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 Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]

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MessageSujet: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeVen 6 Jan - 20:58

On avait tous l’air fatigué, on n’avait pas tous eu la même vie mais en ce moment présent, nous étions tous pareil. Tous perdu. On avait surtout tous envie de vivre. Et vu l’état dans lequel était deux des trois sans-abris nous avions des chances de nous en sortir, le tout était de ne pas montrer que nous avions peur. Du moins il me semblait. Je continuais donc à regarder le groupe en face de nous et continuais le chemin après avoir repris la main de Kino. Nous étions les seuls à bouger, tout doucement nous nous rapprochions de l’autre côté de l’abri que nous étions en train de longer. Puis, le déclic. Le chien s’arrêta de grogner pour se mettre à aboyer de toutes ses forces, tirant sur la chaine qui le retenait de toutes ses forces et faisant réagir ses maîtres qui ni une ni deux prirent des armes improvisées avant de se jeter vers nous. Autant dire qu’on ne s’est pas fait prier pour dégager le plancher. Je courais aussi vite que je pouvais, j’essayais tantôt de clopiner, tantôt me courir à cloche pied,…. J’ai tout essayé pour ne pas abimer ma jambe, on aurait pu me filmer et me mettre dans une de ces émissions humoristiques tant je devais avoir l’air stupide… Mais en fait pour le moment tant que je sauvais mes fesses je voulais bien passer dans presque n’importe quelle série !

On s’était cachés dans un cul-de-sac, je dis pas la trouille que j’avais lorsqu’ils sont passés devant nous, la taille de mes yeux terrifiés quand le chien nous a sentis, le battement de mon sang résonnant dans ma tête lorsqu’il a fini par bondir pour laminer la pauvre chaussure et que nous en avons profité pour se faufiler discrètement et fuir. Pourtant mon soulagement ne fus pas sir grand que je l’espérais, nous n’avancions pas vite par ma faute et nous étions totalement perdus. Ce qui par contre n’était pas à cause de moi cette fois-ci… Puis l’odeur est montée, d’abord juste désagréable avant de devenir très désagréable voire intenable. Mon camarade n’a d’ailleurs pas attendu pour tomber dans les vapes et ne s’est pas écrasé la tête contre le sol que grâce aux quelques réflexes qui me restaient. Je ne pensais vraiment pas que ce serait lui qui tomberais dans les pommes mais en même temps s’il sortait d’une cuite donc autant dire qu’il était encore moins frais que moi.

Mais en tout cas plus que l’origine de l’odeur. La vue combinée à ces effluves de chair en train de pourrir dans l’eau me donna vite la nausée et je lâchais presque le pauvre Kino pour aller vider mon estomac presque vide un peu plus loin. Dire que je n’aimais pas les films d’horreur… Après avoir repris une grande inspiration, je retournais chercher mon collègue en priant pour qu’il ne se réveille pas, pour qu’il ne bouge pas, pour qu’il ne me fasse pas tomber sous son poids sur ces cadavres. Ces corps illuminés par la bouche d’égout au-dessus par laquelle nous pouvions sortir si j’arrivais à le hisser là-haut ! Seulement je n’en serais pas capable même en forme alors dans l’état ou j’étais… Et puis, vu les bruits qu’il y avait dehors autant dire que monter serait juste du pur suicide. Je ne sais pas ce qui attirait les zombies autour de cette bouche d’égout mais j’avais tout sauf envie qu’ils l’ouvrent. Du coup… il nous faudrait traverser cet endroit pourri et putride sans s’arrêter parce que mine de rien avec ça, si les hommes-des-égouts avaient retrouvés notre trace ils ne tarderaient pas à nous rattraper. Mettant mon tee-shirt devant mon nez et baissant mes yeux sur mes pieds je tâchais de ne pas, ne surtout pas regarder autour de moi, il n’y avait plus rien à vider dans mon ventre…

C’est au prix d’un moment qui me parut interminable que je finis par me rendre compte que nous avions passé l’amoncellement de macchabées. L’odeur finit par se faire de plus en plus supportable pour finalement être totalement masquée par celle, plus « familière » des égouts.

Je marchais ainsi un temps, échangeant parfois entre mon sac et le ravioli histoire de ménager mes épaules et mes jambes endolories. Puis, au moment où je comptais vraiment m’arrêter et faire une pause voilà que des voix commencent à se faire entendre dans mon dos, se rapprochant dangereusement. Je presse le pas, je stresse, je me force, je me fais mal mais tant pis. Oui, tant pis car au détour de mon boyau voilà que je devine la silhouette d’un homme et d’un chien. Je me retourne, prête à faire demi-tour, pour voir un autre homme accompagné d’une femme. Je ne sais pas comment ils ont su que j’étais là mais en tout cas ils ne comptaient vraiment pas nous lâcher. Je prends le premier boyau adjacent pour tenter de leur échapper et me retrouve… dans un cul-de-sac… Je me retourne, ils s’approchent, ils savent que je suis prise au piège. Par contre ce qu’ils ne savent pas c’est que je suis armée. Alors que deux d’entre eux commencent à afficher un sourire de vainqueur pas très rassurant je sors l’arme de mon sac et la leur pointe dessus. J’ai toujours la trouille, je n’ai pas envie de tirer, je n’aime pas vraiment faire mal aux gens en général mais là je ne veux pas qu’ils me touchent. Ni moi ni Kino. Ils menacent de lâcher le chien sur moi, je tire sur le côté.

- Vous le lâchez, je jure que j’en descend au moins un avant d’y passer…


Sérieuse ? Je ne sais pas si je l’étais mais étonnamment j’ai réussi à mettre assez de conviction dans ma voix pour qu’ils y croient. J’avance, ils reculent, j’avance encore, ils reculent à nouveau. A ce rythme-là je réussirais peut-être à m’en sortir finalement. Une lueur d’espoir. Mais aller où ? Loin d’eux, loin de cet égout, à la surface. Mais comment ? Tout en réfléchissant à ça, je me force à garder mon visage de glace et à les faire reculer jusqu’à sortir de mon traquenard et m’approcher d’un passage d’eau. Un truc verdâtre et surtout plutôt rapide. Je m’y enfonce donc jusqu’aux genoux et essaye d’y faire entrer Kino. J’eu le malheur de détourner le regard, de fixer mon attention sur autre chose, baisser mon arme, pour qu’ils lâchent le chien.

Je vois la bête arriver en courant et en grognant tout ce qu’elle savait et je tire. Une fois, deux fois, trois fois. Les yeux fermés, j’entends un cri de douleur suivi d’une chute. Je n’ai pas touché l’animal mais l’un de ses maîtres. A peine le temps de voir le corps allongé, baignant dans une flaque de sang incroyablement grande qui me signifie que j’ai du toucher une artère ou quelque chose du même genre que l’énorme bête musclée me saute dessus et me fasse tomber dans l’eau. Manque de bol, si je n’ai pas fini dévorée par le chien c’est tout simplement que j’ai glissé et que l’eau nous a emporté tous les trois. Il semblerait que la couleur verte des égouts soit liée à la culture d’algues qui ont poussé au fond, rendant le sol et les rebords des plus glissants. Du coup, j’étais tout simplement incapable de me relever. Je paniquais, je n’arrivais pas bien à ne pas boire la tasse à cause du chien qui cherchais à me grimper dessus en gémissant, aussi terrorisé que moi, et je ne parle même pas de maintenir la tête de mon camarade hors de l’eau. S’il mourait ce serait vraiment de ma faute là !

J’avais de plus en plus de mal à me maintenir hors de l’eau à cause du courant, je ne réussissais à me rattraper nulle part et mon sac et mes vêtements me coulaient. Je manquais lâcher le garçon avant de le tenir contre moi pour être sure qu’il ait la tête au même niveau que la mienne, je voulais respirer mais je ne voulais pas le lâcher. Mon sac finit par glisser de mon épaule, levant au passage les bandes qui recouvraient mon bras. La douleur me permis de ne pas sombrer totalement dans la panique et j’étais toujours plus ou moins consciente mais n’y croyais plus lorsque nous nous fîmes engloutir par la lumière. En dessous, sur la terre ferme, le niveau de l’eau était beaucoup moins haut et je pus aisément nous tirer vers la berge. Encore heureux, j’aurais surement abandonné sinon. Un peu éblouie par le gris du ciel, je reprenais avidement ma respiration avant de me redresser, regarder Kino, et me rendre compte qu’il ne respirait plus.

