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 Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]

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Kino Akitsuna
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MessageSujet: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeLun 3 Oct - 22:56

On courait, on courait … Je courais et elle, elle tombait. Ça change quand même pas mal la donne. En effet, sur des roues on est toujours plus rapide qu’avec nos jambes en pentes. Mais je courais toujours, encore après la fille aux cheveux jaunes. Plus je courais plus je m’en voulais … Les larmes me venaient, qu’avais-je fais quel connerie j’avais osé faire ? Dans le record de l’idée la plus stupide j’avais ré-haussé la barre face à celle de sauter des lustres de lumières du supermarché ! Au détail près que cette dernière ne fut jamais réalisé. Ça aurait pourtant pu être une jolie cascade, non ?

Cascade, c’est le cas de le dire. Je n’avais pas pu rattraper la jeune fille, en fait : elle s’était arrêtée elle-même tombant sur le côté elle c’était laissé glisser quitte à laisser un peu de peau et de chair, si c’était pour sauver le reste … D’ailleurs, le reste avait l’air de marcher vu qu’il s’avançait vers moi, rouge de colère … Elle était tellement rouge que j’aurais pu la confondre avec le sang qui s’échappait d’elle … Du sang, encore du sang … Mais ce n’était pas du sang normal, c’était le sang de CETTE fille, celle que j’avais voulu aidé. Aider ?! Suis-je aussi imbécile que ça, j’avais failli la tuer, et c’était tout sauf drôle ! Oui, tuer quelqu’un mais plus que quelqu’un c’était la personne qui m’avait aidé, la personne que je voulais aider en retour, ou par manque de présence humaine qui sait ?! Je me rappelle juste que ma seule idée était de la sauver et j’avais failli la rater. C’était une sensation étrange que de se voir dans cette position, pas que je me dénigrai dans ce moment-là, non pire ! en réalité, j’étais tout simplement en train de me haïr, sauf que je ne pouvais ni m’insulter, ni me frapper ça aurait été trop stupide.

C’est Sasha, à mon grand étonnement qui avait mis fin à ce problème, d’un air rageur elle c’était avancé, certes. Mais ce qui m’a étonné, et assainir plus que blessé fut la droite qu’elle me décocha.
Pas une simple droite, une droite une vraie ! Une droite de collégienne quoi ! [ Merci Haya Wink ] Elle m’envoya au sol, non … En réalité mes jambes se dérobèrent, j’étais incapable de m’en sortir, et Des zombies étaient autour, il a fallu que cette conne ; oui cette ‘’conne’’ m’hurle dessus :
Plus jamais ! Plus jamais tu ne me fais ce genre de choses ! N’ose même plus y penser tu m’entends !?

Aussitôt dit aussitôt parti, je restai sur le cul, la voyant partir, comme si elle disait à ses larbins de finir le travail. Ses larbins ? Une bande de zombie un peu abruti qui avait suivi le bruit, lentement mais surement … Elle venait de signer ma mort, et il n’y avait plus aucune issue, merci ! J’allais crever comme une merde C’était ça le deal ? NON ! Me battre ? NON ! Me laisser abattre ? NON, Non et non ! Je roule sur le côté, me glisse et attrape mon tube métallique, que je fourgue dans la tête avec toute la haine que j’avais envers Sasha, elle avait tenté de me tuer ! J’y croyais pas ! Je le jette sur l’autre et colle mon pied dans le tibias du dernier que je brise dans un douloureux bruit de craquement. Le zombie tombe au sol et un autre tombe par-dessus, fin pour celui-ci. Une ouverture ! Je me précipite, et là, une main … J’aurais dû la voir …

Quelques minutes plus tard j’étais auprès de Sasha, la rage au ventre … Comment avait-elle pu me faire ça ?! Je la rattrapai et ni une ni deux je lui attrapai l’épaule gauche pour la tourner vers moi :

Je sais pas ce que tu avais en tête, mais tu devrais calmer tes pulsions ! Tu as failli me tuer, mais ça tu t’en fous la p’tite suicidaire ! Ca ne te fera qu’un mort de plus parmi tes camarades ! Tu crois que tu es la seule à vivre cet enfer, la seule à avoir mal ? Réveilles-toi ! Les quelques survivants sont dans la même merde que nous ! Nous essayons de survivre, même si le moyen emprunté est dangereux, et tu oses attentée à ma vie pour une simple chute ?! J’en ai vu un se suicider pour moi, pour que je vive pour elle et maintenant je vais vivre pour nous deux et toi tu te plains. Sasha, on avait pas le choix, tu aurais préféré souffrir avant de changer ? Tu as du voir un changement, voir comment c’était la douleur qu’il ressent, non ? Alors, si tu es prêt à refuser d’endurer, va à la simplicité, mais n’hésite pas, y a des zombies en face … Vas-y ! Mais refuse tout tes idéaux et surtout n’est pas de regret quand tu feras ça. Moi, je continuerais seul ! Je suis bien décidé à savoir ce qu’il se passe : et je vais vivre pour résoudre ce soucis à sa source ou trouver un havre de paix pour finir ma vie comme je le rêvai : J’aurais voulu finir informaticien, rien de bien folichon … Mais le destin en a choisi autrement, et maintenant je me retrouve avec une peste indécise qui pleurniche et tente de mourir à chaque virage que l’on doit prendre …

J’avais tout lâché mais je m’en voulais, et je me tournai à nouveau vers elle pour lui dire d’un ton plus doux après quelques minutes de silence :

Ecoute, excuse-moi j’aurais pas dû m’emporter … Mais tu sais, cette femme m’a fait comprendre que si on ne disait pas tout, si on ne faisait pas ce qu’on voulait faire on allait craquer et finir par devenir comme fou … mes yeux haineux se perdirent à l’horizon je cherchais la forme bossu du connard qui avait été poussé par le vice envers cette jeune fillette … puis je repris : Peu importe, maintenant j’ai des buts, et l’un d’eux est de te garder en vie jusqu’à ce que tu sois à l’abri … Là-bas, tu feras ce que tu veux … Et on trouvera cet endroit.

Je lui pris la main, chose déconseillé quand elle avait failli te tuer, et je partis à pas feutré, devant elle pour chercher un endroit où s’abriter. Il nous fallait un Hôtel ou un truc du genre, avec une salle de bain et une chambre au minimum … Mais dans ce nouveau monde, il fallait savoir très rapidement utiliser les grands moyens pour les grands besoin … Quoi de mieux qu’un Hôpital quand on cherche un Hôtel ?

L’hôpital était vide, enfin … Vide de Vie … les alentours était presque silencieux … Aucun mouvement de foule, aucun bruit d’accueil coupé par une vitre, inexistante maintenant … Aucune alarmes d’ambulances dans les environs … Juste des pas. Et ces pas n’étaient pas humain … Oh, non … D’ailleurs l’un des auteurs de ces pas venait de sortir de derrière un portail, c’était bizarre mais, déjà je sentais qu’il y aurait une couille et que un endroit ne sera pas acceptable pour ma part : L’étage de pédiatrie. Voir un gosse comme ça serait un enfer pour moi … Et au japon, malgré ce que nous laissons croire aux autres pays, les valeurs morales ne sont pas aussi présentes que ça, si nous avons peur certains laisseraient leurs gosses aux pieds des zombies pour mieux fuir. L’homme faisait des choses horribles, j’allais commettre une chose horrible aussi, une chose que je répété depuis 4 jours maintenant : je tuais un mort. J’abattais avec un haine non dissimulé mon bâton sur le crâne de se porteur de mort et m’avançai encore plus lentement que tout à l’heure, je ne voulais plus entrer, mais la nuit tombait et il le fallait. Je pris le bras de Sasha, lui prit la main comme un gosse tiendrait la main de sa mère dans une rue effrayante et bondée … J’avais peur. Pas des zombies, non. Mais de l’Hôpital … J’avais fait vécu des épisodes là-bas et je ne voulais plus, mais je n’avais pas honte de le montrer surtout à Sasha, j’avais peur point barre …
Finalement ce n’était pas si horrible que ça : L’accueil était vide, le bureau au centre aussi, mais des étages et du balcon en verre du second, on entendait indistinctement des bruits de pas des raclements et aussi des râles, bref ils étaient là. Je ne voulais pas m’aventurer, ici une nuit de plus … Nous partirons vers la Côte le lendemain, enfin nous … Si tout se passait bien et si elle le voulait bien sûr …

