![Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Bannie10](https://i.servimg.com/u/f47/15/07/98/80/bannie10.jpg)
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| | | Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] |  |
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Kate Turner
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| Sujet: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] ![Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mer 28 Déc - 0:14 | |
| Mais qu’elle est l’émotion étrange, qui me fascine autant qu’elle me dérange ? Je frissonne de plaisir, m’enivrant de ce poison qui, sans fin me fait mal au cœur à en perdre la raison. Je le regarde souffrir, ma bouche se tordant en un sourire emplie d’une fureur sans précédent.
Envoutée par des idées folles, je me rends compte une fois de plus que je suis devenu ce que je fuis, avec cette folie qui me gagne peu à peu mais qu’étrangement, j’adore avoir dans la peau.
Je suis guidée par la violence de mes envies, qui me rendent aveugle et sourde, à la colère, à la détresse de la vie.
Il fait froid, mais intérieurement je bouillonne, oui c’est ça, ça brule à l’intérieur, c’est comme un clou qu’on enfonce, une violence à petite dose…mais c’est si bon de souffrir, le désir devient ma prison à en perdre la raison.
Mon but est de ressentir les choses, alors je dépasse aisément toutes les limites comme maintenant…
Pendant que je vois les murs se tacher de sang à chacun des coups que je lui inflige, je respire mais pourtant je sais que je ne vis pas, plus rien ne sera pareille après ça, alors je ferme les yeux et j’écoute les battements de mon cœur me répéter, que c’est moi le maitre du jeu. Mais que dois-je faire et surtout, qu’est ce que je suis entrain de faire ?!
Qui pourrait me dire qui je suis vraiment, alors que je ne le sais pas moi même je ne me reconnais plus, je tremble essayant de contrôler cette folie qui me traines et mes idées noires qui se dévergondent, mais sa peur parvient jusqu’à moi, faut-il que je cède ? Non j’aime trop ça !
Pulvérisé sur l’autel de la violence éternel, je vois qu’il souffre, je vois qu’il hurle, il a crée le mal et c’est le mal qui le brule ! Je ris, oui je ris et je ne sais même pas pourquoi peut être est ce l’ironie de cette situation incontrôlable, car oui je perds tout contrôle.
Il implose, il explose quelles stridences magnifiques ! Le mal hurle, je l’entends hurler, le sang quant à lui tache mes mains, il coule le long de mes bras et je vois dans ses yeux exorbités par la souffrance et la terreur qu’il me supplie d’arrêter, mais je ne peux pas je n’y arrive pas, je ne lâche pas, je m’acharne !
Ça se bouscule dans ma tête dopé à l’effet de tuer, puis une dernière pulsions s’empare de moi et le spectacle s’achève…Après plusieurs heures, un éclair de lucidité parcours mon corps haletant et je mets fin à la représentation, d’une balle...une seule et unique balle.
Je me suis laissée tomber sur la chaise, regardant tout ce sang et les restes de son corps inanimé toujours avec une satisfaction immense.
Après quelques minutes pour retrouver mes esprits, je devais faire vite, pas le droit à l’erreur ni même le temps d’analyser ce que je venais de faire …débutât alors la partie la moins drôle de mon job : le nettoyage et le changement d’identité après avoir téléphoné au boss…
Je marchais dans une rue sombre à approximativement 2H du mat, après un nettoyage intense de la scène qui c’était déroulée peu avant et après le coup de fil à mon boss, entrain de chercher mon hôtel…et oui je me suis pommée dans la ville…s’il vous plait pas de vanne sur le sens de l’orientation des femmes, on a compris je suis une quiche, et une quiche cruellement sadique…
Je marchais donc seule, avec le vent de la nuit froide qui me renvois toutes les saloperies que j’ai faites il y a même pas deux minutes. Certes il l’avait mérité, après tout je lui ai infligé les mêmes souffrances qu’il avait lui-même infligé à ses victimes, ça n’est que justice en quelque sorte…
Je pensais à tout les masques qu’il m’aura fallut porter, trainant mes chaines et mes peines, me rendant compte que le monde a ses douleurs que ne me touche plus …
Je dois vraiment être un monstre, je venais de faire un des trucs les plus horribles de ma vie, j’avais adoré ça et là, je pensais juste à trouver mon hôtel où je pourrai m’enfiler ma vodka tranquille avant d’aller me coucher, seule dans un grand lit froid comme d’habitude avec mes larmes que je cacherai, je ne dormirai pas pour ne pas rêver de toutes ces horreurs que j’ai pu voir ou commettre… Le dégout de moi-même, ronflant comme une escadrille qui domine mon moral et qui aura raison de moi… égoïste n’est ce pas ? Quoi que le fait que j’en sois consciente et que je me remette en question fait peut être de moi quelqu’un d’un peu meilleur…ou pas.
