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 Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]

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MessageSujet: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeSam 3 Sep - 13:08

Comment j’avais pu en arriver là ? Était-ce vraiment la bonne solution ? Y en avait-il au moins une autre ? Je ne voulais pas mourir…

Des bruits. Des grattements. Ou donc ? Dans mon rêve ? Non, cela ne correspondait pas, ils étaient trop répétitifs. Levant mon visage ensommeillé de mon oreiller j’avais décidé d’aller voir ce qui m’avait réveillé. J’avais donc traversé le couloir tout doucement, transperçant de temps à autre les rayons lumineux du soleil qui se levait comme si rien n’avait jamais changé. Les bruits provenaient de l’autre coté de la porte, j’avais donc regardé en l’ouvrant à peine. Aucun grincement, elle avait été huilée depuis peu. C’est avec surprise que je m’étais rendue compte qu’ils étaient là. Non pas réellement devant ma porte mais sur tout l’étage et peut être même ailleurs. Pourquoi étaient-ils montés ? Comment avaient-ils réussis ? Je ne savais pas mais ne voulais pas le savoir et comptais refermer doucement ma porte afin de ne pas me faire repérer par celui qui m’avait réveillé. Un ancien homme à qui il manquait maintenant plus d’un bras et qui tentais de rentrer dans l’appartement en grattant contre un mur tout près. Pourtant le sors en avait décidé autrement, il était sept heures trente et à cette heure là, mon réveil sonnait…

Déjà que certains voisins se peignaient de l’entendre de temps à autre alors là avec la porte ouverte… J’avais regardé avec effroi leurs têtes mortes se retourner lentement vers moi tandis que des cris lugubres s’engouffraient à l’extérieur de leur gorge inanimée comme pour faire le cœur du bruit de ma sonnerie. J’avais refermé la porte le plus vite possible, maintenant il était trop tard pour le silence. Me précipitant vers Rahzel, je l’avais secoué sans ménagement avant de lui expliquer rapidement la situation :

- Ils nous ont repérés ! Ils sont derrière la porte ! On peut sortir par les échelles qui sont aux angles du bâtiment, je pars devant à cause de ma cheville, bouge !


Sans réellement attendre une réaction de sa part, je m’étais précipitée maladroitement vers ma chambre, m’étais habillée avec ce qui trainait avant d’ouvrir mes volets et de regarder l’échelle en question. Celle-ci je l’avais déjà utilisée pour rentrer une fois alors que j’avais oublié mes clefs. Elles étaient conçues en cas d’incendie pour permettre de descendre plus rapidement mais n’avaient surement jamais servi et étaient maintenant toutes les quatre rouillées. Attrapant à la va-vite mon sac, je m’étais élancée sur l’échelle et m’étais doucement éloignée de cette pièce ou le hurlement discordant de mon réveil résonnait toujours dans l’air.

Une fois arrivée en bas, j’avais attendu… Le bruit à mon étage semblait tous les avoir rameutés vers l’entrée et il m’avait suffit de me caler dans un coin pour être tranquille, juste me terrer un peu plus contre mon sac lorsque l’un d’eux passait. Seulement j’avais été tranquille longtemps. Les heures avaient passées et je ne l’avais pas vu descendre de l’échelle. Encore une fois ça avait été de ma faute ? Encore une fois j’avais tué quelqu’un en le laissant seul ? Aurais-je du l’attendre ? Je ne savais pas mais il ne me rejoindrait pas, il était trop tard. J’étais restées seule dans mon angle de mur jusqu’as ce que le soleil me chauffe le visage et m’oblige à partir. Une idée m’effleura un instant l’esprit : il avait très bien pu sortir par la fenêtre du salon et descendre à cette échelle !
Je fis donc le tour de l’immeuble, je n’avais rien pour me protéger et avait prié à chaque coin de rue pour que l’on ne m’entende pas, pour qu’on ne me voie pas, pour qu’ils ne me mangent pas. Mais comme je m’y attendais, il n’y avait personne en dessous de la seconde échelle. J’étais à nouveau seule à ce moment là.

Je me souviens juste m’être mordue la lèvre inférieure si fort qu’elle avait finit par saigner, qu’avais-je encore fait ? J’étais à nouveau seule… Pourtant je survivrais, il le faillait ! … Je crois… Assise par terre à nouveau, je m’étais demandée ce qu’il fallait que je fasse pour survivre le plus longtemps possible. Peut être lutter contre cette peur, cette folie qui semblait vouloir m’étreindre à chaque fois un peu plus lorsque je pensais au passé, surtout trouver une façon de me déplacer plus rapidement en fait. Si ça continuait, j’allais me retrouver avec une seule jambe pour marcher ce qui serait bien plus qu’handicapant… J’avais alors pensé au supermarché, à sa pharmacie, aux béquilles qui étaient exhibées dans la vitrine. Je m’étais décidée, chaque chose en son temps, j’irais chercher les béquilles et ensuite je verrais. Je m’étais levée, me laissant chauffer à nouveau par le soleil presque au plus haut et était partie. Je faisais souvent ce trajet mais je ne savais pas si c’était une bonne idée de partir sans rien pour me protéger et aller par les grandes rues.

Tant pis, je ne connaissais pas d’autres chemins et vu mon état, si je voulais arriver avant la nuit il valait mieux pour moi que je me déplace par les endroits ou il y avait le plus d’espace, au pire, il me servirait à éviter mes poursuivants. Chose dite, chose faite… Enfin en train d’être faite… J’avais marché longtemps, très longtemps. Ce qui d’habitude me semblait une promenade de santé m’était maintenant apparu comme un calvaire pourtant il fallait que j’aille jusqu’au bout. Trainant du pied, j’avais donc slalomé comme je le pouvais entre les dépouilles sanguinolentes qui erraient sans but dans les rues. J’avais croisé un accident, vu des corps morts, des impacts de balles sur certains d’entre eux. Ces armes étaient donc si efficaces que ça… Tant mieux, celle qui dormait à ce moment là dans mon sac servirait surement à un moment ou à un autre.

Mes efforts furent récompensés, j’avais finit par arriver devant l’immense supermarché qui m’aurait semblé fermé tant il était calme si je ne voyais pas quelques être de l’autre-monde en entrer et sortir de façon irrégulière. Prenant mon courage à deux mains mais aussi la barre métallique que j’avais trouvé par terre près de la carcasse du bus qui s’était encastré dans plusieurs voitures, j’avançais d’un pas qui aurait été décidé s’il n’avait pas été boiteux. Entrée. J’avais cherché la pharmacie pendant quelques minutes. Je n’arrivais jamais à la trouver mais cela ne m’avais jamais dérangé plus qu’aujourd’hui. Le bruit de mes pas ne m’avait jamais non plus trop dérangé mais cette fois-ci les entendre me donnait des sueurs froides et je craignais à tout moment rencontrer un de ces morts qui me rendraient comme mon militaire… Je n’arrivais pas à me défaire de sa vision, de son visage, du sentiment de culpabilité qui m’envahissait à chaque fois que je pensais à lui. Trop souvent donc. De plus, maintenant, mon malaise était accru par l’abandon non intentionnel de celui qui aurait pu être mon camarade de classe dans une autre vie… J’avais envie de pleurer, de m’assoir et de ne plus jamais bouger, plus jamais… Je ne savais pas pourquoi je m’accrochais maintenant que j’étais seule. Je ne savais pas pourquoi je vivais et si je le voulais toujours. Voulais-je toujours vivre ?

Arrivée devant la pharmacie. En vérité plutôt devant la grille de la pharmacie. L’épais et lourd grillage qui empêchait quiconque le souhaitait de pénétrer à l’intérieur sans en avoir les clefs. Pourquoi ? Je restais un instant immobile devant cela. Pourquoi ? Ils n’avaient même pas eu le temps de l’ouvrir avant de mourir à leur tour. Je ne pouvais que contempler les deux béquilles qui me toisaient derrière leur vitre et leur protection indestructible pour moi.

Désespoir. Je n’en pouvais plus, ou aller maintenant ? Je ne pouvais pas retourner chez moi. Pas non plus dans mon abri, il y était mort. Ou ? Je me retournais en entendant des bruits dans mon dos. Certains m’avaient emboités le pas et me regardaient maintenant de leurs yeux putréfiés. Dégoutant. J’allais donc me faire manger par ça ? Je ne savais pas ou aller, je ne savais plus rien, je ne voyais que les yeux de ceux qui étaient morts par ma faute et ceux des non-être qui me fixaient maintenant en s’approchant. Il ne me restait plus qu’une solution.

Je ne voulais pas qu’ils me dévorent. Je voulais rester moi, juste moi, rien que moi. La main dans le sac. Le chercher. Entre deux sucettes au citron. Enfin, entre une sucette, l’autre venant d’atterrir dans ma bouche. Je l’avais trouvé ! Je toisais mes adversaires sanguinaires et putréfiés avec un regard de défit. Ils ne m’auraient jamais. Brandissant l’arme, je les regardais en souriant, les visais.

Et puis pourquoi pas ? Je retournais l’arme contre moi. Ils étaient trop nombreux pour ce genre d’arme qui pourtant était silencieuse et puis si je voulais rester indemne le plus longtemps possible au moins que ce soit pour l’éternité. Le canon contre ma tempe, je défis la sécurité. Les regardais une dernière fois comme pour me remémorer les instants où ils allaient encore espérer m’attraper. Penser à lui, à eux. J’allais les rejoindre. Fermer les yeux et prendre son courage à deux mains, presser la gâchette. Je ne savais pas, je ne voulais pas, peut être que si… Des mots dansaient dans ma tête, des questions, des visages, ma vie peut être. Il fallait que je le fasse pourtant. Mais était-ce vraiment la bonne solution ? Y en avait-il au moins une autre ? Je ne voulais pas pourrir…


[HRP: sorry c'est un peu long mais il y avait quelques trucs à raconter ^^'
Et si tu veux du challenge, met au moins cinq fruits différents dans ton prochaine Rp sans dire que tu passes par ce rayon dans le magasin]
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Kino Akitsuna
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeSam 10 Sep - 22:07