Mon premier réflexe fus de le mettre sur le côté puis sur le ventre pour lui faire expulser toute l’eau qu’il avait pu avaler mais rien ou presque. Je lui tapais précautionneusement sur le dos mais rien non plus. Je regardais aux alentours, pas un zombie mais pas un humain non plus, mes cours de sauvetages n’avaient servi à rien dans l’eau mais maintenant peut être qu’ils me permettraient de le sauver. Je levais son tee-shirt le plus haut possible pour trouver plus facilement le point sur lequel il fallait appuyer. Je tentais de me calmer au mieux avant de lui faire du bouche-à-bouche et des massages cardiaques. J’essayais une fois, puis deux, et il finit par revenir. Je le remis ensuite sur le côté pour qu’il ne s’étouffe pas à nouveau en tremblant. J’étais soulagée, j’étais fatiguée. Je le laissais reprendre ses esprits en m’éloignant un peu, ce qui me permettait aussi à ne pas répondre à ses questions. Il ne faisait pas beau, nous sécherions moins vite… Je levais mon premier tee-shirt et défis mes cheveux avant de m’éloigner encore. Il devait bien y avoir quelque chose par ici… Mais pourtant rien… l’avantage c’est que je pus sans honte essorer mes vêtements avant de les remettre mais l’inconvénient c’est que même s’il y avait eu de la nourriture dans mon sac, j’avais laissé celui-ci au fond de l’eau et ce n’était surement pas une bonne idée d’attendre qu’il me revienne. Je regardais toujours autour de moi en cherchant quelque chose au sol, j’avais faim. Il n’y avait pas de zombies ici… En même temps il y avait tellement peu de monde dans les campagnes… Mais il fallait surement au moins rester prudent, je n’avais pas envie de me faire dévorer… Et pas de mourir de froid non plus… Sur le chemin du retour, longeant le cours d’eau sale, je ramassais ce qui pourrait accessoirement nous servir à faire du feu. Bien sûr, je ne savais pas comment c’était faisable mais peut être Kino saurait-il. J’avais aperçu quelque chose ressemblant à une forêt au loin, peut-être serait-il aussi intéressant de s’y abriter avant que la nuit ne tombe et qu’il ne fasse réellement froid. Je proposerais tout cela à Kino en arrivant. Pourtant il n'était plus là ou je l'avais laissé. Ou était-il partit ? Je me retournais sur moi-même pour le chercher avant d'entendre des bruits dans mon dos et me retourner d'un coup, frappant ce qui devait être un zombie égaré.
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Rahzel Nigumi

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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeSam 14 Jan - 2:58

Je sentais sa présence prêt de moi, restant immobile tel une statue juste à coté ! Étais-je fou ou bien étais-ce une illusion ? Ça ne pouvais pas être mon père car le dernier souvenir que j'avais de lui était la vision d'une dépouille pitoyable représentant bien ses derniers jours sur notre sombre terre. Mais une voix venait me faire revenir à la réalité, c'était en faite Sasha qui se trouvait là et m'adressait la parole pour me dire de faire comme chez moi en gros, elle avait poser des vêtements sur le canapé pour moi si je souhaitais me changer, me proposais de prendre une douche et surtout, me faisait comprendre d'utiliser la cuisine comme bon me semblais. Une douche et un vrai repas, rien de plus réconfortant aujourd'hui que ces petites choses …

Elle partait donc dans la salle d'eau de l'appartement pour une durée que je ne connaissais pas encore, mais à vrai dire je m'inquiétais car les femmes étaient bien connu pour prendre tout leur temps à se laver et se préparer. Elle était plutôt mignonne et semblait assez féminine donc il fallait surement que je m'attende au pire avec elle. Mais bon, mes parents me disent …. disaient toujours de ne pas juger les gens à leur apparence. ; de toute façon j'allais pas tarder à savoir si je voyais juste ou non !

Pour ne pas rester à rien faire pendant que j'attendais après la douche, je décidais d'aller voire les vêtements que m'avait déposer Sasha sur le canapé. Mon jean noire était taché de sang, tout comme mon marcel, mais par contre ma veste et mes chaussures je pouvais les garder car j'avais juste à passer un coup d'éponge dessus du fait qu'ils étaient en cuir. Ce qui était rassurant car j'y étais plutôt attaché. Bon .. sur le sofa il y avait un peut pour tout les gouts, mais je m'arrêtais en particulier sur un tee-shirt blanc avec « I love Nothing » d'écrit en plein milieu, j'avais flashé dessus car ce message voulait être une moquerie à ceux qui portait des maillot avec écrit « I love Paris, London ... », et cela convenait bien à mon état d'esprit contradictoire.
Après avoir trouver mon haut, il fallait que je me chope un bas, et le seul qui me plaisait était un beau jean blanc sans aucun motif ou autre, un pantalon tous simple. J'avais de la chance car ces habits étaient comme par hasard à ma taille et m'aillaient comme des gants .. c'était parfait, j'allais ressembler à une vrai star du cinéma.


Cela étant fait, il me fallait à présent me nourrir un peut, et surtout que Sasha m'avait donner l'aimable autorisation d'utiliser sa cuisine et tout ce qui s'y trouvait. En y pensant, j'étais tomber sur une bien gentille fille malgré les temps dur que l'on traversait et tous les bouleversements que nous traversions surement chacun de nos cotés respectifs. Elle devait être bien forte intérieurement.
J'arrivais à la cuisine, je ne savais pas où se trouvaient les différents ustensiles de cuisine mais bon … mon ventre n'allait pas tarder à les dénicher de leur cachette. Je sortais donc une grande casserole, deux poêles et quartes assiettes. Dans ma tète je savais déjà ce que je voulais faire sans même connaître ce qu'il se trouvait dans le frigidaire, c'était un bon début nan ?! Je posais le tout sur la table et ouvrais alors le frigo, et par chance il y avait presque tous les ingrédients que j'avais besoin !
De l'huile de colza, des feuilles de briques, des poivrons de différentes sortes, du thon en miettes, des œufs, du chocolat, des pavés de viande, des pattes … et quelques épices et sauces trainant dans les placard.
C'était partit, j'allumais la petite hotte de la cuisine et commençais par préparer une petite mousses
au chocolat façon maman
« fait fondre le chocolat en petit morceaux dans une casserole en y ajoutant un peut de beurre, à coté tu monte des blancs en neiges avec un pincée de sel, une fois que les deux parties sont comme désiré, tu les mélange bien doucement, puis tu les mets dans un petit récipient et Hop .. au frigo pour que ça refroidisse »
Ceci fait, place a l'entrée, je découpais des petites bande dans les feuilles de briques, je plaçais les jaunes d'œufs que je n'avais pas utiliser pour la mousse, dans un petit bol. D'une main je mettais du thon sur mon plan de travail pour le mélanger avec des tout petits morceaux de poivrons rouge, une minime pincée de cannelle et une noisette de mayonnaise. Je prenais la texture finit pour mettre des des petites boulettes sur mes bande de briques, puis commençais à former des triangles. J'allumais la deuxième casserole avec un fond d'huile de colza et y déposais mes entrées chaude.
En attendant que cela soit prêt, je prenais la poêle pour y jeter deux petits morceaux du pavé de bœufs que j'avais trouver, frétillant sur un lit d'huile, j'y ajoutais des bouts de poivrons rouges, jaunes et verts pour coloré et sucré un peut ce plat. Une cuillère de persil et de poivre et me restais plus qu'à attendre que le tout soit prêt.


Je jetais un petit coups d'œil et après quelques minutes à m'occuper du repas, ce derniers étais fin prêt, j'avais plus qu'à le mettre en place sur la table et m'occuper de moi en allant me prendre une douche bien chaude pour nettoyer cette souille sur mon corps.