Nous trouvâmes finalement notre salle à deux couloirs de l’accueil … C’était une pièce blanche et bleu, simple dans le pur style d’un hôpital, à ceci près que ce n’était pas une salle de malade, non … C’était la salle des médecins de nuit avec lit superposé, mini cuisine et petite salle de bain avec accès au douche par les vestiaires, un coup minutieux m’appris qu’il n’y avait personne dans cette pièce hormis nous deux : de vivant ou de mort. Je pris mes affaires et les posa sur la couchette du lit superposé du bas ne laissant pas d’autre choix à Sasha. Je lui avais lâché la main seulement quand nous étions entrée dans la pièce car maintenant ça ne ressemblai plus à un hôpital mais à une salle.
Depuis, j’ai repris la rédaction du journal, comme vous pouvez le lire maintenant, et j’espère que vous le lisez car il faut tout transmettre, c’est moins pénible quand on transmet tout.
Bon, je vais aller prendre une douche, je réécrirais quand nous serons de nouveau au calme, d’ici là, au revoir et survivez bien.
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MessageSujet: Re: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeMer 5 Oct - 15:03

Mal à la jambe, il faudrait désinfecter après. Mais bon, je devais bien faire ça.

Abstraction de la douleur, du sang, des sentiments. Encore une fois un effort de concentration pour que j’ai fini lorsqu’il sortira. Comme ça, j’éviterais peut être qu’il s’inquiète inutilement. Oui j’avais quitté la chambre. J’avais tout de même laissé un petit mot du genre « je reviens, juste partie chercher quelque chose » griffonné sur un morceau de papier déchiré maintenant posé sur le lit. J’avais ensuite plus ou moins erré dans le couloir de façon la plus silencieuse possible afin que les « voisins » dont les pieds et les grognements raclaient contre le sol de l’étage du dessus.
Bien sûr, ce que je cherchais n’était pas denrée rare et je m’étais rapidement arrêtée dans une chambre vide ou tout semblait calme et où se trouvait à proximité une seconde porte me permettant une retraite ainsi que des outils plus ou moins longs et métalliques qui serviraient à occire quiconque de non-vivant qui tenterais de s’approcher un peu trop près de moi. Oui, j’estimais être déjà assez abimée comme ça pour ne pas avoir à ajouter de morsures à mon palmarès. Et puis, si je voulais revivre comme il me l’avait promis il fallait bien que je survive d’abord… C’était fou comme quelques petites phrases pouvaient tout changer.

Je grimaçais, une fois de plus. Certes ce n’était pas mortel mais tout de même… Je n’avais même pas besoin de savoir que les draps du lit sur lequel j’étais assise n’étaient plus blancs du tout. Ils n’étaient pas repeints certes mais n’étaient plus aussi propres. C’était pour ça que je n’étais pas restée sagement dans la pièce à l’attendre. Je ne voulais pas salir la chambre d’emprunt que nous fournissait l’hôpital pour la nuit. Certes j’aurais pu m’amuser à lui pourrir le lit mais bon… Il ne le méritait pas. Il ne méritait, à vrai dire, pas non plus d’avoir à s’occuper d’une folle comme moi. Rien que la tête que j’avais en ce moment : décoiffée, plein de poussière et autres saletés, de rouge, et j’en passe… Lui n’avait pas réagis devant cela mais lorsque je j’avais vu mon reflet dans l’un des meubles propres de la cuisine j’avais eu un mouvement de recul. C’était en grande partie de sa faute si j’étais comme ça. Je comprenais pourquoi je l’avais frappé, pourquoi j’avais été en colère, pourquoi tout me faisait mal. Pourtant ce n’était pas une raison. Je ne savais pas si je m’en voulais ou non. Et dans le doute mieux valait s’excuser avais-je pensé en entrant dans la cuisine toute propre aux meubles si blanc que les surfaces reflétaient mon visage…

Je ne savais pas quoi lui dire ni comment le lui dire. J’étais à ce moment-là, et encore maintenant, comme l’une de ces filles perdues qui ne comprennent pas pourquoi elles sont arrivées ici et ce qu’elles ont fait pour mériter les actes qu’elles ont commis. C’était d’ailleurs pour cela que je l’avais suivi sans chercher à savoir ni rechigner. Pour ça que j’avais été surprise mais n’avais pas réagis lorsqu’il avait pris ma main dans la sienne pour nous guider. Ou peut être juste me conduire moi… En même temps vu ce qu’il m’avait dit. Je n’avais pas pu réagir, choquée tant il avait raison lorsqu’il avait parlé. Je n’avais jamais réellement pensé qu’il puisse y avoir d’autres survivants, n’y avait jamais eu l’idée en vérité. Mais je n’arrivais pas à être moins égoïste. Il me semblait normal que ma survie aie plus d’importance à mes yeux que celle de n’importe quel inconnu que je ne connaîtrais jamais. Ce qui me dérangeait le plus était qu’il croie que j’aie voulu attenter à sa vie. Je n’avais pas voulu le tuer. Je ne voulais pas qu’il meure. Je ne voulais pas qu’il me laisse. Je ne voulais pas être seule.

Et très précisément en ce moment je voulais finir ce que j’étais en train de faire. Je voulais juste enlever les douloureux souvenirs qu’avait déposés le sol entre ma peau lorsque j’étais tombée. J’avais déjà nettoyé mon mollet et nettoyais en ce moment ma cuisse mais pour le reste j’aurais besoin d’aide. Mais pour le moment je n’avais pas envie de demander. Qu’il arrête de s’occuper de moi comme une gamine. Qu’il ne me voie pas recroquevillée sur moi-même, en train de grimacer alors que j’enlevais les morceaux qui ne m’appartenaient pas.

[HRP : Mmm… je voudrais que tu me dises en Rp ! ce que tu penses honnêtement de ma réponse et si c’est trop chaud je voudrais que tu fasse réagir ton personnage de façon originale, qui pourrait nous surprendre moi et Sasha ^^… Bonne chance et sorry pour la taille]


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Kino Akitsuna
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MessageSujet: Re: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeLun 10 Oct - 23:27

J’entendais l’eau couler … C’était encore une fois, nous étions au calme … Sasha et moi … Nous étions au calme comme avant, comme le jour du séisme. A quand ça remontais ? Une éternité pour moi, je me souviens à peine des détails, la rencontre avec Camille, Sasha blessé et moi aussi … Mais l’eau surtout l’eau était quelque chose de très présent dans ma mémoire. Mais le passé c’est le passé. J’étais donc sous la douche, tranquillement quand une idée lugubre me vint en tête. Toute ces personnes, je me consolais de les avoir tués car ils étaient déjà mort … mais si ce n’était pas le cas et qu’elles étaient encore consciente le jour où j’avais mis fin à leur mort ?