Une esquive, C’était ce que je faisais depuis quelques minutes. C’est que ces bougres ne se fatiguaient pas on dirait ! Bon en même temps un mort ne ressent pas vraiment la fatigue vu qu’il dort tout le temps, n’est-ce pas ? Je cours, glisse, saute, j’esquive. L’esquive, j’esquive avec la vie, valse avec la mort ça dépends de notre façon de voir les choses, tout ce que je fais en réalité c’est sauver ma peau des crocs et des mains acéré d’un monstre décérébré qui fonce comme un demeuré face à sa cible apeuré. Apeuré ? Est-ce vraiment le cas depuis que je survie, non ce n’est pas vraiment du monstre dont j’ai peur. C’est des personnes qu’il a menacé. Ma vie n’avait que peu d’importance, elle n’avait pas de but. Maintenant j’en avais un. C’était sauver cette gosse et accessoirement exploser la gueule à se bouffeur de charogne. Je l’avais éloigné du regard de la fille j’allais pouvoir faire ce que j’attendais depuis quelques minutes. J’abattis un coup sur la tête meurtri de notre ennemi et le tue sur le coup un sang-froid régnait en moi, la folie de tuer un mort et l’envie d’essayer sur l’être vivant dans mon dos me plongeait dans un calme profond. Ma batte en aluminium ensanglanté se fissura, et d’un regard rageur je lui débarrassai de son surplus de sang en abattant un coup sec vers le sol. Je me retournai vers celui qui était à l’origine de ce remue-ménage et l’incendia du regard … Il avait osé toucher la gamine, il allait lui prendre ce qui n’était prenable qu’une seule fois … Voulait-il se consoler que le monde eu changé si vite, cela n’excusait en rien ses actes. Si j’avais était un peu plus courageux, je l’aurais tué, mais malgré tous les corps que j’avais frappé, aucun n’était vivant, je ne voulais tuer personne je pense que ça aurait été au-dessus de mes forces, autant voir un meurtre ne m’aurait pas choqué autant en être le créateur m’effrayait. Je l’attrapai le collait contre le mur, un simple prof ne pratiquant aucune activité sportive, ce frêle homme avait tenté d’abusé une jeune fillette que je surveillais à nouveau du coin de l’œil. Il avait osé porter ses sales mains pleines de vices sur le délicat corps de la gamine il allait le faire, la folie devait le prendre j’avais envie de le tuer mais j’en étais incapable, d’un geste rageur je le jeta dans les ordures, à sa place et le menaça du bout de ma batte :
’’ Si tu la retouche Je te mets un pêche dans ta poire, ça va t'envoyer dans les pommes ! C'est clair ? Et si tu oses remontrer ta fraise elle arborera la couleur rouge tomate !’’
Un délire fruité, je ne saurais le dire, je savais seulement que les mots me sortaient naturellement, tant la haine prenait le dessus, et il devait le sentir car depuis la première fois je le vis avoir une lueur de frayeur dans ses yeux. Il fuyait certes, mais il ne fuyait pas par peur mais dans l’unique but de mieux taper en traitre, c’est comme ça qu’il avait survécu. Je me calmai et lui dit de protéger la gamine et de m’attendre ici, je devais aller inspecter les environs un zombie ne se ballade jamais seule, c’est ce qu’elle disait. Machinalement, alors que je pensais à elle je portai ma main à mon bras et tourna à un angle. Le vide, c’était étrange où étions nous en réalité, nous avions fuis l’immeuble mais nous courrions dans tous les sens. J’eus bien vite la réponse à ma question, Une enceinte au milieu d’un parking parcouru d’êtres ni vivant ni mort déambulant entre les quelques rangées de voitures qui étaient encore en état. Le ciel était grisâtre et donnait a toute cette scène un aspect à la fois quotidien et glauque … C’était comme si on s’habituer à les voir dans les lieux publics. Ça aurait été trop beau sinon. Tout était calme, c’était sûrement un zombie qui été non loin et qui avait entendu le cri de la jeune fille plus que naturel. Je fis demi-tour pour retourner là où je les avais laissés, mais personne. Ça aurait été trop beau de toute manière, mais je fus surpris que la fillette est optée pour ce choix malgré sa féroce envie de se coller à moi, j’entendais encore son innocente voix m’appeler ‘’ Grand frère ‘’ . Un regard au sol m’appris tout de suite comment la scène c’était déroulé en réalité, et je serais la batte à m’en faire devenir les doigts rouges … Sitôt que j’eus été hors vision, il a dû prendre la gamine, et fuir lâchement comme il le faisait si bien, elle avait même fait tomber un dessin qu’on avait trouvé par terre et qu’elle ne voulait pas me tomber, elle ne s’en séparait jamais et il était le seule témoin qu’elle eut traversé les lieux ici. Je fis demi-tour, et repartis. Je ne pouvais pas rester ici, et courir dans les rues aurait été du suicide. Je ne voulais pas réitérer l’expérience surtout puisqu’elle n’était plus là, ça aurait été signé mon arrêt de mort. Mais la tentation était trop forte et je retournai sur les lieux de la disparition de mes anciens camarades, j’allais briser le tabou du dessin, qu’est-ce que c’était ? Un Choc me prit quand je vis ce que c’était : Un dessin de Sasha, Frey Sasha l’une des seules personnes qui m’avait sauvé la vie lors d’un séisme au moment où l’opium me jouait des tours.
Comment allait-elle ? Etait-elle toujours en vie ? Je ne sais pas, mais j’avais développé un plan très simple dans ma tête : J’allais d’abord m’armer dans la superette et partir tel un traqueur à sa recherche qu’elle soit vive ou morte, je n’avais plus rien à perdre. Je m’approchais du parking dessin dans l’une des poches de mon treillis camou urbain et battes fracassé dans l’autre, j’allais faire des Achats.

Sur le parking le désert de vie … Enfin, par désert, je m’entends. En réalité il y avait moi qui donnais un peu de vie, un peu de moi et un peu de culpabilité. Oui, Culpabilité, même si ma décision était emplie de sagesse, elle ne voulait pas forcément rimer avec bonne conscience. J’avais abandonné cette gamine à un vieux pervers qui par je ne sais quel chance avait réussi à survivre. Si Dieu nous a envoyé ce fléau pour laver le mal des lieux comme il l’aurait fait avec le Déluge, et la barque de Noé, il c’était lamentablement raté et ces monstres perdureront. Hélas, on doit faire avec et c’est avec ce sentiment de culpabilité que je m’aventure sur ce parking à la fois vivant et mort. Le pas lent, les mouvements réglé comme une machine, je leur ressemblai, seul mes yeux me trahissais : un regard résigné, prêt à entrer dans le magasin, au va et viens irrégulier de ces corps sans vie. Je m’avance, en évitant discrètement l’un d’eux, une passe sur la gauche, évite un cadavre dont les jambes broyé laissaient des traces telle la limace rampante qu’il était. Un demi-tour après cette vision d’horreur, et le choc. A moins d’un pas de là, la bouche béante d’un corps inanimé imbibé de sang qui me pointe. Réfléchir vite, j’avise d’un coup d’œil rapide vers la porte. Ce coup de trop, j’ai pas vu où j’ai mis le pied, si proche de la porte à deux mètres : un paquet de chips qui craque sous mon poids, la bouche béante se rapproche dangereusement. Trop même. Je charge le coup, Lui abat le coup sur la tête et donne un coup sur le corps vraiment mort pour repousser les autres. La porte et libre sur la droite, avant qu’ils se relèvent je m’engage et cours me mettre à l’abri, il faut que ça se calme. Les toilettes, quoi de mieux ? J’ouvre regarde sous les portes pour voir si il y a quelqu’un. Personne. Il faut que je me calme et que je fasse le point ! Alors, j’étais venu ici dans le but dans me réarmé, puisque ‘’elle’’ était parti avec mon arme. Le même sentiment que tout à l’heure me repris et je me retouchai machinalement ma main à mon bras, là où le foulard était toujours serré. Elle était parti et j’allais rester nostalgique encore longtemps, surtout maintenant que j’étais tout seul. Maintenant, je ne vivais pas pour moi, mais pour elle aussi, comme elle me l’a dit. Il fallait que je reste en vie, j’avais à nouveau un but. J’ouvris à peine la porte pour regarder à l’extérieur. Dehors, rien d’autre que des morts, des voitures et du vide. A l’intérieur, l’entrée était occupé à l’entré, sûrement le bruit que j’avais provoqué quand les râles des zombies se sont fait entendre (d’ailleurs, c’est mort comment ça peut râler ce truc Oo ) et d’autres corps errants rejoignaient le petit groupe … Je sortis, et analysa les environs : la baie vitré sur l’extérieur était plutôt fine , laissant filtré la grisaille à travers ces plaques de verre. Au loin, les routes semblaient comme stoppé, les voitures bloqué dans un bouchon qui ne prendra jamais fin, rendait l’endroit encore plus désertique qu’auparavant, et le silence glacial, coupé par les raclement de pied des morts me donnaient des sueurs froides. Cet endroit chaleureux et commercial n’était plus ce qu’il était. Hélas, ce magasin m’était inconnu. Et j’étais perdu. Je ne savais pas où se trouvait le magasin en soit, en réalité là, je devais être dans les galeries marchandes précédant le supermarché en lui-même. Il ne fallait pas que je perde, sinon la sortie risquerai d’être problématique, je ne comptais pas m’éterniser ici non plus. Et les zombies en fasse de l’entrée me bouchais l’accès aux galeries marchandes. Je devais forcer le chemin, où être assez discret pour passer.
Valse en chemin,
Sur la route des pantins,
Eviter de les toucher,
Eviter de faire du bruit.
Silencieusement je marche,
Je passe sous l’arche.
L’entré est franchi,
Ouvert sur ce piège travestie.
M’engager,
Tête baissé.
Foncer,
Ne pas m’arrêter.
Un sentiment,
Nostalgie du moment.
Elle était là,
Une arme au bout du bras.
Dirigé sur sa tempe,
Aurait-elle cette trempe.
Déçu,
Premier mot venu.
Elle une suicidaire ?
Ou une crise de colère …
Non, elle était là, comme quelqu’un à bout, l’arme pointée vers elle. C’était Sasha, L’auteur du dessin de la fillette. Elle aurait baissé les bras si loin ? Je ne la connaissais pas comme ça. Non, elle devait porter un lourd fardeau pour réagir comme ça. Elle m’avait sauvé la vie, vu mes blessures et pourtant n’avais pas abandonné. Non cette Sasha n’était pas celle que je connaissais. Je m’avançai doucement, calmement. Une main posé sur son épaule, chaleureusement et je posa l’autre sur l’arme. Je lui décala cette abominable machine à tuer de la tempe et le tourna vers moi :

’’ Je ne te connaissais pas comme ça … ‘’

Un zombie avait dû m’entendre parce qu’il s’approcha. Je relevai la tête juste pour le voir tomber vers nous, pour venir se délecter de nos petits membres saignant à souhait. Je pris l’arme des mains de Sasha, le retourna et appuya sur la détente. Le canon bougea, mon bras se plia, mes yeux se fermèrent. Je ne pouvais plus les ouvrir, je ne voulais plus les ouvrir. Etait-t-il mort, mon bras avait-il plié avant le coup, le déviant, je ne sais pas. J’espérai juste qu’il était mort …

[HRP : Deux contraintes : - Commence ton rp avec un poème dans le même style que le miens. – Choisi si je me fais mordre ou pas ! (Désolé du délai de réponse.)
Permission(s) : Personnage pantin Activé, tu lui fais faire ce que tu veux, tu lui fait dire ce que tu veux là c’est Sasha la maîtresse du lieu et des personnages > : D ]
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeDim 11 Sep - 16:42

C’était facile
La vie au bout du fil
Ou plutôt de la gâchette
Mais tirer serait-il vraiment chouette ?
Comment pourrais-je faire autrement ?
Survivre seule dans la peur et les tourments.
J’étais si lâche
De vouloir ainsi finir ma vie
Mais je devais avoir finis ma tache
Et ici vivre devait maintenant m’être interdit.
Alors au lieu de se chercher
Pourquoi ne pas se laisser aller ?
Presser la détente
Pour finir la tourmente.
Une façon radicale
Pour lutter contre le mal
Qui me rongeais
A chaque fois que je cherchais
A me remémorer mon passé.
Dire que j’avais réussi à oublier ceux qui m’aimaient
Et que chez moi j’avais laissé.
Peut-être étaient-ils déjà perdus…
Peut-être leur âme avait déjà disparue…
Qu’on me laisse les rejoindre,
Que je ne sois plus à plaindre
Oubliez, oubliez, oubliez…
C’est le propre de l’homme alors s’il vous plait…
Laissez-moi me tuer en paix…

Et pourtant… Le destin en avait fait autrement. Quelque chose sur mon épaule s’était posé. Une main qui avait enserré la mienne contre le métal glacé. Un murmure… Un inconnu… J’étais perdue. Me retourner, le dévisager sans le reconnaitre… Et puis comprendre qui il était : celui qui m’avait permis de ne pas me faire lyncher. Un déluge de bonheur enrobé de honte. Je ne voulais pas qu’il me voit comme ça, je ne voulais pas que l’on m’empêche de faire quelque chose de si difficile. Il fallait du courage pour passer le pas et mettre fin à ses jours. Et du courage je n’en avais pas assez pour. Il fallait avouer qu’échapper à tous ces corps inanimés me pompait déjà tout ce qui en moi pouvait ressembler à cette volonté. Pourtant je ne voulais pas lâcher l’arme, j’en étais réduite à m’accrocher à cet instrument de mort qu’en vérité je haïssais et qui maintenant menaçait cette personne qui représentais pour moi peut être plus qu’un salut. Une chance pour moi de continuer à me battre peut être ? Surement. Oui.

