Back in black [Pv : Rahzel Nigumi]

Le matin venait de prendre place sur l'horloge de ma chambre et quand celle ci avait sonné ses neufs coups, je me levais de mon lit avec du mal comme à mon habitude bien sûr et m'empressais de me plonger sous l'eau chaude de la douche de ma chambre. Température habituelle, c'est-à-dire brulante ainsi qu'une bonne dose de savon basique car je n'aimais pas trop le gel douche comme tout le monde utilisait généralement. Puis profitant de cette atmosphère relaxente, j'accompagnais tous mes gestes de petits shadow à la Bruce Lee en chantant « Leave and Die in L.A » .
Vingt bonnes minutes venaient de passer et je sortais enfin de ma douche prêt à m'habiller de mes vêtements favoris, ce qui signifie un petit jean noire troué, un marcel bien blanc recouvert de ma veste de cuire rouge fermé à la moitié. Brossage de dents, un peu de gel sur les cheveux, un beau sourire dans le miroir pour vérifier que tout allait bien et je descendais pour aller prendre mon petit déjeuner.

Arrivé en bas, ma bonne humeur ne mettait pas de temps à quitter mon visage car j'avais une nouvelle fois droit à la vision de ma mère en larme devant mon père lui lançant un regard assassin. Je voulais défendre ma mère, j'étais téméraire mais surement pas fou car je savais bien qu'un bon coup de ceinturon de mon paternel m'aurais vite remis en place !

Mon père n'était pas un homme violent mais depuis quelques temps il buvait de l'alcool et devenait brutale et sans coeur avec sa famille, à mon plus grand malheur.
C'était donc pour éviter une confrontation sanglante que je sortais de chez moi ... Mon MP3 sur les oreilles, sac sur le dos, le ventre vide et la haine en tête !! Il ne me restais plus qu'une solution pour remédier à ces problèmes, qui était bien sûr pas très légal mais plutôt facile.

Donc sur un pas assez rapide je partais en direction des commerçants de la ville. Une belle musique de Yulia Savicheva dans les oreilles pour essayer de me changer les idées, je traînais ma carcasse affamé dans cette ville de pourrit ou tout le monde semblait si heureux et joyeux alors que moi je n'avais pas ressenti ce sentiment depuis fort longtemps.

Le ciel s'assombrissait bizarrement, une averse ? Cela serait bien bizarre en cette période !? Mais bon il est vrai que de nos jours les prévisions météorologiques étaient bien décalés. Pourquoi certains oiseaux s'envolaient-ils en direction de l'antarctique alors que ce n'était pas encore la période de migration pour cette espèce ? Cela n'était pas du tout un bon présage à ce que j'en savais.

Bref, sous la chaleur des rayons du soleil ou bien sous la pluie n'était pas un détail important, il fallait avant tout que je me remplisse la panse.
D'un sourire vicieux, mes yeux se posaient enfin sur l'exposition extérieure d'un magasin de confiserie, mais pas n'importe lequel bien sûr... celui où se trouvaient les fabuleux, que dis-je, les merveilleux gâteau tweenkies !!! Cela était tout simplement comme une oasis dans le désert, je n'en revenais pas mes yeux que le vendeur avait osé les exposer en dehors de son magasin !! Je ne pouvais laisser passer cette occasion d'affiner ma technique de larcin la plus efficace, « cours et croche » je l'avais nommé.
Bon il était temps ! Je restais à environ dix mètres de la supérette et commençais quelques petits échauffements pour ne pas me blesser car cela pourrais m'être crucial si ça venait à m'arriver. J'enlevais mon sac de mon dos pour le prendre dans ma main gauche et les préparatifs étaient fin prêts.

" Un … Deux... Trois … GOOOOOO "

Voilà que sur ces paroles dites du plus fort que mes cordes vocales me le permettaient, je faisais partir toute mon adrénaline et partais en sprint semblable aux meilleurs coureur de 100 mètres ! Sans ralentir, je passais juste à coté de la cagette de gâteaux Tweenkies et en attrapait une grosse poignée que je m'empressais de poser dans mon sac sans ralentir ma course car à peine j'avais mis la main dessus que les marchands m'avaient déjà repéré. Et là, interdit de faire une seule petite erreur !

La course poursuite de la mort était lancée, trois hommes me suivaient à toute allures et ne me lâchaient pas d'une semelle.

