Un interrogatoire mouvementé... (PV Kate Turner)

Messages : 9 Date d'inscription : 16/07/2011

Nouvelle ville, nouvelle vie. Ce soir-là, j'avais eu l'autorisation de sortir. Mes divers traitements faisaient leurs effets escomptés et je devenais petit à petit de plus en plus stable. Même si j'avais plus l'air d'un Zombie qu'autre chose. Je déambulais à travers les rues de cet endroit qui allait devenir de nouveau mon chez moi, très vite, le temps avancé sans que je ne m'en rendes compte, en même temps, vu la dose de médicament que j'avais avalé, il n'était pas étonnant que je sois aussi désorienté. Je grimpais des escaliers qui me menèrent à un petit temple Shinto. L'endroit était magnifique et je sentais une sorte de paix s'installer en moi. Je m'avançais lentement vers l'autel et commença une petite prière.
Non pas que j'y croyais vraiment, mais quand tout espoir semble t'abandonner et que tu te retrouve seul, tu es prêt à demander de l'aide à n'importe qui, même jusqu'au Tengu. Tout à coup, ma main gauche se mit à trembler, je savais ce que cela voulait dire. Une crise de dédoublement, cela m'arrivait parfois et j'arrivais maintenant à reconnaître certains signe avant coureur. Je me saisi le poignet pour être sur que cela s'arrête et commença à respirer calmement, me calmer et surtout ne pas me laisser faire par ce démon qui m'habitait. Je me l'étais jurer, plus rien ni personne ne pourrais m'imposer quoique ce soit. La crise passa mais pour plus de sécurité, je repris deux cachets encore de mon traitement. Cela pouvait être dangereux dans le sens ou ces médicaments pouvait me faire perdre encore plus la tête vu qu'ils te transformaient en légumes. Mais c'était spéciale cette fois-là, depuis ma sortie de l’hôpital et mon arrivé dans cette ville, je sentais que l'autre voulait sortir de plus en plus mais je ne le laisserais pas faire quitte à finir pour le reste de mes jours à baver sur un lit d’hôpital en attendant la mort. Je ne voulais plus nuire à qui que ce soit et si je ne pouvais me contrôler je préférais encore m'éteindre.
Je continuais ma prière, demandant la force de m'aider à presque toutes les divinités. Je finis simplement en claquant des mains trois fois et en sonnant la clochette. Dès que j'eus fini, je sentis les médicaments faire effets, cela se traduisait par une légère perte d'équilibre et de force dans les jambe ainsi qu'une tête un peu lourde nous empêchant de réfléchir proprement. Je commençais à un peu titubé à mesure que je m'avançais vers les escaliers et c'est alors que ma tête se rapprocha très rapidement du sol et une douleur m'envahit. À cause d'un mauvais pavé, j'étais tombé comme une pierre.
Je me relevai avec un peu de difficulté mais ne sentant pas vraiment la douleur, mon corps était lourd, c'était ce que je ressentais le plus.
Je commençais maintenant mon vrai périple, un a un, je descendais ces marches petits à petits, essayant de ne pas tomber afin de ne pas plus me blesser. Quand j'arrivais en bas des marches, je sentis quelque chose couler un peu au dessus de mon œil droit. Rapidement, je passais ma main et l'observa, je vis du sang, du sang bien rouge mais cela ne m’inquiétais pas plus que cela. Ne prenant pas la peine d'arrêter l’hémorragie, je voulais rentrer chez moi. Ayant trop l'esprit embrouillé, évidement, je marchais au grès du hasard, a travers les petites rues de ce quartier pavillonnaire, essayant de réfléchir pour retrouver mon chemin mais sans grands résultats. C'est alors qu'une voix m'interpella et quand je me retournai ce n'était que pour être aveuglé par une lampe torche

_Vous avez besoin d'aide, Monsieur ?

Presque immédiatement, je répondis

_Nan... je veux rentrer tout seul

Puis les deux personnes en bleu m'interpellant s'approchèrent de moi pour m'observer et il déclara de nouveau

_Monsieur, voulez vous nous suivre s'il vous plaît ?

Je les regardais les yeux dans le vague et leur répondit un peu plus fortement

_Je vous ai dit que je voulais rentrer tout seul !