Malgré tout la douche ce fini, oui souvent je réglais mes problèmes simplement en les évitant … C’était une question conne, si je l’avais fait à quoi pouvait bien me servir maintenant de revenir en arrière et de me lamenter sur mes actions ? C’était trop tard, et elles étaient entravées sinon jamais elles n’auraient eu pensée à mâcher les restes des membres qui forment leur vie. Problème. Mineur, mais problème tout de même et je doute que Sasha accepte que je m’en passe. Les vêtements sont plutôt pratiques si on sort dehors … Je défais la serviette de ma taille, la passe dans la poignée d’un casier fermé et tire fort dessus. C’était Max’ qui m’avait appris ça …

Max’, de son prénom complet Maxime, était Français et avait déménagé au Japon par mutation de son père, jamais il aurait voulu venir ici. En fait, ce type très chic était un Skateur en puissance qui rêvait de vivre en Amérique, en Californie avec les plus grands skateurs et Skate Park du coin. Si tu lui foutait une planche avec quatre roues il était foutu de te faire des figures tellement incompréhensible dans la manipulation et le nom que tu étais tout le temps abasourdi par la performance. Mais Max’ n’était pas qu’un Skateur en puissance, c’était aussi quelqu’un de super sociable par ses astuces et sa vie, quasiment hors du commun, tant elle était passionnante ! Si ça vie était passionnante c’était parce qu’il avait une part d’ombre assez gênante en réalité : Etant fils d’une mère veuve alcoolique, sa mère ne remarquait même pas ses absences jusqu’à tard dans la nuit. Alors, Max’ commençait par côtoyer les skates parc. Mais d’autres personnes étaient là-bas et il c’était fait, avec sa sociabilité, de ‘’nouveaux’’ amis. Cette amitié n’était rythmée que par les défis de plus en plus illégaux, tombant même dans le vandalisme et la délinquance. Et Max’ ne voyait que de nouveaux moyens de se surpasser alors, il ne faisait même pas gaffe à ses actions. Il était tellement fier de faire certaines choses qu’il les apprenait aux autres, comme moi. C’est ainsi que j’appris à voler dans un casier, à crocheter des serrures et pleins de petites choses plutôt discrètes mais utiles.

Le principe pour casser un casier, réside dans deux propriétés : la Serviette mouillé est très dur à casser et un coup sec est toujours plus puissant qu’une force constante. Un nœud et ensuite c’est réglé m’avait-il expliqué. Pour être plus discret, vous pouvez être deux avec un en-dessous qui retient la chute de la porte, pour éviter le bruit, ou mettre une autre veste pour amortir le choc contre le carrelage. Pour la serrure, le principe est simple aussi, il suffit d’être débrouillard et logique tout comme Max’. Mais Max’ avait beau être l’ami de tout le monde ce n’était pas qu’un avantage : en réalité ce mec ne devais pas connaître le mot ‘’non’’ dans notre langue, en effet il était juste infoutu de le dire. On avait essayé de lui montrer qu’il commençait à dériver à partir du jour où il essaya la fumette, puisque un de ces ‘’nouveaux’’ potes lui avait proposé. Il nous envoya tout simplement baladé, il était en réalité déjà accro depuis un bout de temps nous raconta-t-il. Max sombra de plus en plus dans l’idiotie de ces amis, et un jour nous oublia. On apprit sa mort qu’en classe, lorsqu’on nous rapporta qu’il ne viendrait plus. Sa mère aussi triste qu’elle pouvait, s’en voulait tellement qu’elle se donna la mort le jour même de la révélation. C’est à partir de ce jour-là, que Max’ le skateur, pour garder une bonne image de lui, nous quitta. Ce fut dur de ne plus avoir les rapports de ses derniers exploits de skate, de ses rêves américain, de ses cours de français et toute ces particularité de cet homme pourtant si appréciable.


Mais bon, l’histoire veut qu’il soit mort et que je sois toujours en vie, et dont ma seule préoccupation est de savoir si mes anciennes leçon allaient me permettre d’ouvrir ce foutu casier, car un casier est fait à la base pour entreposer affaire et vêtement, et j’ai besoin de fringue. En voilà un, sur fond gris une phrase en blanc lisse, comme du plastique, ressort étrangement : ‘’In the sad daily, a sentence resounds: do not be sad, smile !’’ Cette phrase me sorti de ma nostalgie presque aussi vite que j’y été plongé. Un pantacourt, gris à multiples poches, des chaussettes propres et un caleçon en nylon comportant l’expression ‘’ Don’t touch that !!’’ m’acheva presque sur le coup, malgré mon piètre niveau en anglais, je me mis à rire doucement enfilant les affaires. Sur le tiroir supérieur dans le casier, j’aperçus un portefeuille et mon bonheur ! Une paire de chaussure … J’en avais marre de ces grosses chaussures confortables mais impliable et impossible à utiliser pour l’escalade que j’avais. Là, il s’agissait de Rebook, fine et légère dont la semelle si fine se pliait sous la simple torsion de mes orteils. Je me sentais à l’aise, et léger … Je bondis sur mes jambes deux trois fois fis deux trois flexion comme un sportif qui testerais son matériel et décida d’opter pour l’habillement final. Je me dirigeai cependant vers un bureau, attrapa un bloc-notes et inscris mes coordonnées, mon nom et prénom et m’excusa du larcin commis. Je croisai les doigts pour que le propriétaire ne soit pas mort et qu’un jour, si tout s’arrange je le verrais en bas de chez moi. Oui, malgré tout, je pensais que tout pouvais changer … Nous avions bien tué 9.2 millions de personnes durant la première Guerre Mondiale et mis à part des phénomènes de brutalisation rien ne s’est produit, alors pourquoi ne pas espérer ?

Je repassais devant la chambre de Sasha, étant sorti par les couloirs. Puis, je la vis là … essayant péniblement de se laver la peau abimé dont j’étais responsable. Mon instinct protecteur pris immédiatement le dessus et je fis le premier pas pour m’approcher d’elle. Elle avait dû entendre, mais elle n’en fit rien aucun geste. En fait, je crois que même si c’était incertain je comprenais pourquoi elle ne faisait rien. Elle n’espérait rien, c’était juste de la lassitude … Elle était devait être en réalité lassé et je la comprenais : Elle avait passé 4 jours où elle avait dû se débrouiller par ses simples moyens, réfléchir et réagir par elle-même et depuis que j’étais là, je n’avais fait que l’aider, la bouger essayer de sauver notre cul … C’était pas de ma responsabilité, enfin pas totalement de la mienne … Certes elle était peut-être fragile mentalement pour avoir attenté à sa vie, mais il n’empêche que ce n’était pas une raison d’entraver son indépendance … Et si elle se pensait comme un fardeau maintenant ? A force de l’aider à droite à gauche elle finira par croire que ça me saoule et s’en voudra, et j’attenterai à son indépendance … En fait, je nous rendais pas vraiment service à tous les deux … Il faudrait que je repense à ça. Je fis demi-tour et ça aussi elle avait dû l’entendre … Que pensait-elle maintenant ? Rhâ ! J’arriverai finalement jamais à penser sans me prendre la tête ? Sur le retour j’embarquai la barre de Fer avec moi, j’allais nous chercher à manger …

Les couloirs du premier avaient l’air vide, mais ce n’était qu’une apparence, c’était un peu comme un jeu de hasard, on ne savait pas vraiment ce qu’il y avait derrière la porte de la prochaine salle. Et là, c’était le cas.

Si deux niveaux sont à éviter, c’est bien la pédologie, et les urgences … Car dans ce derniers il est sûr qu’ils ont dû intégrer 1 infecté et ça doit être un carnage là-bas. Heureusement, le niveau des urgences est au sous-sol et le fast-food au rez de chaussé. Un Fast-food dans un hôpital ? Ce n’est en réalité que pour les personnes qui accompagnent le malade, placé près de l’accueil, il fait aussi office de bureau de tabac, cafétéria et Presse en même temps. Je m’emparai de deux Jambons beurres et fit demi-tour.