*Droite … gauche ... continu un peut dans cette ruelle puis prend à gauche ; ensuite reprend direct à droite pour aller vers l'egl... … .. *

Alors que dans ma tête je suivais mon itinéraire improvisé qui me semblait parfait, je fut stoppé net au virage pour aller derrière l'eglise par une grosse gifle en pleine face d'une main de boucher aussi grosse qu'une pelle !! Je n'avais pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait que j'étais au sol entouré de quatre hommse en rage ne souhaitant que me faire payer bien gentillement tout ce que je leur avais volé ces dernières semaines.

Homme 1 : Explique toi ! Et tout de suite ! ! !
Homme 2 : Tes explications serons tes dernières paroles !
Homme 3 : Après ça on fera ce qu'il faut pour plus jamais que tu ne nous vole
Homme 4 : Et aussi pour plus que tu nous insultes de loin !!!!!


Il était clair qu'ils allaient être sans pitié avec moi et malgré que jusqu'à aujourd'hui je m'étais toujours sortit de mes galères, là je ne voyais plus aucune échappatoire pour moi. Il fallait que je trouve une réponse à leur donné rapidement !

" Vous savez savez c'est dur de changer, dur de se ranger quand y'a pas d'thunes et qu'on a pas manger ... à quoi bon sert de me faire payer ? Je suis simplement ce que vous appelez vous même le caractère le la vermine nan ?! "

J'avais réussi ce que je voulais faire car, d'abord ils n'avaient rien compris du tout de ce que j'avais dit étant donner leurs Quotient Intellectuel de pinne d'huitre et ensuite ils étaient plié de rire que j'avais osé trouver un moyen de solliciter leurs pitiés. Là serais surement ma seule chance de rester entier ! Sur ce, d'un mouvement véloce je me remettais debout et partais à vive allure .. enfin que sur une courte durée car au moment ou mon regard était brièvement détourné par une demoiselle qui ne me laissait pas indifférent, je sentais tout d'un coup le sol se dérobait sous mes pieds !! Aprés ce que j'avais obeservé un peut plus tôt dans la journée, dans ma tête il cela était clair ...

"UN TREMBLEMENT DE TEEEEEEEERREEEEEE"

Venais-je de crier en regardant la demoiselle que j'agrippais sans réfléchir par le bras et me mettais à courir en l'emmenant avec moi à l'écart de toutes éventuelle chute de débris ou pire, de bâtiment entier ! J'avais fait une très rapide analyse de la situation et avais bien compris qu'en nous abritant sous ce petit abri de béton en face de nous à environ quinze mètres nous aurions un peu plus de 75% de chance de survivre à cette secousse terrifiante ! Durant notre rapide course, j'avais l'impression de marcher sur des oeufs, il était super dur de rester sur mes jambes mais il fallait que j'y arrive !! Cette terrible épreuve de la nature devait bien être de magnitude quatre ou cinq voire plus !! les bâtiments s'effondraient en partit, les parties hautes de l'église que je craignais le plus tombaient du coté opposé à celui que nous étions à mon plus grand soulagement ! Les tremblements étaient terrifiant, on pouvait entendre des cris de femme, d'enfant et même d'homme dans tous les coins ! La terre se fissurait à certains endroits ... on croirait la fin du monde car jamais la terre n'avait vibré si fortement dans ce pays ! Inconsciemment je mettais mes bras autour des épaules de la jeune femme comme pour la protéger et la rassuré, la serrant peut être une peu fort, alors que, même si je ne le montrai pas, j'étais au bord des larmes car sous nos propres yeux je voyais des enfants mourir et je ne me disais qu'une seule chose c'était * quand notre tour viendra * ... je n'avais plus aucune once d'optimisme dans mon raisonnement et après quelques secondes de tremblements, ma fameuse analyse de 75% de chance de survie était descendu à 0,01% ... il fallait bien croire au miracle et c'est bien pour cela que mon estimation n'était pas nul !!

D'un seul coup, tout se calmait sous nos pieds, la terre venais d'arrêter de faire son caprice exprimant surement un avertissement contre la connerie humaine. Je desserrais petit à petit mon étreinte que j'avais apposé sur l'inconnue qui avait croisé ma route pour la regarder et lui demander d'une voix douce et essayant de ne pas faire vibrer sa peur.

"Tu va bien ???"

Legende :

Jaune = Parole
Rouge = Pensée
Vert = Parole PNJ