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 Temps mort [Pv Kino et Rahzel quand il reviendra][jour 5]

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Temps mort [Pv Kino et Rahzel quand il reviendra][jour 5] Empty
MessageSujet: Temps mort [Pv Kino et Rahzel quand il reviendra][jour 5]   Temps mort [Pv Kino et Rahzel quand il reviendra][jour 5] Icon_minitimeMar 1 Nov - 14:07

J’avais en vérité presque hésité à le réveiller. Non seulement il avait l’air de bien dormir et que ce serait presque un crime de lever quelqu’un qui semblait aussi heureux mais aussi parce qu’il sentait l’alcool. J’étais peut être limitée, un peu folle, un peu conne, mais pas assez pour ne pas reconnaitre l’odeur qui s’accrochait à vous et vos vêtements lorsque vous approchiez la boisson de trop près. J’avais vraiment du tomber comme une masse hier, il devait être dans un sacré état lorsqu’il était rentré. Et même si je ne savais pas où il était parti, je n’avais pas trop de mal à le deviner : il n’y avait pas souvent d’alcool dans les hôpitaux, mesures d’hygiène oblige.
A peine eu-je finit de parler qu’il me fit signe qu’il y avait une chance sur deux qu’il évacue ce qu’il avait bu la veille dans le lit. Je descendis du lit sans demander mon reste, il était prévenu, ce serait juste bien qu’il se magne. Je n’allais pas l’abandonner mais il fallait être un peu pressé tout de même.

En fait, il fallait être plus « qu’un peu pressé », surtout quand devant vous se déversait une mare presque humaine de choses grognant, griffant et mordant tout ce qu’elle savait, se marchant innocemment dessus pour avoir les pauvres petites proies que nous étions. C’était vraiment étonnant comment, à cette vue, mon sang se glaçait de façon presque mécanique. Je ne lui en voulais pas mais s’il pouvait éviter de m’ôter toute volonté de mouvement à chaque fois ce serait bien. Heureusement pour moi que Kino, en plus d’être bien intentionné à mon égard, avait de rapides réflexes et un esprit qui, même embrumé, semblait plus réactif que le mien. J’étais une fois de plus pitoyable, ça faisait plaisir à savoir. Toujours est-il que je fus poussée dans la pièce adjacente et n’eut que le temps de regarder autour de moi avant que ce même garçon me dise qu’il nous avait trouvé une issue potable. Potable oui. Et pour savoir si c’était vraiment le cas il avait fait quelque chose d’affreux. De si affreux que mes genoux en avaient tremblés, mon sang et mes muscles s’étaient à nouveau figés alors que je j’assistais, impuissante, au plus effroyable des meurtres. Celui d’une sucette au citron qui venait d’être lâchement jetée dans le boyau qui servait aux vêtements sales ou aux ordures d’être évacués de cette aile du bâtiment. J’eu ensuite le droit à un débriefing rapide sur ce qu’il comptait nous faire faire. Chose que je n’écoutais pas, je pleurais intérieurement la pauvre demoiselle livrée à elle-même dans cet univers hostile.

Il décida ensuite de continuer le vice en en prenant une seconde, fébrilement, et de se jeter dans l’ouverture avec. Je bondis vers lui pour l’en empêcher, lui faire payer ce qu’il avait fait, lui faire regretter ces meurtres injustifiés de pauvres innocentes. Je fus cependant retenue par le banc qui entravait la porte dans lequel mes cheveux s’étaient emmêlés. Une minute pour les défaire, les attacher et en profiter pour nouer ces nouvelles chaussures autour de mes chevilles. Le mécréant attendrait. Pas tant que ça en fait, la porte avait de plus en plus de mal à résister aux assauts continus de ces mangeurs de chair. Pas de temps à perdre alors. Ni une ni deux je me jetais dans le tube, jambes devant.
La descente était rude. Si j’avais vraiment apprécié je me serais amusée à hurler à l’intérieur, rire aux éclats peut-être même. Mais l’enjeu était trop important, c’était de ma vie et de celle de deux sucettes au citron dont il était question. Le choc fut plus rude encore. Vraiment plus rude que je m’y attendais. Pourtant je n’eus même pas le temps de pester que je fus soulevée et posée en dehors de la poubelle.

Prendre la première sucette sur laquelle j’avais atterrit et, qui pourtant, restait intacte grâce à son papier protecteur. Merci la technologie. J’emboitais le pas à Kino, il avait décidé que nous n’étions pas un spectacle convenable pour les zombies qui nous regardaient de leurs yeux vitreux derrière le verre des immenses fenêtres de l’hôpital. Pour faire une sortie triomphale du parking qui nous servait de piste de cirque. Alors pourquoi ne pas faire un peu d’originalité et sortir par les égouts ? Ce que nous fîmes donc. En réalité je fus presque poussée dans ce nouveau boyau pas plus accueillant que le précédent. Ce qui était compréhensible si l’on prenait en compte que les spectateurs avaient trouvé notre prestation tellement déplorable qu’ils avaient décidé que nous dévorer plus distrayant.