Immédiatement, après cette réponse négative, l'un deux me saisi le bras et je me débattis un peu leur disant de me lâcher, Mais ceci n'eut que pour effet de m'envoyer contre un mur et je tombais assommé.
Quand je repris mes esprits, j'étais dans une cellule, seul, allongé sur leur lit accroché au mur. Je me redressa lentement et me tint la tête, elle était lourde mais j'avais les idées clair, les effets du médicament devait avoir un peu passé. Étrangement, je reconnus l'endroit où j'étais, une cellule de garde à vue ou plutôt une cellule de dégrisement. J'avais du encore me faire ramasser par les flics. Mais ce qui me parut le plus étrange était que mes parents n'étaient pas là, mais je me souvins qu'ils étaient encore dans ma précédente ville pour réglé le transfert de dossier dans le nouvelle hôpital ainsi que discuté de mon suivie. Enfin cela était la raison officielle, la vraie raison que je supposé était qu'ils avaient peur de moi. Après tout, j'étais capable du pire, d'être un monstre et cela ne rassurerait personnes de dormir sous le même toi qu'un sociopathe. Mes pensées furent interrompu lorsque le bruit de la serrure se fit entendre. Un garde y entra et me fit signe de me levé, ce que je fis avec pas mal de difficulté. Je connaissais la procédure et me retourna lentement, mes mains furent menotté dans le dos et un deuxième garde arriva en supplément du premier pour m'empoigner et me conduire jusqu’à' à la salle d'interrogatoire. Je ne savais pas ce qu'il me voulait mais visiblement ce n'était pas une garde à vue de routine.

Il était tard et une fois de plus je ne dormais pas. Assise les jambes croisées et les pieds sur la table dans l’obscurité de ma chambre d’hôtel, j’attendais…le corps et l’esprit en équilibre… j’attendais.
Je dois juste m’asseoir je ne dois pas parler, je ne dois rien vouloir je dois juste essayer d’être ce que l’on attend de moi c'est-à-dire rien, rien de plus qu’un objet mis à la disposition de l’état. Je suis devenue ce que je fuis…Je suis coupable et victime à la fois, mais on ne me laisse pas le choix...et de toute façon, j’ai toujours tord.

Je venais une fois de plus de finir une mission et je buvais ma bouteille de vodka repensant à ce que je venais de faire…je suis là perdue dans cette chambre noire, je respire et pourtant je sais que je ne vis pas plus rien n’est pareille après ce genre de chose. J’avais démantelé un réseau de trafique de drogue après 3 mois de couverture, et comme toujours au moment de l’arrestation j’avais du en butter quelques uns…dommage collatérale comme toujours.

Je me demander ce que serait ma vie si mes parents n’avaient pas été tué…et oui je rêvais encore d’une vie normale même cassée ivre morte, même en sachant que j’ai tord d’espérer, car je n’ai pas le droit. Ne fuit pas la vérité Kate …
Ce monde a fait de moi ce que je ne suis pas, alors je trime toute la journée oui je trime pour ne pas penser… c’est une question de survie.
Mais est ce que c’est ça ? Passé mes nuits inhabitées à regarder dehors et à plier sous le poids de cette vie qui m’oppresse et me tue doucement, tout doucement… ? Je dois prier pour que ça s’arrête ? Tsss plutôt crevé même si le désespoir me ronge!
Les heures commençaient à s’allonger comme les semaines et je me retrouvais toujours seule assise à regarder ma bouteille quand mon téléphone s’est mis à sonner…

Mmh… ? Nouvelle mission sans doute…

Je me suis levée et j’ai répondue nonchalamment et sans grand enthousiasme.

Oui ?

H on a besoin de toi pour un interrogatoire, il s’agit d’une tentative de meurtre. Les flics sont débordés faudrait que tu donnes un coup de main vite fait.

Très bien j’y vais tout de suite.

Ok. Terminée.

J’ai poussé un long soupir de lassitude intense et j’ai ouvert la porte de l’hôtel. Je me suis retrouvée coté seuil avec toutes ces feuilles qui sont mortes, oui toutes ces pelles que je ramasse ça me rappelle à ma place…
Je marchais dans les rues sombres de la ville, le vent caressant mes cheveux. Sentir le vent sur ma peau c’est fou comme ça peut faire du bien j’ai prié pour que tout s’arrête, vous imaginez ? J’ai prié...À ce moment là les douleurs de ce monde ne me touchaient plus.