Alors il ne fallait pas qu’il meure. J’avais honte de l’avouer. Mais si je devais m’accrocher à lui pour survivre au point qu’il en vienne à me fuir alors j’aurais gagné un peu plus de ma vie, consommé un peu de mon existence qui se périmait si vite… les morts aussi dévoraient leur existence même après avoir passé leur date de péremption… Même celui qui nous fonçait dessus sans nous avoir averti. Et heureusement il avait réagis vite, plus vite que moi. Kino avait pris l’arme de mes mains et avait tiré. Pourtant j’étais certaine qu’il le raterait. Je me demandez pas pourquoi.

Aucune hésitation. Le pousser. Il n’était presque contre moi ce qui était plus facile. Je ne voulais plus mourir et je ne voulais pas qu’il meure. Sentir le vide un instant, son bras revenir pas loin de mon visage alors qu’il avait tiré. Je ne savais pas s’il avait réussi. Je savais juste qu’il avait touché le sol et que je m’étais écrasée sur lui comme une grosse bouse, que ce qu’il tenait avant dans la main ainsi que mon morceau métallique avaient aussi touché le sol avec un bruit à réveiller les morts… ou en dans ce cas-là les attirer irréversiblement vers nous. J’espérais un instant ne pas avoir été trop lourde pour ne pas lui avoir fait mal et me relevais donc le plus vite possible sans être abimée.

Enfin j’aurais bien aimé… Parce que oui il l’avait touché. Oui il avait même réussi à le tuer vu qu’il ne bougeait plus. Mais ce mort aurait pu trouver meilleur endroit que mon dos pour quitter ce monde… Dire que je m’étais changée hier et avait pris une douche pour perdre le sang avec lequel j’avais été repeinte… Autant dire que c’était rapé encore cette fois-ci… Eviter de se retourner, ne pas regarder le cadavre dont la cervelle devait maintenant servir de puzzle aux prochains qui passeraient histoire de ne pas vomir tout ce que je n’avais pas mangé ce matin. Me relever et le repousser un peu plus loin pour voir que notre vraiment mort n’avais jamais été seul. Les quelques zombies qui m’entouraient tout à l’heure avaient été rejoint par d’autres notamment à cause du bruit de notre chute et de celle de nos armes improvisées. Regarder aux alentours, chercher un endroit où s’échapper. Je ne voulais plus mourir, je n’étais plus seule.

Le toit. Il fallait se mettre en hauteur ! Si leurs membres leurs permettaient de grimper les étages de mon appartement, ces cadavres ambulants n’avaient pas la capacité de grimper les grilles des magasins. Rattrapant le pistolet que je glissais dans mon sac ainsi que mon morceau de voiture que je lançais sur le toit de la pharmacie. Je jetais un regard en arrière. Kino s’était relevé et ne semblait pas s’être fait mal. Je m’excuserais plus tard. Pour le moment j’aimerais juste qu’il me suive. Je lui dirais à quel point je suis désolée pour tout. J’accrochais solidement mon sac à mon dos. Il fallait bien qu’à un moment ou à un autre je me fasse pardonner par quelqu’un. Me servais des ailes données par la peur et sauter. J’espérais juste qu’il voudrait bien faire un bout de chemin avec moi. Grimper le plus vite possible pour ne pas se faire avoir. Il choisirait de toute façon s’il voulait me laisser ou non.

Revenir à la réalité. Arrêter de penser à ce genre de choses ! Maintenant ! Car oui, Kino m’avais précédé mais son pied ne l’empêchait pas de faire de l’escalade. Sachant que je ne pouvais m’appuyer sur ma cheville j’allais beaucoup moins vite et finis par sentir un instant des doigts tenter de s’agripper à moi. Les repousser. Je donnais un coup de pied dans le vide. Il du pourtant avoir son effet vu que je sentis un instant quelque chose sous ma semelle et les doigts déraper. Réussissant à grimper tout en haut du semi-bâtiment je me retournais pour regarder l’ancienne personne sur qui je venais de marcher. Sous mes yeux apeurés et mon cœur qui cherchait à se reprendre notre inconnu-mort avait reculé et trébuché sur le corps de son compatriote tué par balle. Il s’était étalé de tout son long sur d’autres de ses congénères et les ralentissant provisoirement. De toute façon j’en étais sure, ils ne pourraient pas nous atteindre.

Cependant nous ne pouvions pas rester là jusqu’à la fin de nos jours… Je ramassais mon morceau métallique et l’examinais un instant. En vérité j’avais honte plus que tout, maintenant que je me savais en sécurité, et n’osais pas croiser le regard ce celui qui m’avait sauvé. Je rageais. Mécontente de ne jamais réussir à aller jusqu’au bout. Mais était heureuse. Allègre de toujours sentir mon cœur battre à tout rompre en ce moment certes mais battre quand même. Regarder. Observer. Maintenant que nous avions le temps et que nous étions coincés ici au moins chercher une façon de s’en sortir pour ne pas se retrouver à mourir de faim dans un supermarché… Ce serait trop stupide et je m’en voudrais vraiment… Pourtant comment encore demander de l’aide à Kino ? Comment l’importuner encore avec ce genre de choses ? Qui dit que je ne réussirais pas à le faire disparaitre lui non plus ? Le moindre fait de lui parler accentuerait-il le risque ?

Chasser ces idioties de mon esprit. Penser de manière constructive. Chercher à sortir de cet endroit où nous étions condamnés. Je regardais les alentours. Evitais de penser et d’entendre les morts qui nous gémissaient que l’on descende les rejoindre afin qu’ils puissent chercher d’autres proies. Quels chasseurs pitoyables tout de même. La sortie n’était pas si loin d’ici. A pied cela ne prendrait que quelques minutes. Mais il fallait que l’on trouve un moyen de descendre de là sans se faire attraper. Il ne fallait pas que je regarde en bas, nous ne pouvions pas passer par là. En haut alors ?

Levant la tête, j’avisais le plafond. Sachant que nous étions dans la partie du supermarché ou le toit semblait le plus bas à cause des étages qu’il y avait au-dessus il y aurait eu moyen de s’y accrocher si le plafond n’avait pas été lisse si l’on enlevait la présence des luminaires qui pendaient. Les luminaires… Ils étaient accrochés au plafond par de gros câbles ainsi que des chaines depuis que l’un d’eux était tombé sur une petite mamie (encore une mamie Oo !? les pauvres elles sont pas gâtées avec moi ! ) m’avait raconté ma voisine une fois. Seraient-ils possible qu’ils soient assez résistants pour nous soutenir ? L’idée était folle mais me plaisait. Si tout à l’heure tout m’était inintéressant, à ce moment j’étais prête à tout pour m’en sortir. Même à aller faire des acrobaties sur des lustres dont je ne connaissais pas la résistance dans un supermarché emplis de morts-vivants. Ce qui montrait tout de même à quel point j’étais désespérée…

Je me retournais vers celui qui serait, peut être seulement temporairement, mon camarade de galère. J’évitais cependant de le regarder en face, je n’y arrivais pas, et lui exposais mon idée :

- J’sais pas si tu as un projet pour sortir d’ici… Moi j’ai ptet quelque chose mais je ne sais vraiment pas si ça marchera… Tu vois les lustres qui sont partout autour de nous ? Il est possible de se déplacer comme ça : on s’agrippe au premier et dès qu’on peut on descend sur un rayon. Ensuite on s’accroche à un second lustre et ainsi de suite jusqu’à la sortie… Désolé c’est le seul truc que j’ai trouvé… Si tu as d’autres idées elles seront forcément meilleures...

[HRP : bon j’te met au défi de trouver un truc plus con à faire pour se sortir de cette situation ou bien de mettre en lien cette situation avec l’une des fois ou tu as été défoncé à l’opium]
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeMar 13 Sep - 22:42

Contact. Heurt de mon dos à une chose glacial. Glacial et colossal. J’avais mes bras étendu, mais je ne me sentais pas à proximité du vide. Non, en réalité c’était le sol que je venais de frapper. Mais paradoxalement, mon torse, lui, avait subi un contact chaud et presque délicat. Pas celui d’un liquide projeté, non. C’était beaucoup plus matériel, le corps à corps avec quelqu’un. Etais-ce en réalité la sensation que procurait un zombie sur votre corps ? Venais-je de tirer mon dernier coup, allais-je rendre l’âme devant la personne qui me l’avait presque libéré ? Je ne sais pas. Un coup d’œil me permit de me renseigner, oui je les avais ouverts. Je ne peux pas voir le noir éternellement. L’odeur de sang, et celui d’un shampooing dans mes narines me permit de comprendre que je n’étais pas mort. Et que quelqu’un étais sur moi. Sasha, qui d’autre après tout m’avait plaqué au sol … Eh bien quel accueil chaleureux pour quelqu’un qui allait renoncer à la vie il y a que quelques minutes ! Je me relevais en même temps qu’elle, malgré mon bras endolori, elle avait touché à mon bras. C’était CE bras qu’elle m’avait touché il y a quelques heures, avant de partir, avant de nous laisser, moi. Je crois que ce serais dur d’oublier ces yeux gris, confiant et calme. Sa sérénité et sa joie de vivre. Son sourire et ses phrases tranchantes. Cette émanation de clarté et de confiance qui émanait de toute sa personne. Mais j’étais avec quelqu’un que je connaissais déjà. Sasha. Avait-elle changé, comment vivait-elle le choc ? Mais une question plus importante me travaillait, comment avait-elle réussi à survivre si longtemps ? Certes elle était déterminée et sûrement pas à court de moyen, je l’avais déjà vu à l’œuvre pendant le séisme de 2010.
Pov’ Sasha, perdu dans mes réflexions je n’avais vu que vaguement le fait que le mort décédé de mes mains venait de tomber au sol. En contrepartie, mes oreilles raisonnaient encore du bruit de l’impact au sol … Bruit, Impact ?! Un regard au sol me permit de comprendre, la barre de Sasha avait frappé le dallage silencieux du magasin, et les morts en percevaient surement les vibrations aériennes se déplacer jusqu’aux confins de la galerie marchande. Et certains approchaient. Des dizaines en réalité, trop pour les affrontés, nous étions dans un monde de fous mais nous ne l’étions pas au point de sacrifier 4 jours de survie acharné si idiotement. Surtout dans cet endroit. L’odeur de produit d’entretien, impersonnel, public libre mais enfermé, ces dizaines et dizaines de boutiques qui se profilent au tournant. Et des zombies sillonnant la fausse ruelle dans notre direction. Tout ça était moche, trop moche. Je ne voulais vraiment pas crever ici c’était clair ! Me retournant, je vis que Sasha avait une idée en tête … Elle voulait monter en haut de ce magasin, comme ça nous serions en hauteur, ce n’était pas bête du tout ! M’agrippant au grillage j’escaladai assez rapidement et me hissa tout en haut avant Sasha … Que faisait-elle ? Elle semblait ralentie à cause de sa cheville … était-elle blessée ?! Un Zombie osa lui toucher le pied je voulu lui tendre la main, mais elle préféra envoyer valser le zombie au sol et fini son ascension avant de se rétablir sur le toit de la pharmacie …

