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 Après l'effort, rentrer en bus.

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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeDim 20 Fév - 21:27

Ce qui était bien avec ce genre de négociations qui commençaient la nuit pas encore tombée et se terminaient le soleil déjà haut levé, c'était qu'au bout de plusieurs heures tout le monde finissait pas confondre tout avec le reste, ce qui rendait les conversations encore plus surréalistes qu'en temps normal. L'élocution qui se perdait en route au fur et à mesure que les bouches devenaient pâteuses n'aidait en rien, bien au contraire. On n'échangeait plus de boîtes de crabe, mais des boîtes de crades, par exemple. Ou des gars de Canton pour du gras de jambon. Quand les interprètes entendaient ce phénomène se produire, ils faisaient leur possible pour réparer les dégâts en passant d'une langue à l'autre, mais au bout d'un moment ça devenait peine perdue. Alors on préparait un grand pot de café pour tout le monde, on récapitulait ce qu'on avait décidé et qui avait encore un sens, on tentait de fixer la date du prochain rendez-vous sans y parvenir et donc on ferait ça plus tard par mails, et on se séparait.

Kôshi était content que cette séance de négociations se soit enfin terminée. Il aurait tout de même préféré que sa petite Mitsubishi ne soit pas encore en réparations, conduire l'aurait maintenu éveillé jusqu'à son lit. Au lieu de ça, Mamoru, l'un des hommes de main des Nishimura avec lequel il s'entendait bien, l'avait déposé sur le parking d'un magasin Lawson à côté duquel se trouvait un arrêt de bus, le jeune homme aux cheveux décolorés avait encore du travail et ne pouvait raccompagner l'interprète à son domicile.

*On n'est définitivement pas des fonctionnaires...*

Après avoir consulté les horaires de bus sous un soleil écrasant, le traducteur éreinté entra dans la superette climatisée et erra un peu dans les rayons en quête de quelque chose à grignoter. Il opta pour un petit pain au melon enveloppé sous cellophane, qu'il accompagnerait d'une canette de thé oolong froid. Il régla ses achats à un jeune employé qui avait l'air tout aussi éreinté que lui, puis courut pour monter dans le bus qui venait d'arriver, Kôshi ayant mal évalué son temps d'errance à l'intérieur du magasin, son dictionnaire électronique dans une main et le sac en plastique Lawson pendant au bout de l'autre.

Il versa son obole dans la machine à tickets et trouva un siège dans un coin discret où les rares voyageurs ne pourraient le voir dévorer son pain au melon, dont il déchira l'enveloppe de cellophane en faisant le moins de bruit possible. Une agréable odeur piquante monta au nez de Kôshi. Une agréable odeur... piquante?!

Il examina le petit pain, puis le porta à ses narines: piquante, l'odeur, assurément. Il ouvrit le petit pain en deux: c'était rouge à l'intérieur. Il chercha l'étiquette sur le cellophane au fond du sac en plastique et déchiffra: "Pain au Curry".

*Meeeeeeeeeeercredi.*

Ce n'était pas qu'il n'aimait pas ça, mais ce n'était pas le bon moment. La lassitude et la déception lui firent poser le petit pain sur ses genoux, puis coller sa tête et son épaule à la paroi du bus en soupirant. L'espace d'un instant, il ferma les yeux. Ou plutôt c'était ce qu'il avait cru faire. En réalité il venait de s'endormir, lourdement, son dictionnaire électronique dans une main, le sac en plastique Lawson pendant de l'autre, comme un salaryman lambda, et un petit pain au curry ouvert en deux sur les genoux, ce qui réduisait à néant tout le sérieux supposé de sa posture.
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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeLun 21 Fév - 0:20

J’avais finis ma journée et était contente. La maitresse avait été contente de moi parce que j’avais bien réussi à lire le teste qu’elle nous avait donné, j’avais en fait exprès de lui cacher que je le connaissais déjà par cœur à force de le relire à chaque fois que mon papa m’emmenais avec lui dans son ambulance… Mais ce n’était pas grave, elle m’avait mis un A sa allait rendre papa heureux. En plus, aujourd’hui c’était mardi, le jour ou je partais faire « la tournée », c’était la seule nuit ou j’avais le droit de me coucher tard vu que je ne travaillais pas le mercredis, et ou j’aidais les gens.

Je courais donc à la maison, manquant au moins trois fois de tomber par terre ou de rentrer dans des passants. Une fois rentrée, je posais mon sac dans l’entrée, préparais des sandwichs pour nous deux et rangeais mes affaires de médecins. J’avais de beaux outils d’infirmier. Pas comme les jouets que l’on vendait dans les magasins pour les enfants mais des vrais scalpels, des ciseaux, des stéthoscopes et plein d’autres objets utiles pour aider les personnes en difficultés.

Maintenant que j’avais tout préparais je prenais tout et le mettais dons mon sac d’ambulancier. Je m’habillais avec l’uniforme spécial que l’on m’avait offert avant de claquer la porte de ma maison et partir en courant pour ne pas rater le bus. Parce que je prenais le bus pour rejoindre mon papa et ses trois collègues d’ambulance vu qu’ils travaillaient et ne pouvaient pas venir me chercher. Je dus encore courir pour ne pas rater le bus et entrais essoufflée dedans. Je pris mon ticket et le validait avant de chercher une place. Je trouvais des places vides à coté d’un monsieur qui dormait et m’assis sans faire de bruit et mis mon sac sur mes genoux, décidée à ne pas bouger.

J’attendais donc cinq ou six minutes sans bouger en regardant le chemin que je connaissais maintenant par cœur avant de sentir une odeur alléchante. Je regardais sans faire de bruit pour ne pas réveiller la personne qui dormait si nos diners n’avaient pas coulé dans le sac ou quelque chose comme ça avant de remarquer le pain au curry posé sur les jambes du passager endormis. Je regardais la nourriture avec envie sans pour autant oser y toucher et me remis d’abord bien droite sur mon siège, regardant les arbres qui défilaient. Mais l’odeur revenait dans mon nez et me donnait faim. Après tout, il sortais peut être après moi et je pourrais manger son pain avant qu’il se réveille… mais ce n’étais pas bien, de manger quelque chose qui ne nous appartenais pas. Le mieux, c’était de n’en prendre que la moitié, comme ça au moins moi et la personne qui dormait serions content tous les deux.

Je m’approchais donc des jambes de la personne et coupais la sorte de beignet en deux en priant pour que son propriétaire ne se réveille pas maintenant. Je réussi mon opération sans trop de soucis et comptais retourner à ma place le plus vite possible mais mon coude toucha le petit ordinateur qui était entre moi et le pain au curry. L’appareil tomba bruyamment par terre, ce qui fit ouvrir les yeux au monsieur. Mes yeux commencèrent à être humides, j’avais peur de me faire crier dessus et je regardais donc l’homme avec un air désolé.

-Pardon, je suis désolée, j’ai pas fait exprès, c’est parce que je voulais un petit bout de votre pain au curry… mais je vous le rend si vous voulez, j’y ait pas encore touché… je suis désolée.

Je tendais le bout de pain que j’avais pris au monsieur en le regardant d’un air triste et en essayant de ne pas pleurer.

[ En espérant que ça convienne à tout le monde ]
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeLun 21 Fév - 23:07

Les Nishimura, le Coréen et l'Américain avaient manifestement décidé de laisser traîner un peu la négociation. On venait, sembla-t-il à Kôshi, de répéter trois fois de suite la même chose, sous des formes différentes, et les interprètes de relayer. Les éperons de l'Américain cliquetaient sur le sol à chaque fois qu'il prenait la parole, c'était très énervant, ça provoquait comme des parasites radio et donnait du fil à retordre à Kôshi. Le Coréen écoutait tous les gens qui parlaient, quels qu'ils fussent, en hochant la tête comme s'il y comprenait quelque chose, mais les attitudes et les relais de son interprète à lui disaient clairement qu'en fait il n'y comprenait rien si ce n'était pas dit dans sa langue maternelle. L'interprète japonais se prit à penser que c'était tout de même étrange que des Coréens, des Américains et des Nippons puissent faire des affaires ensemble aussi tôt après que la bombe de Los Angeles ait explosé. Il est vrai qu'esthétiquement, une tête géante d'Hello Kitty dans le ciel, c'était joli. Mais ça avait tout de même fait deux millions de morts.

Ah. Zut. Qu'est-ce que ça voulait dire, déjà, "Pappy Meal"? Kôshi ouvrit le clapet de son dictionnaire électronique et commença à pianoter dessus, mais les touches étaient molles et leur action ne donnait comme résultat à l'écran que des fleurs ou des papillons. Il referma énergiquement le clapet, trop sans doute, puisque l'appareil lui échappa des mains et s'écrasa au sol dans un tintamarre de tous les diables.


Kôshi ouvrit les yeux en sursautant. Il se trouvait dans un bus, lui disaient ses yeux. Il entendit à côté de lui comme une petite voix qui parlait très vite dans un Japonais doté d'un accent qu'il ne reconnaissait pas, on aurait dit une voix de dessin animé. Le cerveau embrumé, il ne comprit clairement que:

- ... désolée...c'est parce... pain au curry... si vous voulez ... désolée.

