Journée Difficile ( Pv: Etienne, Hayate et Sasha )

Mais pour l'amour du Ciel, comment avait-il fait pour qu'il tombe dans une telle situation ? Le début des cours allait bien, il n'y avait pas eu de problèmes. La matinée était nuageuse, temps idéal pour une journée qui s'annoncait idéale. Maintenant, il se dirigeait vers la liste des classes et chercha la sienne. Quand il la trouva, il vit le nombre d'élèves: 26, très bien. Ce qui suivit par contre lui coupa la respiration pendant presque une minute et ses yeux lui donnaient l'impression de vivre un très mauvais cauchemar. Il se surprit à relire la liste plusieurs fois pour ne pas se tromper...
Mais il n'y avait aucune erreur. Sur 26 élèves... 25 était du genre féminin. Pour environ... 98% des hommes dans le monde, ce serait le paradis, pour 1,999...% ils se montreraient indifférents à ce genre de situation. Mais pour le 0,0001%, c'est à dire la petite personne qu'est Akimoto Kazuma, cela représentait une raison pure et dure de se suicider. C'était la pire chose qui pouvait lui arriver en cette vie. Comment survivre une/plusieurs années en compagnie d'une classe entièrement composée de filles ? Akimoto ne trouvait aucune réponse face à cela.
Il restait longuement la, les yeux ne pouvant s'arracher de cette liste de l'Enfer. Finalement, la sonnerie le ramenant à la réalité, il se depêchait d'aller à son premier cours. Il arrivait avec quelques minutes de retard et dut constater qu'il était le seul arriver en retard. Le professeur le regarda, vérifia la liste et dut pouffer de rire. Ce rire lui donnait envie de quitter la salle, mais il allait chercher une place au fond, sans regarder ne serait-ce qu'une seule camarade, le regardant avec l'idée d'être à côté du seul gars de la classe au passage, et trouvait une table seule, ouf.
Il posa la tête sur la table et fit mine de dormir, il ne voulait en réalité tout simplement pas croiser le regard de quelques filles curieuses de voir à quoi ressemblait 'leur' gars. Il réfléchissait combien de temps il passerait dans cette classe avant de se jeter par la fenêtre, se pendre, se couper les veines, se faire renverser par une voiture...

"Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu'avais-je fait ? et même si j'avais fait quelque chose, la punition était trop sévère, sadique, perverse...raaah."

Voilà la rentrée ! Habillée comme il le fallait j’étaisarrivée en avance, aucun retard ne m’étais permis pour le premier jour, meconnaissant j’arriverais bien assez tôt en retard. Je flânais donc dans la courpour me repérer sans pour autant me mêler spécialement aux autres filles, nonpas que je ne voulais pas être avec elles mais plutôt que je ne savais pascomment aller leur parler. De plus, un peu plus grande que la moyenne avec mesmèches noires sur mes cheveux blonds je faisais un peu tache… J’eu donc droit àdes regards plus ou moins discrets des élèves qui devaient se demander ce quefaisait une fille comme moi ici. Pourtant les écouteurs dans les oreilles je memis devant la porte de la salle, le regard dans le vague en attendantpatiemment que la sonnerie retentisse. Lorsque que sonna cette stridentemusique, les élèves se mirent tous en rang en attendant de pouvoir rentrer. E memis alors à halluciner, il n’y avait qu’un unique garçon ! Pour quelqu’unqi avait l’habitude d’être entourée par la gente masculine et était un peu désemparéeet dégoutée par ce manque évident de garçon. Je sentis tout de suite que j’auraisun peu de mal à m’intégrer mais ne cherchais pas à absolument me lier d’amitiéavec mes camarades, il vaut mieux être seule que mal accompagnée.
Je m’installais donc au fond de la classe, il y avait un seulgarçon dans la classe mais je n’aimais pas gratter l’amitié dès le premier jouret pris donc possession de deux places pour moi toute seule.