Ce toit était simple, composé de béton lisse, d’une ventilation, il ne donnait qu’une sortie à part le contre-bas, c’était la trappe verte qui devait donner sur une issue de secours. Si Sasha était blessé il aurait été intéressant de partir prendre de quoi pouvoir désinfecté les plaies, bandé et soulagé des blessures. Mais je ne voulais pas soulever le fait qu’elle était blessé, elle aurait pu mal le prendre et pensé que je la considéré comme un poids. Alors que j’allais lui exposer mon idée, je la vis plongée dans une intense réflexion fixant obstinément un des luminaires qui pendaient au plafond. Cette situation me rappelait la fois, où j’ai consommé pour la première et dernière fois de l’opium au lycée j’avais réussi à me coincer sur le toit et j’avais sérieusement songé à me jeter de bord de fenêtre en bord de fenêtre pour descendre, chose toute à fait stupide, car trop dangereuse. Mais l’effet de l’opium donne des idées bizarres. Un tour sur les alentours m’apprit que le véritable supermarché se trouvait à quelque carrefour de là, et que si nous passions entre les boutiques, il était possible d’éviter les Ignobles. Elle se retourna et fuyant mon regard s’adressa quand même à moi … :

- J’sais pas si tu as un projet pour sortir d’ici… Moi j’ai ptet quelque chose mais je ne sais vraiment pas si ça marchera… Tu vois les lustres qui sont partout autour de nous ? Il est possible de se déplacer comme ça : on s’agrippe au premier et dès qu’on peut on descend sur un rayon. Ensuite on s’accroche à un second lustre et ainsi de suite jusqu’à la sortie… Désolé c’est le seul truc que j’ai trouvé… Si tu as d’autres idées elles seront forcément meilleures...

Hum, s’enfuir par ces choses bizarres ? Je tenais trop à la vie pour accepter ce genre de proposition. Mais je n’allais pas lui remballer l’idée si vite. Il ne fallait pas non plus que je lui rappelle le fait qu’elle était blessée. D’un geste vif, je me campa devant elle et lui annonça :

Je pense pas qu’on devrait escalader maintenant, en plus nous ne savons même pas si la sortie est dans ce sens. Par contre, j’ai une ‘’Bonne’’ nouvelle … La pharmacie est munie d’une trappe de secours … là-bas. d’un geste vague je lui désigna une plateforme verte avec une poignée, la trappe était basique, sans serrure ni cadenas. Elle ne devait pas être vraiment utilisée pour être laissé de cette manière à l’abandon. Allons chercher un nécessaire de survie, et … je jetai un regard maladroit à sa cheville, un geste déplacé. Mais il fallait l’assumer. Et soigner ton pied, tu as l’air mal en point. Ne te méprends pas surtout, mais je ne voudrais pas que quelqu’un d’autre y laisse sa peau en restant en arrière … Je me passa la main sur le bandeau de la fille aux yeux gris, sous ma chemise. Ce geste machinal avait le don de m’énerver ! Comprenant qu’un gros blanc c’était installé je me ressaisi et lança Bon ! Faut pas trainer, je passe d’abord pour voir si c’est vide et faire un premier tour des lieux !

Je tirai et poussai la poigné, ça ne fonctionnait pas. La trappe ne s’ouvrait pas. J’y allais avec le pied comme appuie pour tirer, rien y fit … Je me campai alors sur cette plateforme verte et sauta de tout mon poids ! La seconde d’après j’étais dans une étendu étrange de choses molles. Après un rapide coup d’œil j’appris que c’était du coton, j’étais dans la réserve et je compris enfin l’utilité de la trappe, c’était un moyen plus facile de faire passer les réserves. Sûrement des escaliers étaient dans le coin pour mener au toit. J’attendis ainsi une minute ou deux que mes yeux s’habituent à l’obscurité de la pièce éclairé seulement par le trou béant de la trappe. C’était une salle, ou des petites rangées d’étagère remplissaient le décor. Les murs simple et unis était d’une couleur pâle, enfin à ce que je pouvais voir avec cette obscurité ambiante. J’étais tombé sur des packs de coton utilisé pour des activités qui m’étaient totalement inconnu, le tout sur une palette de bois. Les étagères, elles devaient contenir tous les articles du magasin qui remplissait une fois les rayons de la boutique vide. Je me munis de mon téléphone sans réseau et me servi de son écran lumineux comme d’une lampe torche : La salle était déserte, et sécurisé. En même temps j’avais vu que le magasin n’était pas ouvert, j’en conclu donc que personne n’était dedans enfin personne qui aurait pu se faire infecter. Je me défis de ce ‘’ lit ‘’ moelleux et appela Sasha :

C’est bon, tu peux venir !
Comme je m’y attendais, la porte menant à la boutique était elle aussi fermé, et après mainte essai je réussi à l’enfoncer au prix d’un douloureux choc à l’épaule quand je traversai la salle avant de tomber au sol sous la vitesse … Me relevant je me retrouvai face à deux béquilles, sûrement pourraient-elles être utile à Sasha ! Sur ma droite un fauteuil roulant et une rampe de rééducation en métal, sûrement. J’entraperçu une pochette orange flashy, et parti dans cette direction, c’est-à-dire à l’autre bout du magasin, dos à la vitrine. Je ne voulais pas voir la marre de zombie qui tapait encore sur les grilles dans l’espoir de nous voir leur tomber tout cru dans le bec. Une question me travaillais cependant, comment Sasha avait-elle survécu c’est 4 jours si elle était blessé, sans me retourner, je m’adressai à elle, ou pas. Je ne savais pas si elle était là :

Alors, tu les as passés comment ces 4 jours ? Si tu me le dis, je te raconterai comment ça s’est passé pour moi. Il faut bien nous occupé le temps que ça se calme dehors. d’un geste je pointa du doigt la marre de zombie agglutiné à la grille.
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeSam 17 Sep - 14:04

Il avait eu une autre idée. Il fallait avouer que sa proposition était bien plus intelligente et sensée que la mienne. Maintenant que je m’en rendais compte je n’arrivais pas à savoir comment j’avais pu proposer de telles idioties. Et puis j’aurais du tout de même voir cette trappe. Pour quelqu’un de normalement constitué cela me semblait la moindre des choses actuellement mais bon… l’envie du risque ou bien juste une idée que j’aurais pu avoir il y a environ une semaine alors que tout était encore « normal ». Je ne savais pas et n’avais en vérité pas envie de savoir. Autre chose de plus important en ce moment.

Comme peut être l’état de ma cheville que mon camarade venait de mentionner de façon judicieuse. Avec un tel argument je ne pouvais pas refuser son idée pour peu que je sois sensée. Je ne pus cependant ne pas lever discrètement les yeux au ciel, je savais que j’avais des faiblesses mais ce n’était pas la peine de me le rappeler. Enfin, il avait tout de même dit ça dans mon intérêt et du coup était pardonné. Pardonné… Il se serait surtout si nous arrivions à descendre d’ici vivant. Ou au moins en état de survivre convenablement un peu plus. Car oui, si j’évitais de le regarder dans les yeux je n’avais pas pu manquer son geste, presque machinal, de se passer la main sur un mystérieux bandage dissimulé sous son tee-shirt. Pas si bien caché que ça en fin de compte si j’avais réussi à le voir de là ou j’étais. Que lui était-il arrivé ? Comment avait-il réussi à se faire ça et surtout qu’est-ce qui me garantissais qu’il n’avait pas été mordu et ne se transformerait pas sous mes yeux pour venir me dévorer ? Je ne savais pas combien de temps ce genre de choses se produisaient une fois que nous avions été mordu. Je ne voulais pas le savoir. Toujours est-il que je le regardais s’éloigner en direction de la trappe verte avant de détourner les yeux et regarder le cimetière qui nous entourait. Le seul truc : il n’y avait pas de tombes, juste les morts qui venaient réclamer que l’on grave en leur nom une petite plaque commémorative avec notre sang surement. Morbide idée tien, je n’avais pas envie d’essayer.
Un son. Un énorme son dans mon dos. Je me retournais d’un bloc. Que c’était-il passé ? Kino avait disparu et la plaque aussi. Il était entré ? Les cris des décédés avaient redoublés. Ils avaient eux aussi entendu et savaient parfaitement que nous étions ici. Ils avaient donc si faim ? Etonnamment, l’idée de mettre un de mes membres un peu plus bas pour le savoir ne me tentait pas. Je m’approchais donc doucement à quatre pattes de l’ouverture noire, peut-être y en avait-il aussi en bas. Puis une voix. Une vois vivante j’entends. Elle me signifiait que je pouvais descendre sans risques. Pourtant sait-on jamais… Je pris donc mes précautions. Regarder un peu sur quoi j’allais tomber, il y avait des bruits sourds qui prédominaient sur celui ambiant des chants des morts. Bon.

Doucement, un pied après l’autre, poser le sac avant histoire de se tenir le plus possible sur ses mains et réduire l’espace entre moi et le sol. J’avais tout de même pas mal la forme encore semblerait-il. Enfin, j’étais capable de me tenir un tout petit moment par la seule force de mes bras, vive le sport. J’arrivais donc presque en douceur sur quelque chose d’étrange mais pas désagréable qui se trouvait être du coton Regardant autour de moi en reprenant mes affaires je découvris un garçon qui venait de s’étaler par terre surement après avoir enfoncé la porte. Expliquant les résonnements étranges dans le bâtiment. Le temps que je me lette debout il avait disparu. Me laissant face à face avec les mangeurs de chair qui grondaient contre la vitre, de l’autre côté de la grille de fer. Cette ennemie devenait maintenant l’une de mes plus précieuses alliées.

Mais le plus beau était la toute beauté qui se dressait devant moi. Enfin, presque devant moi : il y avait juste un certain nombre de mètres entre mon corps et le vitrage avec entre nous… les béquilles tant convoitées.

Elles étaient bien belles et m’attiraient irrémédiablement, ces béquilles. Sans regarder derrière, comme hypnotisée j’allais. Boitant, m’accoudant aux divers présentoirs pour fatiguer ma jambe le moins possible. Les obtenir, fermer les yeux au carnage qui entourait ces merveilles presque aussi précieuses que l’une de mes sucettes au citron. Mon collègue et sa voix me firent sortir de mon état semi-comateux et je délivrais donc mon trésor du haut de son présentoir le plus vite possible avant de rapidement reculer. Il y avait une vitre et un grillage entre nous mais la vue de leurs yeux semi-inexistants et de leurs corps décharné me donnait des haut-le-cœur malgré le fait que je n’aie rien mangé depuis la veille au soir. La question de Kino. M’en souvenir, m’y accrocher, détourner le regard de ces immondices et considérer sa question comme il le méritait. Se retourner, prendre le courage de leur tourner le dos en se servant pour la première fois de ces béquilles. Aller chercher de quoi me soigner, oublier les zombies de l’autre côté de la vitre. Je n’aimais pas avoir peur mais je ne pouvais pas m’en empêcher, pourquoi ? Pourquoi cette peur irrationnelle depuis tout ce temps ? Pourquoi avaient-ils tous plus ou moins réussi à tous s’acclimater tandis que moi je restais ainsi, pitoyable et apeurée ? Pourquoi je n’étais même pas capable de finir ce que j’entreprenais ? Je n’arrivais pas à changer, ils étaient tous mort.