J'entrais dans cette belle petite pièce d'eau encore chaude et humide du fait que Sasha en sortait, je balayer d'une main mes vêtements avant de les retirer et de les déposer au sol vers la porte que j'avais bien sur fermer étant donné ma timidité.
Je posais les pieds dans le bac à douche puis allumais les deux jet, chaud et froid, en instant sur ce premier, j'aimais par dessus tous la chaleur brulante de l'eau coulant sur mes cheveux et continuant sa route sur tout mon corps... J'insistais le passage de l'eau sur mes mains et mon visage qui était abîmé et ensanglanté, mes phalanges me faisaient mal et je n'en connaissais pas réellement la raison, je m'efforçais de croire le contraire mais bon, il était fort probable que j'avais tuer mon père de mes mains et avec une rage morbide.
Quelques minutes à pensé à tous ça et en ouvrant les yeux pour faire face à cette dur réalité, je pouvais apercevoir un lourd nuage de buée chaleureuse que la haute température avait créer dans la salle de bain. Je sortais ensuite de la douche et enfilais les habits que m'avait prêter Sasha quelques instant auparavant, ils m'aillaient comme un gants et je me sentais super bien dedans. Un petit coup d'eau bien froide sur les visage et les bras pour me donner la forme, un peut sur les cheveux pour me dresser les cheveux et j'étais enfin tout neuf.


C'était l'heure du diner, un vrai repas serait le bienvenu j'en étais certain, et si je pouvais m'offrir un petit sourire content de la part de la demoiselle qui avait eu la gentillesse de me faire aller chez elle cela serais encore mieux.
J'allais donc d'un pas décidé chercher Sasha quand à ma plus grande surprise, je ne voyais qu'une jeune femme, toute recroqueviller sur elle même, les yeux brillant... Elle semblait triste et préoccuper par quelque chose, ce qui était normal en ce temps sombre. Sans la réveiller j'allais m'allonger sur le sofa pour me reposer un instant mais prit par la fatigue, je m'endormais sans m'en apercevoir.


Les heure passaient et me sentant secouer j'entrouvrais légèrement les yeux pour voire mon hôte qui me disais des truc vague en parlant d'échelle dans le coin du bâtiment, mais cela ne fit pas mouche dans mon cerveau et mes yeux se refermaient doucement... Ce n'est qu'en entendant des bruit à la porte que je me levais quelques minutes plus tard, j'entendais aussi un réveil .. plutôt louche tout cela mais sans même ouvrir la porte je comprenais ce qu'il se passait, ils nous avaient trouver, ces satanés monstres répugnants ! Je cherchais Sasha dans tout l'appart mais je ne trouvais personne, elle avait dû fuir... héé ça doit être pour çà qu'elle a essayer de me réveiller tout à l'heure !!! Je devais me dépêcher de quitter ces lieux; Je prenais mon sac à dos pour l'endosser rapidement et me prit l'échelle de secours pour vite partir ! Une fois en bas, ma camarade de la veuille n'étais pas là, cela étais plutôt inquiétant et je priais pour qu'il ne lui soit rien arriver.
Je me mis alors à éré dans les rues tout en prenant soin d'éviter les zones à risque, me faisant discret partout où je passais.


Après plusieurs jours de marche sans avoir vraiment manger, la faim commençait à se faire ressentir mais je préférais rester loin du centre ville, et soudain j'apercevais le panneau bancale signalant la sortie de l'agglomération, une aubaine pour moi mais un grand inconnu aussi car je ne savais pas si il y avait ces monstres en masse ou pas à l'extérieur !

Je continuait de marcher sans entrevoir aucun danger, soulagement car dans mon état présent je n'avais plus trop la force de me battre où de fuir devant l'ennemi. La faim, la fatigue, l'épuisement physique, tout était contre moi en ce moment... et même le doute me trottait dans la tète !

Puis aprés une bonne heure de marche je voyais au loin une silhouette qui bougeait comme quelqu'un de vivant, un soupir de soulagement sortit de moi !!! je reprit la marche pour voire que c'était en faite .. Sasha ! Mais oui c'est bien elle !!! je m'approchais doucement d'elle pour ne pas l'effrayer et à ma plus grand surprise, je me prenais une gros coup en pleine poire ! Je tombais sous la force de l'impact et ne savais plus vraiment ou je me trouvais à ce moment la en soupirant...

« Sasha …?! «
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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeDim 15 Jan - 2:52

Etrangement, j’avais déjà vécu cette scène, mais pas du genre « holala le médium !» mais plutôt qu’elle s’était passée il n’y avait pas très longtemps. Seulement c’était avec Hayate. C’était à lui que j’avais envoyé une jolie patate dans le nez parce que je pensais que c’était une de ces répugnantes créatures. Mais c’était Kino que j’avais réussi à étaler par terre vraiment. En maximum six ou sept jours, j’avais réussi à frapper trois garçons ! Et je ne parlais pas des morts… Le seul truc c’est que les deux précédents, je les connaissais, lui j’avais un gros doute. Je le fixais pendant un temps, il me disait vraiment quelque chose : les cheveux, les yeux. Il ne venait pas du lycée, je ne l’y avais jamais vu. Mon visage finit pourtant par passer de la surprise à la joie, se barrant d’un grand sourire alors que je prononçais son nom pour demander la confirmation de ma pensée.

- Rahzel ? T’as réussi à survivre ?


Honnêtement je lui aurais bien sauté dans les bras tant j’étais heureuse de le revoir, j’aurais surement fait ça au militaire mais lui je n’estimais pas assez le connaitre pour ce genre de « familiarités » dirons-nous. Etonnant comme, malgré les atrocités de l’extérieur j’avais encore une certaine stupide retenue… Quoi qu’après tout on ne pouvait pas m’en vouloir, tout le monde s’en foutais même. Mais cela ne m’empêchais pas de lui tendre joyeusement la main pour l’aider à se relever. Je n’arrivais pas à m’arrêter de sourire, je n’aurais jamais pensé retrouver quelqu’un que j’avais perdu dans un endroit comme celui-là.

- Tu continues à faire ta route avec nous ? Vien au moins que je te présente mon « coéquipier », suis-moi.


Sur ce je repartis, il était facile de retrouver mon chemin ici, nous étions près de la rivière et il suffisait de la remonter pour arriver. Cependant j’étais quand même partie loin, plus loin que je ne le pensais en vérité. Mais ça me permis de faire un peu le point, j’étais contente d’avoir réussi à le retrouver mais, aussi étrange que ça puisse paraitre, je pensais beaucoup moins à ceux que j’avais perdu depuis peu, je déprimais comme une folle mais j’avais réussi à avoir un détachement nouveau il me semblait. Peut-être j’arriverais à les oublier, c’était trop tôt bien sûr, mais j’avais dans l’espoir que j’y arriverais. Etonnamment, savoir que je serais avec eux me rassurais, énormément même. Et puis, il semblait y avoir moins de monde ici, en tout cas il n’y avait pas beaucoup de vivant et pour l’instant aucun zombies dans les parages non plus, la chance était presque avec nous, il nous restait juste à trouver de quoi manger. Parce que j’avais quand même faim, je n’avais pas mangé depuis ce matin. Certes les kilos que je devais avoir en trop avant la catastrophe devaient avoir disparus mais bon… Enfins, j’aurais tout de même préféré avoir une autre sorte de régime… Avoir de la nourriture en trop était pas vraiment déplaisant quand on y repensait en fait…. Les gens aussi, je crois que je donnerais beaucoup pour retrouver une partie des tensions générées par la population qui m’entourait en général, qu’elle soit mauvaise ou non. J’avais besoin mine de rien de mon petit quotidien et c’était ces deux garçons qui allaient m’aider. Quoi que…

Parce qu’il m’en manquait un, il me manquait un des deux garçons. Nous avions marché jusqu’à l’ouverture de la bouche d’égout et pas de Kino en vue. Je commençais à avoir un certain doute, se serait-il passé quelque chose pendant que je n’étais pas là ? Je commençais vraiment à en avoir peur. Je me mis à marcher plus vite, enfin plutôt boitiller, faire des allées et retour sur la rive, chercher sur le sol une trace de son passage, d’une lutte possible, de son départ au moins. Je regardais aux alentours, on devrait pouvoir l’apercevoir avec ces herbes et ces petits arbustes de campagne. Pourtant pas de trace de lui ni du chien, pas même de la chaussure mâchouillée. Alors comme ça ils étaient partis ? Je ne voyais que cette option pour que tout aie disparut. Finalement je me retournais vers Razhel qui devait se demandais ce qu’il devait se passer, je regardais encore autour : il ne nous faudrait pas trop de temps pour atteindre la « forêt ». Du coup c’est d’un regard implorant et plus désorienté que je lui demandais.