Les formalités administratives furent rapidement exécutéesavant que le professeur ne décide d’attaquer sa matière c'est-à-dire la chosela plus horrible qui puisse exister dans les études, les mathématiques. Et biensur pour couronner le tout je n’avais pas mon livre ! Cela n’aurait pasété drôle si toutes les élèves n’avaient pas préparées cela à l’avance etpartageaient un livre pour deux.
Au moment où je décidais de me lever pour m’excuser etdemander s’il n’y avait pas une personne qui pouvait partager son livre avecmoi entra un garçon dans la classe. Il était tout de noir vêtu et semblait êtrecomplètement déprimé. Une fois qu’il se fut installé sous les yeux moqueurs desautres élèves et du professeur je me décidais à me lever.

Je suis désolée monsieur mais je ne savais pas qu’il fallaitapporter le livre, donc je ne l’ai pas… Est-ce que je peux en emprunter un oume déplacer pour pouvoir suivre ?

Voilà c’était à mon tour de passer pour un trouble fête cequi ne me dérangeais pas plus que cela pour le moment.

Et bien… Vas te mettre à coté de celui qui vient d’arriver. Maisévite à l’avenir de l’oublier.

Après m’être encore excusée et avoir promis de ne plusrécidiver, je pris mes affaires sous les yeux de tous et m’installais à coté dugarçon aux cheveux noirs, je lui fit un grand sourire tout en ressortant mesaffaires.

Je suis désolée, j’espère que ça ne te dérange pas




[HRP: je m'excuse pour le nombre de mots collés mais mon ordinateur fait ce qu'il veut en ce moment..]
[HRP: c'est le professeur qui parle en rose (ou violet)]

La rentrée... si seulement c'était quelque chose qu'il pouvait éviter, il le ferait avec une grande joie, malheureusement, il n'a pas pu, encore une fois, il se retrouvait dans le même lycée, dans une classe où il seras certainement au fond, en chemin il fit quelque arrêt par si, par là, histoire de s'acheter quelque pâtisserie et autres, tout en se demandant avec qui il serait cette année.

Après avoir traversé le dernier angle de rue, il se retrouva devant son lycée, avec le même portail, le même concierge et la même cour... étonnement, il ne trouva personne devant les panneaux ou les élèves voyais où ils étaient, il regarda à sa montre qui annoncée qu'il était 8h30, autrement dit, il avait déjà sonnée pour la reprise des cours, *Bon, dans un sens, j'aurais pas à me faufiler dans la foule pour savoir où je suis, dans un autre, en retard dès le premier jour... bof, pour une fois...* allant devant les panneaux, cherchant sa classe, il vit qu'il n'est nulle part, il n'y avait pas son nom dans la liste de sa classe, curieux, il regarda dans son sac après son papier où il y avait sa classe et l'heure a laquelle il devait se présenter *Je ne comprends pas, normalement je devrais y être... y doit avoir une erreur* encore une galère de plus à rajouter dans ma looooongue liste du lycée...
Une fois arriver a la porte du directeur, je toque et rentre en disant :

"Excusé moi, je pense qu'il y a une erreur."
"Une erreur? Expliqué jeune homme."
"Voilà, normalement je devrais être dans cette classe, mais il n'y avait pas mon nom."
"Ah... je me souviens, vous avait été déplacé dans l'autre classe, la décision à été prise hier, donc voilà pourquoi vous n'avais pas était prévenue plutôt, tenez, prenez ceci, ça vous éviteras un blâme dès le premier jour."

Je pris le papier qu'il me donne, puis alla dans ma nouvelle classe, *Franchement ils auraient pu faire ça un autre jour qu'hier... Bon, me voilà arriver devant la classe... Que... QUOI ?! Y as que des filles la dedans ?! A non, y as aussi deux mecs, bon... au moins, je n'aurais pas à me sentir comme étant le seul homme dans cette classe de femmes... essayons de faire bonne impressions...*

Je toque à la porte et avant même de dire quelque chose, je faillie me prendre une craie en pleine tête, heureusement que j'ai un sacré réflexe...

"euh..."
"Qui ose encore une fois m'interrompre en cours ?!"
"J'ai été transféré dans cette classe, tenez, à moins que vous n'avait encore envie de prendre ma tête pour une cible ?"