Mais moi non. Il fallait que je me concentre sur ce qui était encore ici, de ce monde, trouver une attelle, répondre à sa question. Savoir. Qu’allais-je lui raconter ? Tout ? Rien ? La moitié ? Je voulais aussi savoir comment il avait tenu jusqu’ici. Il n’avait pas pu être seul, enfin je ne sais pas. Peut-être avait-il réussi à passer à travers leurs rangs mieux que moi. Après tout s’il suffisait d’être silencieux pour ne pas se faire repérer quelqu’un de seul survivrait mieux. Il allait d’ailleurs nous falloir être le moins bruyant possible si nous voulions qu’ils s’en aillent et que nous puissions donc sortir d’ici. Je priais en tout cas pour qu’ils s’en aillent mais m’asseyait aussi dans un coin. Plus précisément derrière le comptoir. Ici je ne pouvais pas voir nos « poursuivants » et j’étais assez loin de notre entrée pour ne pas trop entendre leurs cris déchirants. L’endroit presque rêvé si je n’avais pas été un peu dans la nuit… Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir en même temps.

-Je te réponds seulement si tu viens t’assoir pour m’écouter.


Je me doutais bien qu’il viendrait, c’était lui qui avait posé la question, il pourrait bien faire l’effort de s’assoir en face de moi. Et puis, il savait que j’avais mal à la cheville, me voir la soigner ne devrais pas tant que ça le déranger normalement, je n’avais pas de la charpie à la place du pied tout de même. J’allais donc tranquillement attendre qu’il veuille bien s’assoir en face de moi pour commencer mon récit mais pas pour me soigner un minimum. Je levais donc ma chaussure et ma chaussette. Je n’avais pas choisis la meilleure paire mais je n’avais pas eu tant de temps que cela ce matin, une paire de chaussures semblables à des Vans était toujours mieux qu’une paire de sandales… Trouver le désinfectant que j’avais choisi, l’appliquer sur les plaies que je pouvais avoir, bander le tout et mettre l’attelle. Rien de bien sorcier, juste un peu de technique, de savoir et de son sens. J’en avais encore assez pour faire ce genre de choses me semblait-il. Entre temps, il était venu me rejoindre et était maintenant en face de moi. A moins que je me mette à divaguer aussi. Si c’était le cas alors je n’étais pas sortie de l’auberge moi… Je soupirais. J’avais tout de même eu le temps de mettre de l’ordre dans mes idées :

- J’vais essayer de ne pas faire trop trop long mais sans tout te couper. En gros, j’ai commencé par rencontrer une fille, un militaire. La fille a perdu connaissance et nous avons dû nous en occuper tous les deux pendant plusieurs jours… Après cela, je suis sortie de notre cachette… Pour une raison futile… Et je me suis perdue… Après pas mal de temps, j’ai retrouvé une jeune femme avec qui j’ai survécu pendant une nuit et une matinée dans la mairie avant de rencontrer Hayate… Celui du lycée… J’sais pas si tu vois qui c’est… Enfin. Nous avons passés une journée tous les trois, nous sommes perdu par ma faute mais avons réussi à entrer chez Hayate. Ensuite comme j’ai déprimé parce qu’ils étaient trop proches et que je ne me sentais pas d’ennuyer ce nouveau couple j’ai décidé de les laisser tranquille et je suis donc partie toute seule pour sauver quelqu’un que j’avais vu à l’extérieur. Nous avons donc tous les deux passés la nuit chez moi mais mon réveil ce matin à rameuté tous les zombies du quartier devant mon appartement. J’ai fuis en pensant que… heuuu… Je ne sais plus comment il s’appelle me suivrais mais ce n’a pas été le cas et j’ai fini par partir seule. Je voulais prendre ces béquilles mais le magasin était fermé et j’étais encerclée ou presque de zombies… du coup… voila…


J’avais tenté de faire au plus court mais autant dire que ce n’était pas des plus réussi, mes pensées avaient repris le dessus et j’avais fini par en dire plus que je ne le voulais. J’avais aussi essayé de ne pas montrer mes sentiments de culpabilité, de regret, de tristesse dans mes paroles mais je me doutais bien que ma voix avait tremblé au moins une fois à l’annonce du militaire, j’avais omit que s’il était mort c’était de ma faute. J’aurais surement dû mieux fermer la porte. Mais c’était à lui maintenant de vider son sac. J’avais eu l’impression de courir un marathon en racontant ces quatre derniers jours et c’était au tour de Kino de raconter une partie de sa vie. Je rajoutais afin de lui montrer que s’il avait des questions ce serait après :

- A toi maintenant.


C’était une proposition ouverte, il me dirait ce qu’il avait envie. En vérité je voulais aussi savoir s’il avait ou non réussi à en finir avec son problème de drogue. Je n’avais pas eu le courage, encore une fois, de le lui demander au lycée et, même si je me doutais bien qu’il n’en ferait pas allusion dans son récit, j’en avais tout de même l’espoir.


[HRP: il va falloir que mettes dans ton Rp, le mot pentapartide, papillusion, pisciculture, pagnata, péripapétitienne, pignon, pélican]
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeMar 20 Sep - 23:06

A toi
Cette petite phrase me faisait l’effet d’un glaçon dans le dos, du sentiment que l’on éprouve la première fois qu’on va chez les péripatéticiennes pour soulager un besoin inutile.
Dans l’histoire, je n’avais pas à chercher à m’esquiver, je l’avais cherché : Je lui avais dit que je lui dirais ce qui c’était passé pour moi … Je devrais donc lui dire, mais tout lui dire ? Elle me regardait de façon méfiante sur le toit après m’avoir vu toucher mon bandage. Je m’étais fait démasquer, elle allait tout savoir. Et ça allais pas être triste. Je m’approche d’elle, tel un meurtrier approcherait de son exécuteur, méfiant, souffle court, sourcil froncé par l’inquiétude. Je me demandai si je n’allais pas faire demi-tour. Je pourrais passer pour un assassin, c’est vrai, j’ai tué quelqu’un par mon incapacité à résonner dans les moments cruciaux, par ma folie, par mes bêtises. Il n’empêche que maintenant j’étais assis face à elle qui était dos au mur, moi, fixant tantôt son pied, tantôt dehors, tantôt le plafond, en faite à peu près tout sauf son visage. Je l’entendais parler, normalement. Enfin, comme quelqu’un qui passerai un oral lors d’un examen, qui parlerai fort pour prouver qu’il est sûr de lui. Je l’écoutais parler, mais je remarquais que le son en disait plus sur les gestes, et son visage. Concentrée et nostalgique elle pourrait sembler comme quelqu’un qui racontait un voyage à la plage dans les moindres détails. Mais il n’en était rien, elle racontait quelque chose de triste, et le son s’en faisait ressentir, baissant quand elle parlait d’une militaire, baissant quand elle parlait d’Hayate … Je me souvenais plus l’avoir déjà vu, je ne savais plus, étais-ce vrai ? L’aurais-je déjà croisé ? Trop de nouvelle chose pour me plonger dans mes souvenirs, de toute manière soit il était mort, soit il était dans la même galère que nous : dans tous les cas, on n’aurait pas l’occasion de se parler comme avant. Hum elle avait fait de nombreuse rencontre mais personne n’était avec elle, que c’était-il passé ? Etaient-ils mort ? Les avait-elle abandonné, comme Laura avait fait avec les morts dans la maison de la boutique sur la place ? Je n’en savais rien, et de toute manière, il m’aurait fallu plus de courage que ce que j’avais actuellement, pour oser la couper dans son récit. Plus de courage ou moins de pitié, je ne saurais le dire, le ton de la voix de Sasha se pliait presque matériellement sous les remords et sa voix tremblait. Les pignons qui actionnent les larmes de tristesse allait s’engendrer quand elle fût comme réveillé et me dit :
A toi

Je ne pouvais pas lui refuser, elle avait eu l’air tellement sincère que je n’aurais pu m’imaginer un seul instant lui mentir ou esquiver ça, j’appréhender le moment où j’évoquerai la fille au yeux gris.
Voyant l’état déplorable du bandage de Sasha, je commençais à le défaire entamant le début du récit :
En réalité, j’ai passé trois jours près de chez moi, rien de passionnant, j’ai vécu ce que tu as dû vivre, leur arrivé soudaine et si surprenante. Et juste après, alors qu’on se croyait à l’abri dans son foyer, un événement arrive, et on comprend qu’il faut fuir. C’est ce que j’ai fait, tu sais : en passant par la baie vitré de la salle de bain, face à l’immeuble en face, c’était soit mourir soit finir dans leurs bras, le choix était vite fait ! Une fois sorti, j’ai erré dans les rues ne sachant pas où aller et j’ai croisé pour la première fois un être vivant, elle s’appelait Laura, il me semble qu’elle fuyait celui avec qui la poursuivais, un certain Daisuke. Le problème, enfin si on peut appeler ça un problème, c’est que ce dernier a évité la mort que Laura allait elle-même provoquer, ouais des amis bizarres. Ensuite, nous dûmes nous séparer, Laura ayant fuis pendant la nuit et Daisuke reprit sa folle poursuite, me laissant à l’abandon, je pus enfin voir d’un œil nouveau le monde zombifié, enterré mon insouciance … Alors, je divaguai entre les différentes routes vers la superette, j’eus l’honneur de croiser un groupe composé de trois personnes : Une femme au yeux gris, une fillette et un homme. Ce dernier à failli gouter de ma batte à plusieurs reprise, mais ce fût la femme du groupe qui fut le plus rapide à ouvrir les hostilités, m’ayant confondu avec un mort, à mon hésitation quasi constante, n’ayant aucun but elle à voulu m’ôter la vie, mais préféra me tirer dans l’épaule. Erreur qu’elle s’empressa de rectifier je lui montre d’un geste vague mon bandage, et donna un coup sec au sien, pour bien maintenir le tout et repris : Mais notre rencontre, malgré le fait que nous ayons très bien sympathisé fut de courte durée : Un zombie la tua, alors qu’elle voulait me défendre, j’avais été incapable d’être aussi vif … elle se suicida après avoir vu la morsure, me posant une question par la même occasion, chose ignoble. Je me retrouvai encore face à un corps mouvant, cette fois pas un sentiment de plaisir en moi, pas de peur, non juste de la haine et de la tristesse qu’on m’ais retiré un être cher … par la suite,Je me revoyais encore, mettre fin à cette pentapartite du corps humain à celui qui lui avait ôter la vie, faire de Sa tête une piñata de sang, et le voir inerte au sol. J’ai retrouvé ensuite les deux autres, mais nous avons dû fuir et par une malchance divine, je fus séparé des deux autres et je partis vers mon but initial, bien décidé : Le supermarché … Et après mainte feinte, j’ai trouvé une suicidaire et nous sommes monté sur le toit d’une pharmacie, maintenant, je fini son bandage et ça s’est calmé dehors.

En réalité, j’avais fini de faire le bandage depuis un bon bout de temps, mais je lui fis préciser pour qu’elle retire son pied de ma jambe, puis je me redressai de tout mon long, m’étendis, observa la vague de zombie partir comme un vol de pélican et annonça :

J’ai une idée au faite : on peut prendre ce fauteuil roulant et traverser le supermarché plus vite pour sortir, je n’aurais pas eus une meilleure arme de défense, mais j’aurais sauvé la vie de quelqu’un !