- Il n’est pas là… je ne sais pas où il est… Ça te dérange de le chercher un peu avec moi ? Ou au moins d’attendre encore un peu que je le cherche avant de rejoindre les arbres ou on sera surement plus abrités qu’ici pour passer la nuit…


Puis sans attendre vraiment qu’il me réponde je me remis à le chercher, des feuilles qui avaient été écrasées, n’importe quelles empreintes ou traces, des endroits mouillés ou ils avaient pu passer. Seulement moi je n’étais pas comme dans les livres, les super et superbes pisteuses qui trouvent toujours ce qu’elles cherchent. Moi je n’avais jamais fait ça qu’en suivant les héroïnes des livres en questions mais jamais en vrai et je pouvais vous dire que ça ne donnait pas du tout le même effet. Surtout que là, je n’arrivais pas à être triste. Pas que je ne ressentais pas de tristesse, tout sourire avait déserté mon visage, remplacé par une immense inquiétude et des remords : qu’avais-je fais pour qu’il veuille à ce point s’en aller ? Je sentais comme un vide prendre sa place de garçon grognon et tout aussi têtu que moi, c’était presque pire que la tristesse que je ressentais habituellement, ou pas, je ne savais pas. Pourtant, malgré tout ce que j’avais dit, je n’arrêtais pas de le chercher, je suivais la rive, m’en éloignais, revenais à nouveau. Mais n’arrivais pas à le trouver, le vide se faisait plus grand, plus dangereux pour moi. Fallait-il que je me détache de tous pour pouvoir survire ? C’était à essayer je pense. Mais pour le moment le jour déclinais et je voulais à tout prix le retrouver, jusqu’as ce que mes yeux ne voient plus rien ou que l’on m’arrête.
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Rahzel Nigumi

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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeVen 20 Jan - 20:30

Au sol ! Elle m'avait envoyer par terre en un coup, qui l'aurait crû ? Pas moi en tout cas mais cela prouvait une fois de plus qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Enfin n'abusons pas de trop car j'étais tout de même très épuisé donc même un enfant m'aurait fait tomber en me tapant. Fin bon, çà sert à rien de se trouver d'excuses, je l'avais retrouver à mon plus grand plaisir, cette jolie jeune fille qui m'avait surement sauver la vie il n'y pas très longtemps et que j'avais perdu de vue était maintenant en face de moi, usée elle aussi mais debout et entière à mon plus grand soulagement.
Elle me tendait sa main après me demander si j'avais survécu et me demandant comme par doute, si j'étais bien moi … à première vue je n'avais pas encore changer d'identité ou de physique ! Je prit ensuite sa main pour me relever et une fois en face d'elle je la regardais de haut en bas comme pour la passer au rayon X, et sans surprise elle était tout de même bien amoché et devait avoir vécu d'impressionnante péripéties que je me passerais bien d'écouter. Je levais mon regard vers son visage pour lui répondre d'une vois vibrante et rassuré tout en me grattant la tête de manière un peut bèbètte .


euh ...Oui c'est moi Rahzel, et à mon plus grand bonheur oui j'ai survécue tant bien que mal ! En ville c'est vraiment infesté de ces monstres et c'est super chaud de pas se faire repéré !! mais je doit t'avouer que je suis bien contant de te retrouver entière …

Bon c'est vrai que j'avais surtout survécu grâce à moi même du fait qu'elle était partit super vite de l'appart mais je ne pouvais pas lui en vouloir car de nos jours notre propre survie passe avant celle des autres... enfin j'imagine qu'elle pensait ainsi. En même temps avec le vent de panique qui se fait ressentir dans cette ville, cela pouvais aider à comprendre le « chacun pour soi ».
Pas le temps de se réjouir de nos retrouvailles qu'elle était toute paniqué, elle ne savait plus où donner de la tête. Elle tournait, courrait, fouillait partout sans que je comprenne sur le moment, puis elle se mit à me demander de le chercher avec elle, ainsi que d'attendre un éventuel retour de celui qui avait apparemment soudainement disparus; Je n'avais pas vraiment l'habitude de me faire du soucis pour les autres mais avec tout les événements qui s'étaient passer, j'avoue que j'apprenais de plus en plus à découvrir que j'avais un cœur qui battait dans se thorax, certes musclé, mais vide la plupart du temps. Cette jeune femme, encore en grande partie inconnue pour moi avait le don de me motiver dans ses recherche car je ne voulais plus voire la tristesse, l'inquiétude ou un autre sentiments négatifs sur son visage, c'est alors que je me mis à marcher tout doucement ne scrutant le sol en lui répondant.
Bien ... bien sur que je vais t'aider, je ne vais pas te regarder chercher ton ami alors que si je restais là ce serais surement du temps perdu pour nous et la probabilité qu'il soit trop tard et que diminue nos chances de le retrouver encore en vie …

Après réflexion, je comprenais que je venais de manquer de subtilité en disant cela … manquerais plus que je la fasse désespéré et qu'elle perde totalement espoir ! Ce n'étais pas mon but du tout mais j'avais jamais étais très délicat en m'exprimant et c'est pas aujourd'hui que ça changerai. Je tournais alors mon regard vers le sol pour continuer de chercher d'éventuelles traces au sol du mystérieux disparu, je regardais l'horizon de temps en temps pour être sûr que l'on ne soit pas surpris par ces infernales créatures qui ne voulaient qu'une seule chose nous bouffer !
Les minutes passaient, le soleil nous abandonnait de plus en plus mais elle ne semblait pas décider à abandonner... elle devait vraiment beaucoup tenir à lui vu la détresse que je pouvais lire dans ses yeux. Je ne m'étais jamais attaché à une personne, je savais au fond de moi que ça n'arriverai surement jamais, mon cœur ne pourrait se lier à quelqu'un au point où certaines personne pouvaient donner leurs vies afin de sauver leurs amis. Non pas que j'étais égoïste ou autre mais juste que je ne m'inquiétais pas pour ceux que je ne voyais plus, que je ne me sentais redevable de personne au point de me sacrifier !! trop de gens parlent de déception amicale ou amoureuse, mais moi je ne connaissais pas cela du fait que j'étais un éternel solitaire rejeté de la société et plutôt fier de cette situation.
Après un long moment à chercher partout sans que je ne trouve rien, je m'avançais vers Sasha et lui mis une main sur l'épaule pour essayer de rattraper ma bourde de tout à l'heure :


Sasha... reposons nous un peut car je pense pas que ce soit très raisonnable de rester au même endroit trop longtemps. Nous reviendrons plus tard pour continuer les recherche si tu veux ...
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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeDim 22 Jan - 16:24

Il avait eu l’air rassuré, peut-être même heureux en me voyant ? C’était normal, je crois. En même temps il était tout seul et mieux valait ne pas l’être en ces temps plus ou moins… dangereux… Mais maintenant il me regardait avec ce qui me semblait être de l’inquiétude, une grande inquiétude. Et je comprenais encore pourquoi, il me retrouvait et je recommençais à faire des bêtises, je n’aurais jamais dû passer tout ce temps à chercher Kino. Ce qu’il avait dit précédemment m’avait fortement attristé mais c’était tellement vrai : s’il était partit c’était parce qu’il préférait être seul, sans moi. Rien que prononcer ces mots me dérangeais, me rendais vraiment très triste. Mais après tout, la vérité n’était pas toute rose, surtout depuis quelques jours. J’aurais dû faire le compte des jours afin de ne pas me perdre dans cette réalité désenchantée.

