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 C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]

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MessageSujet: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 24 Aoû - 21:10

[HRP: Post inutile]


Dernière édition par Tsukiyo Taho le Ven 29 Oct - 9:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeDim 10 Oct - 19:57

Comme tout les lundi je m’étais levée en retard et avait commencé par prendre une douche rapide, m’habiller en tenue de lycéenne avant d’avaler un petit déjeuner, de prendre mon sac de cour et de dévaler les marches de l’escalier quatre à quatre. Je courus le plus vite possible sans rencontrer personne dans la rue, c’était étrange mais je n’y prêtais pas attention car pour le moment mon objectif premier était d’atteindre l’arrêt de gus avant le bus. Manque de bol je vis l’autocar passer devant moi à grande vitesse sans faire mine de s’arrêter, je lui courus après en agitant les bras ce qui eut pour seul résultat de déclencher des rires chez ses occupants qui me regardaient. Je finis par arrêter de courir, trop essoufflée pour jurer contre ce chauffeur qui ne s’arrêtait visiblement jamais et contre moi qui avait encore passé la nuit à dessiner et avait rattrapé mes heures de sommeil sur mes heures de cours. Je repris donc ma marche vers mon établissement mais cette fois sans me presser, cela faisait un certain temps que j’arrivais en retard donc les professeurs commençaient à avoir l’habitude même si je ne savais pas si c’était réellement une bonne chose pour moi mais bon…
Je regardais la rue qui était vraiment déserte, d’habitude à cette heure ci il y avait toujours pas mal de monde qui courait dans tout les sens et me bousculaient. Il avait du se passer quelque chose pendant la nuit et si c’était le cas je ne pouvais pas être au courant vu que je n’avais pas allumé la radio en me levant par manque de temps. Je vis alors un homme dans un coin et me rapprochais de lui, il puait et semblait mal en point mais je me forçais à dépasser ma réticence pour m’approcher de lui.

- Excusez-moi monsieur…

Je le vis se tourner vers moi et me fixer avec ses yeux vides avant d’essayer de me mordre la main, par réflexe je retirais celle-ci juste avant que ses dents ne me touchent avant de lui envoyer un coup de poing dans la face. Il recula comme si je lui avais frappé beaucoup plus fort avant de se redresser autant qu’il le pouvait pour avancer de nouveau vers moi. Je ne cherchais pas à comprendre et me mis à courir, il fallait que je m’éloigne de lui le plus vite possible. Dans ma course je croisais d’autres zombies qui levaient vers moi leurs yeux morts, je fus rapidement fatiguée par mes deux courses consécutives mais me forçais à continuer le plus longtemps possible, il fallait que je trouve quelqu’un de vivant, je ne pouvais pas être la seule à ne rien avoir. Je trébuchais en m’écorchant un genou avant de me relever et d’essayer de me remettre à courir. J’avais maintenant les larmes aux yeux, ce n’était pas tellement la douleur qui me lançais un peu dans mon membre éraflé, j’avais l’habitude de ce genre de petites blessures, mais plutôt la peur que ces choses m’attrapent car même si je ne savais pas ce qu’elles pouvaient me faire mais je ne voulais pas savoir. Alors qu’un point de coté commençait à se faire sentir sur mon flan gauche et que je me courbais pour continuer à avancer je rentrais dans quelqu’un.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 12 Oct - 12:05

Aprés une bonne heure pour se préparer, Kaori partis lentement dans la cuisine. Elle ne pris pas le temps d'allumer la radio ou la télé tellement elle était encore fatiguée. La nuit derniére, elle avait trés mal dormis. Kaori tournat la tête vers le mur, l'heure qu'affichait l'horloge la laissa perplexe, les éléves de sa classe étaient tous surment déja entrain de s'installer en cour. Et bien sur, Kaori était toujours chez elle. Elle se dit que de toute façon sa ne changerait pas grand chose à son train de vie quotidient, et puis pour une fois qu'elle voulait aller en cours et ne pas sécher, arriver en retard n'était pas si grave. Elle finit sa tartine en vitesse, attrapa son sac à dos un peu lourd et enfila ses bottes noires dans un style un peu rangers et se retrouva dehors. Elle ferma son portail dérriére elle et commença sa marche silencieuse dans la rue. Elle se rendit vite compte que la rue et même la ville était trés silencieuse. Elle se stoppa net et se mit à écouter attentivement. Pas un bruit, pas un seul petit bruit de gens qui discute, pas de bruit de voiture. Elle ne comprenait pas, même si l'heure était un peu tardive pour partir au travail, la ville était toujours bruyante peu importe l'heure. Elle finit par se convaincre qu'il devait y avoir quelque chose quelque part et que les gens y étaient tous partis. Elle contuinua sa route jusqu'a l'arret de bus, sa lui permettrait de gagner un peu de temps. Elle regarda le panneau d'affichage et vit qu'il devait passer dans cinq minutes. Elle attendit, toujours dans le silence le plus total, ella attendit dix minutes, puis quinze, puis vingts. Elle finit par s'impatienter et partis en courant, la elle n'était plus en retard mais absente, ils ne l'accepteraient surment plus en cours! Elle se mit à courir dans la ville silencieuse et vide, mais plus elle courait plus elle était angoissée. Le fait qu'il n'y avait personne l'angoissée horriblement. Tout à coup, elle se heurta à quelqu'un au coin d'une rue. Le choc avait été si violent qu'elle se retrouva assise par terre.

"Ah mais bordel fais gaffe!"

Bien qu'elle avait dit sa par impulsion, elle se rendit compte que c'était enfin la premiére personne qu'elle rencontrait de la journée et elle pourrait surment lui poser des questions sur le fait que la ville soit déserte. Elle se releva et tendit sa main à la demoiselle qu'elle avait percuté.

"S'cuse moi, ça va?"
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 12 Oct - 23:21

Je venais de rentrer dans une jeune fille, le choc m’avais fait tomber sur le sol, répandant une partie de mes affaires de cours sur le bitume. La demoiselle se releva et commença par me jeter avant de me regarder amicalement et me demander si j’allais bien. Je me relevais et regardais cette jeune fille plus petite que moi avec surprise. Je m’approchais d’elle pour tâter les joues de son visage ovale, un immense sourire apparut sur mon visage alors que je répétais.

Elle est vivante, elle est vivante

Je devin rayonnante, à mesure que je répétais cette phrase qui me faisait chaud au cœur. Ma joie était telle que j’avais envie de la serrer dans mes bras mais je me retins de peur de la choquer encore plus que je ne l’avais déjà fait en réagissant comme sa. Je me redressais donc avant de regarder aux alentours, sans savoir pourquoi j’avais une peur panique de ces personnes qui ne semblaient plus vraiment humaines. Je n’avais jamais eu réellement peur d’un être vivant normalement constitué mais là ils devaient avoir quelque chose de complètement dérangé. Je me retournais alors vers la jeune fille, j’étais sure qu’il fallait que l’on reste ensemble. Je n’aimais pas être seule et risquait de passer mes journées à dessiner sans sortir de mes feuilles de papier. Penser à ce genre de choses me donnait envie de m’assoir à même sur la route, de sortir mon matériel de dessin et de ne plus bouger, le seul problème c’est que j’avais le sentiment que ce n’était pas une bonne idée. Je me contentais donc de ramasser mes cahiers et mes livres, la bonne chose c’est qu’aujourd’hui je m’étais autorisée à ne pas aller en cour. De toute façon on était bientôt à la moitié de l’après-midi et il ne devait rester plus que quelques heures avant la fin.

Je m’appelle Sasha et toi ?


Lier une relation c’est déjà donner son nom et demander celui de l’autre en échange, enfin il me semblait. Toujours est il que le temps qu’elle me réponde, une personne aussi mal en point que les autres pointa le bout de son nez dans la rue ou nous étions. A sa vue je ne bougeais ni ne criais mais c’était seulement parce que j’étais tellement terrifiée que plus aucun muscle ne voulait bouger. Même mon cerveau tournait au ralenti, analysant la chose qui avançait lentement vers nous, les yeux vides, les vêtements maculés de sang et le visage à qui il manquait la moitié la mâchoire inférieure qui laissait pendre la langue de l’individu.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMer 13 Oct - 0:30

La jeune fille regardait Kaori d'un air surpris et lorsqu'elle se leva, Kaori s'aperçut qu'elle était trés grande et d'un coup elle se sentit un peu intimidée. Par la suite, la demoiselle lui avait pincé les joues en disant à haute voix avec un sourire au lévre: "Elle est vivante!"
Kaori l'a regarda un peu troublée et recula un peu. Cette jeune fille lui donna un drole d'impression. Elle se dit que son attitude était un peu étrange... Un peu, beaucoup enfaite. On avait encore jamais fait le coup des joues pincées à Kaori.

*Houla mais elle va bien?*

Kaori secoua doucement la tête, histoire de se remettre les idées en place. Puis la demoiselle devant lui dit qu'elle s'apellait Sasha. Kaori ne fit pas attendre sa réponse.

"Moi c'est Cristal."