En fait, idéologiquement l’idée était bonne … Mais en pratique … Deux demi-morts approchaient de moi, et j’avais les mains prise … Partir en courant n’aurait pas été une bonne options, trop de bruit. Je soufflai un coup, me calma et réagi avec sang froids. C’était un vieillard en perfusion et un homme à la quarantaine qui n’exprimait pas visuellement sa maladie, cependant je ne les jugeai déjà plus comme malade et assainis un coup de pied dans le ventre du vieux. Le coup fut violent, ou le corps trop mou, car la cage fit un bruit sec quand il tomba au sol, et je compris de quoi il souffrait … Surement d’une maladie des os fragiles, autant taper dans un vase en porcelaine ça en revenait au même. Le deuxième, il fut vite réglé et même pas par moi : Il glissa sur la perfusion percé de son compatriote de l’armée des morts vivants, glissa et s’affala sur le ventre se faisant un coup du lapin sur le siège d’un banc … Comme quoi un banc c’est dangereux aussi ! Je pris mes jambes à mon cou et revins sur mes pas, dans la chambre de Sasha. Je fermai la porte comme il était normal et me coucha sur le lit du dessous après avoir posé les sandwitch et canettes dans la mini cuisine, je m’allongeai dans le lit sans douceur et dit naturellement :

Finalement, toi … Tu veux aller où demain ? Je devrais pas prendre toute les décisions tout seul on est un groupe, non ?

Cette question me tournait en tête depuis tout à l’heure et il fallait qu’elle sorte …

[HRP : Je crois que je n’ai pas réussi … Néanmoins ils était très dur comme défi… Tu devras placer habilement une partie ( vers ) ou les paroles de Weekend Has Come de DJ Roxx dans ton Rp, nah ! ]
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MessageSujet: Re: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeJeu 13 Oct - 8:43

Weekend has come, I see you again. Je t’entendais plutôt. Enfin, au début je n’étais pas sure que ce soit bien toi. J’avais opté pour un zombie et donc étais restée immobile. Ne pas bouger à ce moment était la clef. Pourtant tes pas avaient été trop régulier, trop vif, trop réfléchis. Si l’on pouvait les qualifier ainsi. Toujours est-il que tu t’étais arrêté alors que je retenais ma respiration, prête à me défendre ou, du moins, réagir à toute intrusion dans la pièce. Et puis tu étais repartis, les bruits de tes chaussures avaient progressivement fait place au silence tandis que j’attendais encore que la porte s’ouvre en grand pour te laisser entrer, toi, ou quelqu’un d’autre. Avais-je espéré que cela se passe ainsi ? Aurais-je voulu autre chose ? Aucune idée mais là n’était pas la question. Maintenant que j’étais réellement seule il fallait que je reprenne mes esprits, que je laisse la peur s’échapper par tous les pores de ma peau s’il le fallait pour me reconcentrer. La douleur est un bon moyen.

Monday to fri. Voilà depuis quand je courais ainsi. Environ cinq jours à rencontrer des personnes, les quitter pour en voir d’autre. Pour souffrir autant dans le corps que sur lui. J’avais réussi à trouver un miroir. Les mains tremblantes l’avait posé dans un angle du lit et, m’aidant de lui, nettoyais maintenant mon bras après avoir fait mon torse. C’était dur, je me trompais, recommençais. Mais il fallait bien que je finisse. En fin de compte, ça me permettait de reprendre mes esprits. Ou presque. Faire le point. Qu’il m’ait jeté m’avais tout de même fait du bien même si j’avais du mal à l’admettre. Je me moquais toujours des autres mais le souvenir de son regard haineux me permettait de faire fuir les autres souriants de ceux qui étaient partis.

I wait for the time with you. Et oui, je voulais être avec toi. Être avec quelqu’un à qui il ne manque –à priori– aucun morceau et qui réfléchit –il me semble- normalement était de plus en plus agréable. Je pensais à ça en revenant dans la pièce où nous avions décidé de camper. Maintenant il allait falloir que je me douche et me change. Un vrai bonheur. Si toutefois je pouvais le faire. J’avais en vérité un peu peur que le bruit de l’eau dans les tuyaux rameute tous les déchets sur pattes de l’hôpital. Quoi qu’en réfléchissant un peu, il avait fait de même il y a peu de temps et je n’avais croisé personne de non vivant n’était en train de quémander un petit bout de bras devant notre porte. Il ne devrait donc pas y avoir de soucis. Une fois les vêtements de rechange récupérés dans mon sac je me dirigeais vers la douche. Lever la chaussure, fermer la porte, se mettre sous l’eau. Elle était presque à la bonne température, un peu chaude. Mais il fallait avouer que c’était tout sauf désagréable. Comme quoi, les petits plaisirs d’une vie quotidienne étaient un véritable bonheur dans cette révolution des modes de fonctionnement. La survie maintenant, quoi de plus important ? me laver les cheveux assurément.

- All my love, all my love… I lay in your arms, I kissing your lips…


Voilà ce que je chantais alors que de l’autre côté de la cloison une voix se faisait entendre. Elle demandait ce que j’avais envie de faire demain. C’était la tienne il me semble. En même temps à qui aurait-elle pu être ? N’y avait-il pas seulement nous de vivant dans ce bâtiment ? Pourtant je pris mon temps, finissait de nettoyer totalement mes plaies en réfléchissant à sa question. Il est vrai que je ne savais pas ce que nous pouvions faire demain en réalité. Je n’avais pas en, général, l’habitude de me projeter alors avec les temps qui courent encore moins. Mais maintenant que j’y pensais pourquoi ne pas aller voir si Camille était toujours en vie ? Je n’avais même pas cherché à l’appeler lui ou les autres… Égoïste.
That is the time. Le temps de sortir de la salle de bain. J’avais auparavant finit ma douche et m’étais vêtue d’un slim confortable et assez souple pour ne pas me gêner au cas où j’avais besoin de me défendre. Un tee-shirt bleu foncé large par-dessus un débardeur blanc plus léger et quelques trucs pour me « couvrir » les bras. Une tenue pratique que j’affectionnais particulièrement mais bon… Ce n’était pas la chose capitale du moment. Oui, mon estomac, après mes aventures de la journée avait décidé que de rater le petit déjeuner et le repas de midi ne lui plaisait pas et s’était donc manifesté. J’étais sortie de la salle de bain en me séchant encore les cheveux. Direction, la cuisine. J’avais sortis pas mal de choses tout à l’heure et je trouverais bien de quoi nous faire à manger. En entrant dans la pièce, si je ne t’avais pas regardé en passant, je jetais un coup d’œil sur les meubles histoires de voir mon reflet. J’étais tout de même plus présentable. Comme quoi vivre avec et contre des pimbêches altérait durablement le cerveau de n’importe quelle jeune fille. Enfin… Ce qui attira surtout mon regard fut les diner préparés. Rien de mirobolant, rien de neuf, mais mieux que ça : des sandwichs. Voilà la dernière des choses auxquelles je m’attendais mais qui me faisait actuellement plus plaisir que bien des choses.

Forgot all the lone-ly night with TV, I think that will be never, my future I swear. Je ramenais tes trouvailles là où tu étais et m’installais par terre pas trop loin après avoir posé sur ton lit ce qui serait ta pitance. C’était vrai que les soirées seules devant la télé ne se reproduiraient surement plus jamais. C’était bien quelque chose que je ne regrettais pas par contre. Ce que je regrettais en revanche c’était de ne t’avoir toujours pas dit. Prenant mon courage à deux mains, et mes cordes vocales, je m’excusais rapidement pour ce que j’avais fait, t’assurant que je ne comptais pas te tuer et pas me tuer non plus. Si l’on restait en vie tous les deux ce serait plus marrant non ? Il me semblait en tout cas… j’en profitais pour te regarder discrètement comme je savais un peu le faire à force de maudire les autres donzelles hautaines sans qu’elles s’en aperçoivent. Je n’avais plus honte de ce que j’avais fait et comptais justement en prendre compte pour éviter de le refaire par la suite. Je ne savais pas combien de temps cette résolution tiendrais mais bon il valait mieux ça que de ne même pas la tenir. Enfin il me semblait en tout cas.