Encore une nuit qui va passer inhabité et c'est dans ces moment là, où je prends conscience de l’horreur de ma nature, que je me demande à quoi bon vivre à quoi bon rester… Peut être parce que j’ai fait mon malheur, et que je ne mérite même pas de mourir ça serait trop d’honneur, je mérite juste de vivre avec ça jusqu’à la fin de mes jours …
Les heures s’allongent comme les semaines et je me retrouve seule assise par terre, me demandant où pouvait bien être ce putain d'hôtel, perdu seule à l’autre bout du monde, tuant le temps secondes après secondes…et regardant le ciel. C’est la même nuit que la nuit d’avant, les mêmes endroits deux fois trop grands, et c’est toujours le même film qui passe je suis toute seule au fond de l'espace et ça continu encore et encore, et c’est que le début…Mais d’accord, je saurai faire semblant d’être forte comme toujours, je serre les dents.
Je me suis relevée et j’ai aperçut du fond de la rue une silhouette qui, comme un bruit aigue se rapproche, il faisait vraiment noir donc impossible de savoir s’il y avait plusieurs personnes ou non et encore moins leur motivation.
Je me suis donc adossée au mur avec nonchalance, lasse et fatiguée par tout ça, en attendant de voir la suite … après tout on ne sait jamais…
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| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Mer 28 Déc - 20:55 | |
| Ma journée ? Une des rares où je n'ai rien eu à faire de dangereux ou moralement mauvais . Je n'ai pas peur du danger ni de la mort , c'est juste qu'il y a des jours où il est bon de se reposer , de se détendre , d'agir à notre guise , vivre tout simplement . Une vie ? Moi qui ai tué des centaines de personnes , il est assez paradoxal de se dire que si je ne meurs pas avant mes cinquante ans , je pourrais vivre sans aucun soucis avec la justice , comme si rien de tout cela n'avait été jamais commit , Mais le temps n'était pas vraiment à rêver , il me restait beaucoup à accomplir . Certes , mais je devais profiter de la journée , ce soir j'irai sûrement traîner sur les toits , les rumeurs disent que la mafia sévit dans ce quartier .
Quelle heure ? Deux heures de l'après midi . Hm , j'ai le temps d'ici vingt-deux heures . Mais si il y a bien une sensation qui m'est désagréable , c'est celle d'aller se reposer pour retourner au travail par exemple . Il me restait huit heures de « vacances » , je vais passer disons une heure devant la télévision ou un jeu-vidéo puis je vais dormir cinq heures . Après , je vais regarder un peu contempler la ville depuis la fenêtre de mon appartement , ce n'est pas la même chose que lorsque on la regarde d'un toit , lorsqu'on est à une autre occupation , plus dangereuse , On voit tout sous un autre œil , ça change vos habitudes (malgré le fait que je ne me rappelle plus des anciennes ) et surtout , cette fichue réflexion qui est présente , cette nature cartésienne qui s'est imposée de force et qui va finir par me rendre fou .
Quoique , heureusement que j'arrive à rester serein . Sinon , comment effectuer toutes ces manœuvres acrobatiques et combatives sans problèmes ? L'argent n'est pas mon but premier , mais je suis logé ici gratuitement , en plus des grosses payes que je reçois . Si j'arrive à survivre , je suis sûr d'être riche à la fin de ma vie . M'enfin , quelque part je m'en fichais complètement . J'allais sûrement donner les trois quarts de l'argent .
Je continuais à réfléchir comme cela , sur la vision d'un citoyen normal pendant un bout de temps . Tout cela en même temps de contempler la magnifique ville de Tokyo , mis à part les bâtiments modernes , l'architecture traditionnelle japonaise faisait légèrement penser aux vieilles constructions de mon pays . Tokyo , c'était la représentation même du Japon , que ce soit voulu ou non ; c'est comme ça que je voyais la capitale . Toute la ville était en permanence illuminée , que ce soit par le jour où la clarté artificielle . Comme si l'homme avait peur de l'obscurité .
En réalité , l'homme a peur de l'inconnu , d'être projeté dans l'inexploré sans aucune défense ou protection . Et les ténèbres en faisaient parti . Sauf que lorsque on apprend à vivre avec elles , on peut en quelques sortes les apprivoiser et s'en servir à sa guise dans certains cas . C'est ce que j'aurais sûrement à faire ce soir . Bien , il était temps de se préparer . En l'espace de cinq minutes , j'enfilai ma tunique , attachai les courroies et les sangles , puis me mis à la préparation des armes .
Une fois que tout fût enfin prêt , je montai les escaliers , vers dix heures du soir .
Après quatre heures d'intenses et infructueuses recherches , vers deux heures , en pleine nuit , dans une ruelle sombre , une silhouette de petite taille se baladait dans l'une d'elles d'un pas hésitant , comme si cette silhouette cherchait quelque chose . Tout en longeant des toits bien au dessus de sa tête , j'observai son comportement . Finalement , elle décida de juste se mettre contre un mur et de faire une sorte de pause … Voyant qu'elle ne faisait plus rien et qu'elle ne regardait pas en l'air , je la devançai afin d'arriver sur un échafaudage un peu plus bas . Les plaques de bois me cacheraient facilement . Tout en descendant d'un étage ou deux , je guettai l'horizon de temps en temps .