L’envers du décor. Le dessous de la scène. Rien de bien mirobolant en vérité. En même temps nous n’étions que deux artistes ratés qui refusaient juste de tirer leur révérence. La vie était un cirque trop cruel pour être accessible à tous semblerait-il. Et mon camarade de misère, il me semblait vraiment en piteux état. A moins que ce soit ma propre fatigue que je calquais sur lui. Pourtant sa voix tremblante avant qu’il saute je ne l’avais pas rêvé. Certes à ce moment-là, je n’avais pas cherché à écouter ses paroles mais je l’avais tout de même entendu. Maintenant était-ce parce qu’il était triste, en colère, apeuré, encore fatigué ? Aucune idée. Chacune de ces solutions menaient à d’autres questions et ce n’était pas le moment de se torturer l’esprit à cela. Oui, les zombies grognaient dehors. Le cache de la trappe avait volé dans certains de leurs congénères et il nous était maintenant impossible de refermer notre retraite. Alors au moins avancer.

Je repris mon sac que je serais contre moi, heureuse de retrouver ce petit bout de vie d’antan et surtout d’éviter un génocide général de sucettes au citron. Race pourtant pacifique et pleine d’amour. Ce qu’il nous manquait en ce moment, un endroit pacifique et plein d’amour… Si nous avions été dans un film cucul la praline nous aurions déjà trouvé mais était-ce possible ici ? Pas le moment de le chercher, s’éloigner. Prenant sa main dans la mienne pour ne pas le perdre et peut être pour le soutenir, si l’on partait du principe qu’il n’était effectivement pas bien et que je m’inquiétais.
Se mettre en marche, c’était difficile, ma cheville recommençait à faire des siennes et les béquilles avaient fini par définitivement me passer sous le nez. On ne pouvait pas tout avoir. Laisser les lumières défiler au rythme de nos pas. Oublier les tunnels où il n’y avait pas de luminosité. « Suivre le chemin de la lumière jeunes padawan » aurait dit Obiwan à ses disciples. Nous n’en faisions pas partie mais ce conseil était aussi valable pour nous si nous voulions économiser les piles de ma petite lampe de poche.

Et c’est ainsi, dans le silence de nos pas, dans la crainte à chaque fois que nous nous trouvions à une intersection que nous continuions notre route. Les zombies avaient surement du mal à entrer ici mais rien n’était jamais sûr. Je me savais assez trouillarde pour ne pas être capable de réagir au bon moment alors au moins anticiper. Nous n’avions même plus d’arme, les bouts de métaux ne semblant pas pouvoir passer par les toilettes ils ne se retrouvaient donc pas ici.

Et puis un grognement. Sourd, mauvais. Un zombie ? Non, c’était trop fort, les cordes vocales semblaient en trop bon état pour cela. Marchant à petit pas, nous nous approchâmes du lieu de grondement presque violent qui nous délivrait un avertissement. Au détour d’un couloir, au milieu de notre passage, se trouvait la source. La source de cette agressivité. Un chien. Un gros chien. Plus précisément un batar. Mi berger allemand, mi autre chose de plus grand. Il n’était pas vraiment en bon état et se serais surement jeté sur nous pour nous faire des choses moins agréables que des léchouilles sur le visage. Heureusement qu’il était attaché. Tenu par une grosse laisse et par une femme. Cette même femme, qui semblait peiner à retenir la bête était elle-même entourée par trois hommes. L’un devait être son compagnon, les deux autres semblaient être plus vieux. Je ne pouvais pas en dire plus vu la fatigue qui cernait leurs visages, les rides précoces qui les creusaient comme devait le faire la faim, la barbe plus que naissante des hommes et les cheveux en bataille de la femme. Ils étaient dans un état pire que le nôtre. Ils étaient là bien avant le début de la catastrophe si l’on en croyait les cochonneries qui les entouraient. Des sans-abris. Nous étions tombés sur quatre sans-abris armés d’un chien.

Armés tout court d’ailleurs. En même temps ils avaient de quoi. Autant dire que mes mains, mes pieds, mon corps tout entier ne suffirait pas à les arrêter s’ils avaient vraiment envie de nous sauter dessus. Car c’était avec des morceaux de bois, de ferraille et d’autres métaux lourds qu’ils nous regardaient. Des yeux qui vous transperçaient, montrait à quel point ils en voulaient au monde entier. A quel point ils ne s’attendaient pas à ce qu’on entre dans leur territoire et à quel point ils nous en voulaient maintenant que nous y étions entrés. Les différents bidons de ferrailles croisés plus loin devaient en être les débuts, dommage que je n’aie pas pris la peine de tenter de déchiffrer ce qui avait été écrit dessus. Maintenant c’était en nous que l’on tentait de lire. Je me serais un peu plus contre mon sac, ils l’avaient vu et le voulaient. Tout objet en ce moment pouvait servir à quelque chose, j’en étais bien consciente.