La jeune fille avait des cheveux blond court parsemés de méches noires, ce style plaisait particuliére à Kaori, elle se dit qu'elle aussi aurait du faire des méches. Cependant, une question brulait les lévres de Kaori depuis que Sasha en avait parlé. Quesqu'elle entendait pas "vivante"? Certe, Kaori connaissait la définition du mot "vivant" mais ce qu'elle ne comprenait pas c'est ce qu'elle entendait pa vivant. Oui, Kaori était vivante, comme toute la population du pays... Alors pourquoi le faire remarquer? Elle avait ouvrir la bouche quand elle se rendit compte que Sasha avait changé d'expression. Sa joie de tout à l'heure fesait maintenant place à de la frayeur. Ses yeux traduisaient une grande peur. Kaori, qui ne comprenait pas bien, se retourna dans la direction dans laquelle Sasha regardait. Elle aperçut quelque chose qui lui glaça le sang. Ses yeux s'écarquillaient à mesure que la chose, dont un morceau de la machoire était manquant , s'approchait. Kaori eu un mouvement de recul quand un son sourd sortit de la gorge du monstre. Kaori tremblait énormément mais finit par attraper Sasha par le bras et lui lançat un bref et retentissant:

"Reste pas la!"
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMer 13 Oct - 9:32

Elle me dit s’appeler Cristal, ou elle se moquait de moi ou bien ses parents n’avaient pas eu d’idée à la naissance. Toujours est il que c’était cette jeune filles qui, m’attrapant par le bras, me lança qu’il ne fallait pas rester là. Au moment de contact de sa main agrippant mon bras mon cerveau se remis en marche ainsi que tout les muscles de mon corps, sa proposition de changer immédiatement de lieu fut bien vite acceptée et je me mis à courir.
Inconsciemment je passais devant elle, faire des cours de sport de combat à des petits m’avait rendue un peu meneuse ce qui se voyait maintenant. Le seul problème c’est que j’avais appris à connaitre les alentours proches de mon immeuble et qu’en ce moment nous étions hors de ce champ de connaissance. De plus, vu mon sens de l’orientation il n’y eu rien d’étonnant à ce qu’on soit perdues même si nous avancions toujours. Je sentis que l’inclinaison de la route sous nos pas augmentait peu à peu, rendant la fuite plus dure. Vu que j’vais déjà couru deux fois à fond ce matin, la course de maintenant était en train de m’achever et je m’arrêtais sur le trottoir, haletante.

Attend !

Ma compagne de fuite se retour a vers moi avec un œil sévère, elle semblait encore en forme et semblait capable de courir encore. Elle semblait me juger en voyant que je semblais ne pas avoir autant d’endurance qu’elle. Je la défiais un instant du regard avant de porter mon attention sur autre chose, sa ne valais pas la peine de commencer à se battre pour savoir qui serait la meilleure, dans ces circonstances là il me semblait que la compétitivité était malvenue.
Je regardais aux alentours tout en essayant de reprendre ma respiration en me concentrant sur les battements de mon cœur qui résonnaient dans mes oreilles. Je ne pus néanmoins m’empêcher d’ébaucher un mince sourire entre deux sifflements, il ne semblait y avoir personne à par moi et la demoiselle. A croire que nous avions réussi à le semer mais pour combien de temps ? Il m’avait eu l’air capable de tout ce qui était en son pouvoir pour nous attraper, quitte à se tirer des pires horreurs pour nous plonger dedans. Rien qu’à y repenser je frissonnait de la tête aux pieds. En y repensant, tout les gens à part Cristal étaient dans cet état ce matin. Si sa se trouvait on était peut être les seule encore normales et je n’avais pas envie de me faire pourchasser par toute la ville sans raison. Car je me doutais bien que ce n’était pas parce que je séchais parfois les cours que tout le monde me voulait du mal.

Merci

Il fallait au moins sa, c’était grâce à elle que je n’étais plus sur cette place et que je ne m’étais pas fait mordre ou je ne sais quoi encore. Je m’en voulais de ne pas avoir réagit mais il avait trop dérangé le peu de logique que j’avais avec sa mâchoire manquante. D’ailleurs comment pouvais t’il vivre comme sa ? Les questions rebondissaient dans ma tête comme une balle rebondissante enfermée dans une petite boite qu’un gamin secouerait. Peut être que lafille à coté de moi pourrait répondre à mes questions.

C’était quoi ce truc?
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMer 13 Oct - 22:31

[HRP: Oh... Je viens juste de me rendre compte qu'on était dans un centre commercial, et qu'il était 17h. xD Mes anciens RP devaient pas être trés cohérents... Et j'ai aussi utilisé mon autre pseudo! Bon je vais arranger ça! ^^']

Aprés avoir courut comme deux malades à travers tout le centre commercial, Sasha, dont le souffle commençait à se faire court, arréta sa course et demanda à Kaori de l'attendre. Kaori, que la fatigue commençait un peu à attraper aussi, ne laissat rien paraitre. Dans ce genre de situation il faut se montrée forte, c'est ce qu'elle pensait mais une vague d'inquiétude l'avais déja submergée depuis un moment. Kaori se retourna vers Sasha qui c'était assise pour reprendre son souffle. Entre deux expirations, Sasha leva la tête vers Kaori et lança un "Merci" dans la direction de Kaori.
Celle ci se sentit tout de suite génée. Premiérement, c'était elle qui avait courir Sasha dans tout les sens, mais en plus de ça Kaori avait mentit en ce qui concernait son prénom. Par habitude, quand quelqu'un qu'elle ne connaissait pas venait lui demander son prénom, elle répondait toujours qu'elle s'appellait Cristal. Par habitude ou par prudence, dans tout les cas Kaori avait mentit et comme la situation avait changée cela ne lui plaisait pas. Certe Sasha était toujours une étrangére mais c'est à ses côtés que Kaori avait couru quand elles avaient rencontrées cette chose qui avait pris l'initiative de s'approcher d'elles les dents en avant. Et puis il vallait mieux si la situation empirée.
Kaori allait ouvrir la bouche quand Sasha la coupa dans son élan, elle lui avait demandée ce que c'était que ce truc qui les avait "attaquée". Hum... Bonne question. On aurait dit une bestiole tout droit sortie d'un film d'horreur! Et les films d'horreur, Kaori connaissait! Cette chose ,qui n'avait pas l'air de souffrir drolement du fait qu'il lui manquait un bout de sa machoire, et dont le cri sourd résonnait dans la tête de Kaori lui fesait bien penser à quelque chose... Mais cela lui parraissait tellement improbable qu'elle préféra ne rien dire et faire comme si elle n'avait pas de soupçons.

"Aucune idée."

Kaori racla un peu sa gorge qui était devenus séche. Elle avait décidé d'aller droit au but, elle prit un air sérieux, fronça les sourcils, et fixa la demoiselle.

"Je t'ai menti. Mon prénom... C'est pas Cristal. C'est une précaution que je prend quand quelqu'un que je ne connais pas me demande mon prénom. Drole de réflèxe je sais. J'm'appelle Kaori enfaite..."

Sans s'en rendre compte, Kaori affichait un grimaçe de honte et ses joues étaient légérement colorées de rouge.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeJeu 14 Oct - 22:23

Elle s’était assise à coté de moi avec visiblement quelque chose d’important à me dire. Je me doutais qu’elle ne pouvait rien me donner comme information sur les choses qui nous poursuivaient depuis tout à l’heure, étant écolière je ne voyais pas comment elle aurait pus en avoir… Je la regardais donc, curieuse, alors qu’elle me fixait de ses grands yeux verts avant de me dire très sérieusement qu’elle m’avait menti sur son nom. C’était bizarre que la seule chose qu’elle m’ait dit aie été un mensonge mais comme elle s’était vite reprise c’était surement car, comme elle disait « par habitude ».
Elle avait détourné les yeux et ses joues avaient pris une teinte rosée assez drôle, on aurait presque dit une gamine contrarié qui venait d’être prise en train de manger du chocolat et qui, malgré sa bouche pleine de miettes vous assure qu’elle n’a rien fait mais est obligée de détourner le regard pour ne pas vous montrer qu’elle sait qu’elle à fait une faute et qu’elle à envie de pleurer. Je me doutais bien qu’elle n’allait pas se mettre à pleurer quoi que… Je la regardais, l’air un peu contrarié avant de lui faire un grand sourire amusé tout en lui montrant que ce n’était pas grave car elle avait finit par me dire la vérité. Et puis c’est celle que sa aurais ennuyé à être en permanence appelée Cristal.

C’est joli Kaori ! En plus sa veux dire « cœur » en japonais ou quelque chose comme sa non ?
Je ne sais jamais.