Il tourna lentement la tête dans la direction d'où venait la voix. Se tenait devant lui une sorte de grande petite fille au teint pâle, vêtue d'un genre de tenue d'infirmière, de longs cheveux blonds brillant tombant sur ses épaules, de grands yeux noirs tout ronds, le tout surmonté d'un casque et de lunettes qui avaient l'air de sortir d'une autre époque.

Deux secondes s'écoulèrent sans que Kôshi ne réagisse, il se disait qu'il venait seulement de changer de rêve, et puis voilà. L'apparition blonde dans le bus lui tendait quelque chose. Il baissa la tête afin de voir clairement de quoi il s'agissait. C'était un bout de pain au curry. Renseigné, mais le cerveau pas encore tout à fait en état de marche optimal, il releva la tête pour voir si la grande petite fille dans son rêve avait changé de tête. Non, elle n'avait pas changé de tête.

- Bon-jouuuuuuur. articula-t-il. C'est très gentil. Je te remercie.

L'homme pas encore tout à fait réveillé prit délicatement le morceau de pain des doigts de la grande petite fille, et le porta à sa bouche. Il mâcha lentement, tout étonné que ce simple geste puisse le faire sortir de ses limbes. Il avala enfin avec un bruit de déglutition, puis regarda la fée casquée, souriant poliment.

- Ca m'a fait du bien.

Ce ne fut qu'à cet instant qu'il réalisa qu'il n'était pas dans un rêve. Kôshi se souvint enfin qu'il était seulement en train de rentrer chez lui un pain au curry sur les genoux, il devait avoir l'air ridicule... Ses lèvres s'écartèrent encore plus à cette pensée. Mais tout de même, ces cheveux, ces yeux, cette voix si claire avec un accent...

- Mais dis-moi... Tu n'es pas Japonaise, n'est-ce pas?
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeMar 22 Fév - 0:46

Encore une journée comme toute les autres. Un peu d'action pour une fois ne me ferai pas de mal franchement. Mais bon tan pis, restons concentré sur mon objectif.

Akiyama avait été chargé d'une nouvelle enquête dans laquelle un suspect devait être suivi jusqu'à ce qu'il commette une nouvelle faute. D'après son supérieur ce n'était qu'une question d'heure. Pourtant Akiyama avait filait la personne toute la journée, restant bien dans l'ombre pour éviter de se faire remarquer. Le suspect était passé par le centre-ville, dans des boutiques, à la banque mais jamais n'avait commis d'action répressible. Akiyama commençait à se demander si cette surveillance valait vraiment le coup.

Quant vint la fin de l'après-midi, le suspect pris le bus surement afin de rentrer chez lui. Le suivant toujours, l'inspecteur alla s'asseoir au fond du bus et sorti son portable. Il envoya un message à son chef pour lui faire part de ses "découvertes". Le type était en fait tout ce qu'il y a de plus normal et probablement qu'il n'y était pour rien dans cette affaire. Une fois le message envoyé, Akiyama regarda les passagers du bus, il y avait bien sur le suspect mais aussi d'autres personnes qui attirèrent son regard. Plus précisément une petite fille qui ,semblait il, importunait quelqu'un qui dormait. Elle était grande par la taille mais semblait petite par l'âge, mais plus que son apparence c'était ses actions qui captait l'attention de l'inspecteur.

Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Elle essaye de lui voler son ordinateur ?

Finalement, ce n'était même pas son ordinateur mais son pain au curry qu'elle voulait seulement, par maladresse, elle fit tomber l'ordinateur et réveilla ainsi l'homme.

-Pardon, je suis désolée, j’ai pas fait exprès, c’est parce que je voulais un petit bout de votre pain au curry… mais je vous le rend si vous voulez, j’y ait pas encore touché… je suis désolée.

- Bon-jouuuuuuur

Elle semble vraiment désolé, pour un simple bout de pain je pense pas que sa mérite autant d'excuse mais bon les fillettes ont toujours peur des représailles. Donc je dirai que cette petite doit avoir dans les 10-11ans pas plus et vu sa réaction il ne se connaisse pas. Qu'elle étrange rencontre que ces deux là. En plus, à sa façon de répondre on dirai que l'homme a un peu abusé sur l'alcool mais au moins il rentre en bus il évite de tuer des gens sur la route. Mais bon finis de révasser sur les autres, j'ai une mission et je doit la mener à bien même si elle est totalement inutile.

Akiyama repris son portable en main, gardant toujours en vue, du coin de l'oeil, le suspect. L'heure défilait et rien ne se passait. La journée allait se terminer comme elle avait commençait : c'est à dire sans surprise visiblement. Il faisait en même temps attention que son attitude ne montre pas qu'il enquêtait mais n'avait pas remarquait que son arme était un peu visible dans son holster à sa poitrine.
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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeMar 22 Fév - 12:00

Le monsieur en face de moi avait l’air bizarre, il ne m’avait pas grondé comme aurait fait les gens normaux mais avait pris le bout de pain que je lui tendais et l’avais mangé sans bouger. La vieille dame qui s’était peut être rapprochée de moi tout à l’heure s’éloigna. Je regardais les gens autours, je ne m’étais pas rendue compte que j’avais tant de bruit et que tout le monde nous regardait. Je regardais les gens en chuchotant pour moi comme pour eux « désolée, désolée », surement rassuré, ils se retournaient les uns après les autres et se remettaient à parler entre eux alors que je soupirais bruyamment de soulagement. Encore une fois j’avais réussi à ne pas me faire gronder et personne ne m’avais demandé pourquoi j’étais toute seule, si jamais c’était arrivé, papa aurais eu des problèmes et il n’aurait pas pu m’emmener dans son camion pour sauver des gens et on aurait été triste tout les deux.
Lorsque le monsieur qui avait mangé la moitié du pain au curry que je lui avais emprunté me parla à nouveau, je sursautais avant de me retourner vers lui avant d’hésiter à lui répondre. Papa m’avais souvent dis qu’il ne fallait pas parler aux inconnus… Mais là c’était moi qui avait commencé, je ne pouvais pas l’ignorer maintenant. Surtout qu’il n’avait pas l’air méchant avec sa tête bizarre, ses joues avec des trous et ses lunettes
toutes petites et toutes rondes.
Je me redressais donc en face de lui et lui souriais d’un air aimable avant de lui répondre gaiement.

-Non je suis pas née au Japon, et vous vous êtes né ici monsieur ?


J’aurais peut être du ne pas lui poser une autre question mais je trouvais que sa voix ressemblait au bruit des vieux vieux lecteurs de musique, toute crépitante, et qu’elle était rigolote. J’attendais donc tranquillement sa réponse quand le bus s’arrêta et ouvris ses portes sur l’arrêt qui était au milieu de mon trajet. Tout le monde se leva et courus vers les portes qui venaient de s’ouvrir, me bousculant et me faisant presque tomber sans même dire pardon ! Ils étaient vraiment mal élevés et si mon papa avait été là, il les aurait surement grondés. Mais moi je ne pouvais pas le faire et me fis pousser jusqu’as me trouver presque sur un monsieur en face de celui avec le pain au curry à moitié mangé. Lui il avait l’air plus jeune et il sentait un peu la cigarette mais le plus intéressant c’était le truc dur sur laquelle ma tête avait tapé, c’était un étui avec un pistolet caché sous sa
veste, comme dans les films. J’attendis que tout le monde soit sorti pour encore m’excuser, décidément aujourd’hui j’aurais plein de truc à raconter dans l’ambulance.

-Pardon, c’est les gens, ils m’ont poussé… Ils sont trop pressés de sortir… Je suis désolée.


Je me redressais et retournais à ma place entre les deux hommes, remis mes affaires sur mes genoux et essayais de ne plus bouger pour de bon cette fois. Mais mes yeux revenaient toujours sur le bout du pistolet qui dépassait de sa veste.
Je me rapprochais donc tout doucement, fesse par fesse, dans la direction du monsieur armé. Bien sur j’étais discrète, dès qu’il me regardait, je faisais semblant de ne pas faire attention à lui et faisais comme si je m’occupais de ce que faisait le monsieur à l’ordinateur cassé. Je finis par me retrouver à coté de lui et pointais du doigt la chose que je voulais voir.

- C’est un vrai pistolet ? Je peu le voir ? Vous êtes un policier ?


Je le regardais, presque implorante, avant de réfléchir un instant et avant même qu’il puisse dire quelque chose d’autre, je lui montrais ma valise.

- Si vous voulez en échange je vous prête les outils que j’ai dans mon sac, je vous donne même mon sandwich ou celui de mon papa.