Liant les gestes à la parole, je pris la pauvre sauvage et la posa de force dans le fauteuil avant de l’attacher, en cas de chute bien sûr mais aussi parce qu’elle n’avait pas l’air aussi enthousiasme que ça pour mon idée, mais c’était soit ça soit rien …

J’étais prêt à sortir, un sac déjà préparé était à côté, j’attendais le moment propice pour me jeter dans les couloirs envahi de monstres.
.
[ HRP : Utiliser dans ta phrase les mots abstraction, réussir à utiliser la phrase : Leroy Jenkins, accepter le fait que je foute ton perso dans un fauteuil roulant et utiliser le présent de vérité général … ça te va ? Smile ]

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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeVen 23 Sep - 20:05

Il n’avait pas envie. Pas envie de me répondre. Surement pas envie de raconter ce qui lui était arrivé. Certes, mais je n’avais pas eu non plus eu réellement envie de me replonger dans des pensées tristes et déroutantes. Pourtant je l’avais fait, pour lui ? Pour moi ? Aucune idée. Mais ça m’avait fait du bien mine de rien. En parler avait fait partir un peu de monde de mon esprit et eut être y trouverais-je même une place pour y mettre un peu de mon futur.

Mais pour le moment, là n’était pas la question. Il avait pris ma jambe et avait recommencé à faire mon bandage sans que je m’en rende compte… Comment avais-je pu ne pas réussir ce genre de choses ? J’étais vraiment pitoyable ces jours-ci. Certes il y avait des « raisons » diront nous mais tout de même… Je devais être capable de faire un minimum… Enfin…

Abstraction. Faire abstraction maintenant de mes petits problèmes et écouter les siens. Oui il avait fini par parler. Out en refaisant mon bandage bien entendu. J’avais d’ailleurs les yeux rivés dessus. Concentré mais souriant presque sur les bouts de tissus qui recouvraient peu à peu ma peau. Mine de rien j’en étais contente, savoir qu’il me faisait assez confiance pour me parler de ce qu’il avait vécu… A moins qu’on aurait été capable de le faire avec n’importe qui vu le nouvel environnement ou nous nous trouvions... Tien ! Daisuke ne m’étais pas inconnu ! Enfin si. Mais son comportement ressemblait plus ou moins au mien alors que j’avais abandonné tous mes autres camarades. Peut-être nous serions nous entendu tous les deux… Enfin s’il n’était plus avec Kino c’est qu’il avait décidé d’une autre voie et nous ne suivrons peut être pas la même donc penser à ce genre de choses était superflu. Tout était maintenant superflu à part notre survie. Et il me fallait aussi arrêter de penser pour comprendre son récit. Car mine de rien il allait vite, ne racontant que les choses essentielles. Sauf pour la « femme aux yeux gris » dont il fit une description plus longue. Il ne semblait ne même pas connaitre son nom et pourtant la connaitre comme personne d’autre, la chérir surement aussi. Il me parla aussi de sa « malchance divine » : ces deux mots étaient aussi démonstratifs pour moi que sa description de la femme aujourd’hui morte. Je ne le sentais pas réellement regretter ses actes.

-Merci…

Après ce bref remerciement je retirais mon pied rapidement. Tant prise dans son récit que je ne l’avais pas sentis faire ni terminer. Il se leva alors, me laissant faire de même. Une fois debout je me retournais, regardant autour. Tous les zombies étaient partis. Comme quoi ne pas faire de bruit nous rend invisible à leurs yeux. Ce qui était tout de même une bonne chose à savoir. Cela signifiait aussi qu’ils ne nous avaient pas entendus parler ce qui me semblait étrange, peut être un autre son les avaient attirés un peu plus loin. En tout cas ils ne nous avaient pas touchés ce qui était déjà bien.

Des mains. Il y avait des mains qui m’avaient attrapée ! D’où venaient-elles ? Un de ces morts vivants qui avait réussi à entrer dans notre retraite provisoire !? J’aurais surement été mordue si ça avait été le cas mais non, ce n’était pas un de ces êtres sans vie. Lui était bien vivant et il venait de m’attacher sur une chaise roulante avant que j’aie pu faire le moindre geste. J’avais l’impression d’être à la fois quelqu’un à l’agonie ou totalement incapable de se servir de ses jambes mais aussi d’un fou comme ce Leroy Jenkins dont la liberté fait peur. Mes actes étaient certes désespérés mais je n’étais pas encore assez fêlée pour mettre intentionnellement la vie d’autrui en danger. Ce qui ne semblait pas être de son avis. Avait-il peur que je tente de lui faire du mal ? Ou bien voulait-il juste s’assurer que je ne le suivrais pas lorsqu’il fuirait en me laissant ici ? Si seulement j’avais réagis plus vite…

Je ne disais rien, ne tentais encore rien parce que quoiqu’il compte faire je n’avais pas envie de servir de chair à pâtée pour qu’il puisse s’en sortir sans une égratignure. Le silence était donc de mise… Pour le moment. Me jurant que si je ressortais vivante d’ici je le croisais je lui dirais ce que je pensais de ces façons tout sauf sympathique de s’occuper des demoiselles. La bouche close, je ne me gênais pas pour cette fois-ci le regarder dans les yeux et le foudroyer du regard à chaque fois qu’il tentait de me regarder. En y réfléchissant un peu c’était étrange la façon dont une action m’avait réveillée. Je ne pensais plus à ce qu’il s’était passé, le présent était à la mode. Envisageais presque le futur, lui montrer que j’étais mécontente. Comme quoi quelques paroles pouvaient parfois tout changer... Du moins temporairement… Peut-être en était-il de même pour lui.

Mais pour le moment ce n’était pas mon problème… faisant tourner mes poignets dans tous les sens dans l’espoir de les dégager pour pouvoir me détacher je continuais à l’injurier de tous les noms de manière silencieuse tandis qu’il se préparait.
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeSam 24 Sep - 0:32



Incertitude. Hésitation, doute. Tant de mots pour décrire une sensation, c’était étrange. Pourquoi se compliquer la tâche pour des choses si simple ? Mais ce n’est pas la question, en réalité la question initiale était : ‘’ Ai-je bien fais de l’attacher ? Que pensait-elle ? Pourquoi ne l’avais-je pas prévenu ? Qui aurait remporté la coupe du monde de 2011 au rugby ? On met le dentifrice avant ou après avoir rincé la brosse à dent ? ‘’ Hum, trop de questions donc.

Si je l’avais attaché c’était pour une bonne cause, en roulant nous irions toujours plus vite qu’en boitant, non ? Et si je faisais ça c’était dans le but de gagner du temps, donc inutile d’en perdre en lui exposant des idées, la mienne était irrémédiablement la meilleure point barre. Il fallait cesser ces sottises insensés, c’était inutile de débattre et j’aurais été vulgaire de lui faire signaler que c’est par ses blessures qu’elle est là, dans ce siège. Mais malgré ces faits implacables d’une logique de même certitudes, je ne pouvais m’empêcher de douter de mon choix, hors le doute n’est pas permis dans ce nouveau monde. En effet, on doute, on est lent. On est lent, on réagit moins vite. Et si on réagit moins vite, des gens meurent ou se font mordre, et on perd quelqu’un qui nous est cher : le doute ne nous est pas permis. Et je doutais en ce moment même à cause d’un regard pour un geste commis, c’était idiots ? Mais nous étions là, comme deux heureux glandus qui nous regardions dans le blanc des yeux, moi par fierté, elle par colère vu son côté assassin dans ses yeux.

Néanmoins, mon sac était prêt, et elle bloqué dans son siège devait l’être, mais je m’assurai qu’elle ne pouvait se défiler pour s’échapper dans l’espoir de serrer une poigne d’enfer autour de mon cou. Oui, je présumais que elle voulait me tuer, mais pour une fille qui lors d’un séisme bouffe les sucettes avant les petits-déj, tuer ne dois pas être si grave ! Je vérifiai les alentours, c’était la dernière fois que je devrais mettre les pieds ici logiquement, la dernière fois que je verrais la disposition à la fois accueillante et observateur de la place du vendeur, les étagères aux prix plus élevés les u0s que les autres pour du matériel des plus utiles. J’avais envie de prendre en photo ce moment, mais je me disais que ce serait bête, la nostalgie ne même à rien à part aux regrets, et je n’aime pas regretter.

Pendant que je regarde aux alentours, à travers la vitre, pour y découvrir le même chemin, aux traces de sang près, j’expose mon idée et les raisons qui m’ont forcé à poser Sasha dans le fauteuil roulant, plus à moi qu’à la dite concerné :

Donc, voilà, j’ai pris du matériel de premier secours, bandages, produits etc. Une lampe de torche, un lance fusée de détresse ou je sais pas comment tu appelles ça et aussi une paire de talkie-walkie, je te montrerais qu’ils sont vraiment utiles dans les situations critiques. Ça c’est pour le sac, ensuite, tu dois m’en vouloir ou être tourmenté de question, dans les deux cas je vais répondre à ces interrogations inutiles puisque j’ai les réponses. Si tu es attaché, c’est pour que nous sortions plus rapidement d’ici, tu dois te douter que je compte pas te laisser ici, ce serait stupide et je tiens trop à toi pours, j’ai pas oublié que c’est toi qui m’a fait prendre conscience d’un bon nombre de chose, et pour ça je te remercie, je me souvenais pas de te l’avoir dit au moins c’est fait ! En plus, pour en revenir au sujet, nous irons plus vite en roulant que en boit … Marchant je veux dire

Quelle gourde ! J’avais parlé aussi vite que je pensais, et je n’avais pas pris soin de choisir mes mots ! Elle allait comprendre que nous allions être ralentis en partie par sa faute et soit elle allait culpabiliser, et dans le pire des cas croire que je la considère comme un poids. Hors, je la trouvais encore trop fragile mentalement, elle avait failli se suicider il y a quelques minutes et il valait mieux éviter de gaffer pour qu’elle tente ça dans mon dos.

Je repartis dans la salle arrière pendant quelques minutes, j’avais cru voir une porte de secours, parce que avec un fauteuil et à la hauteur de la trappe, il me serait impossible de remonter maintenant. Par chance il y en avait une sous quelque palette de bois, que je poussai sur le côté afin de dégager l’ouverture. La porte céda étrangement, comme si elle avait été déjà ouverte, bizarre … Les palettes, étaient disposé étrangement maintenant que j’y pense : penché contre la porte qui répartissais tout le poids contre, comme si quelqu’un les avaient placé pour éviter que quelqu’un ne rentre … Ou quelque chose ! Un bruit, derrière. Déchirement de papier. Un bras, un corps, une tête et je compris : Un mort était là, et on l’avait enfermé avant de fuir, mais comment ? Par où ? Une sortie que je n’aurais pas vu ? Non. La grille si tard dans l’après-midi, baissé ? Non. Le responsable de l’établissement avait fuis laissant le pauvre corps, ou l’avait-il enfermé ? Dans tous les cas il essayait de sortir ! Et il réussit, il avança inexorablement vers moi, j’avais fait trop de bruit avec les palettes, et il allait me bouffer. Non ! Roulade sur le côté, je poussai un souffle roque en même temps qu’une pile d’article du magasin sur le faux défunt afin de le tuer, chose qui réussit dans un horrible fracas. On devait sortir vite !