Si sa se trouve j’avais encore confondu deux mots, il y avait des mots dans cette langue que je n’assimilais pas bien même si la signification semblait évidente. Ceci dit, maintenant que j’avais un peu récupéré il allait falloir que l’on trouve un endroit ou pouvoir passer la nuit, réfléchir à ce que nous devions faire comme par exemple retrouver quelqu’un qui saurait nous conseiller sur la marche à suivre ou au moins nous donner quelques indications à propos de ces humains tout décrépits qui perdaient des bouts et se relevaient pour vous fixer avec leurs énormes yeux vides et leur mâchoire en avant une fois que vous leur aviez envoyé un bon coup de poing dans le nez. Tout en pensant à ça je me relevais en dépoussiérant ma jupe, geste machinal qui ne servait à rien mais bon… Je n’aimais pas rester trop longtemps assise et j’avais entendu un bruit dérangeant venant d’une des rues en contrebas. Je préférais être prête au cas ou quelqu’un ou « quelqu’un » arriverais. Je regardais une nouvelle fais aux alentours tout en me focalisant sur l’endroit d’où le raclement dérangeant venais.
De la rue je vis sortir un enfant mais mon cœur rata un de ses battements, le gamin était comme tout les autres, une chose bizarre qui tournais lentement dans notre direction. Je fus de nouveau parcourue d’un frisson qui grimpa sur ma colonne vertébrale avant de s’achever dans mon cou, me faisant tourner la tête dans tout les sens pour dissiper le malaise avant de refixer la silhouette qui se dirigeait lentement vers nous. Cette fois ci je gardais mon sang froid et fis quelques pas en avant. Avant de reculer en voyant que le garçonnet n’était pas seul… mais alors pas du tout… En effet il était suivit d’un bon nombre de ces créatures cauchemardesques mais à l’apparence humaine. Il manquait à certain un membre ou deux, un bout par ci par là… Rien de bien entrainant, je ne voyais pas pourquoi mais je n’avais pas trop envie d’aller jouer à la pétanque avec eux (avec certains sa ne serait pas facile en même temps). Je restais pourtant le plus neutre possible cette fois et regardais la nouvelle Kaori.

Je ne sais pas si tu es d’accord avec moi mais je propose un repli stratégique…

Et dire qu’avec une journée comme sa j’arrivais encore à dire des choses aussi stupides…
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeVen 15 Oct - 23:52

Quand Sasha appris que Kaori lui avait déja mentis, elle semblait asser contrariée, mais à l'annonçe du vrai prénom de Kaori, elle afficha un large sourire qui illuma son visage. Elle avait dit que çe prénom était trés jolie et qu'il signifié "coeur" en japonnais. Kaori reprit un teint plus pale mais toujours un peu rosée, elle était contente que Sasha ne lui tienne pas rigueur de ce petit mensonge. Petit mensonge certe mais pas insignifiant pour autant, car en ne lui disant pas son vrai prénom, Kaori montrait parfaitement son manque de confiance envers la jeune fille. Ceci dit, l'erreur fut réparée pour montrer que Kaori donnait sa confiance à sa nouvelle amie et qu'elle ne doutait plus de ses intentions.

"Enfaite coeur c'est "kokoro" mais tu y étais presque."

Kaori répondit à son sourire par une mine joyeuse, elle était soulagée qu'elle ne lui en veuille pas. Puis, Sasha se redressa et regarda aux alentours. Il avait semblée à Kaori entendre quelque chose et elle se doutait que la demoiselle qui était avec elle avait, elle aussi, eu l'ouïe fine. L'air commençait à devenir frais et il n'y aurait, d'ici quelques heures, plus de lumiére du jours. Kaori finit par me redressée elle aussi. Sasha regardait en direction d'une rue non loin d'elles. Kaori en fit de même avant d'être denouveau envahit par la panique. Un enfant... Un enfant qui n'était visiblement plus normal. Un enfant qui était devenus comme "eux". Kaori eu le coeur qui se ressera sur le moment. Ce n'était qu'un gamin et il ne semblait plus humain à premiére vue. Cela attrista fortement Kaori, puis un autre sentiment vint la hantée: L'angoisse. Le gamin s'approchait et visiblement il avait ramené des amis à lui! Sasha, qui s'était auparavant avançée, revint vite sur ses pas. Kaori regarda effrayée Sasha qui elle semblait impassible. Le groupe avançaient tant bien que mal, certains étaient trés amochés et d'autre moins. Mais peut importe, rester ici signifier suicide imminent! Sasha regarda Kaori et proposa un repli "stratégique". Ce à quoi répondit Kaori sans tarder.

"Stratégique ou pas, j'm'en fous. L'important c'est qu'on se tire d'ici!"
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeSam 16 Oct - 0:50

Il semblerait qu’elle soit entièrement d’accord avec moi, je la pris donc par la main avant de nous faire courir dans la direction opposée à ces créatures à la forme à demi humaine. Mon but était de partir le plus loin possible ce qui n’était techniquement pas difficile vu qu’ils étaient très lents. Je les semais donc en quelques minutes mais fut vite rattrapée, ils étaient beaucoup plus endurant que nous qui avions déjà couru un certain temps. De plus le point de coté se fit rapidement sentir et mon allure devint beaucoup moins régulière, heureusement qu’on avait réussi à les distancer un peu sinon je ne savais pas ce qui aurais pu m’arriver.
Je me forçais tout de même à avancer comme je pouvais avant de me tordre la cheville, il n’y avait pas à dire je n’avais vraiment pas de chance aujourd’hui. Je me redressais juste avant que la vague décrépie n’arrive en perdant au passage les ballerines que l’on nous demandait d’acheter pour le lycée. Vraiment pas de chance au prix ou elles coutaient…
Je me relevais avant de me remettre à courir comme je le pouvais, ce qui n’était pas facile avec une chaussure en moins. Je me pris donc une rue, puis une autre, toujours suivie de près pas Kaori qui m’avait appris que Kokoro en Japonais était cœur, chose pas très essentielle pour le moment. Je bifurquais dans une rue à droite et continuais un instant avant de stopper net, c’était un cul de sac. Je me retournais pour voir que quelques uns de nos poursuivants s’étaient déjà engagés dans la ruelle et tendaient leurs bras morcelés vers nous. Je reculais vers le fond de la ruelle dans l’espoir d’y trouver une quelconque porte ou échappatoire mais il n’y avait rien. On allait finir je ne sais pas comment mais surement pas en bon état.

J’envoyais un coup de pied dans la figure du premier qui s’étala sur les autres, gênant un peu leur progression. J’essayais de refaire le même coup à un autre qui s’approchais d’un peut trop près mais il réussi à m’attraper la chaussure et me la retira alors que je ne pus m’empêcher de pousser un cri de surprise avant de reculer contre le mur, écrasant sans le faire exprès Kaori contre les poubelles.

Pardon…

Je me décalais avant d’aviser le couvercle de la poubelle. Je ne voulais pas qu’il m’arrive quelque chose quitte à ce que j’éclate toutes ces horreurs à coup de couvercle de poubelle même si sa n’était pas très glorieux. Ils paieraient pour mes chaussures.
Je commençais alors a écraser la tête de ceux qui passaient trop près de moi, les faisant seulement reculer sans pour autant leur faire réellement de mal. Je ne pus m’empêcher de faire un grimace de dégout en voyant l’œil de l’un d’entre eux voler alors que j’écrasais la tête de son propriétaire contre mon couvercle métallique. Je commençais à avoir mal au bras et mes pieds me faisaient mal à cause du gravier qui rentait dans la plante de mes pieds. Je commençais à désespérer car même si Kaori faisait la même chose que moi il n’y avait aucune progression, ils ne reculaient pas. J’entendis alors un bruit de moteur qui se rapprochait de notre position. Il nous restait peut être une chance.

Au secours !

Au moins on pourra dire que j’avais tout essayé pour nous tirer de là, même crier à tu tête que l’on avait besoin d’aide ce qui me semblait rabaissant mais obligatoire. Si je pouvais survivre alors…
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeSam 16 Oct - 15:39

Dans un bruit irritant de moteur qui souffre, une Jeep M201 déboula de la rue à vive allure. Le chauffeur entreprit un démarrage périlleux, faisant un demi tour complet, pour s'arrêter au niveau de la ruelle, écrasant au passage les nombreux infectés qui ne s'étaient pas encore entassés dans l'étroit passage. De l'arrière du véhicule sortirent alors 4 soldats qui firent feu sans sommation pour éclaircir un peu le passage. Mais, au milieu de ce déluge de feu et de métal, un des hommes aperçu tout au fond deux personnes aux attitudes humaines et qui braillaient à l'aide. Ce soldat lâcha sa gachette et donna l'ordre à ses équipiers de cesser le feu, hurlant pour que l'on distingue sa voix des éclats de plomb qui déchiquetaient les cadavres ;

_ IL Y A DES SURVIVANTS LA-BAS !! ON RISQUERAIT DE LES BLESSER !! MESSIEURS PREPAREZ VOUS A UNE OFFENSIVE AU CORPS A CORPS !

Sur ces ordres, il sauta du camion et fonça dans la horde, la crosse de son fusil en avant et suivit de près par le reste du groupe. Les coups volèrent de partout, la scène était d'une violence dont les murs de la ruelle se souviendraient longtemps ! Par chance, les 5 militaires réussirent à se défaire de la dizaine de créatures restante sans encombre. Le soldat qui donnait les ordres jusqu'alors s'approcha, méfiant, des deux personnes recroquevillées au fond et cachées derrière leur couvercle de poubelle. Fusil à l'épaule, prêt à tirer, il demanda alors :

_ Qui êtes vous ?

Pour réponse, ils baissèrent leur protection et le soldat pu voir leur visage, c'était deux jeunes filles, mais ce qui l'interessait le plus, c'est que c'était deux humaines. Il attrapa leur main l'une après l'autre pour les aider à se relever

_ Lieutenant Saberwolf de l'US Army, infanterie terrestre envoyée au japon pour la protection de l'Etat et la surveillance du respect des lois misent en place par la conférence de Tokyo en 2002.

Alors un bruit effroyable vint mettre fin à cette conversation à peine commencée, un cri lointain, l'echo d'un rugissement à moitié humain qui glaça le sang de tous les protagonistes présents sur la scène.