Je le regardais pourtant à nouveau, le fixais un temps, un moment qui me sembla infini et durant lequel je me demandais vraiment ce qu’il fallait que je fasse : laisser tout tomber ou encore continuer et espérer retrouver mon camarade ? Aucune de ces solutions ne me semblait réellement la bonne. Mais les couleurs rougeâtres parcourant son visage fatigué finit par me convaincre. De toute façon je n’aurais pu que m’abimer les yeux en restant ainsi à chercher dans le noir. Je me redressais donc, retenant une fois de plus les larmes de déception histoire de rester un peu digne encore. Si néanmoins il me restait un peu de ce que l’on pouvait appeler « dignité ». Pourtant je ne voulais pas qu’il m’arrête, il fallait retrouver Kino, il n’avait pas été bien depuis ce matin et je m’inquiétais pour lui. Le fait qu’il me tienne l’épaule ainsi m’avait réconforté un instant mais me rendis folle de rage : comment pouvait-il me demander ça ? Il ne le connaissait pas et c’était facile pour lui de faire semblant de ne pas avoir laissé sur le côté celui qui aurait pu être un de ses camarades de classe puis d’infortune. Je me dégageais d’un geste d’épaule rapide et ne pus m’empêcher de lui envoyer une vilaine remarque en fixant l’ombre dans la nuit qui se tenait en face de moi.

Et bien vas-y mais sans moi ! Je ne veux pas rester avec quelqu’un qui abandonne ses compagnons !

Ma rage était telle que je partis en courant le plus loin possible de lui pour résister à l’envie de lui mettre à nouveau un coup de poing. Dieu que je lui en voulais à ce garçon ! Maintenant que personne ne me voyais je m’autorisais à laisser couler quelques larmes alors que je continuais à courir. Je ne voyais à vrai dire pas grand-chose mais ça n’avait pas d’importance, je ne savais même pas si je courais dans la direction qu’avait pris mon ami et le chien. Je savais juste que je ne courais pas réellement, j’avais trop mal à la cheville pour ça. Et puis, il fallait bien que ça arrive un jour, ladite cheville décida de se briser d’un craquement sec.

Je poussais un cri involontaire avant de tomber de tout mon poids sur le sol chaud de cette journée anciennement ensoleillée. Mes mains amortirent convenablement le choc et j’attendis un petit moment pour me relever. J’avais quelque peu retrouvé mes esprits et venait de comprendre que j’avais fait une énorme bêtise, je n’aurais jamais dû le laisser, jamais dû partir malgré la tristesse que je ressentais à avoir perdu Kino. Après tout il avait surement raison, s’il avait décidé de me laisser ce n’était pas pour rien, surement que je devais être un poids tel qu’il pensait mieux s’en sortir tout seul. La lassitude me pris alors que je tentais de me relever dans la nuit maintenant presque totalement noire. Je savais que j’aurais dû garder les yeux ouverts mais le contact de ma cheville brisée avec ce qui l’entourait était trop douloureux pour que je les garde ouverts. Du coup je ne vis pas ou je mettais mes mains et m’appuyais sur une branche morte… qui craqua. Elle se cassa sous moi ce qui n’aurait pas été grave si elle n’avait pas appartenu à un arbuste mort qui se trouvait, en haut d’une mini colline.

Je ne cache pas que je perdis l’équilibre et tombais, dévalant la pente en roulant. Elle ne devait pas être spécialement grande mais pour moi c’était quelque chose d’immense qui dura une éternité. J’eu le temps de ressentir tous les cailloux entrer à nouveau en contact avec ma peau déjà abimée, ma tête entra en contact avec pas mal de petits objets et lorsque j’arrivais en bas de la pente j’étais un peu sonnée. Même plus qu’un peu en fait. Du coup je décidais de ne pas bouger, rester ici et attendre demain, si je pouvais voir la lumière du jour. Peut-être serais-je dévorée avant. Je ne savais pas mais pour le moment, la n’était pas la question, je me concentrais juste sur ma respiration sifflante à cause de la poussière et de la douleur et essayais pourtant de faire le moins de bruit possible et de ne pas bouger. Comment allais-je faire ? Ne valait-il pas mieux que j’en finisse maintenant ? Après tout si les pas que j’entendais arriver près de moi étaient ceux d’un zombie qu’il me trouve et en finisse vite avec moi.

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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeJeu 5 Avr - 23:38

- Graaag....aaaaargl....!
* C'est mon repas n'y touche pas ! *

- Guuuuurrrrrlg !
* Fais pas ton radin ! passe en un peu! *

- Grrulkgrrrrrrooooaaar !
* Surement pas ! C'est moi qui l'ai attrapé ! *

Cachés dans un coin de pénombre totale, les yeux vairons fixaient les deux antropophages se délecter du cadavre d'un vieil homme. A quoi s'était-elle réduit? Une adulte s'amusant à imaginer le "dialogue" que pouvait avoir deux morts-vivants pour passer le temps , un peu comme une enfant avec des animaux. Dans ses yeux disparates était lisible un certain amusement, une pensée morbide pour se sentir mieux, quelle étrange manière de vivre. La jeune femme sortie de l'ombre sortant lentement de son lit sa chère amie aux sifflement tranchant. Ne pas faire de bruit est la clef de la survie. D'un pas lent et silencieux elle avançait vers ces êtres qui de prédateurs passaient à l'état de proies. Un bruit de viande coupée et un mugissement interrogateur. Trop idiot, pas assez rapide. Le mugissement devint une plainte au moment un objet métallique vint s'écraser dans le crâne putride du glouton affamé. Ils étaient beaucoup plus facile à tuer quand ils n'étaient pas nombreux. De plus, leur appétit instatiable les avaient trop occupé, autant dire qu'elle avait profité d'un momnt de faiblesses de la part de ces créatures. La jeune femme arracha du cadavre encore chaud du premir zombie un bout de tissu. Elle le passa lentement sur la lame de son héritage pour la laver du sang impur de ces êtres. Elle porta ensuite son regard sur le crâne ou plutôt la bouillis qui avait servie de crâne au second zombie. Elle posa son pied sur le corps et de sa main libre retira sa clef anglaise de la boîte crânienn disloquée ce qui eut pour effet d'émettre un jolie mélodie de viande avec laquelle on joue. Elle prit un nouveau bout de vêtement afin de nettoyer l'arme qu'elle portait sur elle depuis le début de toute cette histoire. Valeure sentimentale. Lin releva son regard vers le ciel étoilé. Elle la trouverai, elle retrouverai ce visage attendrissant et ce regard vairons profonds comme l'immensité sur ciel et des prairies d'été.

__________________________________________________________________


I got no reason, to lie to you
What's in the cards, that's what I do I was born a-running & laughing out loud
With my feet on the ground & my head in the clouds
You better run, oh baby you better run I got a blade like lightning, silver bullets in my gun


________________________________________________________________

Lin remit doucement la capuche de son haut sur sa tête avant de ranger sa chère clef anglaise à sa ceinture. Elle récupéra doucement l'étui de son katana qu'elle avait laissé à terre afin de remettre sa chère amie aux reflets brillants dans son "lit" pour se reposer... Du moins, jusqu'à ce que de nouveaux "prédateurs" montrent le bout de leurs os décharnés. Lin reprit doucement sa route , arme en main et visage masqué sous son capuchon. Cela faisait maintenant deux jours et une nuit qu'elle cherchait désespérément le petit rayon de soleil qui avait disparut aussi vite qu'il était apparut dans sa vie. La jeune Taho alluma une bougie funèbre qu'elle pinça entre ses lèvres. Où pouvait-elle bien être? Lin courait peut-être derrière un fantôme... Il y avait bien cinquante pour-cent de chance que cela soit vrai, mais aussi cinquante autre que ce ne soit pas le cas. Elle avait passé ses jours et nuits à errer parmi les décombres et la mort avec pour seule force, l'envie de retrouver la jeune lycéenne boiteuse. Dorénavant seule, la femme avait été séparée de son "disciple" par l'attaque d'une bande d'antropophages imbéciles. Elle n'avait cpndant pas abandonné la recherche et savait au fond d'elle même que le souffle encore chaud d'Hayate continuait lui aussi à retentir pour la retrouver.