Je n’ai pas pris ma voiture le commissariat était à quelques mètres de mon hôtel et je suis entrée en montrant ma plaque d’agent spéciale. On aurait dit une grande ruche dont la reine des abeilles était grande et bien grasse, un peu dégarnis et pas franchement très fraiche probablement à cause de l’heure tardive…Gné ! Merde, il avance vers moi en même temps c’était à prévoir…

Bonsoir mademoiselle, vous êtes notre consultante ?
Son petit sourire dégoulinant de sueur en direction de ma poitrine était assez gênant mais bon tellement prévisible…

Oui c’est exacte, agent spéciale Turner.
J’ai tendue la main à mes risques et périls…ouais j’aime vivre dangereusement. Il a tendue sa main moite tout content…

*il a jamais vu de femme ou quoi…*

Bien je suis vous remercie d’être venue si rapidement, je suis l’inspecteur Tatsuhiko enchantée. Mon service et un peu débordé en ce moment …

Je l’ai regardé en tendant la main pour qu’il me donne le dossier.

Il n’y a pas de quoi.

Il me l’a donné en s’épongeant le front avec son mouchoir…beurk. J’ai ouvert le dossier et l’ai consulté pendant que le gros transpirant me menait au suspect, en me mâtant les fesses…

*gros pervers…*

Il s’agissait d’une tentative de meutre : un couple c’était fait tabasser enfin surtout l’homme en voulant protéger sa copine qui se faisait agresser…

Tentative d'agression sexuelle, blessures par arme blanche, multiples fractures etc… bin dites donc il n'y est pas allé de main morte…

On s’est arrêté devant la salle d’interrogatoire derrière la vitre, et j’ai observé le garçon dont il advient que ma vue toute entière s’attacha sur lui… j’étais assez perplexe en le voyant je ne sais pas pourquoi mais… je savais que quelque chose n’allait pas.

C’est lui… il s’appelle Dimitry Valentine, il est âgé de 19 ans et …

Je l’ai coupé en levant une main pour qu’il l’a ferme :

J’ai lu le dossier merci, et de toute façon ce genre d’information m’importe peu…

Je suis entrée dans la pièce seule sans prévenir comme ça d’un coup…sans prendre la peine d’attendre un collègue pour procéder à l’interrogatoire, mais après tout c’est pour ça qu’il m’avait fait venir non, pour faire le boulot qu’ils n’étaient pas capable de faire tout seul ? J’ai donc ouvert la porte sans regarder le jeune homme la tête légèrement inclinée et je me suis dirigée vers la table lentement pour m’asseoir en face de lui. J’ai posé mes fesses sur la chaise et mes pieds sur la table avec le dossier que j’ai jeté au milieu de la table, puis je l’ai regardé dans les yeux.
C’est en mettant mes pieds sur la table que j’ai compris la réaction du gros tas en sueur…j’étais en mini short noir avec une arme à mes portes jarretelles et un débardeur rouge, talons et bandeau rouge avec des têtes de mort noires autour du bras…

*merde…pas très crédible pour un agent spéciale…* j’ai fait comme si de rien était, en même temps qu’est ce que je pouvais faire d’autre ?
Je le regardais toujours dans les yeux et quelque chose me gênait vraiment chez lui…je ne sais pas encore ce que c’est mais une chose est sur c’est très étrange.
Je l’ai prévenue simplement :

Bien je suis l’agent spécial Turner.
On va faire vite parce qu’il est tard, que je suis fatiguée et que j’ai pas de temps à perdre, une bouteille de vodka m’attend.
Donc, si tu voulais mentir oublie ça sert à rien parce que je le verrais forcement et ça va vraiment me mettre en pétard.
Je ne veux pas savoir qui tu es ça m’est égale et je ne te poserais qu’une seule question, parce que savoir ou tu étais ou ce que tu faisais à une telle heure, ou encore la question typique : « as-tu agressé ces personnes », je m’en tamponne.
Donc, je voudrais simplement que tu me dises ce que tu as pris pour ton petit dèj ce matin…

Le gros tas derrière la vitre devait me prendre pour une tarée et le suspect aussi d’ailleurs mais, je sais ce que je fais.