Now that we need a comeback again forever. Ou pas. Nous étions là où nous étions et c’était tout. Certes je voulais retourner en arrière mais pour faire quoi de plus ? Nous ne pouvions pas empêcher ce qui était arrivé et nous aurions finit par nous retrouver dans des situations similaires voire plus délicates. Qui dit que nous ne serions pas tous deux morts à l’heure qu’il est si nous étions repartis en arrière ? Nous nous ne l’étions certes pas mais l’atmosphère en ce moment l’était autant voir plus que mon militaire. Paix à son âme. Il ne tenait qu’à moi de briser ce silence en trouvant quelque chose à dire :

- A propos de ce que l’on peut faire demain je ne sais pas honnêtement. J’avais pensé à aller chercher mon frère mais je ne sais pas s’il n’est pas mort et si c’est le cas je ne veux pas le savoir… Du coup je ne sais pas. Tu voudrais retrouver quelqu’un toi ?


J’ouvrais ma canette, j’en avais dit beaucoup. Peut-être un peu trop même mais bon, au niveau révélations et états d’âmes tu ne devais plus être à ça près…. Pauvre Kino tout de même.

HRP:
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MessageSujet: Re: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeJeu 13 Oct - 22:34

Un silence … Un véritable silence s’installa. Mais un véritable silence est désigné par quoi ? Qu’est-ce que le silence ? La fixation de 30décibel ou l’effet pesant qu’on ressent lorsqu’on entre dans une pièce. Ce moment s’appelle ‘’une atmosphère tendu’’. Tendu dans le sens nerveux du terme. En effet, une atmosphère ne peut-être tendu car gazeuse, et cette phrase est à prendre au sens figuré. Le tendu fait référence au nerf, une atmosphère Tendu est donc une atmosphère où les nerfs sont tendu. Mais tendu dans quel sens ? Au sens figuré, car un nerf tendu c’est lorsque les membres qui entoure ce nerf sont disjoint. ‘’Les nerfs tendu’’ signifie donc, au sens figuré, être en colère. Une atmosphère tendu c’est donc quand chaque membre composant le lieu où l’atmosphère tendu règne sont en colère … Hors ce n’est pas le cas. Nous parlons donc d’un lieu où le niveau de décibel doit tourner aux alentours de 30 décibels. Mais alors, ce silence est-il un silence gêné, un silence glacial, un silence normal ou un silence de réflexion ? En réalité les adjectifs pouvant définir le silence sont multiple car un silence peut arriver après plusieurs situations. Le silence glacial donc, lui fera son apparition quand une atmosphère est tendu, hors nous avons déjà écarté cette hypothèse alors, ce n’est pas un silence tendu. Le silence normal, lui c’est quand il ne s’est rien passé avant et que c’est juste un silence pour un silence … Hors, ayant posé une question j’attendais une réponse alors c’est un silence où nous réfléchissons soit un silence de réflexion. Certes, nous avons défini le silence, mais en est-ce réellement un ? Est-ce vraiment un silence de réflexion ? Et puis, qu’est-ce que ‘’vrai’’ dans un silence de réflexion ? Parle-t-on d’un fait appliqué quand on parle du réel ou tout simplement d’un écart volontaire d’une idée car non conforme aux ‘’lois’’ dites basiques de ce qui nous entoure ? Sommes-nous si puissant pour croire qu’il n’y ai que nous pour nous décider de ce qui est vrai ? Car nous avons démontré dans le passé que quelque chose de ‘’vrai’’ n’était en fait qu’ignorance. Donc est-ce par ignorance que nous attribuons à tel ou tel chose la notion de vrai, ou véritable ? Revenons-en à la question principale, oui c’est un fait réel car nous le vivons en ce moment ce silence de réflexion … Mais est-ce que ce silence pourrait-être faux ? Dans ce cas comment serait-il faut alors que nous le vivons ? Serait-il pitoyablement copié ? Et ce dans quel but ? Nul ne le sait, et l’intérêt de copier un silence serait purement inutile ou trop personnel. Nous dirons donc que ce silence de réflexion est vrai en prenant pour base qu’il n’y a que de façon de classifier de cette manière un silence. Je conclurai en disant que Vrai, n’est juste qu’une valeur que nous attribuons aux choses pour nous assurer qu’une chose est une chose. Comme un tampon appliqué pour nous certifier que cela est un fait non négligeable comme la Terre tournant autour du soleil en 365 jours.

Néanmoins, ce silence devenait pesant et je ne savais que faire, Sasha été sorti de la salle de bain … Elle était parti prendre une douche ?! Je ne l’avais même pas vu. C’est triste à quel point on peut être absent quand on est en pleine réflexion aussi futile soit-elle. Néanmoins, elle prit son temps, ne chercha même pas à répondre et préféra se concentrer sur ses gestes. Le silence commençait à durer et je me lassais de se morne 30 décibels … Je me redressai sur mon lit, et m’assis attendant de recevoir ma collation qui fut rapidement expédié sur mon lit, merci … Puis elle vint s’assoir au sol, alors que je lui avais libéré la place en me redressant, culpabilisait-elle ? Certainement vu qu’elle se confondit immédiatement en remord, ce à quoi je répondis :


On se parle ? ça me va, j’ai confiance en toi donc je ne vois pas ce qui poserait problème si tu t’excuses tu vas juste remémorer des moments plutôt ennuyeux et tu ne veux pas, n’est-ce pas ?

Ce n’était pas vraiment une question en fait, je disais ça pour qu’elle comprenne qu’il valait mieux tout oublier.

C’était clair maintenant, elle avait du retard … J’avais déjà tourné la page, malgré la chose ignoble qu’elle avait fait, car j’avais bien compris que ce n’était pas son intention sinon elle m’aurait tué dans la douche, non … En fait, elle s’en voulait vraiment. Et moi, j’étais là pour tous faire capoté, comme quoi je suis un pas doué ! Grand blanc.

Je comprends pourquoi y a de si gros blanc : y en a un qui attend une réponse et l’autre qui réfléchit à sa réponse … On devait vraiment avoir l’air con. Néanmoins, le silence se brisa tel une petite flaque d’eau gelé un matin en rangers. Sasha prit la parole et dit :

A propos de ce que l’on peut faire demain je ne sais pas honnêtement. J’avais pensé à aller chercher mon frère mais je ne sais pas s’il n’est pas mort et si c’est le cas je ne veux pas le savoir… Du coup je ne sais pas. Tu voudrais retrouver quelqu’un toi ?

Petit blanc.

J’hésitai encore sur les termes et puis je fini par me lâcher parce que après tout, c’est encore plus fort quand c’est dit avec le cœur, enfin … Il semblerait :

Donc, si j’ai bien compris : Tu veux aller voir ton frère, mais finalement non parce que tu as peur de le voir mort ? Réveille-toi ?! On a tous des chances de mourir, tu veux un jour te retrouver morte et regretter ça parce que tu auras le doute d’être partie avant ton frère ? Et si il est mort alors que tu ne le sais pas qu’est-ce que ça va changer ? C’est pas parce que tu refuseras de le voir que ça ne sera pas le cas … Tu n’es pas toute puissante, tu ne bloques pas le monde avec ton regard et de la connaissance que j’ai eu de lui, quoique brève, il n’est pas mort ! Et une paire de main de plus sera toujours la bienvenue. Sasha, écoute dans le doute, je te dis qu’on ira …

Je n’avais pas négligé la fin de la phrase en réalité, je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais plus personne vers qui me tourner, ça aurait été pitoyable, et elle aurait compris que j’ai tout perdu lors d’une mort de la seule personne qui m’ai jamais apporté vrai bonheur … Certes mes amis le faisait très bien mais c’était pas le même bonheur … Je parle de la timidité du toucher avec cette ardeur qui vous noue le ventre, vous fait vous imaginer l’enlacer tendrement dans vos mains, pendant 1 seconde vous imaginer être le roi et le bouffon en même temps, être celui qui domine et se fait soumettre … Pour traduire ça en fait quand j’étais avec elle j’avais chaud et c’était : LE BOOOOOOOOORDEL DANS MA TETE ! Mais il n’y avait plus personne et je voulais vivre pour la personne avec qui je survivais, du temps que ça l’aidait … En plus Sasha, elle m’avait vraiment aidé alors qu’on était que parfait inconnu … C’était cool de sa part. C’était pas par nostalgie que je l’avais aidé, mais c’était soit survivre avec quelqu’un soit me plomber le crâne, donc le choix fût vite fait.