Tout d'un coup , trois hommes en costumes sortirent d'un coin de rue . Je restai caché en observant le plus discrètement possible leurs faits et gestes . Deux d'entre eux étaient armés de pistolets mitrailleurs , aucun doute , c'était la mafia locale . Ils se dirigeaient vers la silhouette encore inconnue à mes yeux . Pas le temps de réfléchir sur leurs intentions , puisque de toute manière , j'avais ordre de tuer chaque criminel armé que je voyais .
Je sortis un poignard , attendis que les trois japonais passent l’échafaudage de quelques centimètres , puis je me lançai à l'attaque . Sautant sur celui tout à gauche , le plus proche de mon perchoir . Je lui tranchai la gorge , comme on saigne une bête , m’emparai de son arme sans lâcher son corps afin de l'utiliser comme bouclier face aux tirs du garde de droite . J'ouvris également le feu et expédiai les deux autres en enfer .
Mon plan avait plutôt bien marché … Je m'aperçus quelques secondes plus tard que ma main me picotais et mon bras me faisait mal . Mes yeux se rivèrent sur mon épaule droite , cet enfoiré m'a tiré au moins deux balles … J'allai me réfugier derrière une sorte de container en me tenant le bras , je m'assis derrière histoire de reprendre mon souffle . |
| | | | Kate Turner
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| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Jeu 29 Déc - 23:36 | |
| Apres quelques minutes à attendre sagement de voir qui étaient les personnes qui s’approchaient vers moi, des coups de feu se firent entendre à quelques mètres de moi.
Sur le coup j’ai pas bien compris…que devais-je faire ? Aller voir et me foutre dans la merde avec ma nouvelle identité ou laisser crever un potentiel innocent… ?
Remarque ça serait pas la première fois, mais vous savez ce qu’on dit : dommage collatéral. Et puis personne n’a à m’en vouloir, ça fait parti du jeu…oui je sais je suis ignoble, mais qu’est ce que j’aime ça !
Le temps que je me pose ces deux formidables questions et que mes neurones se connectent, parce que oui en effet je suis blonde, tout était déjà terminé.
Dans un sens c’était préférable, parce qu’après ce que j’avais fait, mon envie de me battre culminait au point zéro.
J’ai tout de même sorti mon Beretta, question de survie, du holster attaché à ma cuisse sous ma jupe, pour aller voir. Je me suis retrouver devant le corps inerte de trois personnes qui de toute évidence n’étaient pas des enfants de cœur.
En voyant le corps de ces personnes, mortes en quelques secondes sans que j’ai le temps de retourner mon gros cul, je me suis dis que la vie c’est trois fois rien quand même…mais que trois fois rien c’est déjà beaucoup, même si personnellement je peux mourir demain ça ne change rien, et puis l’air est trop lourd quand on ne vit que sur des prières, donc je vis tant que je peux encore le faire …
Après avoir observé les cadavres maculés de sang, il était évident que la personne à l’origine de cette tuerie avait fait un travail propre, rapide et efficace, ça devait être un pro ou en tout cas le travail d’une personne bien entrainée.
J’avançais, sans connaître les raisons qui ont poussé cet homme à les tuer et par la même occasion, à me sauver la vie à mon insu, enfin je m’en serais probablement sorti mais bon... On va pas chipoter hein, ça m’avait au moins évité de faire du nettoyage et de me prendre la tête.
J’étais dans une impasse où le seul endroit ou l’on puisse se cacher est un container…alors certes je suis conne, mais il m’a fallut peu de temps pour comprendre qu’il devait forcement se trouver derrière.
J’ai donc avancé discrètement longeant le container, sans donner d’importance à la chance parce que je fonde toujours mes hypothèses en partant du principe que celle-ci sera contre moi.
Une fois arrivée à sa hauteur, j’ai vu l’ombre d’un homme assez baraqué d’ailleurs, je faisais assez tache moi à coté…
J’ai donc pointé lentement mon Beretta sur sa tempe sans un bruit, en même temps on me laisse pas le choix on sait jamais, alors je me suis placé devant lui tout aussi lentement, prenant bien appuie sur mes jambes et le regardant du haut de…de…de mes 1m50, et je vous emmerde…disant doucement mais avec une voix ferme, pour lui faire comprendre que je ne voulais ni l’agresser ni l’impressionner, même si voir une femme faisant la taille d’une fourmi braquer une arme sur nous sans la moindre once de peur dans le regard peu éventuellement surprendre, mais que j’étais pas la non plus pour prendre le thé…:
Qui êtes-vous … ?