A cette remarque, une bonne moitié de la classe rigola discrètement... Le prof me pris le papier des mains, le regarda, puis m'envoyas baladé en disant seulement:
"Aller à une place et ne vous faites pas remarqué plus que vous ne l'avait déjà fait..."
Je ne compris pas sa phrase... du moins, jusqu'à ce que je tourne ma tête vers la classe... une partie des filles me regarder limite en bavant sur leurs tables. *Mais où je suis tombé moi...*

En faisant attention que l'un d'entre elles ne me saute pas dessus en passant à côté de leurs tables, je me dirige vers la dernière place de libre, à côté d'un mec en uniformes... décidément, cette année va être mouvementée...

Bon... que de malheurs... Encore une nouvelle arrivante, comme s'il n'y avait pas déjà assez de filles dans cette classe. Elle se dirigea vers moi et prit la table juste devant moi, ouf... Je ne sais pas si j'aurais supporté cela. En reposant ma tête sur la table, je crus que je pouvais me remettre à penser de la façon à laquelle je me suiciderais... jusqu'a ce que ce maudit professeur nous demande de sortir nos livres. La jeune fille devant moi n'avait pas le sien et ce prof que je haïrais toute l'année lui dit de se mettre à côté de moi. Je n'en croyais pas mes oreilles ! J'hésitais entre fuir à toutes jambes ou m'enfoncer un stylo dans la tête, mais je n'en fis rien, elle prit donc place et je ne réagissais que très brièvement...

-Je suis désolée, j’espère que ça ne te dérange pas...
-N...Non non, prends-le...

J'étais rouge tel une tomate et ma tête retrouva sa place entre mes bras. Je fis comme si personne n'était à côté de moi et voulut me rendormir, lorsque quelqu'un entra dans la classe et parla au prof avec un ton tellement cynique que je relevais ma tête pour voir un jeune homme en uniforme arriver. Je le regardais longuement, sans penser, ni dire quelque chose, mais finalement je pris ma résolution. Remercier Dieu par ce miracle soudain, innatendu, magnifique, beau, adorable, excellent et j'en passe de tout les commentaires positifs qui me passaient par la tête. Je le regardais prendre une place au fond, juste à côté de ma table. Je l'observais longuement et me pinca la joue. Non ce n'était pas un rêve.
Alors que doucement je m'en remettais de ma surprise, quelqu'un toqua encore une fois à la porte. Le professeur allait casser le tableau vu sa mine et jeta sa craie vers le nouvel arrivant. Encore une jeune homme. Je restais béat devant ce spectacle et je dus sourire en voyant je-ne-sais combien de filles le regarder en bavant. Un bouc-émissaire, alleluia ! Je perdis doucement, mais sûrement l'envie de me suicider et j'osais même lâcher un petit sourire. Deux jeunes garçons transférés dans ma classe... J'avais une belle envie de sauter sur la table et de danser de joie, mais il y avait encore ce nombre écrasant de la gente féminine. Je vis le deuxième garçon prendre place à côté du premier et me remémora les noms... qui n'avaient même pas été prononcés dans les deux cas...mince.
Je pris un papier, écrivit un "vous vous sentez pas trop mal, ici ?" et le jeta discrètement sur ma table voisine, au nez de l'homme à femmes et me décontractais visiblement, même s'il y avait une fille à mes côtés...

"Je suis sauvé, je n'aurais peut être pas de raison de me suicider, finalement..."