_ Lieutenant Saberwolf, je suis désolé mais comme ce cri a dû vous le rappeler, le chaos règne toujours en ville, et il y a sûrement d'autres survivants !

_ Vous avez raison caporal, au cas où il y est trop de survivants à ramener, il vaut mieux optimiser la place dans la Jeep ! Le point de ralliement n'est qu'à 500 mètres d'ici, je vais y accompagner ces deux jeunes filles à pied, pendant ce temps finissez le tour du quartier et on se retrouve comme prévu à dix heures zéro zéro !

Après un bref salue, les militaires remontèrent à bord de leur véhicule et repartirent. Saberwolf regarda sa montre - un gros appareil noir qui nouait son poignée, loin de toute notion du "glamour" - et précisa :

_ Nous avons 20 minutes pour rejoindre le parking du centre commercial ! Ca peut paraître largement suffisant, mais avec ce qui traîne dans les rues en ce moment, mieux vaut ne pas vendre la peau du zombie avant de l'avoir buté !

Il commenca à se retourner pour partir lorsqu'il vit qu'une des deux jeunes filles semblait d'être foulé la cheville

_ ... Et merde..

Souffla-t-il en venant l'aider à s'appuyer contre lui et avant d'entreprendre la route.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeDim 17 Oct - 1:17

Alors que je pensais que ce serait une ou deux personnes qui nous viendraient en aide voila une escouade de militaires qui volent à notre secours. Alors que nous nous cachions derrière nos couvercles de poubelles, il nous était facile d’entendre le bruit des os plus ou moins frais craquer sous les roues suivis par des coups de feu. Au moment où l’on nous demanda de décliner notre identité, il nous suffit de lever la tête de derrière nos protections de métal pour leur faire comprendre que nous ne risquions pas de leur faire le moindre mal. On nous aida donc à nous lever avant que l’un de nos sauveurs se présente, alors comme sa il était lieutenant ? Toujours est il qu’aucune de nous n’eu le temps de répondre car un cri inhumain retentis, coupant toute discussion possible. Inconsciemment je serrais mon sac contre moi lever, on avait beau eu la chance de ne pas aller en cour aujourd’hui je pense que j’aurais pourtant préférer assister à deux heures de math que me retrouver dans cette ruelle cinq minutes de plus. De toute façon nous n’aurions peut être pas tenu cinq minutes de plus. A ce moment là tout les hommes de l’armée s’en allèrent sauf un, perdue dans mes pensées de peur et de contemplation j’avais surement du rater une partie de leur discussion.
Je pensais un instant qu’ils s’en allaient en nous laissant en plan avant de voir que celui qui était venu nous aider était resté là, il regarda sa montre avant de nous dire que notre objectif était l’endroit ou j’avais rencontré Kaori. Il commença ensuite à s’éloigner avant de remarquer que je m’étais tordu la cheville. Il m’aida donc à me relever et à avancer. Nous commençâmes donc à avancer comme sa, ma camarade nous suivant de près. J’eu un moment de réticence en voyant la magnifique marre de « sang », oscillant entre le rouge et le verts avec de nombreux morceaux de membres qui n’étaient pas encore réduits en bouillie, dire que j’avais perdu mes chaussure… Je ne craignais pas trop de me salir et autres choses de ce genre mais là…
J’eu donc une grimace de dégout non masquée et avançais pied nu dedans en regardant en l’air, « surtout ne pas penser à ce dans lequel je viens de mettre les pieds, surtout… ». Je regardais donc les murs gris un peu abimés plus ou moins recouverts de sang et autres trucs similaire à ce qui avait sous…. Non et autres truc qui avaient anciennement appartenu a un être plus ou moins humain. Bizarrement je trouvais le contraste pas mal et hésitais à m’arrêter pour le dessiner. Une fois le calvaire de la rue dépassé, je m’essuyais les pieds comme je le pouvais tout en continuant de marcher, Kaori nous suivait sans difficulté mais aussi peu rassuré que moi.
Le militaire me pressait un peu en forçant régulièrement l’allure. Je le suivais comme je pouvais tout en essayant de ne pas trop m’appuyer sur lui pour ne pas le gêner, maintenant que c’était un peu plus calme je me serais volontiers présenté au moins pour qu’on ne soit pas que deux inconnues parmi tant d’autres qu’il aurait sauvé. Même si pour un militaire, le nom des personnes qu’il aidait ne devaient pas être très important vu le nombre de vies qu’il avait du sauver depuis ce matin. Je fis tout de même un effort pour ouvrir la bouche.

Merci de nous avoir aidées


Ce n’était pas grand-chose mais au moins j’essayais de reprendre la discussion la ou elle s’était arrêté tout à l’heure. Le seul problème c’est qu’il n’eut pas le temps de répondre ou dire quoi que ce soit alors qu’un grand fracas retentis, devant nous tombèrent alors deux ou trois monstres ainsi que quelqu’un d’humain, mord par l’un d’eux. Je me tendais de tout mon corps en fermant les yeux et en tournant la tête, je ne voulais pas les voir tomber. Après le choc je rouvris doucement les yeux pour me rendre compte qu’ils étaient debout tous les trois ! Un humain normal même si il survivait à cette chute ne pouvais normalement pas se relever alors comment pouvait il avoir la capacité à se tenir sur ses deux jambes ? Mon esprit était resté bloqué sur cette anomalie qu’il tentait par tout les moyens de résoudre e qui était peine perdue. Un frisson parcourus mon dos et je restais pétrifié comme la dernière fois, nous n’avions pas encore fait la moitié du chemin et déjà j’avais bloqué. Si j’avais eu un esprit noble j’aurais dit « ne vous en faites pas pour moi, partez et vivez » et après des adieux déchirants je me serais sacrifiée. Au lieu de cela je m’accrochais autant que je le pouvais à mon militaire qui me servait de béquille. Je devais accessoirement le gêner mais n’arrivais pas à me détacher, comme si il était la seule chose qui me reliait encore au monde normal que je n’aurais jamais voulu quitter.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeDim 24 Oct - 0:56

Alors que le petit groupe faisait son chemin, marchant bien au milieu de la route pour éviter une quelconque mauvaise surprise qui les attendrait au détour d'une ruelle, ils furent stoppés par une pluie de débris de verre qui tomba du ciel, suivit de trois corps qui vinrent mettre fin à cette bruyante et tranchante averse. Par chance, ni les jeunes filles ni le militaire ne poussèrent un cri de stupeur, probablement paralysés par la peur, et même lorsqu'ils identifièrent les trois défenestrés comme etant des cadavres ambulants affamés de chair humaine, ils restèrent silencieux. Cela dit ce n'était pas le moment d'avoir une absence de réaction, Saberwolf reprit ses esprits et avant que les zombies ne se soient totalement redressés devant lui, il frappa celui qui se tenait juste devant lui à l'aide de la crosse de son fusil, n'ayant pas eu le temps d'armer l'arme pour tirer, puis, etant bien parti et le premier coup lui ayant donné de l'élan, il brisa le crâne du second mort vivant de la même façon. C'est alors qu'il se sentit plus léger, comme si un poids lui était retiré, pourtant, au vu de la situation le contraire aurait été plus attendu ! Il se rendit compte soudain que c'était la lycéenne -dont il ignorait toujours le nom- qui s'appuyait jusqu'à alors sur son épaule qui avait disparue ! Le troisième et dernier zombie l'avait tiré vers elle, deux ou trois mètres plus loin, et, comme il s'apprêtait à la mordre, Nathanael perdit toute notion de bon sens et tira dans le flanc de la créature. Toujours vivante mais amochée, cela eut au moins l'avantage de lui faire lâcher sa proie et le militaire put aisément tirer une deuxième balle, dans le feu de l'action, qui traversa la tempe du monstre de part en part et alla se nicher dans le mur d'en face.

Alors, ils n'eurent même pas le temps d'esperer que la situation s'était arrangée, qu'une dizaine de hurlements entremêlés retentirent dans les rues alentours. Des hordes de zombies s'extirpèrent alors de cages d'escalier, de caves, de ruelles, de carcasses de voiture, tous attirés par le bruit des coups de feu, et se ruaient maintenant à bonne allure droit sur les survivants. Heureusement, la voie qu'ils devaient emprunter pour se rendre au centre commerciale n'était pratiquement pas encombrée de morts-vivants

_ Aller on y va !!

Ordonna Saberwolf aux deux jeunes filles comme s'il s'adressait à ses hommes. Et, alors qu'il commençait à courir, il s'arrêta net et se tourna vers Sasha

_ Merde ! C'est vrai qu'elle peut à peine marcher elle maintenant !

Pensa-t-il. Puis il jeta un oeil derrière lui, sur le sol habillé de morceaux de verre, et se dit que de plus elle ne pourra jamais traverser cet endroit avec ses pieds nus.

_ Rah PUTAIN !

Jura-t-il, avant de se retourner, pousser par sa compassion mais certainement pas par son envie, pour faire marche arrière, prendre la jeune fille dans ses bras et se remettre à courir, réinvitant moins sèchement cette fois Kaori à faire de même.

Il ne courut pas à peine sur 400 mètres qu'il dû déjà s'arrêter, mort de fatigue, ayant plus mal aux bras qu'aux jambes. Ils entrèrent dans un bureau de poste et le militaire fit s'assoir la jeune fille qu'il transportait sur le guichet, avant de demander de l'aide à la seconde pour barricader l'entrée principale. Cela fait, il s'effondra sur le sol, adossé contre le comptoir, et reprit son souffle un moment.