Je ne sais pas pourquoi mais d’habitudes les gens avaient l’air un peu plus content de prendre ce que j’avais dans mon sac. Même si je les empêchais de toucher aux outils dangereux pour ne pas qu’ils se fassent mal. Mais là, le monsieur aux lunettes noires à coté de moi avait l’air très embêté voir peut être fâché. Si sa se trouvait j’allais vraiment me faire gronder maintenant. Parce que ce lui, il avait l’air plus méchant que le monsieur aux lunettes toutes rondes et à la voix grésillante.
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeMer 23 Fév - 22:32

- Moi je suis né à Nagasaki. Et toi tu...

Le bus venait de s'arrêter et les voyageurs se pressaient de sortir, ne se gênant pas pour bousculer la petite fille qui avait provoqué un mini esclandre, interrompant leur début de conversation. Kôshi pensa:

*... Bien sûr c'est une étrangère, et les gens d'ici, à Tokonosu, sont de deux catégories: ceux qui travaillent avec les étrangers et les autres. Là ce sont des autres. Ils se moquent bien qu'elle ne soit qu'une enfant, ils considèrent que les étrangers sont grossiers et ne méritent rien d'autre qu'on le leur fasse savoir. C'est compréhensible. Et puis il y a les problèmes récurrents causés par l'armée américaine, les bagarres ne sont pas grand-chose, mais quand ils forcent une fille c'est toujours étouffé...*

Il songea aux rumeurs qui couraient à chaque fois qu'un tel cas se produisait. Plusieurs de ces violeurs avaient mystérieusement disparu. L'armée américaine parlait toujours de désertions par peur de poursuites que Kôshi savait vouées à ne déboucher que sur des condamnations symboliques et sur de simples mutations, mais la population racontait une autre histoire. Quelqu'un d'autre avait fait le travail de la police et de la justice, et ils devaient se trouver maintenant intégrés dans la structure même de buildings en construction. Naturellement, on murmurait à voix basse le nom "Nishimura". Tout ce qu'il savait là-dessus, c'était qu'aucune des enquêtes menées par les Américains n'avait officiellement abouti. Il avait parfois songé à poser la question à Mamoru, mais Kôshi savait aussi que moins il en saurait, moins il courrait de risques, aussi bien pour lui que pour le clan, et s'était ravisé. Au bout du compte, il préférait que ce soit ainsi.

La petite fille se retrouva presque couchée sur son vis-à-vis, un jeune homme à l'oeil morne qui avait dû s'installer pendant que Kôshi dormait. Il fit un geste pour la redresser mais elle s'excusait déjà et le faisait d'elle-même. Le pied de Kôshi avait buté sur quelque chose, il baissa les yeux et aperçut son dictionnaire électronique tombé au sol. Il le ramassa, l'épousseta, se souvint de la moitié de petit pain sur ses genoux et l'enfouit prestement dans le sac en plastique avant de s'épousseter lui-même, tout ceci l'occupant suffisamment pour qu'il oublie un instant le ridicule de sa situation. En vérité, l'aspect du jeune homme devant lui l'incitant plutôt à ne pas s'en soucier, il se mit à regarder par la fenêtre pour voir où le bus se trouvait, en déduisant qu'il lui restait encore quatre ou cinq arrêts, il ne savait plus très...

- C'est un vrai pistolet? Je peux le voir? Vous êtes un policier?

Le regard de Kôshi foudroya la petite impertinente, ou plutôt l'aurait bien fait si elle avait daigné s'intéresser à lui. Au lieu de ça, la petite étrangère parlait au jeune homme d'outils dans son sac, de sandwich... N'avait-elle donc aucune retenue? Sai avait été beaucoup mieux élevée que cela et ne se serait jamais permise telle chose à son âge! Décidément ces étrangers... Mais bon, ce n'était qu'une enfant, elle ne savait peut-être pas se tenir en société au Japon, c'était possible...

- Veuillez l'excuser, dit-il au jeune homme légèrement courroucé, elle ne sait pas ce qu'elle dit.

Ce ne fut qu'à cet instant que ses yeux tombèrent sur la crosse d'un revolver qui dépassait légèrement du revers de la veste de son vis-à-vis. En fait, elle savait parfaitement ce qu'elle disait. Un frisson parcourut l'échine de Kôshi.

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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeJeu 24 Fév - 22:01

Pendant le moment où Akiyama observait les faits et gestes de son "supsect", la petite fille s'était soudainement interressait à lui. Maintenant elle le pointait du doigt, et plus précisément l'endroit où était cachée son arme. Elle prit la parole, parlant assez fort dans le bus :

- C'est un vrai pistolet? Je peux le voir? Vous êtes un policier?

Akiyama, surpris, cacha rapidement son arme mais visiblement c'était trop tard ; La fillette venait de dévoiler à voit haute le fait qu'il était armé et avait devinée qu'il était de la police. Il la foudroya du regard, pensant "Gamine ferme là maintenant t'en as assez fait. Si le suspect t'a pas entendu ça serait un vrai miracle !
Akiyama cru que personne n'avait écouté la filette mais l'homme qui dormait auparavant essaya de faire comprendre à l'inspecteur que la gamine ne savai pas ce qu'elle disait.

- Veuillez l'excuser, elle ne sait pas ce qu'elle dit.

L'étonnement au vue de l'arme pu se voir sur son visage. Ils leur fallaient une explication tout de suite. En son fort intérieur Akiyama priait que personne d'autre ne les avaient entendu mais il se doutait que l'exclamation de la fillette avait été entendu. Il décida d'expliquer à voix basse la raison de sa présence.

-Restez assis et évitez de faire du bruit. Je suis un inspecteur de police en mission, dit il tout en montrant son badge, et fillette, je crois que tu viens de ruiner ma couverture. Je suivait un homme qu'on soupçonne d'avoir un lien avec la Mafia et toi tu viens de dire à voix haute que je porte une arme... Autant dire que t'aide pas. Je voudrais que vous restiez assis bien sagement ici et en SILENCE.

Akiyama était légèrement en colère mais il tentait tant bien que mal de garder son sang froid. Il n'a pas l'air d'avoir entendu quelquechose à notre conversation. Heureusement.
Quelques minutes passèrent en silence puis le suspect chercha quelquechose dans son sac puis se leva brusquement dans l'allée centrale armé d'un Colt pour s'adresser à tout le monde pour leur dire de ne pas bouger et ne rien tenter. Il ordonna au chauffeur de rouler sans s'arrêter et s'approcha d'Akiyama, le braqua du bout de son canon et lui dis de lui donner son Smith&Wesson. Akiyama s'éxécuta et donna l'arme au suspect, attendant le meilleur moment pour riposter.

(J'espère que ça vous convient sinon on peux changer aucun problème)
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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeVen 25 Fév - 21:18

Le monsieur blond me foudroya des yeux. Bon d’accord je lui étais tombée dessus et il ne voulait pas me passer son pistolet mais il n’était pas obligé de m’en vouloir comme ça. Finalement il m’expliqua à moi et au monsieur qu’il était en mission et qu’on devait rester assis et ne pas faire de bruit. Je posais mes fesses sans bouger, vexée qu’il me gronde comme ça et restais donc à coté de lui, immobile, jusqu’au moment un autre monsieur qui devait être celui de la mafia se leva dans le bus et pointa une arme identique à celle du gardien de l’ordre à coté de moi.
Par réflexe, je criais dans le bus et les gens qui n’avaient pas encore vu ce qui se passait se mirent eux aussi à paniquer. Je mettais mes mains devant la bouche en regardant autour de moi. Tout le monde fixais l’arme que le policier sur le siège d’à coté venait de donner au priseur d’otage. Je me serrais contre mon sac, comme si je pouvais cacher le fait que j’avais envie de pleurer. Bientôt, des grosses larmes roulèrent sur mes joues alors que je sanglotais en essayant de ne pas le montrer. J’avais trop peur et avait presque envie de me faire pipi dessus mais je me retenais, mon papa avait dis que ce n’était pas bien et je ne voulais pas qu’il ne soit pas content de moi. Mais là je pouvais pas ne pas faire de bruit. Résultat le méchant personnage me cria dessus en me disant de me taire et pointa un instant son pistolet sur moi alors que je me cachais derrière mon sac et essuyais le plus possible mes larmes dessus. Il avait l’air content de me gronder alors que moi j’avais peur de lui, si seulement papa était là…En voyant que j’étais terrorisée et que je pleurais en faisant le moins de bruit possible, la mamie qui était tout à l’heure à coté de moi et qui m’avais tenu quand j’avais parlé au monsieur avec des lunettes toutes rondes avait voulu bouger de sa place et aller me voir. Mais le méchant homme armé l’avais tiré par le bras et l’avais empêché de crier en lui mettant l’arme sur la tête. Il avait déclaré d’une voix forte.


- Personne ne bouge, surtout pas toi le poulet ! Sinon je descends cette grand-mère et je passe à quelqu’un d’autre… comme cette femme !


Il désigna une femme enceinte qui se fit toute petite contre son mari.

- Ou bien je m’occupe de la gamine qui chouine depuis tout à l’heure.


Résultat j’avais encore plus envie de pleurer et jetais un regard implorant vers le policier qui s’était rassis à coté de moi et lui demandais d’une toute petite voix.

