absolument vide, de façon inquiétante même … Absorbé dans mes réflexions sur le quotidien ennuyant qu’est la vie, j’entre dans un petit magasin, achète ma pomme et ressors après avoir posé l’argent sur le comptoir sans faire attention si le vendeur est là où non … Aurais-je dû, peut-être … Derrière un rayon peu engageant par les traces de sang au sol il gisait là, mais je ne l’avais pas vu, je n’avais pas vu son regard vide, son bras en moins, sa mâchoire arraché … Non je n’avais rien vu de tout cela … L’esprit tranquille je me dirigeai déjà vers l’entreprise de software et m’apprêtais à donner ma clé USB quand tout à coup je croisai un type, vous savez l’un de ses hommes qu’on évite de fréquenter, ceux qui refoulent dans les pubs empestant l’alcool à dix kilomètres à la ronde … Le voyant tituber puis tomber je m’approche de lui pensant encore à un homme ivre mort qui venait de faire un coma éthylique . Habitué à ce genre de situation des plus crasseuses mais ayant oublié mon téléphone j’hurle afin d’interpelé quelqu’un d’appeler les secours … Par chance trois personnes aux alentours firent leurs apparitions, trop occupé par la victime, et respirant par la bouche, je la retournai et faillit vomir tripe et boyaux en voyant la tête de l’homme, le visage ravagé, un œil qui pendait, personne ne pouvait survivre à des blessures pareils, pourtant j’entendais un râle profond sortir de sa bouche ensanglanté qui essayait de me mordre … DE ME MODRE ! D’un geste brusque je retira le bras le laissant tomber au sol, comprenant par la même occasion qu’il n’y avait pas coma mais autre chose et surprit par le geste qu’il avait fait me relevai précipitamment pour partir de cet endroit et aller dans le building juste en face. Mais en y regardant de plus près je remarquai que les lumières habituellement allumés ne l’était pas, et que je pouvais courir pour entrer, car les portes automatiques étaient verrouillées et désactivé … Quelque chose de bizarre se passait en ce moment même et je ne savais pas ce que c’était … Mes pensées ne pouvait plus divaguer car trois autres personnes que j’avais appelé essayais eux aussi de me mordre, surpris je fis quelque pas en arrière et enjamba une bicyclette que l’un deux ne remarqua pas puisqu’il s’affala dessus, se transperçant par la même occasion le corps avec le manche pointu. En effet, les petits jouets accrochés aux bout des guidons avec pleins de petits papier qui brillaient était assez pointu suffisamment pour planter un être humain qui tombait dessus. Mais comme si il n’avait rien senti il se releva et avança à nouveau en ma direction provocant peur et panique chez moi. Je m’abritai alors dans la première ruelle annexe que je pu croiser, me permettant d’éviter les trois personnes. Cette ruelle aussi était vide, hormis des sacs poubelles qui s’entassaient par douzaines, où les chats viennent se nourrir ou s’amuser … Je m’assis près de cet endroit et commençai à réfléchir :

Shlyuha ! Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ! Y a du souci à se faire ! Je dois rêver là ! Mais aussi plus important, ça n’a pas l’air vivant, ça ne ressens pas la douleur, ça ne voit pas … Mais ça veut mordre ! je me demande ce qui se passe ici mais ça n’a pas l’air très saint …

Un bruit sourd résonnait derrière lui et il ne savait pas ce qui arrivait, il n’osait pas se retourner de peur mais priait très fort pour que ce ne soit pas l’une de ces choses étranges.