__________________________________________________________________

I'm short & I'm tall, I'm black & I'm white
Sometimes I be wrong, sometimes I be right
I'm iron & steel, I'm bad to the bone
You come looking for trouble, honey don't you come alone


__________________________________________________________________

Elle devait se reposer, un coin en hauteur ne serai pas si mal pour la nuit. Avançant avec prudence, ell s'aventura vers un coin de verdure et se mit à la recherche d'un arbre dont les branches seraient assez solides pour soutenir son poid. Alors qu'elle semblait avoir trouvé la perle rare, un bruit de branche que l'on brise interpella son oreille. Elle porta vivement sa main à sa hanche pour aggriper sa clef anglaise. Les zombies aiment les promenades en pleine nature? Première nouvelle. La dernière descendante des Taho s'accroupit tout en avançant vers la source du bruit. Tiens quelque chose de venait de tomber de la colline. Lin n'avait pu apercevoir qu'une silhouette humaine. Mais un humain se laisserait-il ainsi tomber si il était encore en vie? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Lin revint sur ses pas et descendit d'un autre coté de la colline avant de s'avancer vers là où le corps devait se trouver. Lentement elle dégaina l'arm que sa chère soeur lui avait laissée, posant le manche à terre. Le visage toujours à couvert elle approcha lentement du corps ses pieds faisant doucement grincer les cailloux.
__________________________________________________________________


I seen 'em come, & I seen 'em go,
I seen things & been people, that nobody knows
I'm talking in pictures and I'm painting them black,
I seen Satan coming honey, in a big black Cadillac


__________________________________________________________________

Stupéfaction. Les yeux rouge et vert se mirent à trembler ainsi que tout le corps de la pauvre femme. Ces longs cheveux noués dans du tissus, ces mèches noires dans cette crinière dorée... Aucun doute, elle avait trouvé l'objet de ses recherches, l'objet pour lequel elle avait dû survivre de manière égoïste: Sasha Frey. Lin secoua doucement la tête t régaina son arme avant de l'accrocher à son dos. Lentement elle s'approcha de Sasha, bien trop heureuse, elle ne pensa pas à vérifier si cette dernière avait été mordu ou non. Ellen'en avait rien à faire, elle l'avait enfin retrouvé. Sans dire un mot elle s'accroupit devant elle, l'entendant respirer la femme poussa un long soupir de soulagement. Lentement elle passa ses bras sous le corps étendue de la demoiselle pour la soulever telle une princesse gâtée. Elles ne devaient pas rester ici, au moins trouver quelque chose pour se mettre à l'abri pour la nuit. La jeune femme scruta le paysage s'offrant à elle et aperçut non loin une petite batisse vers laquelle elle décida de marcher. A deux, elles tiendraient dedans, ça ressemblait à une grande cabane à outil, ou bien une cabane pour enfant comme dans les arbres. Lin déposa la demoiselle contr le mur extérieur , la porte était scellée d'un cadenas, cadenas qui sauta bien rapidement sous la lame aiguisée de la femme. Elle ouvrit doucement la porte et porta la lycéenne à l'intérieur. Se servant de la lune comme seule lumière, elle récupéra des petits morceaux de bois autour de la cabane et en son intérieur pour faire un petit feu. lle referma bien vite la porte pour que la lumière ne soit pas vue de l'extérieur. La jeune Taho regarda la fille blessée et sortit de son sac à dos une brique de jus de fruit avant de s'allumer un cigarette. Elle retira son capuchon et passa doucment une main dans ses cheveux coupés.

- "Je t'ai enfin retrouvée Sasha..."
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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeSam 7 Avr - 0:13

Un moment avait semblé passer, peut être un instant ou bien une éternité. Je ne savais pas mais ce n’était pas réellement ma préoccupation. En vérité, ma seule envie, mon seul désir était de fuir, quitter cet endroit ou ce corps peut être inanimé - qui sait- souhaitait surement me réduire en charpie. Je m’étais laissée tomber ici mais n’aurais surement pas du… Trop tard.

Les pas s’étaient arrêtés devant moi, juste devant moi. Je serais les poings jusqu’as avoir l’impression que mes os sortaient de ma peau pour la fuir et ne pas se faire manger. Les yeux clos, j’attendais ma sentence. Peut-être punition pour avoir fait perdre tant de vie autour de moi, pourquoi n’étiez-vous pas resté avec moi ? J’étais si affreuse que cela ? Je ne savais pas mais je ne saurais surement jamais. Parce que je pensais vraiment que j’allais mourir. Je voulais presque croire en dieu pour qu’il fasse en sorte que je ne souffre pas trop. Mais je ne croirais pas en lui et surtout je ne mourrais pas. Parce que la personne qui m’avait trouvé m’avait prise dans ses bras et m’avait portée. Ne me sentant pas capable de faire un quelconque mouvement, je m’étais contentée de me serrer contre cet inconnu dans l’espoir que cela me réchauffe. J’avais l’impression d’être totalement vidée, une poupée de chiffon que l’on trimballait ainsi et l’on posait à droite à gauche dans elle nous gênait. A ces moments, je craignais que l’on me laisse à nouveau seule, en proie à je ne sais quel danger contre lequel je ne pourrais pas lutter. Ma respiration assez sifflante me rappelait juste que j’étais encore bel et bien consciente malgré cet engourdissement si progressif que j’avais eu du mal à le calculer.

Finalement je fus posée non loin d’un feu et mis un temps à bouger. Tout d’abord parce que je ne le pouvais pas, j’avais le corps trop froid à force d’être restée ainsi contre la terre, puis parce que je n’avais pas voulu : il fallait que je sache à qui j’avais affaire. Je ne le vis que de dos, et mal à travers mes cils blonds et le feu qui nous séparait, mais il semblait mince et lui aussi quelque peu abimé. En même temps en ces temps autant dire que le contraire aurait été vraiment suspect. Surtout pour moi dont le corps était plus ou moins proche de la rupture totale. En même temps si c’était des vacances que je vivais elles n’étaient que scolaires. Mais bon, on s’en moquait un peu de tout ça. Je fermais à nouveau les yeux lorsqu’il revint vers moi. Attendant un simple mouvement de sa part, rien de bien important, juste qu’il se tende dans ma direction moi un instant. Puis un froissement de vêtement, tendait-on quelque chose vers moi ? Un battement de cil, oui c’était le bon moment.

Je saisis la main et l’attirait vers moi en la tirant d’un coup sec. Il fallait que mon adversaire soit désarçonné, ne s’attende pas à ce genre d’actes. Le feu lui était passé tout près, j’avais manqué l’entrainer dessus mais avait évité la catastrophe au dernier moment. Il ne fallait pas qu’il soit brulé ou quoi, si je décidais de ne pas lui faire de mal il risquait de m’en vouloir et de me faire des crasses à son tour voir lui aussi de m’abandonner. Je le plaquais donc au sol, face contre terre afin d’être certaine qu’il ne me morde pas. Il avait beau ne pas avoir l’air mort, il pouvait très bien avoir été mordu et déjà avoir quelques envies cannibales… J’avais déjà pris assez de risques en l’attrapant ainsi, il ne fallait pas tenter le diable même s’il était déjà là… Ignorant au mieux mes membres douloureux je serrais les dents au moment où je me déplaçais pour définitivement m’assoir sur son dos et prendre le katana qui avait été posé contre le mur. Au moins j’avais la certitude qu’il ne bougerait pas maintenant qu’il était ainsi à terre et une lame sous la gorge. Prenant une inspiration pour masquer le profond dégout que m’inspirait cette arme blanche et la douleur que me suggérait ma cheville désormais officiellement brisée j’articulais calmement :

- Ne bouge pas ou je te jure que je mets fin à tes jours… Prouve-moi que tu n’as pas été mordu par un zombie


Je ne savais pas si c’était réellement convainquant surtout que je tremblais un peu. Je ne savais pas si j’étais capable d’aller jusqu’à tuer quelqu’un de sang-froid, désarmé qui plus est. Enfin bon je ne savais pas quoi faire en vérité pour le moment, je n’étais même pas sure que mon adversaire était totalement sans arme, qu’aurait dit mon père en me voyant ? Surement que j’avais oublié pas mal de choses et qu’il faudrait que je reprenne des cours histoire de pouvoir toujours être en mesure de mettre la pâtée à mes trois grand-frères. En parlant d’eux, la personne sous mon derrière était-elle vraiment un homme ? J’avais l’impression de sortir d’un coma et, malgré mes actions rapides voir automatiques, je n’avais pas réellement cherché à connaitre mon adversaire. Maintenant un doute subsistait, ne l’avais-je pas entendu prononcer mon prénom tout à l’heure ? J’avais un doute… Et puis la voix que j’avais entendu ne m’avait pas semblé des plus masculines, avais-je encore fait une bêtise ?