Néanmoins, j’étais pas facile à vivre à toujours faire des leçons c’est pourquoi je repris mon calme et lui dit plus calmement :

Désolé, j’aurais pas dû m’énerver comme ça. Je suis pas ton père après tout … Ce que je te propose c’est de faire un mix des deux : On va chercher ton frère et on trouve une ville / un abri où les zombies ne sont pas.

Moi j’avais une autre idée en tête … Moi mon rêve c’est : acquérir tous les canards de la planète ♫

[ HRP : Ton défi si tu l’acceptes ( et tu vas l’accepter t’as pas le choix mwahahaa ) c’est de nous faire passer la nuit et de faire les préparatifs pour le départ Wink Contrôle de mon Personnage : OK ]

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MessageSujet: Re: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeSam 15 Oct - 12:08

Il avait raison, une fois de plus. Je ne savais pas comment faisait ce garçon mais il s’arrangeait depuis que l’on s’était revu pour toujours avoir raison. A moins que ce ne soit mes facultés mentales qui commencent à s’altérer. Je préférais me dire qu’il avait juste une poussée subite d’intelligence et moi une fatigue telle qu’elle m’empêchait de réfléchir convenablement. Tout ça pour dire qu’en fait, il avait décortiqué le raisonnement que j’avais eu à propos de mon frère et qu’il me l’avait envoyé dans la figure de telle façon que je ne pouvais que le laisser dire. Cependant, j’étais déjà consciente du fait que mon raisonnement soit totalement illogique. Ça ne l’empêchait pas de rester dans mon cerveau. De me tourner dans la tête. Je ne voulais pas le voir mort. Le voir vivant reviendrait à lui laisser le contrôle des situations et, après tout ce que j’avais pu vivre, voir et sentir pendant ces derniers jours, je n’étais pas prête à retourner sous sa tutelle. Et puis, je ne voulais pas qu’il y ait à nouveau des tensions entre lui et Kino. Je savais que Camille avait fini par apprécier celui qu’il avait surnommé « ravioli » mais je le connaissais assez pour savoir que ce genre de choses de sentiments n’étaient pas toujours bien vu. Cela me confortait, je ne voulais pas le retrouver. Si. Le retrouver. Mais lorsque tout sera finit. Si ça l’est un jour. Je ne voulais pas encore être triste, j’avais déjà du mal à me battre contre les souvenirs du militaire, des autres… Alors les siens en plus… Je ne répondais rien mais comptait bien nous empêcher de le retrouver. J’étais bizarre, j’étais peut être folle, j’étais juste une fille quoi.

Et puis, pourquoi ne trouvait-il pas non plus quelqu’un à aller chercher ? Il devait bien avoir une personne qui comptait aussi aux yeux de Kino. Après tout, je n’étais pas seule dans ce groupe. Groupe de deux certes. Mais groupe quand même ! Il n’avait d’ailleurs pas finit sa phrase, coupée au milieu. Je ne lui avait pas tout dit et c’était réciproque. C’était normal mais je me doutais bien qu’il y avait quelque chose. Même si je ne savais pas quoi… Je ne fis donc aucun commentaire, me contentant de vider entièrement ma canette de son contenu. Je réussis d’ailleurs à me mettre une goutte dans l’œil pour avoir tenté de regarder s’il en restait à l’intérieur. Comme quoi, même les canettes pouvaient être dangereuses de nos jours. Oui, une goutte de coca dans l’œil ça fait bizarre… Pas autant que de voir quelqu’un s’excuser de façon aussi franche pour m’avoir parlé ainsi. Après tout ce qu’il m’avait fait je n’étais plus à cela près…

- Honnêtement ce n’est pas grave, par contre si tu pouvais éviter de te comparer à mon père ce serait gentil… Fin… Non excuses moi, j’aurais mieux fait de me taire…


Ce n’était pas réellement contre lui mais si Camille était une de mes figures emblématiques, mon père l’était aussi. Et, malgré toute l’affection que je portais à ce camarade de classe et maintenant de galère, il ne pouvait être comme mon père. Pour cacher la mine inquiète et les questions qui surgissaient à son propos je mordis dans mon sandwich à nouveau. Il n’était pas vraiment tout jeune. En même temps il n’avait pas rajeunit depuis que j’avais commencé à l’engloutir, au contraire même. Mais ça m’allais largement et plutôt que combler les espaces de mon esprit avec des questions pourquoi ne pas les remplir avec du pain et du jambon ? Et puis, le jambon ce n’était pas quelque chose de difficile à trouver. Il faudrait d’ailleurs que l’on aille en chercher si jamais l’on repassait par le supermarché, les fruits et légumes de Lin commençaient à pourrir. Pas besoin de vraiment chercher pour voir ça… Du coup, il faudrait que l’on aille en chercher ailleurs. Si l’on en trouvait. Une chose de plus à programmer pour demain. Une raison de plus pour aller se coucher maintenant.
Je me levais en soupirant et en le prévenant que je comptais aller me coucher après avoir fini de préparer mes affaires. Joignant donc l’acte à la parole, je me dirigeais vers la cuisine histoire d’y déposer mes saletés que je jetais dans la poubelle. Elle était remplie de fourmis… Si nous on se battait plus ou moins pour vivre elles elles devaient se faire plaisir, orgie de viande. J’espérais qu’elles ne puissent pas avoir de cholestérol tout en remettant dans mon sac ce qui pourrait toujours nous être utile : une sucette au citron, une lampe dont je ne connaissais pas l’état de la batterie, une sucette au citron, des sacs, des… trucs non identifiés, une sucette au citron, l’arme. Je regardais celle-ci, hésitant à donner aux fourmis cette arme de destruction corporelle. La garder. Ce serait surement plus sage. Ou en tout cas moins fous, elle nous permettrait peut-être de nous sortir d’un mauvais pas ou de mettre fin à nos jours si jamais nous craquions tous les deux. N’empêche j’avais vraiment mis n’importe quoi dans mon sac hier soir… Je devais être dans un état pitoyable pour faire ça…

Revenant dans la salle, je remarquais que les affaires de Kino étaient prêtes, posées dans un coin pas loin du lit. Lui n’était pas dans la pièce, surement dans la salle de bain. J’hésitais d’ailleurs à lui prendre son lit histoire de l’ennuyer un peu plus. Puis avec ma cheville c’était plus sage. Et puis, il avait chauffé la place. Et puis j’en avais envie. Je montais donc deux marches de mon lit en hauteur, résistais à la tentation. Y résistait un instant, avant de finalement tout redescendre et m’étaler là où il était couché il y avait quelques minutes. Je ne pensais pas être aussi fatiguée. Pourtant, une fois la tête dans le coussin, mon esprit n’était plus si clair. S’il était un tant soit peu auparavant. Du coup, je le laissais s’éloigner tranquillement de ma conscience pour aller se balader chez Morphée. Résultat, j’entendis à peine ses pas lorsqu’il entra à nouveau dans la chambre. Qu’il ne cherche pas à me lever d’ici parce que je pense que je pourrais à nouveau être désagréable. Si je bougeais ne serais-ce que le petite doigt…