(HRP: si je suis sur Skype, vous aurez le droit de me taper pour si longtemps ><
HRP: Attendez-vous a un bordel pas possible lors de mon prochain post xD)

-Merci

Soit il était extrêmement timide soit je le dérangeais. Mais toujours est-il que le garçon à coté duquel je venais de m’assoir pris une teinte rougeâtre avant de balbutier quelque chose dans sa barbe et de se cacher la tête entre les bras. Je prenais donc cela comme un refus de parler et tentais de me concentrer sur le cours, relativement déçue. En effet j’aurais bien aimé pouvoir faire plus amplement connaissance avec l’unique garçon de la classe.
Cependant il ne resta pas seul longtemps. En effet arriva tout d’abord un jeune homme tout ce qui avait de plus classique : les cheveux foncés, assez grand, vêtu d’un uniforme… Il fut suivit de près par un second élève sur lequel tomba une partie de la colère du prof et toute l’attention de la classe. Cela aurait été mentir que de dire qu’il n’était pas beau mais de la à baver sur ses traits fin et ses cheveux longs… J’avais tout de même d’autres préoccupations.
Ils avaient tout deux été installés non loin de nous. Ne voulant pas me faire lyncher par les autres filles en sortant de la classe, je ne cherchais pas à leur attacher d’attentions particulières. Je me contentais cependant de lancer un regard interrogateur à mon camarade de classe qui venait de faire passer un papier aux deux nouveaux. Il jubilait ! Il était encore plus fasciné par les nouveaux arrivants que les demoiselles ici présentes.J’avais l’impression qu’il était à tout moment capable de se lever et faire je ne sais quelle bêtise.

-Les quatre du fond ! Vous avez intérêt à vous concentrer si vous voulez finir le cour !

La craie que lança le prof dans notre direction et sa réprimande me firent tourner la tête dans sa direction. Il était devenu aussi rouge que celui qui se tenait assit à coté de moi et semblait avoir quelques envies de meurtre. Je le regardais donc, la tête appuyée sur ma main, l’air très intéressée par son cour. Il finit par nous tourner le dos, me laissant l’opportunité de lui tirer la langue discrètement avant de ramasser la craie qui était tombée non loin de moi.
Tout en suivant distraitement le cours, je dessinais sur le bureau avec le mignon petit bout de calcaire blanc que j’avais manqué me prendre dans le visage.
Les quelques fois ou je devais alterner entre mon cahier de cours et le dessin caché sous celui-ci, un soupir plus ou moins discret se faisait entendre. Couvrant plus ou moins entièrement les bavardages des petites pipelettes devant nous. La seule question était : le professeur entendait-il ces monumentaux signes d’ennui ?

Quelle ennuie se cours, en plus avec un prof don la voix nous scie les nerfs méthodiquement a chaque fois qu'il ouvrais la bouche... tel était l'impression du jeune homme lors du cours, tout en jetant quelque coup d'œil pour regarde la classe trop féminin a son goût, entre différents bavardage qui parler de modes et de maquillage, il entendit des bribes d'une conversation qui parler de lui, par un groupe de 4 filles en fasse de la table d'un homme qui avais la tête dans les bras... sauf lorsqu'il était arriver, il avais relever la tête avec un air de libération, en même temps, je sait pas comment j'aurais réagis si j'étaie a sa place et que jetait le seul homme... comme les autre, je faisait semblant d'assister au cours, je vit l'homme en uniforme a coté de moi prendre un papier, avant qu'il ne mettent le papier en boule, j'ai eu le temps de lire "vous vous sentez pas trop mal, ici ?" si je savais qui l'avait envoyer, je lui aurais bien répondu... au fur et a mesure du cours, je commencer a m'assoupir, jusqu'à ce que le prof hurle :

-Les quatre du fond ! Vous avez intérêt à vous concentrer si vous voulez finir le cour !

J'aurais eu envie de lui répondre si j'aurais voulus, au lieu de sa, j'admire les dessin de mon "collègue" a ma droite, il dessiner vraiment bien, j'en était ébahie, je ne pu m'empêcher de lui lancer, discrètement pour pas rameuter le prof :

"Wow, ta un sacré coup de crayon... Au faite, je m'appelle Hayate, Hayate Totchimaru, et toi?"