[ - rouge : paroles de Kate
- orange : pensées de Kate
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Messages : 9 Date d'inscription : 16/07/2011

Les menottes qu'ils me mirent étaient de type poignets/chevilles, c'est-à-dire que mes mains et mes pieds étaient attachés l'un à l'autre. Généralement, on ne mettait cela qu'à des prisonniers imprévisibles, capable de s'enfuir en toute circonstance tout en ne se souciant pas des dommages collatérales.
La tête toujours un peu lourde, j'esquissais machinalement un petit sourire

*Suis-je si dangereux que cela pour eux, moi un gamin de 19 ans ?*

Cette pensée assez étrange, suffit à me faire un peu rire de la situation dans laquelle je me trouvais j' étais capable de faire peur à des adultes entraînés pourtant à mettre en prison de grands criminelles.

*c'est donc cela la police de cette ville, des uniformes vident ayant peur d'un lycéen qui n'a même plus de force*

même si j'étais dans une situation peu louable, cette crainte qu'il ne cachait guère à mon encontre pouvait être comique pour certains et pour moi aussi il faut l'avouer, appuyer un peu par l'effet des médicaments que j'avais pris auparavant. Je continuais mon chemin, à mesure qu'il m’emmenait vers cette salle d'interrogatoire, je retrouvais peu à peu la motricité de mes jambes, ma tête gardait un peu de sa lourdeur mais mes idées se firent de plus en plus clair, j'arrivais à comprendre à peu près ce qui se disait autour de moi. Ces murmures à chaque fois que je passais devant des gens, venant de cellules mais aussi de gardiens. Je n'y prêtais guère attention, après tout même si je n'avais rien fait, des circonstances faisaient que j'étais déjà coupable au yeux de beaucoup. On arriva enfin à la fameuse salle d'interrogatoire, on m'y jeta sans m'y accompagner et sans évidement m'enlever mes menottes. Vu la force que j'avais, il ne fallut pas grands chose pour que je tombe à peine m'y avait-il poussé. Pendant un moment, je regardais le plafond

*tiens, il est plus crade que ce que je croyais*

Je me relevais lentement et m'assis sur l'une des chaises qui se trouvait ranger sous la table au milieu de la pièce. En face de moi une nouvelle chaise ainsi qu'au mur évidement un miroir sans teint. Je le devinais assez facilement, après tout, j'avais fais suffisamment de garde à vue pour le savoir. Je mis ma tête dans mes mains

*Pourquoi ne m'interroge-t-il pas tout de suite qu'on en finisse?*

Je me perdais dans mes pensées, me regardant dans le miroir, je ne voyais pas la notion du temps. Puis c'est alors qu'au moment où je clignai des yeux, je cru voir une jeune fille vêtu iniquement d'une robe de nuit blanche. j'écarquillais mes yeux et les cligna plusieurs fois pour ensuite me les frotter, quand j'eus fini, l'apparition avait disparut. Je n'avais pas eu le temps de voir son visage, mais son sourire m'avait marqué, un sourire sadique presque démoniaque. Cela me remplissait d'inquiétude, je me secouais pour reprendre mes esprits et m’assurai que ce n'était rien

*wahou, les médicaments ne m'ont jamais fait cela*

ma réflexion fut interrompu lorsqu'une voix murmuré se fit entendre a mon oreille droite

''tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement''

je tournais la tête dans le sens du murmure et n'y vit personne puis a mon oreille gauche j'entendis

''je resterais à tes cotés pour toujours''

immédiatement, je tournai de nouveau la tête, je me sentais confus et inquiet

*suis-je vraiment en train de devenir fou ?*

mais je sortis de mes pensées, lorsque la porte s'ouvrit pour laisser place à l'agent qui entra dans la pièce. Je n'y faisais guère attention, mes propres problèmes prenant le pas dessus. Tout ce que je voulais c'est qu'on en finisse le plus vite possible mais je ne pus m’empêcher d'arboré un regard étonné lorsque j'entendis la question qu'elle me posa

''_je voudrais simplement que tu me dises ce que tu as pris pour ton petit dèj ce matin…''