- Vous allez nous sauver hein ? Si vous voulez je vous prête toutes les affaires que vous voulez mais vous nous sauverez ?

J’ouvrais ensuite tout doucement le sac pour lui montrer ce qu’il y avait dedans, c'est-à-dire mes sandwichs et mes affaires de médecine. Le problème c’est que le monsieur fou m’avais vu et me cria de lui apporter ce que je cachais. Toute tremblante, j’hésitais à me lever et le regardais lui et la vieille dame d’un regard implorant et larmoyant. La mamie ne me regardait même pas, elle avait l’air de ne pas être bien et le temps que j’arrive au milieu du bus, l’homme armé était en train de la secouer comme un prunier tout pourri. J’avais vraiment très peur qu’il me fasse pareil. Je voulais pas qu’il tire partout dans le bus, si il faisait ça, je ne pourrais peut être pas revoir mon papa alors qu’il devait m’emmener avec lui ! Je voulais aller avec lui ! C’est pour ça que j’allais faire ce que le monsieur bruns avec une cicatrice sur le visage me demandait pour qu’il soit content et nous laisse tous partir ! Seulement mes jambes ne voulaient pas bouger pour le moment et je tremblais comme une feuille sur la banquette du bus.
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeSam 5 Mar - 22:45

Le jeune homme blond expliqua qu'il était un policier en filature. Le badge qu'il exhiba semblait tout à fait convaincant. Kôshi frissonna encore en pensant à la réunion qu'il venait de quitter, puis réalisant qu'il ne pouvait être la cible il se calma enfin.

* La mafia! Oui, finalement, bonne appellation pour une étrangère. Elle devrait mieux comprendre que yakuza. Et puis ça va sans doute la calmer aussi. Ah oui, excellente idée de lui avoir dit ça. Je dois jouer le jeu aussi, naturellement, pour que ça fonctionne. *

Kôshi inclina la tête en signe de compréhension et se tint coi, tentant d'avoir l'air le plus sérieux possible pour que la petite fille croie le jeune homme. Ce fut d'autant plus facile que le jeu de celui-ci était tout aussi convaincant que son badge, donnant de temps à autre des coups d'oeil furtifs dans une direction précise, toujours la même, derrière Kôshi qui n'eut aucun mal à se retenir de se retourner pour voir à quoi ressemblait le supposé homme de la mafia.

Au bout de quelques minutes et deux arrêts de bus, Kôshi sursauta en entendant quelqu'un dans son dos ordonner aux gens de rester calmes et se retourna par réflexe, découvrant dans l'allée centrale un homme armé. * Alors c'était vrai?!! * pensa-t-il, plus que surpris. L'homme armé s'approcha du policier en le tenant en joue et lui demanda son arme, le vis-à-vis de Kôshi obéit. La grande petite fille avait crié, ajoutant encore à la panique qui s'emparait des passagers, et fut enjointe au silence d'une façon telle qu'elle ne put longtemps retenir ses larmes. Kôshi suivit des yeux l'homme armé alors que celui-ci prenait une personne âgée en otage, tout allait trop vite, il ne pouvait rien faire d'autre qu'obtemptérer, impuissant.

Le traducteur entendit la petite fille murmurer quelque chose dans son dos et se retournait pour lui faire face quand le bruit de la fermeture éclair de son sac attira l'attention du mafieux qui lui hurla de le lui apporter. Elle se mit à trembler, les yeux pleins de larmes. Kôshi ne put s'empêcher de penser à sa propre fille. Il estima que la petite blonde avait eu assez d'émotions pour le moment.

Il leva lentement le bras droit et tourna la tête tout aussi lentement pour regarder le mafieux qui, paniqué visiblement, s'était mis à secouer la vieille dame qu'il avait pris en otage.

- Je vous l'amène! dit-il d'un ton qu'il voulait ferme, mais où devait transpirer une certaine peur.

* Mais qu'est-ce que je fabrique? Qu'est-ce que je fabrique? * se grondait Kôshi intérieurement tandis qu'il revenait lentement faire face à la petite fille, enfouissant tout aussi lentement sa main gauche dans sa poche et en tirant un smartphone qu'il posa lentement à côté de la petite fille alors qu'il se penchait pour se lever avec une lenteur presque exaspérante, les jambes flageolantes. Entre son appareil et les yeux du mafieux au milieu du bus se trouvant plusieurs banquettes et son propre dos, il pensa que son manège n'avait pu être remarqué.

Il baissa lentement le bras droit et tenta de sourire sans toutefois pouvoir réprimer un tic.

- Tu veux bien me donner ton sac?

Tournant toujours le dos à l'agresseur, il adressa un regard rapide au policier, guettant un signe de compréhension de sa part.

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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeVen 11 Mar - 22:52

- Vous allez nous sauver hein ? Si vous voulez je vous prête toutes les affaires que vous voulez mais vous nous sauverez ?

Akiyama aurai voulu un peu réconforter la petite fille assise à ses côté et réfléchissait à comment résoudre ce problème. Il n'avait plus son arme et en plus l'homme armé avait pris en otage une personne agées. La situation était très mal engagée. Au moment où Akiyama voulu parler à la petite le preneur d'otage hurla qu'on lui ramène le sac de la fille. C'est l'homme qui dormai il y a quelques minutes qui se dévoua pour ramener le sac à la place de la petite qui semblait encore plus paniqué. Lorsqu'il se leva pour prendre le sac il adressa un regard à Akiyama cherchant sans doute à faire comprendre son geste.

-Faites ce qu'il dit il ne plaisante pas. Il tirera sans hésiter et même sur une petite fille, cela ne le gènera pas. Dépèche toi de lui apporter le sac, je vais essayer de parler avec lui pour faire sortir des otages mais vous vous devez rester sur vos sièges et surtout ne rien tenter.

-Arrêtez de discuter et amène ce putin de sac ou je descend la vieille !

L'homme secouait de plus en plus violemment la personne agée et avait braquait son arme sur la tempe de celle-ci. Plus le temps d'attendre maintenant il faut agir
Akiyama se leva de son siège et alla dans l'allée centrale du bus sans faire de geste brusque. Il adressa un regard un regard à la fillette avant de lui dire : Je vous sortirez d'ici je te le promets

-Ehh Toi le flic ! Remets ton cul sur ton siège et arrête de t'exciter ou je te descend !

-Ecoutez moi monsieur, vous melez des vies innocentes à ce conflit. Cette vieille dame ou bien encore cette fillette n'ont rien à voir avec vous. Leurs seules erreurs à étaient de prendre le bus. Ecoutez je suis sur qu'au fond de vous vous savez que ce que vous faites ne vous sert à rien. Réfléchissez à ce qui pourrai vous arriver si vous blessez ou tuez quelqu'un dans ce bus. Je sais que vous êtes capable de descendre une personne mais je sais aussi que vous êtes assez intelligent pour ne pas vouloir moisir en prison jusqu'à la fin de votre vie. Réfléchissez à cela je vous en prie.

Akiyama n'était pas très bon pour faire réfléchir les personnes mais au moins il avait ce qu'il avait souhaité : Un peu d'action.
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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeMar 15 Mar - 9:44

Je laissais mon sac au monsieur aux lunettes rondes, j’avais envie de lui faire confiance parce qu’il avait eu l’air gentil quand il avait sourit. Il m’avait donné son téléphone et malgré ma peur et mes larmes, j’avais compris ce qu’il voulait que moi ou le policier à coté de moi fasse. C’est ce moment que le monsieur de la police assis sur le siège d’à coté choisi pour se lever aussi et s’éloigner de moi. J’avais eu envie de le retenir par le bras mais avait eu trop peur pour faire un mouvement. En plus il m’avait promis qu’il nous sortirait tous de la.

Tandis qu’ils s’occupaient du priseur d’otage, je regardais tous les gens autour de nous. Ils avaient tous aussi peur que moi, personne n’avais l’air aussi courageux que les deux messieurs debout. Presque tout le monde évitait de regarder ce qui passait ou bien pleurait comme moi sans faire de bruit. Parce que oui les grands ça sait pleurer sans faire de bruit. Je pris donc mon courage et le téléphone dans mes deux mains et cherchait à me souvenir du numéro de téléphone qu’il fallait faire lorsqu’on avait un problème. Il était écrit sur un post-it sur le frigo au cas où, mais ça c’était à la maison et ici on était dans le bus… je savais qu’il était composé de trois chiffres, deux 1 et un 0 mais dans quel ordre ?

Tout en regardant autour de moi pour essayer de me faire discrète comme quand je copiais sur mon voisin en contrôle je cherchais les combinaisons possibles : 011 ? 101 ? Non… 110 ! Oui c’était cela, le 110 ! Je composais rapidement le code sur le téléphone en espérant que celui-ci ne fasse pas de bruit comme le faux que j’avais eu pour mon dernier anniversaire et collais mon oreille sur le combiné en regardant partout d’un œil apeuré. J’avais vraiment très peur, que se passerait-il si l’on me voyait ? Est-ce que je devrais prendre la place de la vieille femme ? De grosses larmes coulaient à nouveaux sur mes joues que j’essuyais sons arrêt. Pour me changer les idées, je comptais les sonneries comme mon papa me l’avais appris et murmurais pour moi-même *1 Mississipi…, 2 Mississipi…* A la troisième sonnerie, un homme me répondit et je murmurais dans le combiné aussi doucement que possible en essayant de stopper mes sanglots renaissant.