J’étais assez lasse de mettre mise dans une telle histoire et de faire attendre ma précieuse vodka… mais bon, maintenant c’est fait hein…
Donc je voulais juste savoir à qui j’avais à faire et si je devais par la suite le tuer ou non. J’espérais juste ne pas avoir à faire ça…
Il se tenait l’épaule, j’y ai jeté un rapide coup d’œil et vu le sang qui coulait d’entre ses doigts, j’ai vite compris qu’il était blessé.
Une chance pour moi en quelque sorte je pourrais l’achever plus facilement s’il s’avère être un cafard indésirable.
Mais je ne sais pas pourquoi j’avais surtout envie de l’aider, j’ai donc baissé mon arme d’un tout petit millimètre, attendant sa réponse avant de venir l’aider ou d’abréger ses souffrances.
[ - rouge : paroles de Kate ]
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| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Ven 30 Déc - 5:59 | |
| J'étais là , ma main pressant mon épaule pour arrêter ces pénibles effluves d'hémoglobine . La douleur ? Ce n'est rien . Une notion surtout psychologique , beaucoup plus psychologique qu'autre chose . Il suffisait de comprendre d'abord la réaction chimique suivante : Le corps absorbe un traumatisme physique , le système nerveux active le récepteur nociceptif , mécanoréceptif ou/et thermoréceptif pour envoyer un message désagréable jusqu'à la moelle épinière , puis au cerveau qui va signaler un dommage corporel .
Une fois ce mécanisme comprit , le plus dur reste la préparation psychologique , mais je ne vais pas détailler , tout cela pour dire que tout ce qui nous fait souffrir se passe exclusivement dans notre tête et que des moyens pour l'atténuer existe .
La question n'était pas là . Actuellement toute la partie droite de ma tunique était immaculée de mon propre sang , et la partie centrale ainsi que le bas de mon visage en était tâchetés , mais du leur . Certes , j'aurais préféré éviter les éclaboussures , mais je n'avais pas vraiment le choix puisque ils étaient trois … J'avais également prit soin de déchirer une manche de mes vêtements pour m'improviser un bandage de secours . Mais bon ce truc est tellement léger est fin qu'à peine quelques minutes après , j'avais l'impression qu'il pesait deux kilogrammes .
J'étais là , derrière un container , sous un échafaudage , en train de reprendre ma respiration , la silhouette de petite taille ; je savais qu'elle allait finir par arriver . En ami ou en ennemi . On pouvait s'attendre à tout , autant c'était une gamine ou un gamin qui s'était perdu , autant une personne tout simplement de petite taille qui était là pour je ne sais quelle raison .
Comment je me sentais ? Honnêtement , plutôt décontracté , mais j'étais également stressé puisque il fallait que je puisse gérer la situation qui viendrait . Je devrais m'adapter selon la personne qui viendra , devrais-je l'éliminer , si c'était en réalité un / une autre mafieux / mafieuse ? Devrais-je juste m'assurer que cette personne se taise ? Des centaines de possibilités , de solutions , d'impasses étaient envisageables , imaginables . Je n'étais pas vraiment en position de faiblesse , plutôt le contraire . Si je prenais ce risque , au lieu de m'éclipser , c'est que je savais quoi faire .
J'entendais ces légers pas , comme portés par des nuages . Quasiment imperceptibles à l'oreille , mais pas pour quelqu'un comme moi . Je me laissais donc approcher , prêt à tout en gardant la tête vers le bas comme si je ne voyais ou n'entendais rien . J'étais prêt ; jusqu'à ce que je ressentis cette sensation désagréable déjà connu par la faute de mes expériences passées . Une arme pointée sur crâne . C'est là que tout se joue , votre vie et vos droits , tout ce que vous avez été , vous êtes et ce que vous serez vous sont arrachés . Arrachés par la personne qui décidera de vous envoyer dans l'au-delà ou non . Si vous ne mourrez pas , on vous les rend comme si de rien n'était . Dans le cas contraire … Ils s'envolent et ne reviendront plus jamais . Je le savais puisque , je volais des droits et des fragments d'existence à des gens depuis toujours . Des gens qui ne les méritaient pas .
Soudain la personne pivota juste en face de moi . Je pouvais distinguer de fines jambes , elle portait sûrement une jupe ou une robe . A ma grande surprise , c'était une jeune fille , peut être une adolescente , je gardai toujours la tête vers le bas comme si de rien n'était .
Soudain , sa voix se fit entendre :
-Qui êtes-vous … ?
Sans aucune hésitation , ni démonstration de surprise dans ma voix , ou de quelque émotion que ce soit , je répondis pragmatiquement :
-Je pourrais vous retourner la question . Mais à vrai dire , je ne suis personne . |
| | | | Kate Turner
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| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Ven 30 Déc - 15:53 | |
| Bien…on ne peut pas vraiment dire que c’est une réponse qui me convenait.
Il avait répondu rapidement sans vraiment hésiter, et il arrivait à rester aussi stoïque que moi, même avec une arme sur la tempe, ce qui ne pouvait vouloir dire que deux choses :
Soit qu’il était très intelligent, soit complètement insensible, voir les deux mais dans tout les cas, ça faisait de lui un professionnel et surtout quelqu’un de très dangereux.