J'étais choqué aux premiers abords, je ne comprenais pas ou voulait-elle en venir, si elle voulait retracer ma soirée, pourquoi retourner aussi loin en arrière. J'haussais les épaules et lui répondit doucement

''_Je ne mange jamais le matin, je me contente seulement de lait ou de thé'' [Vrai]

[HRP : j'indiquerais les connotations de mes réponses, si je mens je mettrais Faux, si je dis un mensonge plausible ou que je dis une moitié de vérité je mettrais Demi et pour quand je dis la vérité je mettrais Vrai. Comme ça je pense que cela pourra t'aider a faire ton interrogatoire vu que tu as l'air d'avoir un bon instinct. Par contre a toi aussi de jouer le jeu et de ne pas non plus être une craque qui sait tout XD]

Ma question aussi surprenante soit-elle, était une technique pour savoir quand quelqu’un ment ou pas.
Le cerveau humain est divisé en deux hémisphères : le droit et le gauche. L’un contient les souvenirs, l’autre l’imagination. Quand on leur pose une question les gens bougent invariablement les yeux du coté de l’hémisphère qu’ils utilisent. Chez certains le stockage des souvenirs se fait à droite, chez d’autres à gauche. Dans tout les cas, le processus créatif a lieu dans l’hémisphère opposé.
Quand les gens disent la vérité, les yeux oscillent vers l’hémisphère « mémoire », quand ils mentent, ils partent de l’autre coté. J’avais appris à repérer l’hémisphère « mémoire » en posant une question simple, comme celle là, pour laquelle il était inutile de mentir.

Il avait l’air très surpris en même temps logique. Ses yeux se dirigèrent légèrement vers la droite. Mode mémoire.

Je ne mange jamais le matin, je me contente seulement de lait ou de thé

Bien maintenant je pouvais passer à la vitesse supérieure, enfin jusqu’à ce qu’un abruti entre dans la pièce…je n’ai pas changé de position, tournant juste la tête légèrement vers l’intrus agacée que l’on vienne me déranger. J’allais être désagréable mais il était mignon alors je me suis ravisée en me contentant de dire sur un ton neutre :

Un problème ?

Il avait l’air assez impressionné et un peu hésitant, j’en ai déduit que ça devait être un bleu…ou que ma tenue le mettait mal à l’aise c’est aussi une possibilité vu la façon dont il me regardait….

* Encore un pervers…mais bon celui la il est pas mal, c’est moins gênant. En même temps quelle idée de venir habiller comme ça, n’importe quoi...m’enfin…*

Euh...non je …je viens participer à l’interrogatoire. Vous êtes entrez dans la salle sans attendre donc…je euh…

J’ai poussée un long soupir face à la débilité du genre humain et l’ai coupé en retournant la tête vers le suspect :

Bien peu importe reprenons j’ai pas toute la nuit.
Donc…

Cet abruti m’a coupé la parole, LE truc qui faut pas me faire quand j’interroge un suspect.

Euh … je suis l’agent …

Non mais la il devait se foutre de ma gueule ! Je me suis levée brusquement ce qui lui a cloué le bec et j’ai avancé vers lui la tête légèrement inclinée.

*non mais quel con ! *

Je me suis arrêtée juste devant lui et j’ai relevé la tête lentement en le regardant dans les yeux… il avait vraiment de la chance d’être canon et qu’il y ait un suspect devant sinon je lui aurais dis ceci :
{Tu te fou de ma gueule la c’est ça ? Non parce que sinon c’est que tu es vraiment très con. Ton nom j’en ai rien à foutre sombre crétin je suis en pleins interrogatoire et tu viens m’interrompre et en plus tu me saoule avec ton blabla inutile qui me donne mal de crane ! Alors tu as deux solutions sois tu te casses et vite fait, soit tu t’assois et tu la ferme ! }
Mais à la place, je me suis contentée de dire sèchement pour que ce qui venait de se passer ait tout de même un impacte sur le suspect et serve à quelque chose :

Ecoutez sans vouloir vous vexer j’étais en pleins interrogatoire et vous venez de me couper…alors avec tout mon respect votre nom je m’en fou. Alors asseyez-vous et écoutez ou alors sortez mais s’il vous plait ne me dérangez plus.