Je voulue essayer d'entamer une conversation avec lui, mais je me prit une boulette en papier sur la tête, je regarder la-dite boulette, que j'ouvris, sans me douter du contenue... un petit dessin ou j'ai reconnue, après quelque seconde le temps de détailler le dessin, moi même, se faisant embrasser par une fille, avec comme message en dessous "Avant la fin de l'année, tu seras a moi." Se message me fit frisonner dans le dos, voila déjà qu'une de ces... femmes me convoiter déjà, je fit comme mon collègue, je froissa le papier en boule pour le jeter a travers la fenêtre, non sans me faire attraper par le prof qui était rouge de colère :

"Vous la bas ! Que vous ai-je dit lorsque vous été entrée ?! "

Voulant jouer un peut avec le prof, puisque toute les filles c'était tourner vers moi, je lui rétorqua :

"Lorsque je suis entré, pour phrase, vous m'avais lancer une craie, a moins qu'il y avais un message a en tirer, vous ne m'avais rien dit."

Le prof fulminer de rage, se qui me dit rire intérieurement, je le vie se déplacer vers moi, sans doute pour relâcher sa colère sur moi, sauf qu'une des fille de la classe fit un croche pied au prof qui tomba entre deux ranger de tables, il se releva et foudroya celle qui l'avais fait chuter, puis, il me regarda droit dans les yeux, et me sortie avant de retourner continuer non sans mal son cours :

"Nous règlerons sa a la fin du cours... d'ici la, tenez vous a carreaux"

Allons bon, que va t'il me faire ? Quoi que se soit, je l'attend de pied ferme.

Bon, mon papier fut froissé et jeté sans grande conviction par la fenêtre. Je trouverais bien un autre moyen de de parler avec les deux. Entre temps, les 3/4 des filles de la classe s'étaient fixés leurs projets avec les 3 seuls vétérans masculins de la classe. Bien sûr, la plupart était centrés vers celui à côté du grand musclé, ce qui ne m'étonna pas une seconde. D'autres regardaient son voisin, sûrement à cause de son physique... Et quelques pairs d'yeux m'observaient aussi, mais quel misère... Je devrais fare attention à ne pas mourir...de crise cardiaque ou arrachés en morceaux par les différentes filles. Le fait qu'une fille soit assise à côté de moi me baissait, certes, un peu le moral, mais avoir deux garcons comme voisin d'à côté, cela rattrapait largement. On pourrait prendre cette classe comme un quartier. Moi, ma voisine et les deux autres étions les nouveaux qui venaient d'emménager dans le quartier. Les autres nous regardaient, tentaient de nous cerner du premier abord... Puis viendraient les différents facons de faire connaissance et selon les différentes réponses, on se retrouverais dans différents camps dans ce quartier. Le professeur était d'une certaine manière le maire incompétent de cette petite commune d'élèves, voila pourquoi tout le monde avait une certaine liberté. Mais en y réfléchissant, ils manquaient beaucoup de détails pour mettre en oeuvre ma théorie communale...
Enfin bref.

-Les quatre du fond ! Vous avez intérêt à vous concentrer si vous voulez finir le cour !

Voila que ce professeur se mettait à nos engueuler, il devrait déjà s'entraîner dans la patience avant de nous faire des reproches. Déjà qu'a mon entrée, son ton ne m'avait pas plus, il ne faisait pas grand-chose pour amener la sympathie, ce qui me mettait d'un petit côté les nerfs à vif. Je regardais derrière moi et trouvais quelques morceaux de craie, celui que le professeur venait de jeter était déjà entre les mains de ma voisine, mais vu le nombre de craies la derrière, il devait s'énerver à chaque cours... Je pris la plus proche et commencait à sortir un elastique. Munition chargée. l'action que j'allais faire et qui allait probablement provoquer un bordel en classe me fit sourire... Un simple mouvement, une bonne visée, un contrôle de soi. Et le bordel allait commencer. Mais pour avoir encore plus de sérénité, il fallait... de la musique. Mes écouteurs se trouvaient déjà comme par magie dans mes oreilles et le mode Shuffle me mit une chanson plutôt... cool...