_ Ces salopards... Ils sont loin d'être sourds ! On m'avait bien dit de n'utiliser mon arme qu'en cas d'extrême urgence, mais j'imaginais pas que les conséquences seraient aussi flippantes ! M'enfin... On a au moins pu semer ces enfoirés... Restons ici un moment, si ça vous dérange pas, et si ça vous dérange de toutes façons vous êtes libres de vous casser, tant que vous refermez bien la porte derrière vous !

Il tenta de ricaner un peu, mais son souffle était trop court et au lieu de ça, il s'etouffa à moitié en toussant.

_ Ahem... Bref... Au fait ! J'ai oublié les politesses : qui êtes vous ? Vous avez quel âge ? Z'avez de la famille dans le coin, ou quelqu'un d'autre à secourir ? Et, nouvelle formalité d'usage qui s'marie bien avec le contexte : vous vous êtes fait mordre par l'une de ces bestioles ?
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeDim 24 Oct - 21:30

J’eu le droit de voir en direct les deux premier exploits de notre sauveur avant de me faire entrainer par l’un des trois zombies. J’aurais bien hurlé mais là j’avais trop peur. Savoir que ce truc qui me bavais sur l’épaule pouvais me faire du mal et que je me retrouvais dans ses bras ne me réjouissait pas du tout. Je regardais le militaire d’un regard implorant alors qu’il tirait dans la créature deux fois : une qui me permit de me dégager, l’autre traversa la tête de mon « agresseur ». Le temps que je me dégage, des cris plus ou moins inhumains retentirent, il semblait que quelque chose les attirait, le bruit ! Et avec les deux détonations qui venaient de retentir autant dire que nous leur avions donné notre adresse et numéros de téléphone !

Un appel sec retentis en nous ordonnant de nous remettre en marche, manque de bol avec tous ces bouts de verre, cela m’était presque impossible. L’homme armé se retourna vers moi avant de me prendre dans ses bras.

Hey ! Mais… non…mais non… mais non…

Moi qui n’avais pas crié lorsque les semis-humains nous avaient attaqués réagissais maintenant avec quelqu’un qui voulait juste m’aider.Je fis donc en sorte de bouger le moins possible avant de voir que nous nous dirigions vers un bureau. Déposée sur le comptoir, je regardais l’homme d’arme fermer la porte avant de s’écraser au sol, près du comptoir Nus eûmes le droit à une invitation à partir si jamais le cœur nous en disait avant que notre interlocuteur se mette à tousser et s’étrangler au lieu de rire.

De mon coté je ne pus m’empêcher de rire, un rire presque joyeux qui pourtant était sincère.

Je m’appelle Sasha, je n’ai ni famille ni amis dans le coin,je ne me souviens pas m’être fait mordre par ces trucs.

Maintenant c’était à mon tour de poser des questions, j’attendis que Kaori fasse pareil que moi avant de laisser ma curiosité s’exprimer.

Et vous pourquoi vous ne nous avez pas laissé dans le camion avec les autres ? C’était pourtant plus facile ! Et puis c’est quoi ces…. Humains ? Sa fait quoi quand on est mordu ?

J’en profitais pour descendre de mon perchoir comme je le pouvais avant de m’avancer en clopinant un peu vers un des piquets qui servait généralement à délimiter les files d’attentes et le placer comme je le pouvais contre la porte. Mes pieds laissaient de sales traces sur le sol mais maintenant au point ou ils en étaient je crois que plus rien ne pouvait leur arriver. Aidée par Kaori je tentais de barricader la porte aussi bien que possible, je tentais même de passer dans les pièces réservées aux personnel qui étaient malheureusement closes. Je réfléchissait en même temps à un rapide calcul mental.

Je suis désolée mais a mon avis on n’aura jamais le temps d’arriver à l’heure au point de rendez-vous, a moins que vous ayez une idée super lumineuse…

C’est sur nous pouvions toujours trouver un véhicule mais au point ou nous étions maintenant je doutais vraiment que nous puissions réussir.De plus la belle porte vitrée de notre refuge était bloquée des deux cotés soit par une barricade de meubles soit par une barricade « humaine », elle risquait d’ailleurs de ne pas tenir très longtemps vu les coups qu’elle recevait. En effet les monstres de l’autre coté se jetaient et se pressaient contre les vitres autrefois toutes propres. Maintenant autant même un excellent nettoyeur de vitre ne pourrait rien faire pour elles.

Je parie qu’il ne faut pas que l’on reste ici…

Je ne voulais plus avoir peur et sans plus attendre essayais de monter sur le comptoir pour passer derrière, il devait surement y avoir des choses intéressantes à récupérer ou au moins une sortie.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeDim 24 Oct - 23:56

La jeune fille à la cheville foulée s'exprima la première pour se présenter. Elle semblait être seule au monde, Saberwolf parut d'ailleurs sceptique devant sa réponse mais n'eut pas l'opportunité de faire de remarque, car tout de suite elle enchaina avec une autre question.

_<< T'as pas écouté ou quoi ? On espère bien que vous n'êtiez pas les seules survivantes dans ce pâté de maison ! Mais on avait qu'une "jeep", pas un "camion" comme tu dis ! On fait pas rentrer trente personnes dedans juste avec de la bonne volonté ! Alors pour optimiser de la place, et vu qu'on était assez près du centre commercial - point d'évacuation - j'ai pris l'initiative de nous y conduire à pied ! Quand à ces choses... Ne me dis pas que t'en as pas au moins une petite idée ? Allons, des gens morts pas si morts que ça, cons comme une porte, avec la peau qui part en rillettes et qu'ont qu'une seule envie : s'faire un gueuleton avec nos carcasses ! T'as jamais joué à Resident Evil ? Ni même jamais vu Diary of the Dead ?! Ca crève les yeux, ces saloperies sont des putains de morts-vivants ! Mais j'en sais malheureusement pas plus sur eux, mon général m'a juste envoyé avec une poignée d'homme pour récuperer les éventuels survivants de ce qu'il a seulement qualifié de "catastrophe biologique" ! En tout cas, si c'est comme dans les jeux video - et ça m'en a tout l'air - visez la tête pour vous en débarasser !


Alors la jeune fille à qui il répondait se leva et fit un peu le tour du bureau de poste. Nathanael se rendit alors compte à quel point ses pieds étaient meurtris, au vu des traces qu'elle laissait sur son passage. Il se leva donc à son tour et fit de même, fouillant un peu la structure pour revenir quelques secondes plus tard avec une bassine remplie d'eau et un torchon qui flottait dedans, qu'il déposa devant elle.

_ Tiens... Sasha c'est ça ? Très joli prénom, tâche de rester en vie pour continuer à le porter ! Et "soigne" un peu tes pieds, j'suis pas sûr de comment l'infection qui traine dehors s'attrape, mais vaut mieux ne pas tenter le vieux cornu !

Il se redressa et répondit en s'étirant à ce qu'avait dit sa jeune patiente quelques instants plus tôt :

_ T'inquiète pas, il nous reste encore un bon quart d'heure ! Et j'ose esperer que mes hommes ne seront pas pile poil à l'heure non plus ! Quant à l'idée lumineuse... Faut chercher la sortie de secours ! Y'a TOUJOURS une sortie de secours !

Il fut alors interrompu par les zombies dehors qui frappaient contre la vitre

_ En effet... Mieux vaut ne pas trainer ici... Mais ça peut encore tenir un moment !>>
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeLun 25 Oct - 18:29

Les réponses à mes questions ne se firent pas attendre quoi que la forme de celles-ci ne me satisfasse pas trop, j’avais quand même le droit de ne pas tout savoir. Est-ce que c’était de ma faute si les militaires d’aujourd’hui s’entrainaient en jouant à des jeux de guerre et en regardant des films avec des zombies ? A ma connaissance, ils n’étaient pas sensés avoir le temps de se distraire à cause de leurs entrainements mais bon… Il m’avait pourtant semblé plutôt terre à terre ce militaire avec ses yeux noirs très sérieux et ses petits cheveux blancs.
Le temps que je regrimpe sur le comptoir, arriva une bassine pleine d’eau dans laquelle flottait mollement un torchon ou quelque chose de ce genre, je pris le récipient qui se présentait devant moi avec un grand sourire comme si l’on venait de me faire un cadeau d’une grande valeur.

Merciii !