-Je pourrais vous retourner la question . Mais à vrai dire , je ne suis personne .
Cette réponse…il faut quand même avoir du cran pour la donner quand on a le canon d’une arme braquée sur la tempe.
L’éclairage ne laisser apparaitre que la partie basse de mon visage, et donc mes lèvres. J’en ai profité pour lui sourire et répondre avec ironie :
‘Me retourner la question ‘, ‘Personne’ ?
J’ai pas pu m’empêcher de pouffer de rire en repensant à l’ironie accablante de la situation.
C’est un peu maigre, et assez osé comme réponse.
Pour quelqu’un qui a une arme sur la tempe et qui vient de tuer trois mecs de sang froid, c’est pas le genre de réponse qui me convient voyez-vous.
Il restait tête baissée, ne m’accordant même pas un regard…offusquant, mais peu importe. Je ne laissais rien paraître moi non plus, il ne voyait donc pas la lassitude extrême qui s’emparait de moi ni même mon horripilante nonchalance habituelle. Parce que ça soit clair, c’étaient les seules émotions qui me parcouraient en ce moment, ni peur, ni nervosité ou autre connerie de ce genre.
Je fais partie de ces personnes qui ne ressentent plus rien, plus le moindre désir, à qui tout est égal… vivante mais morte, n’être plus qu’un corps.
A passer mon temps à compter les heures qui s’enroulent et qui meurent, citoyenne du monde avec une vie minable, dans des quartiers minables ou bien trop luxueux, bin oui j’suis pétée d’oseille mon job paie super bien faut pas croire…
Passer mes nuits à regarder dehors, ou à rentrer avec des types tout aussi abrutis les uns que les autres, cachant toujours aux autres mes failles, les gens ne connaissant de moi que ce que je veux bien leur montrer, rêver puis me réveiller…encore et toujours, avec l’impression que toute ma vie je serai incomprise ce qui en soit est la vérité…étrangères aux vérités premières énoncées par des cons, le cœur battant et le serrer par la colère, par l’éphémère beauté de la vie et par la haine que j’éprouve contre celle-ci et le monde.
Mais fatiguée, exténuée par tout ça, ce qui à tendance à me rendre aveugle et sourde à la détresse de l’humanité.
Je continuais donc de sourire, restant toujours aussi calme sans aucune once d’agression dans ma voix.
Ce que je veux c’est un nom, éventuellement un prénom, profession enfin… les raisons qui vous ont poussé à descendre trois types si vous préférez.
J’espérer au moins un semblant de réponse, pour pouvoir baisser mon arme et venir l’aider, mais je ne m’attendais pas non plus à un miracle…faut dire que ma taille, malgré mes talons de 12cm, me discréditait vachement, même si à mon sourire on pouvait voir que je ne plaisantais pas…oui je sais paradoxal.
[ - rouge : paroles de kate
- rouge foncé : paroles de Hector ] | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Sam 31 Déc - 3:00 | |
| Stressé ? Pourquoi l'être ? Si ce que doit arriver doit arriver , cela arrivera . Que je sois stressé , heureux , malheureux , fou , mentalement normal , énervé , calme ; si cette fille vient à appuyer sur la détente , cela arrivera et je ne pourrais rien y faire … Quoique j'avais un as dans ma manche , mais il était vraiment là dans le pire des cas … Elle ne pourrait pas s'y attendre et si jamais je mourrais elle y passerait aussi .. Mais j'ai encore des choses à faire avant de pouvoir mourir insouciant , et tout cela n'aurait aucun intérêt .
Ma situation était délicate , difficile . Mais ma situation n'était pas une fatalité , ma situation n'était pas ingérable . Il fallait juste écouter , réfléchir , conclure , analyser en somme . Analysons donc . Après avoir aperçu une étrange silhouette , j'ai vu apparaître trois hommes sortant d'une rue .
Deux d'entre eux , à coup sûr les gardes du corps étaient armés . Je me suis approché discrètement , les ai éliminés , mais j'ai été blessé . Je me suis donc réfugié dans une cachette improvisée histoire de voir ce qui se présenterai en face de moi . En l’occurrence j'eus droit à une belle arme de poing en plein sur le crâne prête à ôter ma vie et à m'effacer de la surface de la terre .
Cette personne portait des talons , une jupe ou une robe et avait des jambes féminines , aucun doute c'était une femme . Sa précédente question me l'ayant confirmée à l'aide de sa voix , voix d'ailleurs sûr d'elle et plutôt ferme . Aucune aide n'était envisageable . J'étais seul . Et en toute conscience , je pense que un innocent se faisant tirer dessus le temps que je puisse mettre à terre et désarmer la personne braquant le pistolet à moi .