HRP:
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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeDim 15 Avr - 14:06

Cela n'avait duré que quelques secondes et pourtant, la femme avait eut l'impression de vivre ce moment au ralentit. lle avait vu la main sur son poignet, vu le feu la frôler et brûler un morceau de son vêtements et surtout avait sentit son corps s'écraser lourdement sur le sol. C'est en sentant la jeune fille s'assoir sur son dos qu'elle réfléchit enfin à une chose importante: Etait-elle réellement toujours en vie? Qu'est-ce que cela pouvait faire maintenant ? Lin n'était pas pessimiste, mais si elle survivait à la jeune fille, que ferait-elle ensuite? Elle avait survécu durant ces quelques jours et nuits dans l'espoir de la retrouver et maintenant qu'elle l'avait fait elle se foutait de ce qui pouvait lui arriver. Parfois l'attention qu'on porte à une personne nous force à repousser nos limites, ce que la jeune femme avait fait et quitte à être dévorée, que ce soit celle pour qui elle avait décidée de se battre qui le fasse. La jeune femme ne bougea pas sentant son ventre brûler comme jamais: souvenir d'un survivant véreux. La jeune Taho ferma ses yux, acceptant sa fin avec fierté jusqu'au moment où elle sentit une chose froide sous sa gorge.

Des mains peut-être, après tout, un zombie est froid comme il n'y a plus de sang circulant dans ses veines. Ses yeux se réouvrirent et elle aperçut le brillant de sa lame. S'éleva alors la voix de la demoiselle sur son dos qui lui demandait une preuve de sa bonne santé mentale et corporelle. Lin respirait doucement et se mit à sourire puis vint petit à petit un rire. Elle n'était pas folle non, il s'agissait juste de l'anxiété qui descendait et remplaçait cett dernière par ce sentiment de grande paix, de poid en moins sur le coeur et sur le ventre. La fin de l'inquiétude. Elle était bien en vie oui, sa petite protégée. Le rire de la jeune femme fut coupé par quelques toussements, il faut dire qu la plaie sur son ventre était encore jeune et elle ne devait pas être très belle à voir.D'après la douleur que ressentait la femme, la plaie avait dû se réouvrir. Lentement elle déposa sa main sur la lame un peu au dessus de l'endroit qui touchait sa gorge et articula difficilement:

"Je n'ai que ma parole à t'offrir, tu peux toujours vérifier par toi même si tu veux être certaine.... Mais dépêche toi que je puisse refaire mon bandage."

Effrayée? Lin ne l'était pas. Elle avait bien survécu sans personnes depuis quelques temps. Elle avait tué. Certes, tuer des cadavres est une chos, mais elle, elle avait dû tuer un vivant. C'était lui ou elle, il lui avait fait cette vilaine marque au ventre pensant la tuer alors qu'elle dormait cachée et récupérer ses armes. Elle lui avait apprit la vie en lui enfonçant un tournevis dans l'oeil et en frappant ce drnier avec sa clé anglaise pour qu'il s'enfonce avec avidité dans la chair et le cerveau de l'inconnu. Mais n'allez pas penser qu'elle n'avait rien ressentit. Elle avait fait couler le liquide de vie, elle n'était rien d'autre qu'une assassin maintenant. Elle avait tué pour vivre, tué pour retrouver la jeune fille. Elle était devenu un monstre, elle le savait et là haut dans le ciel, sa soeur ne devait pas la regarder d'un bon oeil. Mais l'adrenaline qu'elle avait ressentit à ce moment-ci lui avait fait le plus grand bien. Un peu comme un drogué trouvant sa came après plusieurs jours s'en en avoir prit. Elle tourna doucement la tête pour regarder la jeune fille, restant à terre, reprenant avec plus de difficulté sa respiration.

"Tu comptes laisser mon âpre elexir de vie s'enfuir de mon corps jusque ma mort Sasha ?... "

Elle était heureuse oui, son regard vairon et son sourire en coin le prouvait. Elle avait beau avoir cette lame sous la gorge, elle était rassurée. Lin hésita un instant et releva sa main de la lame pour venir prendre avec douceur l'un des poignets de Sasha. La main tremblante, une larme coula lentement de son oeil rougeâtre tant dis que son pouce caressait doucement le poignet de l'adolescente. Elle était heureuse oui, heureuse de la sentir près d'elle. Elle ferai attention maintenant, elle veillerai à ne plus la perdre. D'ailleurs, devrait-elle lu idemander pourquoi elle s'était enfuie? Peut-être plus tard... Pour le moment, elle voulait juste profiter de sa présence, de son odeur, de sa voix. L'odeur que dégageait le feu remémora à la femme leur première rencontre t un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres. Elle ne la laisserai plus partir non, plus jamais.
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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeJeu 19 Avr - 21:40

Il avait touché la lame, posé sa main dessus. Que comptait-il faire ? La retourner contre moi ? Je ne m’y connaissais pas assez dans ce genre d’outils de mort, je préférais mes honnêtes poings et pieds pour faire de genre de travail. Je manquais l’abattre d’un coup sec sur la nuque de mon adversaire mais me retins au dernier moment. Oui, mes mains tremblaient un peu voir même beaucoup, oui j’avais peur de tuer quelqu’un, me tromper et ôter la vie à une personne qui n’était pas condamnée et qui pourrait me venir en aide avant d’à nouveau me quitter. Parce qu’à un moment ou à un autre i me laisserait seule lui aussi. Cette pensée me fis raffermir la prise sur le manche du katana sans pour autant que j’esquisse un mouvement exposant mes intentions. Enfin, jusqu’as ce que j’entende sa voix. Celle-ci était en vérité tout sauf masculine et elle ne m’était pas inconnue…

Bon je l’avais prise pour un garçon, je ne pouvais pas me douter avec ces cheveux courts que c’était la jeune femme que j’avais rencontré il y avait maintenant quelques jours. A moins que ce ne soit un peu plus… je n’avais plus vraiment le compte des jours avec cette foutue pagaille. J’avais à nouveau fait une gaffe, dont elle ne semblait pas s’être rendue compte, mais cela n’empêchais pas qu’elle pouvait très bien avoir été mordue. Le risque était à courir si je voulais ne pas être seule pour le moment. Mais pour combien de temps ? Elle avait raison, je ne pouvais pas vérifier qu’elle avait ou non été victime d’une de ces créatures… bavantes, dégoulinantes, hideuses, dégueulasses… Fin voilà quoi

Tout en réfléchissant à ce genre de choses je la détaillais un peu mieux, son visage était tourné vers moi et son œil rouge me fixait. Lui rendant son regard, je cherchais un quelconque signe de folie dans cette pupille écarlate. Certes je n’étais pas douée pour deviner les choses mais là autant dire que je ne voyais réellement rien du tout. Elle enchaina ensuite sur une petite phrase poétique, certes c’était joli mais je trouvais cela inapproprié quand on voyait notre situation actuelle. Peut-être délirait-elle à moins que cette phrase ait un autre but plus sombre… ou alors aucun but tout court. Mais il était inutile de se faire des nœuds dans la tête pour des choses aussi futiles… Devais-je la libérer ou non ? Le contact de sa main contre la mienne me fit me décider. Je ne saurais dire pourquoi mais toujours est-il que je passais ma jambe à nouveau par-dessus sa tête et reculais ensuite sur les fesses afin d’user le moins possible ma cheville cassée avant de m’affaler contre le mur ou se trouvait tout à l’heure Lin. Si l’on oubliait le fait qu’elle était maintenant par terre telle une bouse de moyenne envergure, on pourrait facilement dire que nous avions échangé nos places. Après l’avoir fixée un temps sans bouger, je décidais de porter mon attention sur le sac qu’elle avait amené avec elle et qui semblait plein de nourriture. Si l’on pouvait en juger par ce qu’elle m’avait tendu tout à l’heure qui semblait tout simplement être la boite en carton de jus d’orange qui gisait un peu plus loin sur le sol.