J’avais bougé plus que le petit doigt. Ou alors on m’avait bougé. En effet, sans avoir remué ne serais-ce qu’un minimum, je ne pouvais pas me coucher sur le ventre et me réveiller sur le dos. Oui, je venais de me réveiller. Doucement, le soleil filtrait à travers mes paupières closes pour me rappeler qu’il allait falloir que je me lève. Méchant soleil. Je voulais dormir encore un peu… Pourtant… Un petit effort et je finis par me lever, sans pour autant être réellement réveillée. Pour avoir une Sasha réveillée, il fallait en général lui donner un petit déjeuner. Pour ça, il allait falloir que je me le prépare moi-même. Si je ne m’assommais pas en me tapant la tête contre le lit d’au-dessus. Et bien non, je ne m’étais pas tapée et était maintenant debout, clopinant vers la cuisine en quête d’une pitance matinale. Tout était comme un samedi matin normal. Si l’on oubliait le fait que je ne savais pas quel jour nous étions et que je tenais dans la main une chaussure. Une chaussure… Au cas où il y avait quoi ? Des fourmis zombies ? Une chaussure, aussi grosse et odorante soit-elle ne pouvait tuer un zombie… Du coup ce que j’avais dans la main ne me servais à rien. Mais ce n’était pas grave, ça me donnait l’impression que j’étais capable de faire quelque chose…

Ouvrant les tiroirs après avoir posé ma chaussure sur le plan de travail, je regardais ce qu’ils contenaient. Des biscuits. Certains grignotés d’autres non. Voilà. Ces biscuits seraient mes proies ! A moins que je ne me fasse manger avant… La main dans le paquet et un biscuit dans la bouche, je m’arrêtais net en entendant ceux qui chantaient non loin. Ils s’étaient encore déplacés et maintenant semblaient être dans le couloir. Ils l’étaient même, l’oreille que j’avais collée contre la porte me le confirmait. J’hésitais un instant sur la marche à suivre, répertoriant des stratagèmes tous plus fous les uns que les autres pour me permettre de m’en sortir moi. J’oubliais juste un facteur. Enfin, il n’était pas facteur… avant c’était un étudiant… oscillant entre la honte et le rire, je me focalisais sur mes pas afin de rester concentrée et faire le moins de bruit. Je n’allais tout de même pas partir seule, ce serait vraiment bête. Je finis mon gâteau tout en me rapprochant du dormeur. Je le secouais doucement par l’épaule, prête à lui mettre le paquet dans la bouche au cas où il lui venait l’envie de crier parce que je l’avais levé trop précipitamment ou quelque chose du même genre. Histoire de lui dire que c’était moi, je lui chuchotais à l’oreille tout en guettant du coin de l’oreille une éventuelle entrée par effraction.

- Debout Kino, la nuit est finie… On va peut-être avoir des invités, il faudrait que tu te lèves histoire qu’ils ne décident pas de se servir de nous comme apéro…


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MessageSujet: Re: Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5]   Une nuit calme ? [ PV Sasha, et Rahzel quand il nous rejoindra ? ] [ Nuit 4-5] Icon_minitimeLun 31 Oct - 2:26

Les couvertures étaient sur moi, enveloppant mon corps. Je le savais, je les sentais par-dessus mes vêtements. C’était comme un poids réconfortant, comme une grande sœur protectrice qui m’avait couvert toute la nuit. Et ainsi, avait assuré mon voyage chez Morphée. Une main glissé sous cet oreiller si impersonnel et l’autre dans la poche de mon jean, j’étais au Nirvana de la grasse matinée. La grasse matinée je l’aurais faite ! Hélas ce n’est pas le cas. Le soleil ne m’atteignait pas vu que j’étais tout juste sous la fenêtre et les rayons tapait sur l’autre côté du lit, prenant un petit tiers de la surface total. Sûrement préférait-il me laisser le reste du lit pour mon doux sommeil, et de sommeil j’avais besoin. En effet, des horreurs j’en voyais trop : des morts des membres manquant, des membres seules, des enfants morts, du sang – trop de sang- des accidents … Bref, tous ces changements, trop de changement. Et le sommeil était devenu plus réel que la réalité. Je ne rêvai plus de voler, non, mon idéal avait bien changé depuis ! Maintenant, je rêvai seulement de finir ma vie tranquillement : un simple loft avec un job, pour subvenir à mes besoins aisément, n’être jamais en difficulté et vivre ma vie chaque jour avec un quotidien bien marqué. En effet, je voulais une vie banale et ennuyeuse comme ceux dont je me plaisais à regarder leurs pas pressés le matin lorsqu’ils allaient au travail.
Mais hélas, le rêve ne fut que de courte durée, il a fallu que l’autre cruche me réveille ! C’est étrange comme elle avait le don de me porter la poisse : notre première rencontre c’était passée sous le jour d’un séisme et maintenant je passais mon temps à sauver mon cul des bouffeurs de chaires à ses côtés. Mais heureusement, ces monstres n’étaient pas là ce matin. Pas besoin de courir, nous étions au calme, je pourrais prendre un petit déjeuné presque normalement comme je rêvais de le faire depuis 5 jours. Bon, elle voulait peut-être que l’on garde l’habitude de toujours être en garde, donc je passerai sur ce coup …
J’ouvre l’œil et je regarde les alentours … Une salle, Encore une salle … Une salle impersonnel en plus, mais je ne sais pas où je me trouve et ça c’est gênant, très gênant même. En plus, Sasha me parle et ça ce n’est vraiment pas pratique je ne sais pas gérer deux trucs en même temps le matin, ça m’énerve. Ce qui m’énerve surtout c’est quand je cherche en vain à me remémorer les aventures d’hier … Qu’est-ce que j’ai fait, et le mal de tête d’où est-ce qu’il vient et, surtout, qu’elle est cette chose dans ma poche ? Je me relève d’un coup et je le sors fébrilement, un papier ! Dessus j’y reconnais aisément mon écriture :
Yo, espèce de con.
Si tu lis ce papier sans savoir ce que c’est, tu as craqué. En fait, là je suis dans un bar en face de l’hosto … Tu devrais te rappeler aisément de ce qui s’est passé hier comme ça, non ? Bon. Ecoute, y a de l’alcool et tu risques de t’être chopé la cuite du siècle, je bois juste quelques verres et je retourne me coucher, je sais c’est risqué mais quitte à prendre ses aises autant faire ça. Et en plus, j’ai pas supporté la remarque de Sasha quant à son père … D’ailleurs, si tu ne sais pas quoi faire : fais lui la gueule tiens, j’aime pas les remarques.


Et tout d’un coup un tourbillon de souvenir, pour vous les lecteurs de ce livre qui retrace mon histoire, voilà l’ordre logique des souvenirs quand j’ai essayé d’y remettre de l’ordre.

Hier, Sasha venait de me faire une réflexion comme quoi je devais pas me comparer à son père, certes cette remarque était sèche. Mais avec le recul, je me dis que c’est peut-être con d’avoir fait la gueule pour si peu. Donc, je me suis levé directement après cette phrase j’ai pris mon bâton de fer et je suis sorti, oui. Je sais c’est con, IL NE FAUT JAMAIS FAIRE ÇA ! Et bien sûr je peux vous le confirmer maintenant, parce que oh oui ça a été une gourde de me laisser sortir pour rien. Non que je me sois fait mordre dehors, mais j’ai succombé à une vieille tentation qui remonte à l’ancienne époque, l’alcool. Le souvenir se perturbe à ce moment-là, je me retrouve dans le bar et je griffonne un truc sur un papier … Des zombis sont dehors, mais je m’en soucis pas, j’ai vu une porte de secours. Des bouteilles, beaucoup … Moi qui sort par la porte de derrière les mains chargé, moi qui rameute des zombies devant la chambre mais qui casse une bouteille et met le feu à l’alcool qui a coulée. La peur que la porte prenne feu, mon rire quand je vois le panneau qui indique que c’est une porte coupe-feu. Moi dans la cuisine, puis qui boit par petite gorgée les boissons au goulot. Puis moi qui monte sur le lit, manquant à deux reprises de me casser la gueule et enfin, ce matin.
Comme je le disais, j’ai honte. Je ne sais pas si c’est le souvenir de la veille où mon entrain soudain -pour me faire pardonner bien évidemment- envers Sasha. Je décide donc de l’écouter. Néanmoins, le seul mot et le dernier que je pus comprendre fut
[…]apéro …