J’écoutais l’homme tout en commençant à me nettoyer les pieds. A mon avis il faudrait plus qu’un simple coup d’eau mais pour le moment cela me suffisait amplement. Une fois mon opération effectuée aussi bien que possible, j'attardais mon regard sur ces pauvres choses qui s’acharnaient contre la vitre. Si ça se trouvait il y en avait peut être un que je reconnaitrais, un voisin que je n’aimais pas ou une gentille mamie qui promenait son chien le matin… J’avais presque envie de rire, peut être les nerfs ou bien juste comme ça, je ne savais pas. En revanche ce qui m’intéressait plus était la façon dont nous pourrions sortir le plus vite d’ici. Je comprenais maintenant les stars qui restaient cloitrées chez elles pour ne pas se faire accoster par leurs groupies, nous étions presque dans le même cas maintenant. Même si nos fans à nous semblaient avoir des intentions un peu moins amicales… Je ne tenais pas compte de la remarque rassurante de notre ainé et, si il m’avait fait patienter en me donnant de quoi me soigner un peu, maintenant plus rien ne m’empêcherais de passer de l’autre coté pour voir ce qui pourrais nous être utile, je passais donc le comptoir non sans adresser une petite remarque au militaire

Je veux bien vous croire monsieur je-sais-tout mais je préfère ne plus être là lorsqu’ils arriveront, a mon avis plus nous serons loin lorsque que la vitre se brisera et mieux ce sera. Mais après tout vous faites comme vous voulez…

Sur ces bonnes paroles je commençais à visiter les lieux,des salles vides, rien que des salles vides. Et pourtant on sentait qu’il y avait eu des gens il n’y avait pas longtemps de cela. Les chaises étaient renversées,les papiers partout qui bruissaient doucement sous mes pas. Je ne savais pas si les autres me suivaient mais je ne voyais pas pourquoi s’ils refusaient de bouger il me faudrait faire pareil.

Je pris les escaliers qui menaient à de nouveaux bureaux tout aussi vides que ceux de l’étage d’en dessous. J’entrais dans l’une des pièces dont la porte était différente, ici les murs et les meubles étaient plus riches, probablement la salle du directeur.Sur la table de travail en bois foncé parfaitement rangée trônait un superbe ouvre lettre en forme de mini épée. Plus attirée par l’objet que par la fonction même de celui-ci je le pris avant de le mettre dans mon sac.

A ce moment là un bruit venant d’en dessous se fit entendre,la vitre s’était peut être brisée malgré la totale confiance qu’avait eu en elle notre sauveur. Comme quoi tout le monde pouvais se tromper. Je sortis de la salle pour aussi vite que je le pouvais. En effet, si marcher doucement ne me dérangeais pas trop, courir avec une cheville foulée était une autre paire de manches.
J’arrivais donc dans la cage d’escalier pour voir ce qui se passait à l’étage du dessous.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeLun 25 Oct - 20:33

La réplique que lâcha Sasha avant sa sortie irrita quelque peu le militaire, lui qui avait toujours eu pour habitude de donner les ordres, et de ne pas en recevoir, certainement pas de la part d'une gamine qu'il venait de sauver à deux reprises en moins de cinq minutes. Cependant il ne répliqua pas, et la regarda s'éloigner avant de tourner la tête vers la vitre sur laquelle s'écrasaient des corps de plus en plus nombreux.

_ Bon... De toutes façons on va pas perdre trop de temps quand même, on doit être au centre commercial dans approximativement dix minutes !

Il fit signe à Kaori de le suivre lorsqu'ils entendirent un bruit de verre éclater. Ca leur semblait venir du 1er étage, était-ce Sasha, qui était monté quelques secondes plus tôt ? Non, il lui avait semblé qu'elle était monté au deuxième étage, la porte du premier etant fermée... Alors il fit attendre la lycéenne qui l'accompagnait dans un coin puis monta les marches à pas de loup, frolant les murs. Soudain il aperçu Sasha, qui redescendait elle aussi prudemment les marches, mais il aperçu aussi, dans le coin de la pièce devant lequel elle s'apprêtait à passer, un zombie en train de se glisser non trop bruyamment -chose étonnante- par la fenêtre qu'il venait de briser. Visiblement, la jeune fille n'avait remarqué ni le militaire, ni le mort-vivant, alors d'un geste brusque de discret il lui attrapa le bras et la serra contre lui pour qu'elle ne se débatte pas, tout en posant une main sur sa bouche pour l'empêcher d'hurler. Une fois sûr qu'elle l'avait reconnu, il la libera et posa un doigt devant ses lèvres, en pointant le zombie du regard. Passant discrètement devant sa protegée, Saberwolf s'avança lentement vers la créature, qui se balançait sur elle même sans bouger, puis d'un geste qu'il avait appris à maîtriser durant ses entrainements commando, il posa très vite ses mains de chaque côtés de ce qu'il restait du visage du mort, et lui tordit la nuque.
Soulagé, il soupira et rejoignit sa partenaire d'infortune, mais alors, il entendit un beuglement à la fois effrayant et répugnant venir de derrière lui, il se retourna brusquement et vit le cadavre se relever, le cou déboité et le visage qui regardait derrière lui

_ Merde ! Faut détruire le cerveau !

Alors dans la panique, il attrapa une chaise qui traina là et l'explosa sur le crâne du monstre. Ils étaient sauvés, mais c'était déjà trop tard, son cri allait rameuter tous les autres vers cette fenêtre facilement accessible. Il s'élança alors dans les escaliers, en oubliant pas de reprendre Sasha dans ses bras avec un mec de délicatesse consternant, et appela Kaori en passant devant sa cachette, qui se leva pour les suivre.
Il ne savait pas où il allait, il se contentait de courir au travers d'interminables couloirs, défonçant les éventuelles portes qui se trouveraient sur son passage. Son épaule gauche était rouge vif lorsqu'ils arrivèrent dehors, au beau milieu du parking de l'immeuble sur lequel erraient quelques zombies. Parmi toutes les voitures "garées" de travers, brulantes ou retournée sur elles même, Nathanael repéra un vehicule dont la position laissait penser que son propriétaire avait cherché à s'enfuir du parking. Il se rua vers l'engin et par chance, il vu juste, la voiture appartenait à un homme qui, tentant de fuir avait dû se faire mordre, et après s'être transformé, avait abandonné son véhicule en laissant les clefs sur le contact. Il fit s'assoir les demoiselles puis prit le volant, dans la panique il cala d'abord, avant de réussir à s'élancer à vive allure sur la route, quittant cet endroit désormais infesté de morts-vivants.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeLun 25 Oct - 22:38

Je fus en un instant attrapé par quelqu’un qui m’attira dans un coin avant de me plaquer contre lui en me mettant la main sur la bouche. Je manquais lui mordre la main mais reconnus juste avant le visage du militaire au nom compliqué. Il me mit un doigt sur la bouche avant de me montrer ce dont il m’avait sauvé encore une fois, un zombie qui était passé par la fenêtre brisée.D’où le bruit de verre qui m’avait fait descendre. J’assistais alors à l’exécution de ce qui autrefois avait été un être humain, mes muscles se détendirent alors que le corps tombait à même le sol et je lançais un regard reconnaissant au militaire. Une sorte de râle retenti alors dans son dos, le zombie n’était pas « mort »et semblait exprimer son mécontentement. Une chaise lui atterrit dans la face,explosant sa tête molle.
Malheureusement pour nous il semblerait que ses compatriotes aient décidés de venir nous rejoindre. Je fus soulevée du sol sans délicatesse et transportée comme un vulgaire sac de patates, pas que je vaille vraiment mieux mais quand même…

Commença alors une course poursuite entre nous et les affamés qui nous suivaient lentement mais surement. Nous arrivâmes dehors, je sentais que mon porteur commençait à fatiguer. Coup de chance, l’un des véhicules qui se trouvaient dans le parking ou nous nous trouvions semblait dans un état convenable. Je fus plus ou moins « posée » sur le siège à coté du conducteur, « la place du mort ». Tout en priant pour que ce nom ne me porte pas malheur je tentais de m’attacher ce qui n’était pas une chose aisée vu la conduite folle de notre conducteur qui semblait aussi paniqué que nous.

Je m’agrippais autant que je pouvais à mon siège tout en regardant la route, attendant la secousse qui se produirait au moment ou nous aurions un accident. Nous continuâmes notre course folle pendant un petit moment, évitant avec plus ou moins de grâce les différents murs et obstacles qui se dressaient devant la route de notre véhicule. Bien sur, arriva le moment ou notre as du volant ne vit pas l’un des objets qui se trouvait sur son itinéraire. Le choc ne fut pas des plus forts mais il suffit pour envoyer notre moyen de transport dans le décor.

Je me protégeais instinctivement le visage lors d’un petit vol qui pourtant sembla durer une éternité. Le choc fut violent et m’aurais projeté contre la vitre si je n’avais pas mis ma ceinture, celle-ci m’empêcha aussi de tomber sur le conducteur lorsque notre moyen de transport s’immobilisa en se renversant sur la droite. Je sortis la tête de sa protection pour voir que les airbags avaient bien remplis leur fonction. Je me dévissais la tête pour voir si Kaori était elle aussi consciente, à la vue de son corps jeté contre la vitre de droite, je retins mon souffle.

Kaori ?

Elle ne me répondit pas. J’espérais qu’elle ne soit pas morte ou gravement blessée quoi que je ne voyais pas de sang. Dans la précipitation je détachais ma ceinture pour voir de plus près ce qu’elle avait et tombais lourdement sur le militaire qui n’avait pas dit un mot depuis tout à l’heure mais qui laissa échapper un grognement lorsque que lui tombais dessus. Autant par habitude que pour vraiment savoir je lui demandais le plus discrètement possible.

Vous allez bien ?