Non , et puis je ne voulais pas d'aide . Non pas par orgueil , par gentillesse , par désespoir ou par tristesse . Tout simplement par honneur et par principe . Je me suis mis dans ce merdier , j'en sortirais seul , ou je mourrais . Mais avant de mourir , j'aurai le temps d'activer bouton du circuit situé dans le mécanisme de mon avant bras droit , qui déclencherai un explosif me faisant partir en charpie ; ainsi que la personne à côté de moi . Mais comme je ne fais que me dire , cela serait regrettable que tout finisse comme cela .
Il me restait alors une dernière solution , la plus prudente . Il me suffisait tout simplement de répondre à ses questions ; en mentant ou non . Continuons d'analyser la situation clairement , pragmatiquement et objectivement .
Cette fille se baladait dans des rues pas très fréquentées de Tokyo , elle a vu trois gars se faire allonger en un peu plus de cinq secondes , pensez vous qu'elle aura été choquée ? Non , bien évidemment . A la place elle est tout simplement venue me pointer la gueule avec un putain de flingue . Cela prouve pour commencer qu'elle n'était pas comme la plupart des personnes se baladant ici . Plusieurs solutions sont donc possibles et envisageables , la première : Elle était flic ou un truc dans le genre , voir pour l'armée. Mais vu ses vêtements elle doit faire parti d'un corps spécial . Ou tout simplement une mafieuse comme les trois gars que je viens de finir . Elle m'a demandé qui j'étais . Je synthétisai mes pensées en une question :
-Je pourrais vous retourner la question . Mais à vrai dire , je ne suis personne .
Je n'ai pas menti en disant cela . Je suis juste une machine à tuer . Non pas une de ces machines à tuer incontrôlables , mais tout simplement une machine à tuer sous contrat et sous ordres . J'ai à peine un nom de code tellement utilisé qu'il est devenu mon prénom .
Elle dégaina un sourire quelque peu insolent avant d’enchaîner :
‘Me retourner la question ‘, ‘Personne’ ? C’est un peu maigre, et assez osé comme réponse.
Pour quelqu’un qui a une arme sur la tempe et qui vient de tuer trois mecs de sang froid, c’est pas le genre de réponse qui me convient voyez-vous.
Elle riait . Rien que sur trois phrases , je pouvais à peu près distinguer sa personnalité . Elle a déjà tué . Au fond d'elle , c'est une personne fragile . Cette aura menaçante , téméraire et à la fois folle qu'elle dégageait était en fait une sorte de coquille qu'elle utilisait pour se protéger jusqu'au plus profond de sa personnalité et de sa propre conscience . Pour moi les gens sont divisés en stéréotypes . Plus ou moins modifiés et spécialisés . Personnellement ? Je n'en avais pas vraiment ; mais c'était un stéréotype en soi . Il fallait donc s'adapter à celui auquel j'avais à faire. Vu qu'elle était un peu à part , comme moi (bien évidemment je vais décliner ma fausse identité). Je m’efforçai de prendre une voix plus amicale , malgré le fait que ce n'était pas dans mon habitude :
-Cela fait partie de mon métier . Je m'appelle Hector Macmillan . Je suppose que vous êtes un peu quelqu'un comme moi , vous devez faire la même chose .
J'esquissai un léger sourire tout en lui tendant ma main propre tout doucement .
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| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Sam 31 Déc - 18:55 | |
| Je le regardais réfléchir, probablement pour essayer de m’analyser ou d’analyser la situation et ainsi maximiser ses chances de survie…ça me faisait sourire je l’avoue, car comme je l’ai dit plus haut : les gens me connaissent tel que je veux me montrer.
J’en ai donc déduis que malgré le fait qu’il se considère comme un objet, tout comme moi, il ne voulait pas mourir aujourd’hui ou en tout cas, pas comme ça.
Il m’a répondu, une réponse assez vague bien sur, histoire que je ne sache pas s’il faisait parti des gentils ou des méchants…prévisible et à vrai dire je ne m’attendais pas non plus à mieux. Une réponse qui a malgré tout conforté un peu plus mes précédentes hypothèses :
-Cela fait partie de mon métier . Je m'appelle Hector Macmillan . Je suppose que vous êtes un peu quelqu'un comme moi , vous devez faire la même chose .
Il m’a tendu la main, s’efforçant de sourire…ce qui en soit était assez hallucinant faut bien le dire, j’ai donc fait un beau sourire amusé avant d’entendre des personnes en haut de la ruelle. La vie est une salope.
J’ai laissé mon flingue pointé sur mon acolyte, détournant très rapidement les yeux pour voir de quoi il s’agissait, sans pour autant relâcher mon attention de la personne que je tenais en joue.
Ils étaient deux, armés et pas la peine d’avoir BAC+ 12 pour comprendre qu’il s’agissait des copains des trois blaireaux exterminés par mon nouveau pote Hector, surtout quand ils ont dit en voyant les cadavres :
-Ils sont là !
-Oui merci j’ai vu !
-Hé regardez la bas il y a quelqu’un !