Je suis retournée m’asseoir en posant à nouveau lourdement mes jambes croisées sur la table, pendant que le suspect avait l’air toujours aussi étonné et devait maintenant avoir compris que je n’étais pas la pour perdre mon temps ou pour plaisanter, et que l’autre crétin canon allait s’asseoir penaud dans son coin.

*Tsss soumis… ! *

Bien désolé…on peut enfin reprendre.

Je l’ai regardé quelques instants sans rien dire…il n’avait vraiment pas l’air dangereux malgré ce petit coté gênant : une sorte de mal, mal que je ne définis pas… J’ai alors souris légèrement en inclinant de nouveau la tête et lui dis avec un peu d’ironie :

Tu ne déjeunes pas le matin ? C’est regrettable… tu sais quand on s’enfile les médocs comme si c’était des petits bonbons à la menthe comme tu le fais, vaut mieux éviter de le faire le ventre vide…

J’ai relevé la tête pour le regarder intensément dans les yeux et lui sourire :

Tu ne crois pas… ? Mais ton but est peut être de ressentir les choses ? Alors tu dépasses les limites le problème c’est que…tu pourrais payer pour ça.

J’ai rebaissé la tête en souriant toujours et en poursuivant :

Surtout avec ce genre de médicaments…tu es malade ?

Je l’ai regardé à nouveau pour lui sourire gentiment puis j’ai contrasté en haussant les épaules et en disant avec un petit rire un peu ironique :

Ou peut être es-tu tout simplement........un drogué ?

L’autre flic me regardait attentivement toujours impressionné et maintenant perplexe, et moi j’avais les yeux plongé dans ceux du suspect un petit sourire aux coins des lèvres observant sa réaction.

[ - rouge : paroles de Kate
- orange : pensées de Kate
- indigo : paroles de Dimitry
- jaune : PNJs ]

Messages : 9 Date d'inscription : 16/07/2011

J'avais répondu à sa question, visiblement, cette question inutile était sans doute pour m'amadouer, me troubler voir si j'allais commettre une erreur. Ou peut-être tout simplement qu'elle n'en avait vraiment rien à faire de ce qu'on me reprochait, d'ailleurs qu'est ce qu'on me reprochait, J'essayais de me souvenir ce qui c'était déroulé. Je ne me souvenais pas de grand chose, d'un mal de tête, d'une perte d'équilibre et de lumières éblouissantes avant de me retrouver dans ma cellule. J'étais tellement perdu dans mes pensées, que je n'ai pas du tout entendu l'autre agent entré. Visiblement, cela ne m'était pas en joie mon interrogatrice qui lui répondit sans nonchalance

_Un probleme ?

Je ne fis guère attention à ce qu'il pouvait se dire, mais quand elle se leva, la je compris qu'il y avait un soucis. Lequel ? Ça je n'en savais rien. C'est alors que pendant que l'inspectrice faisait la morale a son jeune subalterne, je sentis une main se posé sur mon épaule droite, je ne bougeais pas croyant que c'était un des inspecteurs derrière moi qui voulait établir peut être un contact physique pour me mettre en confiance. Mais quand j'entendis ce murmure à ma gauche, un frisson parcourra mon corps en entier, de la peur ? Possible ? Je n'en savais rien

_Dimitry, Dimitry, Dimitry, tu n'as toujours pas compris, tu ne m'échappera pas

Je tournais la tête légèrement, rien, personne, d'où pouvait venir cette voix ? Cela ne s'était jamais produit, ma main droite trembla légèrement, que m'arrivait-il ? La peur et l'anxiété m'envahissait et j'avais du mal à la contrôler. Je pris de petite respiration, essayant de regagner un rythme régulier, mais mon cœur lui n'arrêtait pas de battre la chamade.

_Tu auras beau lutter, mon petit Dim, jamais je ne te quitterais...

Je tressailli légèrement en entendant ces paroles puis cette voix ajouta

_Rien n’arrête le destin

Je failli pleurer mais je me ressaisi quand l'inspectrice revint s’asseoir en face de moi.

« Bien désolé…on peut enfin reprendre. »

Je la regardais vaguement mais mon regard se figea ainsi que mon être quand je vus le miroir sans teint en face de moi. La jeune fille vêtu de blanc était de nouveau apparu. Elle me souriait, son sourire me glaçait toujours autant le sang.