Maintenant, le bilan : nous étions là, tous les six, à nous regarder ; eux quatre en face de nous. Le chien grognait toujours, leurs yeux auraient pu être beaux s’ils n’avaient pas été aussi hostiles que les manifestations vocales de la bête qu’ils maintenaient entre nous. Ils nous coupaient la route, nous ne pouvions faire demi-tour, le tourner le dos semblait une grave erreur. L’arme dans mon sac semblait soudain plus attrayante que jamais, elle semblait douée d’une voix propre - douce et profonde – qui me disait qu’avec elle tout serait facilement réglé. Il ne fallait pas, on ne devait pas savoir que nous possédions ces choses à moins de devoir choisir entre ça et la mort. Choix difficile. Nous laisseraient-ils passer ?

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Kino Akitsuna
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MessageSujet: Re: Temps mort [Pv Kino et Rahzel quand il reviendra][jour 5]   Temps mort [Pv Kino et Rahzel quand il reviendra][jour 5] Icon_minitimeJeu 5 Jan - 23:59

Jour X : on aurait dit des fous

On était donc 6, à se regarder dans les yeux, c’était un peu troublant de se trouver en compagnie de personnes qui avaient été rejeté de la société à un tel point que dire qu’on est l’un d’eux peu passer pour une insulte. Mais en même temps, quand on les regardait, on voyait bien qu’ils étaient différents de nous : on aurait dit des fous. Des fous sauvages. Les trois devaient-être frère et sœur, car ils arboraient la même couleur de cheveux et les mêmes yeux. Et ces yeux étaient injectés de sang, sûrement dû à la folie et l’insomnie qui les avaient pris. Le chien n’était pas une exception à la règle. Il devait-être encore plus sauvage et le seul réel atout de leur groupe, car le seul entièrement valide. C’est un reflet de la faible lumière des égouts qui m’avertis de la barre de fer qui remplaçait l’ancienne jambe du ‘’leader’’ du groupe, sûrement l’ainée de la ‘’famille’’ … Le second, plus petit et trapus semblait avoir le regard vide d’un stupide pion, aussi fidèle que le chien crocs sortis qui montait la garde. La dernière, jeune, environ l’âge de Sasha et Kino semblait ne pas trop savoir ce qu’elle faisait elle non plus, à la différence près que celle-ci semblait être idiote par une absence total de souvenir … Le regard toujours curieux comme si elle découvrait l’endroit, sûrement avait-elle atterrie ici lors de l’épidémie et que le choc au sol des égouts l’avait rendu amnésique … Néanmoins, Kino n’aura jamais le loisir de choisir, car ce tableau se fixa dans sa tête de moineau aux longues jambes durant quelques secondes avant qu’une main douce et amical lui prennent la main, Sasha avait enfin décidé de prendre des initiatives : elle le trainait à travers les égouts pour éviter les truands qui comprenant l’astuce avait jeté les armes et leurs courait après … Qu’adviendra-t-il d’eux ? Où arriverons-t-ils ? Survivront-ils ? Pers…

Bon, d’accord j’arrête le délire du narrateur d’action, ça marche pas …

Alors, vous avez bien compris si j’écris encore c’est que je suis en vie *OUF* En fait, voilà ce qu’il s’est passé :

On se regardait entre 6 yeux dont 2 animal et la seul lumière qui éclairait se tableau d’une violence psychologique presque inouïe était les faibles néon qui illuminait faiblement l’eau verdâtre, mais clair des égouts. Et, les quelques mouvements machinaux qui démontrait ce combat, faisait onduler l’eau doucement projetant de million de petit éclat contre les parois lisse et humide des égouts. Le reste me semble clair, à peine pu-je me représenter le visage de nos poursuivants que je me fait trainer par le bras par Sasha pour une séance de sprint 275 m dans de l’eau jusqu’au cheville, autant dire que l’expérience n’est pas du tout agréable ! Bref, nous sommes donc arrivés dans une autres impasse mais on a vu les idiots nous passer devant sans nous voir, en même temps on s’était fait plus petits que les rats qui passaient par là … Mais, l’instinct animal n’en a pas décidé autant, car il est revenu sur ses pas … Pas trop le choix, hein j’ai dû prendre la seule arme à portée : ma chaussure … Hélas elle n’a pas fait long feu, car c’est que le bougre n’a jamais connu les jeux, dressé pour le combat quand je lui est jeté il s’est précipité dessus et n’en a fait qu’une bouchée ! Néanmoins, on a réussi à sortir, bon … Pas de la bonne manière mais l’important est le résultat, non ? En fait, otu est flou à partir du chien, à près le noir et on est dehors, je crois que la course, plus l’odeur et donc mon incapacité à respirer m’a fait tomber dans les pommes … Et Sasha ne veut rien me dire donc, peut-être que ce journal que je tiens ne sera pas aussi complet que ce que je prévoyais … Bref, récapitulons : On est au milieu de nulle part, pour pas dire que je sais pas où nous sommes, j’ai mon cahier un stylo, je préfère faire le point pendant que le chien mordille tendrement ma seconde chaussure et je ne sais pas où est Sasha … Mais moi je vous laisse et je vous souhaite bonne chance !

Kino Akitsuna



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