-Allo la police? On est dans un bus, celui qui s’arrête à l’hôpital… Il y a un homme avec un pistolet… Le policier essaye de l’arrêter mais il n’a plus d’arme… aidez nous s’il vous plait.

Je ne pus même pas entendre sa réponse, savoir si il avait cru que c’était une blague ou non lorsque celui qui menaçait la vieille dame avec son pistolet me cria à nouveau dessus. Me demandant ce que j’avais dit. Tout de suite de je me levais et cachais le téléphone dans la poche arrière de ma blouse avant de le regarder en essayant de ne pas pleurer et de rester droite malgré les mouvements du bus qui roulait toujours.

-Qu’est-ce que j’ai fait ?

Je n’avais pas raccroché et peut être que celui qui était de l’autre coté de l’appareil entendait les deux hommes qui discutaient… Enfin discutaient… Pour le moment tout le monde avait l’air de me regarder mais j’avais vraiment trop peur pour vraiment y faire attention, je sentais que ma poche de derrière était trop petite et que le portable glissait tout doucement de mes fesses. Je ne savais pas sil il allait rester ou si il allait tomber mais si j’avais vraiment peur qu’il sorte de sa cachette. Je priais pour qu’un des passagers puise le prendre avant…


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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeJeu 24 Mar - 22:00

Le policier était nerveux - on le serait à moins, mais ses propos et ses actions se contredisaient quelque peu et ne rendaient pas la compréhension de Kôshi très facile. Il lui avait dit d'amener la sac au malfaiteur, puis de rester assis, puis il s'était levé à son tour pour parlementer. Il n'avait porté aucune attention au smartphone. Pour l'heure il n'était plus trop question de penser à ça, songea Kôshi:

* De toute façon, nous n'avons pas respecté quelques arrêts, il est probable que des gens aient déjà signalé à la compagnie de bus que quelque chose n'allait pas. Le type est tellement discret qu'il est même possible que la police soit déjà au courant. Enfin, les renforts, je veux dire. *

L'homme à lunettes prit doucement le sac des mains de la petite fille.

- Merci beaucoup, je te le rendrai plus tard." dit-il presque par réflexe.

Il finit lentement de se mettre debout, tint le sac dans sa main droite et écarta les bras lentement, pour bien signifier qu'il ne constituait en rien une menace. Le policier s'était déjà levé et avançait dans l'allée centrale, Kôshi se retourna calmement et fit les deux ou trois seuls pas qui le séparaient de l'inspecteur, lequel parlait de condamnation à vie.

* Voire même la corde *, songea Kôshi. Il voyait maintenant bien le visage du malfaiteur, et se mit à le fixer pour le graver dans sa mémoire. Il ne le connaissait pas. Rien d'étonnant à cela, un type qui perdait son sang-froid aussi facilement ne pouvait pas appartenir aux Nishimura. L'incident, quelle qu'en soit l'issue, devrait leur être signalé dans les plus brefs délais, ils en analyseraient les tenants et les aboutissants, puis prendraient les éventuelles sanctions qui s'imposeraient. Quoi qu'il puisse arriver depuis que cet imbécile s'était manifesté, soit la police, soit les Nishimura lui mettraient la main dessus, et lui feraient comprendre son erreur. Peut-être même les deux. * Je ne voudrais vraiment pas être à sa place.*

Kôshi tenta ensuite, sans bouger, de voir si par hasard devant le bus ne se tenait pas déjà une voiture de police, mais il était trop loin et il y avait trop d'obstacles visuels. Il aurait voulu que le policier s'efface pour qu'il puisse se rapprocher, pouvant ainsi remettre le sac au malfaiteur, et au passage regarder à l'avant. Mais pour l'instant il était clair qu'il valait mieux ne rien demander à personne, et juste obéir. Il entendit la petite fille murmurer quelque chose dans son dos, le ton de celle-ci semblant indiquer qu'elle avait pris le téléphone et faisait ce qui convenait. * Enfin quelqu'un d'intelligent * pensa Kôshi, qui lui-même n'en menait pas large et ne se sentait pas très bien, fatigue et peur mélangées.

Le malfaiteur avait l'ouïe fine: lui aussi avait entendu quelque chose et criait encore sur la petite fille qui demanda en retour et presque insolemment ce qu'elle avait fait. Kôshi, profitant d'une vague sorte de cahot, fit semblant de perdre légèrement l'équilibre pour se rattraper au montant du siège à côté de lui, espérant ainsi continuer de faire écran entre le preneur d'otage et la petite fille. Il était simplement hors de question qu'il lui arrive quoi que ce soit.

- Pardon", dit-il au salaryman à moitié chauve qu'il venait de bousculer un peu. Celui-ci conserva le regard fixé sur le dossier du siège devant lui et ne répondit pas, calme, terrifié, les deux? Peu importait après tout. Kôshi en profita pour gagner un peu de temps, et fit semblant d'avoir du mal à retrouver son équilibre.

* De toute façon, avec le flic devant moi, qu'est-ce que je pourrais faire d'autre? *

[ HJ: Désolé pour mon retard, je connais des gens au Japon et j'ai mis un peu de temps à les contacter. ]
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeJeu 31 Mar - 20:19

La petite fille venait de prévenir les secours mais malheuresement elle s'était fait entendre par le malfaiteur, qui presque imméditement lui hurla dessus pour savoir ce qu'elle avait dit. Akiyama gardait les yeux sur l'homme armé et repris son raisonnement :

-Maintenant il est trop tard pour faire comme si de rien n'était, la petite viens d'appeler les flics. Ecoute tu peux t'en sortir sans trop de dommage si tu laisse partir les otages. Qu'est-ce qui vaut mieux ? Dans tout les cas tu es considéré comme un criminel, qui plus est je ne pense pas que tu a envie de moisir en prison jusqu'à la fin de ta vie. Allez reprends toi et réglons ça tranquillement, tu va quand même pas tirer sur une gamine. Range ton arme et fais fonctionner ta cervelle, tu as tout à y gagner. Tu veux que je te dise nos méthodes dans des cas similaires... Nous anticipons la trajectoire du bus et formons un barrage routier quelques rues plus loin avec nos voitures et des herses. Comment tu compte t'y prendre pour changer la donne... Les jeux sont fait et là pour l'instant t'est plutot en mauvaise posture.

Akiyama avait repris confiance depuis l'appel de la fillette et ce permettais même de tutoyer l'homme armé malgré la menace qu'il représentait. Il observait chancun de ses mouvements avec son arme et attendait le moment propice pour aller lui reprendre de force s'il le fallait.

-Toi la ferme ! Quand j'aurai besoin de conseil je te sonnerais mais pour l'instant je ne veux plus t'entendre c'est clair.

L'homme semblait beaucoup plus stressé qu'avant. Il se doutait surement que ses chances de s'en sortir étaient énormément réduites.
Ses chances sont passées en quelques secondes d'environ 65% à seulement 10%. Maintenant faut il encore qu'il ne s'amuse pas à faire joujou avec son arme. Depuis tout à l'heure il le pointe tout le monde et se mets assez proche des gens pour menacer. A cette distance rater son coup tiens du miracle mais on a plus de chance de se faire prendre son arme... Peut être qu'en continuant sur cette voie il finira par commettre l'erreur qui permettra de le désarmer...

-Qu'est-ce que t'essaie de prouver en prenant un bus entier en otage ? Que t'a pas peur des flics ? Que t'est près à tout ? Certain n'hésite pas à prendre une ville entière d'attaque juste pour ça donc à côté tu fais vraiment petit joueur. Regarde autour de toi, bravo, t'a réussi à faire peur à une mami et à une gamine. Peut être au salaryman ou encore au mec à lunette. Ils ont tous peur même moi mais franchement qu'est-ce que t'y a gagné à dévoiler l'arme que tu cachais précieusement dans ton sac ? Voilà tout le monde te considère comme le grand criminel du jour mais demain ce qu'on pourra lire dans les gros titres des journaux c'est : Un preneur d'otage prend la peine capital pour avoir menacé un bus. Ne crois tu pas que tu aurai mieux à y gagner de ranger ton arme et partir en courant. Sans doute même aurai-tu de ne pas te faire coincer après c'est toi qui voit. Mais réfléchi bien si tu ne le fait pas tu moisira en taule.

-Ca suffit maintenant ! Je t'avais dit de la fermer sale flic !

Le malfaiteur s'approcha d'Akiyama en braquant son arme sur la tête de l'inspecteur. Celui-ci ne bougea pas et continua de le regarder sans détourner le regard.