Fait chier…non sérieusement…fait chier…c’est exactement ça que j’ai pensé quand ils m’ont pointé du doigt.
Ils se sont mis à courir vers nous, enfin vers moi, c’était regrettable pour eux.
La ruelle était sombre, mais ils étaient tellement discrets, qu’il était facile pour moi de deviner leur position, j’ai donc sorti mon deuxième flingue, coincé dans mon dos par l’élastique de ma jupe et j’ai tiré. Ils étaient deux, et deux balles ont suffit. Tout est allé très vite et je faisais tout de même attention à ce que l’homme assis face à moi ne remue pas trop.
J’ai tiré sans la moindre hésitation, très calmement, sans émotions particulière, j’ai juste…tiré.
J’ai remis mon arme à sa place dans mon dos, regardant de nouveau Hector dans les yeux et j’ai poursuivis comme si rien n’avait jamais eu lieu :
Je suppose que je devrais me contenter de ça…
Pour l’instant je savais que je n’aurai pas mieux surtout après ça.
En quelques minutes cet homme venait de voir deux de mes facettes : la charismatique et la tueuse, j’allais lui en montrait une troisième. La douceur, car oui je peux aussi l’être.
C’était la partie de moi qui me faisait paraitre fragile, vulnérable, et aussi délicate qu’un ange, ce que j’étais loin d’être nous sommes d’accord.
Je voulais lui montrer, d’abord pour lui faire comprendre implicitement qu’il allait avoir du mal à m’analyser vue que tout mes actes étaient pour l’instant contradictoire, mais aussi pour pouvoir obtenir plus d’info.
Ce soir, j’avais montré que j’étais capable du pire, je voulais montrer que j’étais aussi capable du meilleur, pour moi-même cette fois.
Je lui ai tendue la main moi aussi et lui ai serré ni trop fort, ni trop faiblement :
Je suis Kate… Kate Turner.
Puis, j’ai rangé mon arme dans le holster à ma cuisse avant de m’agenouiller lentement à coté de lui.
Vous êtes blessé, faites voir…
J’ai posé ma main délicatement sur la sienne, avec laquelle il se tenait l’épaule, et lui ai retiré le plus doucement possible. J’ai en suite retiré le bout de tissus imbibé de sang qu’il avait improvisé pour pouvoir constater les dégâts.
Je ne savais pas si il allait me repousser, en profiter pour me tuer où autre. Mais j’aime vivre dangereusement alors j’ai pris le risque. Après tout on meurt tous un jour et j’aurai probablement le temps de réagir avant de toute manière alors pourquoi pas…
Il avait pris deux balles assez profondes qui n’étaient pas ressorties. Je lui ai donc dis avec une voix toujours sur de moi mais plus douce :
Vous avez pris deux balles…elles sont assez profondes…
Je n’ai rien ajouté par la suite, je voulais d’abord voir s’il allait me repousser ou avoir une quelconque réaction négative car tout était allé très vite.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Dim 1 Jan - 18:00 | |
| Alors que la violence avait , ne serait-ce qu'un peu , ou plutôt allait laisser place à un brin de solidarité ; un minuscule contretemps fit son entrée inopinément et d'un seul coup . Pourquoi employer le mot minuscule ? Tout simplement parce que deux autres sous fifres sont arrivés après avoir entendu les coups de feux . Ils ont pas été très judicieux de venir sans armes .
Les deux hommes remarquèrent le cadavre gisant de leur chef et de leurs confrères avec une expression d'étonnement sans pareil . Ça aurait très bien pu faire sourire une autre personne à ma place , mais je trouve ça ridicule de rire après la mort de quelqu'un . Vous ne valez pas mieux que la personne tuée si elle le méritait selon un point de vue objectif et neutre .
Car oui , si nous prenons tout d'un point de vue objectif , et extrêmement neutre, (ou tout simplement neutre , car le neutralisme n'a pas d'extrême ) la mort préméditée , voulue de certaines personnes feraient parti du quotidien de tout le monde , de toute l'humanité . Tuer les gens qui le méritent serait normal , juste , cela serait l'ordre normal des choses . Mais le mieux serait une punition adéquate , c'est à dire ironique par rapport aux mauvaises actions avec un trop gros impact commit par ces personnes ci-décrites .
M'enfin , il n'était pas temps à rêver d'un monde aussi cruel que parfait . Pour l'instant il fallait se concentrer sur la situation présente . La jeune femme qui menaçait de porter atteinte à ma vie riposta en s'équipant d'un deuxième pistolet déjà chargé et armé se trouvant dans son dos . Maintenant je pouvais distinguer les modèles , des Beretta . Lesquels ? Je ne saurai le dire puisque je ne les avait pas en main . Elle a utilisé seulement deux munitions . Les deux furent à terre en un rien de temps . Sans savoir pourquoi , cela ne m'étonnait pas . Enfin si , je savais pourquoi . Tout simplement parce que je me doutais bien que c'était son métier .