[HRP] : pour que tu saches à peu près quoi faire, je coupe l’action en plein milieux, mon personnage est ton pantin fait ce que tu veux avec les restrictions suivantes :
- Pas le droit de le tuer
- Pas le droit de lui faire détacher Sasha
- Vous devez sortir du supermarché !
Pour le défi, essais de faire une description sentimentale d’un lieux, une description visuelle d’un lieux, une description, un geste ou une chose qui te rappelle quelque chose du passé ! [/HRP]
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeSam 24 Sep - 21:25

Il parlait de nouveau. Pas la même voix, pas la même intonation et pourtant la même chose. Des excuses. Comme des excuses. Je voulais que ça en soit, qu’il me relâche en s’excusant. Peut-être même aussi qu’il me passe une sucette au citron sur un plateau d’argent tien. Mais au lieu de ça il me dit jusqu’il ne pouvait pas me laisser parce que je l’avais aidé avant… A ce titre j’aurais presque préféré qu’il me laisse ici. C’était tout sauf noble de sa part de dire qu’au nom d’un souvenir il allait te laisser en vie avec lui. Surtout lorsque moi, j’essayais presque de tout oublier, faire table rase sur toutes mes actions. Vraiment sa licence en diplomatie il l’avait trouvé dans un paquet de Chocapics ! Et quel abrutit, en plus de m’enfoncer bien au fond dans le passé il me rappelait innocemment que je ne servais a rien à cause de ma cheville et qu’il m’avait attaché pour que je ne tombe pas. Nous n’étions pas sur le toit d’un immeuble, je ne voyais pas ou est-ce que je pourrais tomber pour le moment. Et puis j’avais écarté se suicide de mes priorités pour le moment. Quoi qu’il risquait d’y revenir si ça continuait comme ça…

C’est avec un regard. Une moue du visage que je lui montrait qu’il avait presque intérêt à se débarrasser de moi après être sorti de ce bâtiment s’il ne voulait pas que je lui montre ce que j’étais encore capable de faire même avec une jambe presque en moins ! Tant de violence tout à l’heure concentrée sur ma propre personne qui s’échappait de moi pour tenter d’agripper ce garçon pour le réduire au silence. C’était ça la vie, la vraie : un combat permanent ou les autres n’étaient là que pour vous aider à vous en sortir ou mourir. Et lui je ne voulais pas qu’il meure. C’est pour ça que malgré ma haine je ne pus ne pas me retourner pour scruter d’un regard inquiet la porte par laquelle il avait disparu à l’instant. Je voulais qu’il revienne, que je puisse continuer à le détester pour me sentir vraiment en vie.

La porte était noire. Il n’y avait rien. Je ne voyais rien. Je voulais qu’il revienne, qu’il ne me laisse pas seule dans cet endroit trop grand et trop vitré pour moi. Et puis des bruits, que se passait-il ? Que faisait-il ? Pourquoi une des piles dans cette opacité avait bougée ? Pourquoi avait-elle dégringolée ? Un instant j’avais retenu mon souffle, et si c’était lui qui était tombé ? Enseveli sous la colonne de nuit.

- Kino… ?


Le murmure était sorti peu assuré alors que j’aurais presque voulu le crier pour savoir si quelqu’un d’autre que l’écho me répondrait. Un instant ou peut-être même mon cœur avait écouté pour chercher un semblable dans le silence intenable après ce vacarme. Et puis une ombre. Et puis des cris. Es cris des zombies. En était-il un ? Kino ou bien juste son cadavre qui s’était relevé alors que le venin présent dans la blessure de son épaule avait achevé son travail ? Finalement un corps se découpa, illumina le décor mort de ses taches de sang et ses vêtements. Des yeux vivants. Soupir de soulagement. J’avais vraiment eu peur… Avais-je vraiment besoin de ressentir ce genre d’émotions fortes pour être quasi en vie ? Pour me libérer de ce sarcophage de mémoire. De mémoire et de deuil. Si c’était le cas alors j’allais avoir de quoi me sentir plus vivante que depuis ces quatre ou cinq derniers jours.

Car à peine s’était-il détaché de l’obscurité qu’il se jeta sur moi, ma chaise, LA chaise roulante qui me supportait et s’agrippais aux poignées tandis que le glas sonnait comme une cloche d’alerte sous le nom de hurlement des morts. Hurlement des morts… Joli nom pour une composition funèbre. Mais nous ne ferons pas partie de la prochaine marche commémorative pour les inconnus tombés lors de l’attaque des morts-vivants. Nous dépasserons le temps et survivrons quoi qu’il se passe. Je le voulais. Je voulais pouvoir encore courir, sauter et rire. Même si pour le moment j’étais entravée. Mentalement et physiquement accrochée par des liens trop difficiles à casser avec ma force seule. Il pourrait m’aider s’il en avait envie. Me laisser m’envoler à nouveau, m’autoriser à rêver, m’échapper de la réalité encore une fois au moins. Vivre et non pas survivre. Survivre. Passer à toute allure devant le temps et les tourments. Juste courir et rouler pour nous échapper de cette pièce renfermant les mots que nous avions prononcés. Dépasser la porte. Être enfin hors de cette pharmacie qui avait l’air de vouloir nous revoir comme tous les lieus que nous avions dû peupler.

Et maintenant nous roulions. Je me mordais la lèvre, avait envie de me jeter hors de ce fauteuil fou et pourtant… Le vent de la vitesse et les rayons qui défilent devant moi comme un film rembobiné. Un instant je me retrouvais en train de courir dans l’hôpital. Il y avait là-bas le même carrelage. J’avais peur, j’étais jeune, je ne voulais pas que mon père me rattrape. Je voulais juste réussir à lui échapper jusqu’as ce que mon frère sorte de la salle d’opération pour qu’on arrête de me courir après pour que j’aie gagné. Oui, comme quoi un jeu de trappe-trappe pour un enfant réussissait à être aussi excitant avec un peu d’imagination. Et cette fois-ci c’était pareil. Des personnes nous regardaient passer sans pouvoir nous attraper, j’étais encore celle qui était à l’avant, prête à sortir d’ici et gagner. Passer la porte, voir l’extérieur et me dire que j’avais gagné quelque chose. Avant, les chatouilles étaient notre sentence si jamais nous échouions. Ici c’était juste la mort. Peut-être des chatouilles aussi mais l’effet ne serait pas le même. Nous ne pouvions perdre qu’une seule fois. Les lumières passaient au-dessus de nous. Comment avais-je pu vouloir les escalader ? Nous étions bien plus rapides maintenant. Nous étions bien plus vivants.

La lèvre inférieure en sang, j’attendais juste la sortie et voulais pourtant que ça ne s’arrête jamais. C’était un manège à sensation. Une attraction digne de tous ceux que j’avais pu faire mais en bien plus dangereux. Et puis une ouverture, la sortie. Comme moi Kino l’avait vue. Je l’entendais depuis tout à l’heure chercher à reprendre son souffle pour ne pas s’écrouler au milieu de notre parcours. Et il avait réussi, pas une seule fois le rythme avait baissé, il n’avait pas flanché et moi je n’avais pas hurlé. Nous avions pourtant faillis nous renverser plusieurs fois alors qu’il faisait des rapides demi-tours pour éviter le maximum de poursuivants. Les roues crissant sur ce qui se trouvaient sur leur chemin. Nous avions plongés dans la lumière. La sortie. Plus jamais je ne voulais retourner dans cet endroit. J’y serais peut être obligée mais ne le ferais que parce qu’il y en avait une réelle nécessité. Je me repris à respirer. Mine de rien j’avais retenu au maximum ma respiration tant la course avait été étonnante et mine de rien puissante. Pendant ces quelques minutes ou quelques heures j’avais vécu comme peut être presque jamais.

Une nouvelle autorisation de parler, nous avions ralentis peut être allions nous nous arrêter.

- On… Enfin tu as réussi…


Je ne pus pas non plus ne pas sourire, j’étais décoiffée, fatiguée, blessée mais en vie et ça je lui devait.

[va falloir que tu fasse la suite, mette environ l'heure à laquelle on est et me parler un peu de papier toilette ainsi que de rouleaux de sopalins]
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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeDim 2 Oct - 0:30

Nous étions sauvés ! Enfin, ‘’nous’’ Sasha l’était cloué dans son fauteuil. Moi j’étais agonisant les jambes en compote et le souffle encore plus court que le fil de pensée d’un raciste. Ouais, je ne manquais pas d’air mais encore fallait-il que ce dernier veuille bien se déplacer jusque dans mes poumons, passant par le tube compressé qui devait assurer les transitions, bouche / alvéoles pulmonaires. Mais nous étions vivants ! Je ne pensais vraiment pas que le coup de coller Sasha dans un fauteuil roulant allait marcher, ouais malgré tout j’avais joué à pile ou face c’était soit nos deux vies soit rien …

Merci, si tu avais bougé plus que ça on y aurait laissé des bouts ! Bon, vue l’heure je crois que le plus essentiel serait de trouver un abri correct et de patienter quelques temps.

En effet, l’heure avançait plutôt rapidement, et les nuages c’étaient lassés de notre présence, se déplaçant plus à l’est. Le soleil, quant à lui, suivait son petit chemin et s’apprêtait à toucher la ligne d’horizon. Nous devions sérieusement aller trouver un abri rapidement ! Je regardais dans les alentours, nous étions sur le parking du personnel … Et les zombies étaient tout de même là. C’était désolant de savoir qu’en seulement 4 jours ils étaient partout … Si nous ne réglons pas ce problème rapidement, jamais on pourra s’en sortir. Je me retournai vers la jeune fille, si belle et si bestiale un regard presque étonné gravé sur ma face épuisée et ravagée par le manque de fatigue et les récentes réflexions très philosophiques que j’avais eu à propos de la vie … Mais là, un autre sujet se posait : Comment cette courge avait-elle pu rester sur ce fauteuil, la seule chose qui la retenait c’était le sopalin qui l’enroulait totalement ! Chose que je n’omis pas de lui faire remarquer :

Tu sais que les seules choses qui te retiennent sont des rouleaux de Sopalins étroitement serré, je veux bien croire qu’ils soient épais avec leurs triples épaisseurs de fibres aspirantes, mais si j’avais étais sadique, ça aurait été avec du Papier Toilette ! Avec le double d’épaisseurs d’un sopalin, et leur résistance au déchirement, ce serait à vie que tu serais collé dans ce siège ma petite ! [ Comme je sais que tu ne supportes pas le vert, je le retire :3, Z’alla ! ]

Il n’empêche que cette scène d’une absurdité sans pareil avait réussi à me sortir de ces idées maussades de mort vivant, ils m’étaient même littéralement sorti de la tête et je partis dans un fou rire incontrôlable, rester coincé enroulé dans du sopalin et ma manière de justifié l’absurdité de la scène m’avait achevé. [ En fait, ça a achevé autant le personnage que la personne qui l’a écrit XD ]

Chose à ne jamais faire, se détendre. J’avais perdu de mon sérieux et de mon sang-froid. Et ce dans une situation délicate. Il ne faut jamais se sortir de la tête l’existence maintenant très réelle de ces ignobles bêtes, n’ayant pas acheminé leurs destins. Et c’est au dernier moment que je le compris, un zombi m’avais entendu, et c’était approché de moi. Moment fatidique. Peur ? Peut-être, mais je me retournais dans un sursaut, et je le vis, bouche béante, tombant sur mon corps tendu, déjà. Mon réflexe ? Reculer, heureusement. J’abatis un coup de barre métallique sur sa tête, mais il l’évite, provoquant un bruit inouïs dans le parking. Pas le temps de finir le boulot ! Je prends la Sasha, et on repars ! L’esquive d’un zombie qui avance et tombe avec un changement de vitesse déconcertant. Même pas le réflexe de se relever, non. Il rampe puis finalement redresse un bras dans notre direction, dans un râle presque silencieux. Fuir, éviter d’autres petits groupes. Je sentais le vent, le vrai sur ma peau, et la sortie, je la vois. Fermé ! Oui, ils avaient dû tomber de la barrière qui s’abaissait automatiquement. Comment faire ? Pas le temps de chercher un autre chemin, nous sommes bloqué, le bruit des roulettes est à peu près aussi clair qu’une route balisé tous les 2 mètres.