[Désolé pour l'attente mais je passai mon TPE et j'ai pas arrêtai de le travailler pour que ça se passe bien à l'oral. Maintenant c'est déjà un gros truc de fait]
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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeVen 8 Avr - 20:40

La discussion entre le policier et le priseur d’otage n’avait pas l’air de se passer bien et même si j’étais contente qu’il ne s’occupe plus de moi, j’avais peur que sa se passe mal. J’avais sentis le téléphone glisser de ma poche et tomber sur le sol dans un petit #toc# avant de surement glisser dans un coin. Personne n’y avait fait attention, même les gens qui étaient pris en otage regardaient les trois messieurs et la mamie debout plutôt que moi… Je me baissais donc et allai sous les sièges pour reprendre l’appareil mais je ne le trouvais pas. Si le policier que j’avais eu tout à l’heure au téléphone était encore en train d’écouter il devrait comprendre ce qui se passait et appellerait peut être d’autres policiers pour nous aider. J’en profitais pour me cacher un peu plus loin sous un siège vide, maintenant les deux hommes criaient dans tout les sens et je ne voulais pas que ça se retourne contre moi…
Je finis par reprendre mon courage et quand je ne me relevais pas mais passais juste la tête dans l’allée du bus, je pu voir au milieu des gens qui s’étaient parfois aussi cachés sous les sièges ou bien poussés le plus loin possible contre les vitres pour ne pas risquer de toucher la personne armée, le policier et son adversaire qui tenait toujours la vieille dame mais qui maintenant pointait son arme sur celui qui devait nous protéger tous.

Tout le monde avait peur, je pleurais mais d’autres avaient aussi des larmes qui roulaient sur leurs joues, il y en avait même qui criait un peu, ou qui en avaient envie. J’hésitais à me remettre sur mes jambes, si je passais juste la tête dans l’ouverture comme maintenant je pourrais être caché comme il faut je crois mais je ne pourrais pas aider si jamais une personne était blessée. En réfléchissant un peu comme je le pouvais, je me dis qu’il valait mieux pour moi que je ne sorte pas de ma cachette, de toute façon c’était l’homme avec les petite lunettes rondes qui avait mon sac avec tous mes outils de médecine, je n’aurais rien pu faire de toute façon, et puis j'aurais fait quoi une fois debout ?

Je choisis finalement de rester à quatre pattes sous la banquette ou j’avais été assise tout à l’heure et regardais tout ce qui se passait, je ne savais pas ce qui allait se passer, le bus roulait encore et jamais le trajet ne m’avais semblé si long… Pourquoi les policiers n’arrivaient pas ? Ils avaient du comprendre pourtant qu’on avait besoin de leur aide. Je voulais savoir ou en était dans le trajet, quand est qu’on arriverait au terminus pour que le chauffeur s’arrête.

C’est à ce moment que le bus tourna, il voulait peut être éviter quelque chose ou alors il avait pris un virage trop vite comme le faisaient les ambulanciers quand ils devaient aller s’occuper d’un blessé grave. D’habitude sa me faisait rire mais là ma tête tapa contre le rebord de mon siège, tout le monde avait bougé mais ce n’était peut être pas à cause du tournant du bus.

Si tout le monde avait crié comme ça, c’était à cause du bruit. Un grand #PANG !# qui avait résonné dans tout le bus. Le même bruit que dans les films policiers, seulement là c’était en vrai. Le priseur d’otage avait tiré. Je ne savais pas ou mais il avait tiré. Tout le monde criais très fort et déjà que j’avais mal à la tête à cause du coup….

Toute tremblante, je sortais la tête de ma cachette pour regarder un peu ce qu’il s’était vraiment passé.

[Hs: Désolée moi aussi pour l'attente et pour mon Rp, peut être ça avance encore trop ou bien ce n'est pas bien compréhensible, comme d'hab venez le dire ^^]
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeJeu 14 Avr - 22:24

Les pourparlers n'en finissaient pas, du moins c'était le sentiment de Kôshi. De sa position, il ne pouvait rien faire, et les paroles du policier s'enchaînaient les unes après les autres, c'était long, le malfaiteur s'énervait de plus belle, mais qu'est-ce qui avait pris à Kôshi au juste de se retrouver dans une situation pareille, à ne pas pouvoir donner ce sac ni probablement à reculer ou à s'asseoir, et puis où? Sur les genoux du salaryman? De l'autre côté de l'allée? Et quelle serait la réaction du malfaiteur?

Quelque chose de froid se mit à rouler sur sa tempe droite, une goutte de sueur, c'était gênant, il aurait voulu s'en débarrasser mais était trop empêtré à se retenir au montant d'un siège et à tenir un sac. Le temps semblait s'être arrêté dans un quasi interminable monologue. On aurait dit un cauchemar. * C'est ça *, pensa-t-il, * c'est juste un cauchemar idiot, et je vais me réveiller. Je n'ai qu'à me concentrer un minimum et à ouvrir les yeux. Pour pouvoir ouvrir les yeux, je dois les fermer, maintenant.*

Pensées idiotes. De toute façon, il ne parvenait pas à fermer les yeux, il avait besoin de sa vision pour demeurer en équilibre. Et puis sa tête voulait à toute force regarder vers l'arrière du bus, vers la petite effrontée, pour voir si elle allait bien. Il estima que la situation l'y autorisait, et il tourna lentement, lentement son regard. Elle n'était plus à sa place. Elle avait dû se coucher au sol. Kôshi pensa que c'était encore là qu'elle serait le mieux.

Rassuré, il commençait à remettre sa tête dans le sens de la marche lorsque quasi simultanément le bus fit une violente embardée, un coup de feu retentit, et une douleur soudaine envahit son avant-bras gauche, il lâcha le sac dont une partie du contenu se répandit entre les sièges sur sa gauche, lui-même tomba lourdement sur les genoux du salaryman avant de rebondir sous le choc, se retrouvant le haut du corps entre les sièges de l'autre côté, au milieu d'ustensiles chirurgicaux scintillant et cliquetant sur le sol.

Endolori de partout, il voulut ramener ses jambes sous son corps et demeurer caché entre les sièges quand un autre choc brutal se produisit, le bus venait de s'immobiliser d'un seul coup au milieu des cris, plaquant Kôshi contre les pieds du siège devant lui, le bruit de tôle grinçante et celui d'un pare-brise qui éclate en même temps que celui d'un autre coup de feu lui sembla-t-il, il avait mal un peu partout et finit par se plaquer contre la paroi du bus sans oser relever la tête, quelque chose poissait son bras, c'était chaud et rouge, du sang, assurément, ça y était, il avait gagné, il avait été touché.

Sa tête se mit à tourner, les bruits divers de ce qui était en train de se passer s'atténuaient à mesure que le rythme de son coeur qui s'emballait les remplaçait. Il se dit qu'il allait s'évanouir, qu'ensuite il se réveillerait dans son lit, en sueur vraisemblablement, et qu'il pourrait enfin reprendre sa petite vie tranquille, loin des petites filles blondes casquées, des policiers volubiles et des preneurs d'otages irresponsables. Il irait ensuite directement sur "tokonosuescort.com" pour puiser de la consolation et un peu de tendresse tarifée qui calmeraient sa tension, mais il ne s'évanouissait pas, et ne pourrait donc pas se réveiller.

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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeDim 17 Avr - 21:15

Akiyama sentait la tension monter de plus en plus. Le malfaiteur en s'approchant avait totalement marchait dans le plan de l'inspecteur. Il attendait seulement le bon moment pour pouvoir lui prendre son arme. L'occasion se montra d'elle même au moment où le bus fit sa violente embardée. Akiyama se jetta soudain sur le malfaiteur en poussant l'arme du criminel pour éviter d'être touché par une balle s'il venait à l'idée du preneur d'otage de tirer. Malheureusement il tira tout de même avant de basculer en arrière avec Akiyama. L'inspecteur ne savait pas si la balle avait touché quelqu'un et espérait que non. Situé sur le preneur d'otage, essayant de faire lacher prise l'arme du malfaiteur, Akiyama eu une violente poussée d'adrénaline. Il frappa plusieurs fois la main armée du criminel sur le sol avant d'enfin le désarmer et de donner un coup dans l'arme pour l'envoyer au loin. Le preneur d'otage continuait de se débattre et réussi à repousser Akiyama le temps de se relever et de courrir vers l'arme mais il fut rattrappé par Akiyama qui, le plaquant au sol, le fit tomber près d'un des scapels de la gamine. Saisissant sa chance, le malfaiteur planta le scapel dans le côté de la jambe de Akiyama avant de le repousser de nouveau.
Akiyama étouffa un cri de douleur, le malfaiteur avait eu le temps d'aller jusqu'à son arme et à braquer l'inspecteur.

-Non ça peut pas se terminer déjà maintenant... Je ne veux pas mourrir, en tout cas pas de la main d'un simple preneur d'otage. Je peux pas déjà être battu je refuse de le croire...

-Tu as voulu jouer au plus malin et t'a perdu. Crève maintenant !