J’avais presque chuchoté et il y avait de fortes chances qu’il ne m’ait même pas entendu, les yeux toujours fermés, il ne semblait pas vouloir bouger. Comme quoi, la ceinture sa peut sauver parfois. Il me vint alors à l’esprit que je ne pourrais surement pas les sortir tout les deux du véhicule, il me faudrait donc l’aide du militaire, il avait du faire ça des ses entrainements virtuels ou non. Je commençais donc à le secouer comme je le pouvais tout en essayent de ne pas trop l’écraser ni faire de bruit, on ne savais pas ce qu’ily avait dehors.
Allez !! Debout monsieur le militaire



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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeLun 25 Oct - 23:06

Nathanael s'était un peu laissé emporter durant sa conduite, car bien qu'il savait que les zombies n'avaient aucune chance de rattraper une voiture roulant même à 50 km/h, le militaire atteignait parfois des piques de vitesse de plus de 100 km/h, en agglomération... Alors, ce qui devait arriver arriva. La voiture heurta quelque chose, une pierre, une borne d'arrivée d'eau, un cadavre, peu importe de quoi il s'agissait, le résultat fut le même ; la voiture dévia de sa trajectoire, Saberwolf en perdit le contrôle et se crashèrent après une modeste série de tonneau, qui coucha la voiture sur son "flanc" gauche.
Etait-ce la fin ? Où était-il ? Quelle époque était-ce ? Qui était-il ? Toutes les images tournaient devant ses yeux, des images floues, incorrectes ou irréelles, un mal de crâne atroce s'empara de lui lorsqu'il se rendit compte qu'il ne sentait plus son bras gauche. Puis, sa vision s'ordonna un peu, le sifflement strident qui lui vrillait les tympans s'estompa petit à petit, pour laisser la place à la chaleureuse et réconfortante voix qui l'appelait. Il lui semblait avoir esquissé un petit sourire du coin des lèvres à cet instant, tant cette "mélodie" semblait lui faire du bien, mais, la confusion disparaissant de plus en plus, il arriva à faire plus que d'entendre cette voix : il la comprit et l'interpréta. Alors il secoua violemment sa tête pour reprendre ses esprits et aperçu Sasha, le regard implorant et les yeux presque embués de larmes, vautrée sur lui. C'était une position des plus inconfortables, mais, alors qu'elle lui faisait le bilan alarmant de la situation de Kaori, il parvint d'un coup de pied à défoncer le pare-brise et à le faire voler en un seul morceau quelques mètres plus loin. Il aida Sasha à sortir du véhicule puis plongea sur les banquettes arrières, peu à peu il sentait de nouveau son sang circuler dans son bras gauche, il put alors s'en servir pour arracher la ceinture de la jeune fille inconsciente et l'aider à sortir à son tour de la voiture.
Une fois à l'air libre, le militaire courba l'échine et posa ses mains sur ses genoux, respirant bruyamment, et toussant parfois tant sa gorge lui faisait mal. Il attendit un instant avant de se redresser pour constater qu'ils n'étaient plus qu'à quelques mètres du ventre commercial.

_ On y est ! Dans les temps en plus ! Aller suis moi Sasha !

Il était presque gêné de ne plus pouvoir la porter à cause de Kaori, toujours inconsciente, il aurait voulu s'excuser mais ça lui paraissait absolument ridicule ! Sasha pouvait encore marcher et de toutes façons, ils n'avaient pas de morts-vivants aux trousses cette fois. Ils se dirigèrent vers un kiosque à journaux au beau milieu de l'immense parking désert. Il traina une poubelle à côté de la petite batisse et aida Sasha à monter sur le toit en la soulevant. Puis il lui "passa" Kaori et monta en dernier, dégageant la poubelle d'un coup de pied au passage. Là, il s'assied et se permit enfin un peu de répis en attendant les secours...
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 26 Oct - 0:21

J’avais cru voir un sourire, son visage c’était enfin tournévers le mien alors que je pensais être seule pour les sortir de la voiture cequi n’aurais pas été possible. Le pare-brise fut détaché de son support d’uncoup de pied bien placé avant que je puisse passer dehors. Je me redressais et regardaisaux alentours tandis que le militaire sortait Kaori de la voiture. Il n’y avaitpas de zombies ou autres morceaux du même genre dans les environs. A ce momentlà, une exclamation pleine d’espoir de l’homme qui me demanda de le suivre. Ilsemblerait que nous ne soyons pas loin de notre objectif. J’apercevais d’ailleursle toit caractéristique de ce bâtiment qui se dressait au dessus des autres. Kaorifut portée tandis que je marchais tant bien que mal à coté de son porteur. Lesrôles étaient presque inversés ci ce n’est que personne n’avait encore jamaisporté notre accompagnateur.
Un kiosque sembla le perchoir le plus approprié pour notrepetite pose le temps que les secours pointent le bout de leur nez. J’eu ledroit de grimper en premier, passant sur la poubelle et m’aidant de l’homme d’armesavant de réceptionner Kaori qui ne semblait toujours pas avoir reprisconscience. Je me mis dans un coin pour laisser la troisième personne se hisserlui aussi à nos cotés. Je le regardais discrètement pour vérifier qu’il n’étaitpas blessé ou quoi que ce soit. Avec tout ce qu’il avait fait pour moi je luidevais au moins ça. Pourtant il semblait juste fatigué, nous l’étions tout lestrois si l’on comptait Kaori qui semblait bien profondément dans les pommes. Ace rythme là elle pourrait nous faire de la compote…

Merci encore, sans vos hommes et vous on ne s’enserait jamais sorties…

Je le regardais en fendant progressivement mon visage d’ungrand sourire. Au moins je pouvais faire ça même si ça ne ferait, à mon avis,strictement aucun impact à mon interlocuteur. Un bruit de moteur se fit alorsentendre tandis que de la fumée se dirigeait dans notre direction, nous lesentendions et pourtant ils étaient loin. Vu le boucan qu’ils faisaient, lesoccupants du véhicule devaient être poursuivis ou, au moins, encerclés par unbon nombre de ces groupies carnivores.

Ils arrivent ! On est sauvés !

Pourtant, levrombissement du moteur se rapprochait, faisant grandir en moi l’espoir depouvoir sortir de cet enfer qui semblait se profiler devant nous. J’eu envie decrier mais à mon avis les personnes se trouvant dans la voiture devaient êtreles militaires ainsi que leur précieuse cargaison humaine qui se dirigeaientvers le point de rendez-vous. Soudain des coups de feu retentirent, ilsdevaient être un certain nombre à tirer en même temps pour que cela fasse ceboucan. Mais la voiture avançait toujours et l’espoir était encore là…
A un moment, alors qu’il ne restait plus au véhicule d’espoirà traverser deux rues, des cris en provenance de celui-ci retentirent. Un seulhomme cria, puis plusieurs, puis des enfants et des femmes. Pourtant on entendaitencore ce qui devait être la jeep avancer et se rapprocher inexorablement denotre position. Il ne lui restait que quelques mètres à faire avant de setrouver dans notre champ de vision.
Il aurait peut être mieux valu qu’elle n’apparaisse jamais. Eneffet c’était bien la Jeepdes militaires mais ce qui était à l’intérieur n’était plus le moins du mondehumains, le chauffeur avait du mourir avant d’être transformé et avait toujoursle pied sur l’accélérateur ce qui envoya le véhicule droit dans le mur une foisqu’il eut traversé le parking. Comme pour bien nous prouver qu’il n’y avaitplus aucun espoir.

Je regardais la scène, tétanisée. La tête de Kaori toujourssur mes genoux, je serrais les poings à m’en faire saigner pour ne pas pleurer,notre seul échappatoire venait de s’écraser contre un mur devant nous une foisque ses occupants avaient étés réduit à l’état de légumes doués de « vie »et d’intentions pas réellement amicales. Sans me retourner vers le militaire jelui demandais d’une petite voix qui essayais de trembler le moins possible.

Et maintenant on fait quoi ?
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 26 Oct - 13:15

Une fois en sécurité, la jeune fille dont il s'était le plus rapproché le remercia, s'autorisant à habiller son jeune visage d'un joli sourire. Le militaire se retrouva décontenancé, il ne savait quoi répondre et ce sourire le mettait un peu mal à l'aise, alors il détourna le regard et par "chance", avant que sa gêne ne soit trop voyante, ils entendirent au loin le moteur vrombissant de la jeep. Saberwolf se releva et scruta l'horizon par lequel ils arrivaient avec une grande impatience. A cet instant, chaque seconde paraissait une éternité d'attente, et cette attente, désormais liée à une lourde angoisse, s'accentua lorsqu'ils entendirent cris et coups de feu.
Alors déboucha la voiture, à l'opposé du parking, à une vitesse folle, ils écrasaient les buissons, écrasaient de vieilles poubelles, et percutèrent le véhicule que Nathanael et les deux jeunes filles avaient utilisé un peu plus tôt, avant de finir sa course dans un final enflammé, contre le mur du supermarché...

Les yeux de Saberwolf s'écarquillèrent, il regardait l'accident sans bouger, il avait l'impression d'être sourd, il n'entendit même pas le bruit de l'impact contre le mur. Tous ses muscles se relachèrent sans qu'il ne l'ai désiré ; il lâcha son fusil d'assaut et ses genoux fléchirent, tandis que ses yeux lui paraissaient de plus en plus humides.

Et maintenant on fait quoi ?