Je n'avais rien vu de la scène , juste constaté . Comment savais-je que les deux hommes étaient là ? Simplement à cause des bruits de pas . On distinguait bien deux différences de gabarit . Comment savais-je qu'ils n'étaient pas armés ? Même d'armes de mêlée?
Tout simplement car lorsqu'ils sont tombés , aucun bruit métallique ou autre cliquetis ne se fit entendre. La seule chose que j'ai vu , c'est lorsque elle a sorti sa deuxième arme . Elle rangea rapidement celle-ci avant de revenir vers moi . Tout ce temps , même si ça faisait un peu mal , je gardai ma main levée . Une fois que cela fût fini , elle me le serra prudemment tout en se présentant :
- Je suis Kate… Kate Turner.
Vous êtes blessé, faites voir…Vous avez pris deux balles…elles sont assez profondes…
Elle dit tout cela tout en effectuant les actions suivantes : elle se baissa tout en rangeant son arme pour retirer ma main et mon bandage improvisé afin de jeter un coup d’œil à ma blessure . Je me laissai faire , sans rien dire puis à la fin de ses paroles , je relevai la tête pour faire un signe affirmatif et la regarder . Je pouvais bien avoir confiance à mon avis … Mes intuitions ne m'ont jamais trahi . |
| | | | Kate Turner
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| | Sujet: Re: Je suis juste un petit lutin ! [ PV Hector ] Lun 2 Jan - 0:02 | |
| Il ne m’a pas repoussé, il me regardait faire se contentant d'hocher la tête.
Je l’ai regardé dans les yeux quelques secondes, plongeant mes grands yeux verts dans les siens, je me demandais pourquoi il ne me tuait pas. Même si au fond ça ne me surprenait pas vraiment.
J’ai en suite reporté mon attention de nouveau sur la plaie, c’était pas très joli à voir.
J’ai retiré ma veste, puis mon chemisier. Par chance j’avais un débardeur, certes assez court et très décolleté vu la taille de ma poitrine, mais j’avais un débardeur ! Contrairement à ce que vos petits esprits pervers peuvent pensez mes amis, je n’ai pas fait ça pour le plaisir de lui offrir une vu splendide sur mon décolleté vertigineux et mes formes bien trop généreuses, mais pour déchirer une des manches que j’ai par la suite plié en un carré, avant de le déposer avec une extrême douceur, presque irréel, sur la plaie.
J’ai en suite fait subir le même sort à ma deuxième manche mais cette fois, pour improviser un bandage, j’ai donc dis toujours avec la même douceur :
Ça risque de ne pas être très agréable, je vais devoir serrer un peu pour ralentir l’hémorragie.
J’ai donc commencé le bandage le plus délicatement possible, serrant un peu, mais pas trop fort pour ne pas lui faire mal.
Une fois fait, j’ai sorti un briquet de ma veste pour bruler le reste de mon chemisier et le jeter plus loin le laissant se consumer seul, avant de remettre ma veste, parce que je me gelais grave !
J’ai regardé son épaule puis lui, en souriant légèrement et j’ai conclue avec toujours la même intonation de voix :
Voilà, deux possibilités s’offrent à nous maintenant.
La première vous venez avec moi, mon hôtel et dans cette rue. J’ai de quoi vous soignez comme il se doit, la guérison sera plus rapide et moins douloureuse. Ce qui me permettra au passage de retrouver cet saloperie d’hôtel parce que, voyez-vous…je suis légèrement perdue, mais il n’y a qu’un seul hôtel dans cette rue d’après ce que l’on m’a dit.
La seconde, vous rentrez seul et vous vous démerdez comme vous le pouvez pour soignez votre épaule ce qui, nous sommes d’accord, risque d’être assez difficile ou ne donnera pas un résultat très probant.
De plus, d’autre pseudo mafieux risquent de rappliquer de nouveau et il serait regrettable pour vous comme pour moi d’y être encore confronté. Pour vous, à cause de votre blessure, et moi parce que …bah parce que ça me fait chier de perdre mon temps à ôter la vie de gens qui ne mérite même que je la leur prenne.
Je vous laisse bien évidement le choix.
Après avoir finit mon argumentation mémorable, je me suis levée pour prendre le couvercle d’une poubelle ou il y avait de l’eau et je l’ai versé sur les cendres de mon chemiser, non pas pour éteindre le feu qui s’était déjà consumé mais pour éliminer toutes éventuelles traces. Prudence et professionnalisme quelques soient les circonstances …Je suis sage hein vous avez vu ça !
J’ai remonté la fermeture éclair de ma veste trop fine pour une nuit aussi froide, croisant les bras sur ma poitrine, essayant de me réchauffer un peu, en espérant que la petite nature que je suis ne se fasse pas remarquer par l’armoire à glace devant elle, qui se foutrait probablement de sa gueule en voyant ça.
Je l’ai donc regardé attendant une réponse :
Alors, que choisissez-vous ?
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