Akiyama ferma les yeux, serrant les dents à cause du scapel se trouvant dans sa jambe. Il se sentait presque déjà partir en arrière suite au coup de feu. Il sentait le sang couler doucement pour l'instant le long de sa cuisse. Il était restait au sol mais il essaya de se relever. Il voulait mourrir dignement, debout face à son adversaire. Il y arriva tant bien que mal en se tenant au siège à côté de lui. Sa dernière heure était venue il le savait.
Mais il sentit soudain un violent choc venu de l'avant du bus. Un grand bruit rententit presque instantanément. Un bruit de vitre brisée et de taule froissée. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé mais il fut projetté en arrière et tomba violemment sur le dos. Sa tête heurta lourdement le sol lorsqu'un coup de feu se fit entendre mais Akiyama ne se sentait pas touché par cette balle. Elle s'était logée dans le toit du bus lorsque le malfaiteur était tombé suite au choc. Akiyama réouvrit les yeux doucement et se rendit compte que l'avant du bus était totalement rétractait et que le chauffeur et les premiers rangs avait été écrasé sous l'impact. Du sang coulait doucement au sol à l'avant. Plusieurs victimes étaient déjà à déplorer. Akiyama releva doucement la tête pour observer l'arrière du bus. Il y voyait le malfaiteur étendu par terre sans bouger, le gamine sous un des sièges, l'homme au lunette et tout les autres. Il n'aurait pas su dire ce qui venait d'arriver. Il savait seulement qu'il avait une migraine pas possible, un sacré mal de dos et surtout un scapel planté dans la jambe. Il se redressa en position assise, regarda plus attentivement l'état du bus.

-Mais qu'est-ce qu'il s'est passé je comprend rien... Que toutes les personnes qui vont bien se manifeste s'il vous plait. Ne vous en faites pas je suis inspecteur et j'ai la situation plus ou moins en main. Que ceux qui vont bien aide les blessés et je demande à la gamine ou bien au personne fragile psychologiquement d'éviter de regarder à l'avant du bus merci.

Akiyama se leva tant bien que mal de nouveau et se dirigea vers l'arrière du bus et vers le malfaiteur en boitant doucement. Il reprit l'arme gisant à terre sous un des sièges ainsi que son arme de fonction à la ceinture du preneur d'otage et profita du fait que l'homme était inanimé pour lui passer les menottes en les accrochant en dessous des sièges sur un des pieds afin qu'il ne puisse plus du tout bouger. Ensuite il vérifia les munition à l'intérieur de l'arme. L'arme de fonction d'Akiyama avait encore un chargeur plein tandis que l'arme du malfaiteur, un 9mm, n'avait plus que 13 balles sur 15. Il rangea les deux armes sur lui avant de se poser sur un siège pour se reposer un peu.

-Je voudrai que quelqu'un en profite pour venir m'aider s'il vous plait, j'ai reçu une chirurgie express et sans anesthésie de la jambe et j'aurai besoin d'aide. Mais occupez vous d'abord des blessés les plus graves.

Akiyama ferma doucement les yeux en serrant les dents. Il était endolori d'un peu partout et voulait que tout s'arrête. Il avait eu sa dose d'action.
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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeMer 20 Avr - 15:59

Ils se tapaient dessus comme deux copains à l’école. Seulement là ils avaient vraiment l’air très en colère et personne n’avait l’air de vouloir bouger pour les arrêter. Même moi je ne faisais que regarder, j’avais trop peur de me prendre des coups et puis j’étais trop petite… Puis je vis mon sac s’étaler par terre et répandre tous mes précieux outils. Je mis mes mains sur mes mains pour ne crier, j’allais en perdre plein et je ne voulais pas ! Il fallait que je les récupère mais les deux monsieurs étaient trop près. Le méchant finit par prendre un de mes scalpels et le planter dans la jambe du policier avant de se relever et de lui crier qu’il allait le tuer. Je fermais les yeux et me recroquevillais dans un coin toute tremblante. J’avais mis mes mains sur les oreilles et avant fermé les yeux, je ne voulais pas encore entendre le bruit du pistolet. Personne ne pouvait aller l’aider ?

Et puis le bus se pris un truc. Ou en tout cas il s’arrêta tout net, renversant tout le monde et les faisant partir dans tous les sens. Moi, cachée contre le siège, je ne bougeais presque pas mes les bruits des gens et du bus entrait tout de même dans mes oreilles. Après le choc, j’attendis que tout ce se calme un peu en pleurant, j’aurais surement préféré rater le bus plutôt qu’être ici… Toute tremblante, je regardais à nouveau ce qu’il se passait, il y avait du sang un peu partout, beaucoup de sang tout de même. J’avais déjà vu dans l’ambulance un monsieur ou une dame en mettre plein l’arrière mais pas tant que ça… Pourtant je ne pouvais pas laisser tout le monde mourir comme ça. Je me forçais à me lever et sur mes jambes pas très assurées, je regardais qui était blessé. Plein de monde à première vue. Pourtant il y en avait dont le cas était plus grave que d’autres. Le policier par exemple ou le gentil monsieur à lunettes saignaient beaucoup.

Je me forçais donc à marcher doucement au milieu de tout le monde, j’étais heureuse d’avoir mis mes chaussures aujourd’hui. Papa serait content. Je ramassais le plus d’outils, de compresses possibles avant de les remettre en pagaille dans mon sac. J’allais ensuite voir la personne qui m’avais pris mes affaires tout à l’heure, il avait pas l’air en très bon état mais juste son bras était touché. En plus la balle qui était entrée dedans n’était pas ressortie de l’autre coté. Je ne pouvais rien faire et le regardais d’un air triste et un peu désorientée mais voulant faire comme le faisait papa et ses amis.

- Je suis désolée, pour le moment je ne peux rien faire. Si vous tenez un peu, je vous promets que mes camarades vous remettrons en état.


Je n’avais même pas de cachet pouvant soigner la douleur… C’est avec ce regret, que je m’éloignais de lui et allait voir le policier auquel je retirais le scalpel rapidement en m’excusant de lui faire mal. J’avais toujours la trouille mais il fallait bien que je les aides. En plus papa devait être « de service » maintenant donc c’était peut être lui qui allait nous aider. Je voulais que ce soit lui !

[sorry pas très très long.... >.<]
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeJeu 28 Avr - 21:44

Décidément non il ne s'évanouirait pas. Il aurait tellement aimé que ce ne soit qu'un rêve, et rien de plus. Tous ces bruits étouffés... Kôshi aperçut quelque chose de blanc s'approcher de lui, puis quelque chose de sombre surmontant le tout, une cascade de cheveux blonds au-dessous, la grande petite fille. Elle lui prit le bras gauche sans que l'homme puisse faire autre chose qu'émettre le son

- SSSSssssss!

pour s'empêcher de crier de douleur, le bruit de son coeur battant s'atténua à son tour, il ne comprit pas ce qu'elle lui avait dit avant de se relever pour disparaître dans l'allée, ce ne fut qu'ensuite qu'il recouvra toute sa lucidité.

Il releva doucement son bras gauche pour voir exactement ce qui lui était arrivé, en procédant lentement, lentement, ça ne faisait pas trop mal. Le sang ayant taché sa manche, il la releva lentement en se retenant de crier, puis découvrit une sorte d'entaille pas si profonde que ça, mais vraiment douloureuse. Il allait sûrement lui falloir des points de suture, pensa-t-il. Mais avant tout il devait faire en sorte d'arrêter, ou tout au moins d'atténuer, l'hémorragie.

* Un garrot. *

Il enleva sa cravate en la faisant passer par-dessus sa tête, l'ayant désserrée sans la dénouer, des nuits de débauche lui avaient enseigné à le faire d'une seule main, mais c'était bien la première fois qu'il allait s'en faire un bandeau pour son bras et pas pour sa tête. Il passa la boucle autour de son avant-bras blessé, au-dessus de sa blessure, prit une extrémité de sa cravate entre ses dents et resserra le noeud de la main droite, ensuite il fit faire au ruban d'étoffe deux ou trois tours par-dessus, puis parvint à resserrer encore en faisant un autre noeud.

Ensuite, Kôshi attrapa un montant de siège de sa main droite et s'en aida pour se relever et observer la scène, son avant-bras gauche commençait à s'engourdir. L'avant du bus était détruit, comme s'il avait heurté un mur à pleine vitesse, difficile à dire avec ces tôles tordues. Il comprit en regardant sur sa gauche, vers l'extérieur, qu'il avait dû tenter d'éviter un autre véhicule, et avait changé de file, se retrouvant sur la mauvaise, avant de percuter autre chose. Dehors, il y avait deux voitures accidentées sur l'autre file, des gens encore à l'intérieur, certainement, au vu de la foule qui se rassemblait en tentant d'écarter les portières. La circulation était interrompue. On était encore en pleine ville. Les secours allaient avoir du mal à arriver, en dépit des gens pendus à leurs portables.