*Qui es tu bon sang ?*

pourquoi avais-je cette vision, surtout à ce moment-là. Ma main gauche commença à se crisper. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Puis c'est alors que je sentis des bras m’enlaçaient, je regardais de nouveau le miroir et maintenant la jeune fille était joue contre joue en train de m’enlacer par derrière. Heureusement la phrase de la détective me ramena vite fait à la réalité.

_Ou peut être es-tu tout simplement........un drogué ?

Je repris mon calme, inspira un grand coup et eut un sourire crispé

_Vous ne pouvez rien dire sur ce que je prends, j'ai une ordonnance pour cela [Vrai] et j'ai le droit d'automédication pour ce que j'ai [faux]

Je devais garder l'esprit clair, ne pas redevenir un monstre. Je voulais être plus fort pouvoir affronter mes démons intérieurs. Puis de nouveau je sentais un enlacement par derrière et ce que j'entendis me rempli encore plus d'inquiétude

_Elle te plaît Dim, veux tu que je fasse d'elle tienne ?

Quand je suis revenue m’asseoir en remettant les pieds brusquement sur la table, le suspect avait l’air assez perturbé : sa respiration, ses tremblements, son regard figé sur la vitre sans teint en voyant son propre reflet … il avait peur.
Généralement la peur dans ce genre de moments signifie deux choses : premièrement, qu’on est coupable, deuxièmement, qu’on a peur du coupable et des représailles si on parle. Mais lui semblait avoir peur de lui-même, des regrets, de la culpabilité car il n’était pas conscient de ce qu’il faisait ?
Peut être… ou peut être pas, sa peur était différentes. Je ne sais pas trop pourquoi mais, il semblait regarder quelqu’un, quelqu’un qui l’effrayait… mais qui ? Il n’y avait personne à part moi et l’autre tache derrière le suspect, et impossible de voir derrière la vitre. Bon ok, c’est vrai qu’un agent habillé comme moi et adoptant une attitude comme la mienne ça fait peur, mais bon pas à ce point la quand même faut pas abuser. Qu’est ce qui lui arrivait…
Cependant le mot « drogué » a eu l’air de le faire réagir alors je souris légèrement

Wouuh aurais-je touché un point sensible ?

Je ris un peu avant de reprendre

Et alors ? Droit t’automédication où pas, tu étais complètement défoncé…et c’est interdit par la loi que je sache, que ça te plaise ou non et que tu sois malade ou non. En plus…ce n’était pas très beau à voir à ce qui paraît.

Je gardais mon sourire pas super chaleureux je dois bien l’avouer, mais plutôt un peu sadique, je sais pas trop pourquoi…ah si je sais en fait ! C’est parce que j’aime bien me foutre de la gueule des suspects ! Bah quoi ? rho ça va chacun son truc.
Je l’observais quelques secondes avant de poursuivre toujours en souriant

Bin alors… tu ne te sens pas bien ? Un souci peut être ? T’as mains tremble un peu, tu as l’air d’avoir peur…

J’ai levé mes pieds de la table pour m’asseoir en posant les coudes sur la table pour plonger mes grands yeux verts dans les siens

Que t’arrive t-il ?...tu regrettes d’avoir agressé c’est gens, c’est ça ?

Je le regardais en silence encore quelques secondes avant d’ouvrir le dossier et de le jeter négligemment devant lui, en lui montrant les photos des blessures de la victime

C’est ça que tu regrettes ?!

Je lui foutais sous le nez les photos tout en les commentant

Multiples fractures : il risque de mettre un moment avant de pouvoir de nouveau marcher ! Blessures par arme blanche : deux coups de couteaux !
Tout ça parce que t’as eu une envie compulsive de te faire sa copine et qu’il l’a défendue. Je peux donc comprendre en effet, que tu ais peur en te regardant dans la glace ou peur de ce qui va t’arriver en prison car crois moi, les gens comme toi ne sont pas bien vue du tout !

J’ai posé les photos devant lui en attendant une éventuelle réaction de sa part, pendant que l’autre tarte m’observait comme si je venais d’un autre monde…et que moi, ma bouteille de vodka m’envoyait des ultrasons pour que je vienne m’occuper d’elle.

[ - rouge : paroles de Kate ]

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