Enfin, la solution ! Des travaux quelconques sur le côté et une planche de bois allongé sur un baril posé horizontalement, coup du destin ou utilité inconnue, je n’en ai aucune idée. Mais même si l’idée que je vais faire marche encore une fois au pile ou face et est très plagié sur les nombreux films que ma vie d’étudiants flemmard m’a permis de voir dans ma vie ‘’normal’’ je la tente, c’est la seule solutions ! On court, je cours plus exactement je ne me concentre pas sur Sasha pour le moment, je suis c’est jambes. C’est le plus important à retenir. D’ailleurs ses jambes prennent un dernier élan et se jettent sur le tremplin improvisé. Etonnament, nous somme en l’air, oui malgré la position loufoque qui ne suit pas du tout l’optique d’u film d’action survolté, nous étions au-dessus de la barrière jaune et noir qui nous barrait la route et qui nous servait de petite défense contre nos poursuivants maintenant. Le sol se rapproche, le siège se retrouve grâce à mes muscles, à la parallèle vers le point d’impact, et moi aussi, hélas … J’aurais le droit à des égratinures. Impact.

Le souffle coupé, tous mes muscles en mode pause, je fermais les yeux, sur la pente qui s’étalait devant nous. Je le voyais en face, le siège continuer son trajet, une fille à bord, et moi … Recroquevillé au sol, ne pouvant rien faire … Mais faire quoi ? Je voulais seulement empêcher le début de la course folle d’un fauteuil roulant qui descendait sur une longue avenue en pente … Et c’est ainsi qu’un abruti parti sur le coup de 6 heures du soir, dans la pente courant après un fauteuil roulant en folie qui la dévalait aussi vite qu’un skate dans la même situation. Tout en bas, un magasin, serait-ce le point d’impact ?

[ Tu dois faire survivre mon personnage, trouver un abris et surtout : faire courir mon personnage, le faire rouler ou autre pour qu’il te ratrappe et t’empêcje de t’étaler sur la vitrine ! ]


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MessageSujet: Re: Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra]   Rayon boucherie par ici ![Pv Kino et Rahzel quand il reviendra] Icon_minitimeDim 2 Oct - 16:35

Il m’avait entravée avec du sopalin… Du sopalin… J’avais honte, vraiment honte. Comment avais-je pu me faire avoir ainsi ? Pourquoi n’avais-je pas regardé un peu mieux ? Pourquoi ne m’étais-je pas levée et ne lui n’avais-je pas dit ce que je pensais ? Aucune idée mais maintenant c’était trop tard, j’étais passée encore un peu plus pour une abrutie. Il comptait me faire toucher le fond ou quoi ? Il pensait que bientôt je gratterais la terre avec les ongles pour me cacher moi et ma honte ? Pourtant, malgré toute ma volonté je ne pouvais pas rester stoïque. J’avais beau essayer, je n’avais pas pu m’empêcher d’être tout d’abord des plus surprises lorsqu’il se mit à rire. Et puis le rire, c’est communicatif. Du coup j’avais fini par sourire. Pas ris, juste souris. C’était agréable de sourire.

Lui non plus ne resta pas longtemps. Les fossettes qui s’étaient creusées sur mes joues disparurent à une vitesse hallucinante alors que le zombie apparu dans le dos de Kino. Je me levais sur mon siège comme je le pouvais sans me casser la figure ce qui ne servit à rien. Il réussit tout seul à s’en débarrasser mais pas sans bruit. En effet son arme avait tapé le sol et non pas son adversaire… Autant dire que ça n’avait servi à rien. Enfin si… à attirer tous les camarades de notre pseudo-victime vers nous.

Pas le temps de réfléchir, pas le temps de chercher. Il avait repris mon siège en main et était repartit à toute allure. Moi j’aurais peut-être voulu bouger mais non, je ne pouvais pas. Moindre mouvement et je pouvais nous faire tous les deux tomber ce qui assurerais notre mort de la façon la plus désagréable possible. Programme peu réjouissant vous l’accorderez. Du coup je ne pus que m’accrocher sur mon siège et prier pour que tout ce passe bien pour moi, pour nous. Ce qui pour le moment était mal barré… Nous foncions vers une barrière. Je ne sais pas pourquoi mais je n’avais pas envie que l’on me fasse le coup du lapin ou qu’on m’écrase contre une barrière métallique. Certes elle serait un peu plus rouge qu’avant, si c’était bien fait ce serait joli mais voilà quoi… Mes tripes étaient bien quand elles étaient dans mon corps. Et mon diner de la veille aussi, il était bien dans mon estomac. Pourtant rien que la vue que comptait nous faire emprunter mon conducteur me retournait presque l’estomac. Je ne pus même pas lui donner mon ressentis sur ce qu’il comptait faire que déjà nous étions en l’air.

Nous volions, un instant. C’était merveilleux, un instant. J’avais presque l’impression que je ne retomberais jamais, un instant. Et pourtant. Nous venions de toucher le sol, à l’instant. J’aurais normalement crié comme dans un manège à sensation mais les moindres sons restaient coincés dans ma gorge. Mais le fauteuil lui n’était pas bloqué. Il était même des plus libres, trop libre. Et moi j’avais la trouille.

J’avais la trouille parce que j’étais dans un fauteuil qui descendait à toute allure et qu’il n’y avait personne pour me rattraper. Oui, Kino était tombé au tout début et maintenant il me courrait après. Enfin je ne savais pas, je me doutais juste. Oubliant un instant la course folle et cahotante ou je me trouvais, je me retournais. Je n’aurais pas dû.
Je m’étais penchée sur le côté droit pour regarder derrière moi, pour voir le ravioli puis le sol. Je m’étais trop penchée, la rue n’était pas plate et mon fauteuil venait juste de se renverser sur la droite et moi avec. Position fœtale ou presque, protéger ma tête des graviers et autres saloperies. Il y avait sur ces routes des cailloux, du gravier mais aussi d’autres saloperies comme des bouts de verres brisés, des chewing-gums mâchés et sec des morceaux de métal,… rien de très recommandable pour le pauvre corps d’une demoiselle qui venait de tomber de son fauteuil roulant autrefois lancé à toute allure et venait maintenant de glisser jusqu’à la vitre du magasin en bas dans un bruit de verre brisé. J’avais mal, mon pantalon et mon tee-shirt sans manches ne me protégeaient pas assez pour ce genre de chutes et même la peau qui était dessous s’abimait au fur et à mesure que je ralentissais. Couverte de poussière, je finis par m’arrêter vers la fin de la pente. Je saignais, j’avais mal, je n’osais plus bouger pour le moment. J’entendais des pas. Des pas rapides et d’autres plus lents, plus dangereux, plus morts.

Prendre son courage à deux mains, se détendre doucement, tout doucement. Se redresser, ignorer la douleur dans la partie droite de mon corps. Sécher rapidement une larme naissante sur mes yeux. Je souffrais mais ne voulais pas pleurer, je n’avais pas le droit, j’avais déjà trop pleuré. Par contre je n’avais pas frappé. C’était aussi une façon d’évacuer la douleur, la distribuer à quelqu’un d’autre. Comme ça il me le payerait. Chancelante à cause de ma cheville abimée qui reposais nue sur le sol et celle qui venait par à-coups dans les aérations toutes neuves de mes vêtements et de ma peau je regardais mon « sauveur » s’approcher de moi. Je le laissais descendre jusqu’à moi mais avant qu’il ne puisse aligner un mot je lui envoyais une droite. Pas une gifle comme celle qu’aurait faite une lycéenne de base mais un bon et vrai coup de poing. Je ne sais pas si c’était la surprise, la force du coup ou la course qui faisait en sorte qu’il ne tenait plus sur ses jambes mais ma victime tomba au sol.

En ce moment je me moquais pas mal de ce qu’il avait pu voir de moi, de quelle façon il me regardait avec son visage coloré de mon sang, de ce qu’il y avait autour de nous,… Je savais que je souffrais et que j’étais en colère ce qui me suffisait largement. Zombie ou pas je le fusillais du regard comme pour l’enfoncer dans les cailloux ou il était pitoyablement tombé et lui donnait oralement mon ressentis.

- Plus jamais ! Plus jamais tu ne me fais ce genre de choses ! N’ose même plus y penser tu m’entends !?


Je m’en retournais ainsi. Qu’il reste au sol si le cœur lui en disait, l’important pour moi c’était maintenant de m’en sortir. Parce que les petites pensées qui avaient dévalées mes lèvres pour se planter dans le corps de mon infortuné camarade de classe avaient été tellement fortes que toute la populace morte les avait entendues. Et bien sûr, comme c’était de bons citoyens ils s’étaient retournés vers nous et comptais me corriger en me dévorant corps et âme. Trop altruiste vraiment. Mais j’avais d’autres projets étonnamment, peut être trouver un endroit pour la nuit ou je pourrais calmer mes nerfs qui étaient en train de jouer au yoyo dans mon organisme pour mon plus grand malheur. Parce que maintenant il allait falloir que je reste calme et que je me soigne. Car, par expérience, je savais que les endroits comme celui-ci, nous laissaient des souvenirs dans la chair lorsqu’on s’y frottait d’un peu trop près. Et puis je voulais encore tenir au moins une nuit et survivre ma vie.

Pour cela je m’arrêtais fréquemment. Parce que j’avais du mal à marcher à cause de ma chaussure manquante et de ma cheville abimée mais aussi pour ne pas faire de bruit, pour que les zombies que je rencontrais passent leur chemin sans me voir. Je calmais donc ma respiration à chaque fois pour paraitre invisible. Étonnamment, malgré ma colère je voulais qu’il s’en sorte. J’étais une fille, donc j’étais contradictoire mais il y avait des limites il me semble. Enfin… Pour le moment il fallait pourtant mieux que je me concentre pour rester debout parce que je commençais à fatiguer. Ma marche, rejointe bientôt par celle de mon collègue de malchance qui avait fini par me rejoindre sans se faire dévorer. Chose peu difficile vu à la vitesse ou j’allais. Pourtant je ne le regardais pas, je voulais qu’il sache à quel point je lui en voulais. Pourtant j’avais l’impression que mon sang circulait mieux dans mes veines depuis qu’il coulait des plaies que j’avais. Pas réellement qu’elles étaient dangereuses mais juste qu’elles perdaient pas mal de sang et repeignaient allègrement mes jolis vêtements d’une couleur rouge qui bientôt serait poisseuse et désagréable. Il fallait que je continue de marcher, que je nous trouve une cache pour la nuit. Au moins faire ça pour que nous puissions nous voir un peu plus longtemps. Pour changer de vêtements aussi parce que du côté droit autant dire que j’avais de sacrés trous.

Alors que la nuit se lovait vraiment dans le ciel nous passâmes devant un bâtiment. Nous n’avions pas beaucoup marché mais cela avait duré un certain temps car nous avions du faire des détours et nous souvent nous arrêter pour ne pas nous faire repérer par ces morts ambulants. Et puis nous étions tombés devant l’hôpital. Je ne savais pas ce que pensais Kino et je n’en avais rien à faire, qu’il me laisse seule s’il en avait envie. Oui, qu’il me laisse tomber comme je venais de le faire. C’est-à-dire comme une grosse chaussette dans l’entrée. Parce que oui, maintenant mes muscles exigeaient de se reposer, ces journées étaient toutes plus chargées les unes que les autres et là ils semblaient vouloir faire une pause… Même si ils n’en auraient en réalité pas vraiment le temps car l’hôpital était aussi habité par des choses inhabituelles. Des morts.

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