* Mon portable. *

- Euh, dis, petite, où as-tu mis mon portable?" demanda-t-il avant de comprendre qu'elle avait autre chose à faire, penchée sur la jambe du policier elle lui en retira prestement le scalpel qui y était planté. "C'est rien, je vais trouver..." reprit-il.

Encore endolori, il se dirigea d'un pas mal assuré vers l'arrière du bus, d'où la vue vers l'extérieur était excellente, la rue était pleine de piétons, de badauds, certains sincèrement désireux d'aider, d'autres manifestement plutôt attirés par l'odeur du sang. N'apercevant pas son portable sur la banquette, il se mit à genoux puis se coucha, s'aidant de sa seule main droite, pour regarder dessous.

La première chose qu'il aperçut fut son sac en plastique avec le demi pain au curry dedans, il l'écarta, dut ramper un peu avant de mettre la main sur son dictionnaire électronique qu'il écarta également sans en vérifier l'état, trouva enfin son smartphone. A l'autre bout du réseau d'ondes, on avait raccroché. En se tortillant, il parvint à se rasseoir à sa place d'avant tout ce tohu-bohu, s'en étonnant absurdement pendant un court moment, puis composa un numéro de son pouce droit. Quand il eut terminé et appuyé sur le bouton d'envoi, il regarda un instant la photographie des deux jeunes femmes qui apparut sur l'écran, se tenant par le cou toutes souriantes, puis colla son oreille à l'écouteur.

Une sonnerie. Deux. Trois. Puis une voix féminine que Kôshi connaissait par coeur, celle de la plus petite sur la photo, dit: "Bonjour, vous êtes bien chez Minamoto Sai et Miyazaki Edena, nous ne sommes pas disponibles pour le moment mais nous vous prions de bien vouloir nous laisser un message."

* ... Et merde.*

- Sai? Edena? Décrochez si'il vous plaît... Vous n'êtes vraiment pas là?... Aucune de vous?.... Tant pis. C'est papa à l'appareil. J'ai eu un accident de bus, c'est un peu compliqué je vous expliquerai plus tard, rappelez-moi dès que vous aurez ce message s'il vous plaît. " Ne voulant pas trop inquiéter ses filles, il avait tenté d'adopter une voix aussi calme que possible, mais ne savait pas s'il y était réellement parvenu. Puis il raccrocha.

L'esprit vide, Kôshi regarda fixement son appareil muet, se sentant désespérément seul. Il commençait à s'apitoyer sur lui-même, puis se dit que ça ne lui ressemblait pas et se releva après avoir rassemblé ses affaires dans le sac en plastique, qu'il posa ensuite sur le siège avant d'épousseter son costume, geste puissamment ridicule destiné à lui redonner un vague semblant de confiance, voilà, il était debout, son sac en plastique pendant au bout de son bras intact. Il fit deux pas dans l'allée centrale en regardant la scène sans vraiment la voir, quand ses yeux furent attirés vers l'extérieur, alertés par une série de cris.

Les gens s'étaient écartés de la voiture accidentée la plus éloignée, certains touchèrent les parois du bus. De la hauteur de celui-ci, il voyait bien la carcasse de ce qui avait dû être une Toyota bordeaux. A l'intérieur, il distinguait deux personnes incarcérées, un homme qui ne bougeait pas, le visage couvert de sang, et une jeune fille sur le siège passager à sa gauche, arborant des anglaises blondes parfaitement déplacées dans un tel contexte. Elle, elle bougeait, faiblement mais elle bougeait. Il la vit poser son épaule contre la portière déformée, et eut la surprise de voir celle-ci se déformer encore plus vers l'extérieur, la jeune fille ne semblait pas si forte que ça, pourtant, et elle devait être blessée... La portière grinça comme un animal à l'agonie puis finit par tomber au sol dans un bruit de tonnerre.

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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Après l'effort, rentrer en bus.   Après l'effort, rentrer en bus. Icon_minitimeVen 13 Mai - 22:49

Akiyama s'était plus ou moins endormi. Il avait oublié la souffrance qu'il endurait et avait sombré dans des rêves où il n' avait ni bus écrasé ni preneur d'otage ni rien de ce qui était arrivé aujourd'hui. Il revait d'une journée ensoleilée. Lui, tranquilement assit dans sa voiture de service, parcourant les rues. Il écoutait la radio, restant attentif à tout ce qui se passait dehors. Occasionnellement il voyait quelques chaufards grillant un feu ou dépassant les limitations de vitesses mais il trouvait pitoyable de perdre du temps à leur courir après. Il continuait sa route, demandant à ce qu'il arrive quelquechose d'un peu plus...corsé. Des journées comme ça il en avait passé beaucoup trop à son gout, a flemmarder à l'intérieur de sa voiture, arborant fièrement son arme dans son holster à sa poitrine. Seulement cette fois-ci ça semblait différent : Soudainement tout s'était arrêté autour de lui. Les piétons restaient sur places, les voitures ne circulaient plus, le temps était comme figé. Akiyama sorti de sa voiture et observa les alentours et quelquechose attira son regard. A terre devant lui un pendentif rayonnait sous les rayons du soleil. Akiyama s'en approcha, le prit de sa main et à ce moment le sol sous ses pieds s'écroula. Il se rattrappa au bord encore intact de la route mais au bout de quelques secondes il glissa et tomba dans un abîme noir et infini hurlant qu'on l'aide.

Cette dernière image de lui tombant dans ce trou sans fond eu pour conséquence de réveiller Akiyama en sursaut. Aussitôt la douleur revint le prendre. D'un mouvement de la tête il finit de se réveiller et porta une main sur son front. Son crâne le faisait encore souffrir. Sans doute était-ce les restes de sa chute dû au choc du bus. Il décida d'ouvrir les yeux de nouveaux redécouvrant la même scène toujours aussi atroce. L'avant du bus écrasé, du sang coulant des premiers sièges, plusieurs blessés, le scapel dans sa jambe et la personne en parti responsable de se massacre attachait au siège à côté d'Akiyama. Mais quelqu'un bougeait alors que tout était à l'arrêt ou presque. La petite s'occupait comme elle pouvait des blessés. En premier l'homme à lunette, celui qui avait voulu ramener le sac, Akiyama ne savais pas exactement se qui s'était passé mais il lui semblait qu'un coup de feu était parti avant que l'affrontement commence. Il espérait que la blessure de l'homme n'était pas trop grave. A en juger par la trace de sang c'était son bras qui avait été touché par la balle. La fillette n'avait rien pu faire pour lui et donc il se soigna comme il pu à l'aide d'un garrot.
Bonne idée mais des soins un peu plus poussé d'urgence sont recommandables dans son cas car un garrot coupe la circulation du sang mais au bout de deux heures il devient nocif pour le corps du blessé.

Ensuite la fillette s'approcha d'Akiyama. Elle venait lui enlever le scapel.

-C'est bizarre maintenant c'est la plus jeune présente dans le bus qui est la plus utile. Il sourit tout en disant ça. Je t'avais promis qu'on s'en sortirai et bien visiblement cette promesse à été tenue tant bien que mal.

Akiyama savait qu'il allait souffrir lorsqu'elle lui enleverai alors il essaya de se préparer psychologiquement mais cela n'eu aucun effet. Lorsqu'elle tira d'un coup sec sur le scapel, il parvint à maintenir un cri en serrant les dents mais la douleur devenant de plus en plus forte Akiyama hurla et frappa de son poing la banquette à côté de lui. Son sang continuait de couler sur sa jambe. Il regarda le preneur d'otage encore sonné par le crash, tourna sa tête pour le voir de face et lui dit :

-Je veillerai personnellement à ce que tu moisisse en prison sale ordure ! La société mérite qu'on la débarasse de déchets dans ton genre ! Et crois moi que si je te fais pas sauter la cervelle c'est pas parce que le manuel de police m'en défend ! C'est uniquement parce que cette gamine à vu assez d'horreur pour aujourd'hui ! Mais c'est pas l'envie qui me manque de faire justice tout seul...

Akiyama avait une rage folle envers cet homme mais il préféré le voir derrière les barreaux pour toujours plutôt que de mettre fin à sa vie maintenant. L'inspecteur se radossa contre son siège, repoussa ses cheveux en arrière avant de regarder plus attentivement le bus et plus principalement ce qui se passait par les fenêtres. Quelques voitures accidentés gisaient sur la route mais surtout des gens s'amassant en troupeau près des blessés mais aucun ne semblait appeler les secours. Akiyama se disait qu'il revé et se frotta les yeux d'une mains avant de regarder de nouveau mais c'était toujours la même scène qui s'offrait à lui. Que des gens entourant des blessés, ne les laissant même pas respirer. Certains même donnaient l'impression d'avoir beaucoup trop bu. Ils titubaient énormément. Akiyama ne comprenait pas ce qu'il voyait.

-Mais... qu'est-ce qu'ils foutent là-bas ? C'est trop bizarre... Ils ne laissent même pas les blessés respirer, ils ont plutôt l'air d'une meute affamées après qu'elle ai piègée sa proie... Exactement comme une meute de charognard... J'y comprend rien.
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