Je plongeais une main dans le sac pour y chercher de quoi me restaurer, je n’avais pas mangé depuis ce matin et mon ventre criait famine, j’avais l’impression d’être grattée de l’intérieur par un animal plus ou moins affamé qui réclamait sa pitance. J’aurais bien pu survivre un peu plus mais autant le rassasier maintenant. Après un temps d’inattention totale à ma sauveuse/ennemie je finis par la regarder à nouveau, des biscuits secs dans une main et le katana dans l’autre. Oui, je lui avais donné le bénéfice du doute en ne la tuant pas mais elle pouvait très bien ne pas être innocente et sa transformation en zombie pourrait arriver d’un moment à l’autre. Je tenais bien plus à la vie que tout à l’heure maintenant que j’étais au chaud et n’avais pas envie de me faire mordre ce qui me semblait compréhensible…

Je rêvais de steak, de viande, de légumes, de tout ce que l’on voulait et ces petits gâteaux secs me semblaient bien provisoire comparé à cela mais je m’en contentais largement en vidant lentement et méticuleusement la boite. Ce que je fis en silence, les yeux perdus dans les flammes qui étaient entre nous. Finalement je fixais à nouveau la demoiselle et lui demandais d’une voix faible afin de ne pas attirer un troupeau de morts devant notre abris.

- Alors il t’es arrivé quoi pendant que nous nous sommes perdues de vue ? Hayate tu l’as mis ou ?


Je craignais qu’elle me dise qu’elle avait perdu Hayate, après tout perdre une personne que l’on aimait était toujours éprouvant et je me demandais comment elle pouvait être aussi calme. A moins que j’ai encore raté quelque chose… J’attendis donc patiemment son récit tandis que je recroquevillais ma jambe valide contre moi afin de poser ma tête dessus, le katana calé contre l’épaule et le paquet de gâteaux maintenant vide dans la main.

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MessageSujet: Re: Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour]   Sortis ! [Pv Rahzel et Kino, 5e jour] Icon_minitimeDim 6 Mai - 14:46

Lin resta à terre plusieurs minutes, minutes durant lesquels la jeune adolescente devait certainement réfléchir sur le fait de libérer ou non son emprise sur la jeune femme. Après ce temps, l'emprise se fit moins lourde puis fut totalement relâchée et la jeune Taho se contenta de se retourner sur le dos pour amoindrir la douleur de sa blessure. Elle finit pas s'asseoir, retenant un râlement de douleur lorsque sa plaie se mouva sous son action. Une fois avoir reprit un souffle qui semblait normal, elle porta son regard sur Sasha qui s'était éloignée afin de fouiller dans un sac et d'y dérober des biscuits. Inversement de l'axe de polarité, échange de place complété à 100%. Le femme ,elle, se traîna jusque son sac afin d'y trouver des bandages et une bouteille d'eau de vie. Tournant le dos à l'adolescente, elle retira son haut puis son bandage maintenant salit de son propre sang. Alors qu'elle retirait l bandage, Sasha lui demanda où se trouvait le jeune Hayate. Pourquoi lui? Pourquoi elle,elle se faisait attaquer et lui récoltait toute l'inquiétude? Qu'avait-il de si spécial ce Hayate? Qu'avait-il de plus que Lin ?

La jeune femme resta silencieuse un moment, hésitant entre la vérité et le mensonge. Annoncer qu'il était mort l'aurait bien arrangé, mais si plus tard elles le croisait, elle s'en mordait les doigts. Mais après tout , la possibilité qu'il soit vraiment mort n'était pas à réprimer. Après tout, elle avait bien faillit s faire tuer par un vivant, alors lui aussi avait pu être attaqué.Elle réfléchit un long moment ne bougeant pas d'un pouce. Au bout d'un certain moment, elle déclara en ouvrant la bouteille qui servirait de désinfectant:

- On a été séparés par une attaque de zombies lorsqu'on est partit à ta recherche...

Vérité. Restant de dos, elle utilisa un morceau de bandage non souillé pour le tremper d'alcool. Elle plaça le manche de l'un de ses tournevis dans sa bouche et posa le tissu sur la plaie pour la nettoyer. Sous la nouvelle douleur, elle mordit l'ustensile de bricolage afin de na pas crier et alerter les créature qui rôdaient. Une fois la blessure lavé, elle fit un nouveau bandage le souffle encore court de la douleur ressentie. Elle récupéra son haut qu'elle remit doucement, rangeant pas la suit la bouteille refermée dans son sac. Lin porta de nouveau son regard sur Sasha et son regard s'abaissa jusque la cheville en vrac d la jeune demoiselle. La femme se releva lentement, elle ne voulait pas finir empalée par sa propre arme en effectuant des mouvements trop brusques qui pouvaient être mal interprétés par l'adolescente.

Elle regarda autour d'elle, chercha, fouilla les quelques étagères en bois de la cabane. Elle prit la clef anglaise se trouvant à sa ceinture et d'un coup sec brisa une planche de l'une des étagères. Elle ne fit aucun bruits écoutant si le bruit avait pu les attirer. Rien. Elle récupéra les deux petites planches et retourna chercher un bandage dans son sac. Ils avaient tout prit pour survivre en partant à la recherche de Sasha, bonne idée.D'un geste lent, elle s'approcha et s'assit face à elle. Un regard dans le sien puis sur sa cheville.

- Je peux regarder?

Elle n'attendit pas de réponse et redressa lentement le pantalon pour découvrir la cheville de la demoiselle. Ce n'était pas très beau à voir. Elle la regarda un moment frôlant la cheville pour ne pas trop lui faire mal. Elle lui tendit son bras espérant qu'elle comprenne à quoi il servirait.

- ça risque de faire un peu mal...

De sa main libre elle bougea la cheville pour la remettre à sa position initial. Une fois que la douleur fut passée, elle récupéra son bras et positionna les planches de chaque cotés de sa cheville et noua le bandage autour pour créer une attelle de fortune qui tiendra sa cheville droit. Elle n'osait plus la regarder, perdue dans ses pensée. Ses sentiments la perturbait, le fait qu'elle aimait la jeune adolescente se voyait comme le nez au milieu de la figure mais pourtant, elle voulait le lui dire. Deux petits mots qui restaient coincés dans sa gorge.

Mais si elle ne lui disait pas et qu'elle la perdait de nouveau? Mais si elle la repoussait? Si il s’avérait qu'Hayate était réellement la cible du cœur de la demoiselle? Elle voulait le savoir, elle voulait le dire, elle désirait mettre les choses au clair.

- Je t'aime...

Un simple murmure. Elle posa sa main sur sa bouche ne posant pas son regard sur la demoiselle. Elle l'avait laissé échappé. Cette déclaration maudite était sortie toute seule de sa gorge. Elle n'osait plus non, elle ne pouvait pas la regarder maintenant. La femme resta le regard planté sur la cheville. Qu'avait-elle fait? Les dés étaient maintenant jetés. Le jeu du hasard était terminé. Ce n'était pourtant pas le moment, elle le savait, c'est pour cela qu'elle ne l'avait pas dit plus tôt. L'amour n'a pas sa place dans un monde comme celui-ci emplit de feu et de sang. Maintenant tout était joué et la femme crut voir sa vie défiler devant ses yeux. L'abomination de l'amour Saphique...

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Un décor magnifique, des arbres, des fleurs, deux petites filles se faisant mutuellement des couronnes de fleurs. La plus petite regarda la plus grande et d'une voix fluette lui demanda:

- Dis Tsuki...Pourquoi je suis pas un garçon?
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