Je mime l’envie de vomir pour lui faire comprendre que je ne veux plus jamais entendre Ce mot, mais je présume qu’elle ne l’a pas compris comme ça, je sais pas pourquoi. Néanmoins, la partie manquante de la phrase s’expliqua d’elle-même, en effet, je ne sais combien de temps il avait brûlé devant la porte néanmoins, le feu été fini maintenant et les bouffeurs de chairs l’avaient bien comprit puisque qu’ils venaient d’ouvrir la porte. Non comme si c’était l’équipe du S.W.A.T qui venait d’enfoncer la porte, mais plutôt comme si une grosse masse de personne avait trop longtemps poussé dessus. A peine eut-je vu la porte cédé que je sus ce qu’il fallait faire comme si c’était une règle de ma vie courante. Le raisonnement était le suivant : Porte 1, bloqué : trop de zombie. Porte 2, abri libéré. Logiquement je sautai du lit, fonction motrice opérationnelle, et j’attrapai le sac et Sasha chacun dans une main, avant de les pousser rapidement derrière la seconde porte que je m’empressai de fermer dans mon dos, à clé. Enfin, c’est ce que j’aurai aimé faire : Il n’y avait pas de verrou sur cette porte … Je dû utiliser, à mon grand désarrois, ma force matinale pour pousser le banc des vestiaires et bloquer la porte. Mais je savais qu’il ne tiendrait pas longtemps.
Je regardais précipitamment autour de moi dans le futile espoir de voir un jour la lumière qui nous permettrait de sortir.
Lumière que je vis.
Bon, ce n’est qu’une métaphore bien entendu : De lumière il n’en a jamais été question puisque je cherchais une sortie et que la seule issue se plongeait dans les ténèbres glaciales d’un long tuyau. C’était un tuyau en Acier, comme les réseaux de ventilation au détail près que celui-ci n’était qu’en réalité un long, et profond, gouffre vertical qui servait à faire tomber dans un panier des sac de vêtements pour qu’ils aillent au pressing. Ce n’était rien de plus banal, mais c’était tout l’or du monde à mes yeux puisque c’était la seule ici de secours dans notre cas. Mais pas question de plonger tout de suite, car qui sait ce qui nous attendrait en bas et puis nous freiner avec les pieds ferait du bruit en plus de nous faire mal, et puis ça commençait à me saouler de forcer avec mon corps alors que je venais juste de me lever et que je n’avais pas encore mangé.
Alors VENGEANCE ! Je m’empare d’une sucette au citron après avoir fouillé dans le sac et en jette une dans la bouche ténébreuse. Je n’allais tout de même pas jeter l’arme, la faire ricocher contre les parois du tube aurait déclenché l’alarme pour les zombies. J’attends … et j’attends … Le temps me semble interminable, c’était long voir trop long … Et puis je me dis qu’elle a peut-être été bloqué ou qu’elle est déjà arrivé. Sauf que dans le dernier choix il y a deux raisons pour qu’aucun écho ne soit remonté : A) la fin du tube est trop loin du sol. B) Il y a quelque chose qui amorti … Mais dans le dernier cas, est-ce que c’est assez épais pour qu’il me réceptionne ? Et si ce n’était pas le cas ? Et …
ET PUIS MERDE ! S’il n’y a qu’un véritable moyen de le savoir c’est de plonger. En fait, c’était pas bête quand j’y repense : C’était soit mourir écrasé soit mourir par ces bouffeurs de chair … Au choix je préfère encore le premier choix !
C’était quand même triste de penser qu’il y a quelque temps la question existentielle qu’on se posait c’était de savoir quel pantalon irait bien avec quelle veste. Mais, maintenant ces pensées avaient bien changé ce n’était plus question de pantalon où de veste mais de savoir de quel façon nous allions mourir et surtout si ça allait être douloureux ou non.
C’est sur ces pensées à la fois morbide mais nostalgiques que je me tourne vers Sasha et lui dit calmement pour qu’elle comprenne malgré ma voix tremblante :

écoute, tu les entends aussi bien que moi actuellement. Dans 5 minutes ces ombres affamées pénètreront dans ce lieu et finiront par nous dévorer tôt ou tard. De plus, on n’a pas de rations suffisantes pour que nous résistions à leurs Siège. Alors, voilà mon idée tu me suis ou pas : Derrière moi il y a un sorte de conduit qui permettait de faire passer les vêtements si j’en juge les quelques petits panier sur le côté. Ce que je te propose de faire c’est de passer dans ce conduit assez large pour une personne et un sac. Je lui fait comprendre que c’est moi qui l’embarqueLe seul ‘’hic’’, et c’est plutôt un hic de taille, c’est que je ne sais pas à quel hauteur on va débouler et sur quoi. Donc, en fait, c’est un peu suicidaire mais c’est soit ça soit on finit en vulgaire bétail après 5 jours d’horreur. Donc, écoute … Je vais descendre tu me suis ou non, mais sache que c’est moi qui embarque les sucettes !
Je me mets à rire, plus un rire nerveux qu’un vrai rire et sort fébrilement une sucette du petit sac. Et je me retourne avant de sauter dans le trou béant, après avoir pris une grande inspiration.
Cette descente était plutôt étrange, je me rappelai de mes aventures dans un parc aquatique quand j’étais allé en France avec mon oncle. C’était un sentiment impossible à retranscrire tellement elle est forte et euphorique … C’est comme le CannonBall, on attend d’y aller même si l’action intense ne dure que quelques secondes. Le moniteur, souvent totalement hors du cadre te dit de te mettre en boule durant le trajet et de bien serrer pour éviter de te cogner aux parois. Ensuite, il te pousse et là c’est la chute infernale. La sensation de volr, le vent de la vitesse qui siffle dans tes oreilles, le long de ton corps te donnant des frissons tel, qu’on y devient presque accros. On a l’impression de tomber littéralement, et l’adrénaline qui monte en toi et qui avait commencé dans la file d’attente pousse l’addiction à un niveau un peu plus élevé et là, on arrive au bout. Entre ciel et terre on peut se détendre, il suffit juste d’attendre l’impact avec ce qu’il y a en dessous.
Pour le CannonBall, c’était de l’eau. Là, c’était un panier de linge sale, sinon … Je ne préférerais même pas imaginer la seconde solution. Et puis je n’aurais pas à me l’imaginer. En effet, j’atterri finalement, et lourdement sur le linge sale dans un grand panier sur roulette. Le choc ne fut pas agréable, pas comme dans le CannonBall. C’était même tout l’inverse ! Le corps tout crampé d’avoir serré si fort dû s’y reprendre à deux fois avant de bien vouloir me laisser sortir du panier. Et à peine fus-je sorti que j’entendis des bruits dans le tube, quelque chose tombait. Etais-ce vivant ou mort ? Ami ou hostile ? Je ne saurais le dire, tout ce que j’ai vu fut une masse de cheveux jaunes et noir débouler en face de moi. Heureusement je fis un pas de côté comme au tango, oui. C’était Sasha qui ma foi avait l’air d’être en bon état. Je l’attrape et la sort du panier, comme le danseur soulève la fille du lac dans ‘’Dirty Dancing’’, car j’ai un autre destin pour ce dernier. Si j’ai entendu Sasha, je pouvais en être sûr, les zombis aussi. Alors, que je le décalais de la bouche, et la rendais par la même occasion meurtrière, je le jetais sur les quelques bougres qui arrivait. J’avais un gain de temps pour réfléchir. La sortie du parking, car oui nous étions dans un parking souterrain, était infranchissable par une voiture qui c’était écrasé à la sortie et l’entrée menant dans l’hôsto’ était occupé par une horde de zombie derrière les vitres. Un regard aux alentours, vite. Une bouche d’égout, vite. Moi qui m’y précipite avec Sasha et le sac, vite. Je donne le sac à Sasha et ouvre la dalle, puis je la fais descendre et la suit, vite. Je la referme alors que j’entends un grognement tout proche.

les égouts seront-ils un endroit sûr ??


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