C'est la question qu'il lui semblait que Sasha venait de lui poser. Mais alors que elle, elle ne voyait que leur moyen de survie partir en fumée, Nathanael lui regardait d'anciens amis disparaitrent, des hommes de son bataillon, avec qui il s'était entrainé toutes ces années, avec qui il avait combattu, qu'il avait protegé pour qu'ils le protègent à leur tour, avec qui il avait partagé plus qu'une complicité de patriote.
Le lieutenant ne répondit pas à la jeune fille, et sauta de leur cachette à pieds joints pour se précipiter sur le lieu de l'accident. Durant sa course, il faillit trébuché deux ou trois fois tant la précipitation aveuglait sa raison. Il arriva devant le torrent de flammes, qu'il observait comme son pire ennemi ; voilà, il était là, qu'allait-il pouvoir faire maintenant ? Il pensait vraiment pouvoir les sauver ? Ce tragique accident avait anéanti son bon sens et maintenant il se trouvait seul, sans son arme, au beau milieu d'une ville dont la population humaine se rapprochait de plus en plus dangereusement de zéro.
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 26 Oct - 17:18

[HRP > Oo j'ai reçu aucune notification concernant le RP et je l'avait complétement ravaller, voulez-vous que je supprime mon post?]
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMar 26 Oct - 20:46

Si jamais pendant tout ce temps il avait essayé de jouer le dur en nous protégeant toutes les deux lorsque le véhicule avait finit sa course dans le mur il avait totalement perdu cette attitude un brin supérieure et avait bondi en direction de l’endroit du crash. Décontenancée par ce geste fou, je voulu le retenir mais ne pus le faire à cause de Kaori qu’il fallait que je descende.
Je tombais donc comme je le pouvais du kiosque en évitant de me faire trop mal à la cheville mais le choc n’arrangea en rien mon membre foulé. Je remontais pour prendre la jeune fille dans les pommes après avoir remis la poubelle là ou le militaire l’avait posé pour nous aider à grimper sur notre perchoir.

Mon fardeau sur le dos je clopinais donc en direction de l’homme désespéré tout en essayant de faire le plus vite possible. En effet, le bruit avait rameuté pas mal de zombies qui se rapprochaient dangereusement de l’endroit de l’impact et donc de notre sauveur. Je pressais donc le pas pour me rapprocher de la personne qui ne semblait pas se rendre compte de ce qu’elle risquait. Heureusement pour nous nos poursuivants étaient encore moins rapide que moi et j’arrivais donc avant eux devant le l’homme perdu qui semblait chercher des survivants ou au moins des preuves qu’il y avait toujours des personnes normales dans ces décombres. En m’approchant de lui je me rendis compte qu’il avait les larmes aux yeux et osais seulement lui taper sur l’épaule pour lui signifier qu’il fallait que l’on s’en aille avant de me retourner. Les zombies étaient de plus en plus proches et commençaient à nous encercler.

Arrêtez de chercher ! Ça ne sert à rien !

Cette fois-ci je l’avais secoué ce qui n’était pas facile avec une personne sur le dos et une jambe sur laquelle il ne fallait pas que je me pose, je réussis néanmoins à avoir un regard. Malheureusement pour moi il me signifiait plutôt de le laisser tranquille.
Pourtant je ne comptais pas le laisser ce militaire car il avait besoin de nous autant que nous avions besoin de lui pour survivre. Je posais donc Kaori à terre quelques instants et me rendis compte que les plus rapides des morts-vivants étaient presque à notre portée.
Lorsque le premier de nos agresseurs arriva, il reçut un coup de talon dans ce qui avait autrefois du être son visage. Il recula suffisamment en renversant quelques uns de ses compatriotes. Satisfaite du « répit »supplémentaire que j’avais réussit à nous obtenir je revins vers les deux personnes encore « normales » que j’avais laissé il y avait quelques instants. La jeune fille était toujours inanimée à terre et l’homme était entrain de se bruler en cherchant dans les décombres pas encore éteintes.
Boitant le plus vite possible, car maintenant je boitais carrément, on ne pouvait pas dire qu’un coup de talon avec une cheville foulée était ce qu’il y avait de mieux pour la guérir, je me rapprochais d’eux et commençais à secouer l’homme d’arme. Il se retourna vers moi pour me lancer le même regard assassin ce qui dépassa mes limites te tolérance. D’accord il était notre ainé, d’accord il savait plus de choses que nous et nous lui devions le respect mais la ça dépassait les bornes ! Le coup partit donc tout seul ! Avant même d’avoir réellement eu cette idée j’avais giflé le militaire.

Non mais c’est bon là ! OK ils sont morts ! Ok c’était vos amis mais maintenant il faudrait peut être penser à une façon un peu plus intéressante de rester en vie vous ne croyez pas ?!En plus je ne pourrais jamais porter Kaori toute seule chez moi tout en vous tenant par le bras comme un gamin de cinq ans ! Alors réveillez vous !

Au début un peu choquée de mon acte et craintive des remontrances j’étais restée silencieuse mais avais finit par profiter de la situation, la personne devant moi semblait en effet être un peu plus lucide. Je repris donc la demoiselle dans les pommes sur mon dos et avançais comme je le pouvais, je passais devant le soldat sans m’arrêter, nos sympathiques admirateurs se rapprochaient un peu trop pour moi qui avait encore envie de vivre.


Si vous avez envie de vivre un peu plus longtemps,suivez-moi… Je pense savoir ou nous pourrions nous cacher pas très loin d’ici. Parcontre si vous pouviez les empêcher de me mordre les pieds ce serait sympa, ilssont déjà assez abimés à mon gout.

Je me mis donc en marche, marchant aussi vite que je pouvais,dans mon dos le militaire m’avais emboité le pas et nous permis de ne pas nous faireattaquer. Quelques rues plus loin, je bifurquais sur la droite avant de monter dansun escalier métallique. Toujours suivie, je grimpais les trois étages du bâtimentavant de passer par une porte qui n’était pas fermée. A bout de souffle je pénétraisdans l’appartement en ruine avant de refermer la porte derrière nous. L’endroitétait un ancien appartement qui avait été abandonné il y avait maintenant un certaintemps au vu de la poussière qu’il y avait à l’intérieur. J’avais découvert cet endroitpar hasard et y passait de temps en temps pour donner à manger aux chats qui habitaientdans les parages ou bien pour me poser et dessiner lorsque mes voisins avaient décidésde faire la fiesta. Les lieux n’étaient pas en très bon état mais c’était l’endroitle plus proche et le plus sur de là ou nous nous trouvions.


Dernière édition par Frey Sasha le Sam 30 Oct - 0:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeMer 27 Oct - 9:40

[HRP: Apparemment ça n'inspire pas, donc j'enlève mon post^^ et le premier aussi qui est un peu inutile]
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MessageSujet: Re: C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE]   C'est une blague??? Jour 1/17h [LIBRE] Icon_minitimeSam 30 Oct - 1:12

Le militaire fut quelque peu décontenancé lorsque, sans la voir venir, il reçu une violente gifle. Sans écouter ce qu'elle avait à dire pour sa défense, Saberwolf jeta un regard des plus noirs à Sasha, qui s'estompa bientôt lorsqu'il retrouva totalement ses esprits, apercevant derrière elle la horde de morts-vivants qui s'avançaient vers eux à grands pas. Il lui reprit Kaori sur son dos et la laissa partir devant. Pendant ce temps, il arracha au cadavre d'un de ses anciens compagnons à moitié carbonisé son fusil d'assaut, ainsi qu'une sacoche de munitions qui avait été projeté de la voiture lors de l'impact. Il se mit alors à suivre la lycéenne tout en faisant vomir à son arme des rafales de métal chaud qui allait ralentir la meute de zombies à leurs trousses. Après avoir un peu éclairci le passage, ils réussirent facilement à distancer leurs macabres poursuivants. Nathanael suivit encore la jeune fille sur quelques centaines de mètres avant d'arriver à un appartement abandonné, très légèrement meublé et franchement sale, mais avec ce qu'ils venaient de vivre récemment, l'hygiène était devenu le cadet de leurs soucis. Saberwolf déposa délicatement Kaori sur une chaise puis fit un tour de l'appartement pendant que Sasha le barricadait. Aucun doute, il était complètement vide, et ce n'est pas le peu de meubles qu'il y avait qui aurait permis à l'une de ces créatures de se cacher quelque part.
Alors il revint dans le salon, où il avait laissé la jeune fille inconsciente, pour la reprendre dans ses bras et l'allonger sur le lit de la chambre dont les fenêtres étaient murées. Ensuite il alla aider Sasha, et, tout en finissant de barricader solidement la porte, il entama timidement une discussion avec elle ;

_ Je... Ahem... Je ne sais pas ce qui m'a prit là-bas sur le parking.... Ca ne m'a jamais fait ça avant et... Ce n'était pourtant pas la première fois que je voyais certains de mes compagnons tombés... Mais enfin... Je... Merci... Merci de nous avoir tous sauvé... Sans toi on serait pas là.... Si tu veux bien me laisser rembourser ma dette, je commencerais par te donner ça...

Il sortit de la sacoche pleine de munitions un petit pistolet, modèle USP, déjà équipé d'un silencieux, qu'il lui tendit

_ Je me doute que tu ne dois pas vraiment adoré te servir de ce genre de choses, mais dans un tel monde post-apocalyptique, je pense que les circonstances sont réunies pour que tu fasses une exception de temps en temps. Et si cette arme peut te sauver la vie, alors je serais heureux de t'avoir donné ce que je te devais !

Il s'assied sur un vieux sofa miteux recouvert d'un drap blanc et laissa lentement s'installer le silence...
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