-♫♪ You can fool yourself, I promise it will help, now every single day, I just wanna you hear say it' ♫♪♫

Il ne bougeait pas la tête, il se contentait d'expliquer je-ne-sais-plus-quoi en regardant le tableau sans se douter du mal qui allait l'atteindre. Une revanche pour tout ceux ayant étés victimes de ses attaques à la craie. Trois, deux, un... Chargez. La craie traversa la distance sns obstacle et se cogna violemment à la tête du professeur, ce qui le fit avancer et se cogner à la tête maladroitement. La bourrasque qui s'en suivit ne parvint pas jusqu'a mes oreilles mais sa tête allait bien avec les paroles...

-♫ I'm... so lucky lucky i'm, so lucky lucky i'm, so lovely lovely i'm, so lovely lovely ♪♪♫

Je ne regardais plus que mon bureau, le sourire aux lèvres, en attendant ce qui se passerait...

(HRP: Samedi, Hayate et sasha peuvent me tuer ><
HRP: Petit résumé... mon père veut me kicker hors de l'ordinateur. )

Je regardais mon voisin qui semblait avoir une autre vision de l’utilisation de ces craies. Il était vrai que c’était une façon for intéressante de se servir d’un tel objet. J’observais donc le tir magnifique de mon camarade avant baisser la tête au moment ou le prof se retourna. Il fallait bien faire semblant de travailler pour ne pas être une fois de plus remarquée.

Je levais juste les yeux pour regarder sa tête rondelette et rouge nous foudroyer du regard, il ne savait pas qui de nous avait fait le coup mais, comme toutes les filles ici présentes, il était certain que c’était l’un
de nous quatre. Mon sourire maladroitement caché devait le rendre fou car je voyais sa figure déjà assez colorée devenir progressivement rouge sang, on avait bientôt l’impression qu’il allait exploser et je dus me courber sur mon cahier en me mordant la lèvre pour ne pas exploser de rire.

Je me redressais une fois m’être un peu calmée et avoir entendu le prof reprendre sa leçon là ou il s’était arrêté. Certaines filles regardaient toujours dans notre direction ce qui me dérangeait, je n’avais pas envie de me faire dévisager jusqu’à la fin du cours, même si ce n’était pas obligatoirement moi que l’on regardait... Je leur fis un signe rapide pour leur signifier qu’elles avaient surement autre chose à faire que de nous observer durant toute l’heure. Elles finirent par accéder à ma demande non sans murmurer entre elles et me regarder d’un air hautain. Après un rapide coup d’œil vers les deux garçons assis derrière nous, je me concentrais pendant quelques instants sur les mots du professeur pour me rendre compte que les cours de math Allemands étaient plus avancés que ceux des Japonais. À moins que mon précédent professeur d’algèbre nous ait avancé sur le programme l’année dernière… Toujours est t’il que maintenant, étant encore moins attirée par formules écrites au tableau, je trouvais les secondes encore plus longues…

Rapidement mon bureau déjà constellé de gribouillages devint recouvert de traces blanches représentant plus ou moins quelque chose. En effet, se trouvait maintenant d’innombrables traits de craie blanche qui se rencontraient et s’emmêlaient, formant un sympathique « gribouillage artistique » sur la table. Ne pouvant plus rien faire de plus sur ce support et ne comptant pas piquer une partie de son bureau à celui qui m’avait prêté son livre de peur qu’il ne me morde… enfin plutôt qu’il me foudroie du regard, qu’il me fasse une remarque désobligeante ou un truc dans le même genre, je décidais de trouver une autre occupation. Je me saisis donc d’un petit bout de papier sur lequel j’écrivis « Fait toi plaisir ! » avant de le passer au tireur d’élite qui était installé à coté de moi.

Devant son regard surpris et quelque peu choqué je ne pus m’empêcher de sourire malicieusement et poussais discrètement la craie vers lui pour lui signifier que je voulais seulement qu’il recommence à tirer sur le professeur. On aurait bien sûr pu penser qu’il préférait suivre la leçon sagement. Pourtant vu avec quelle dextérité il avait tiré, on pouvait bien se dire qu’il devait avoir l’habitude de faire ce genre de jeux. De plus il avait commencé à chantonner tout à l’heure et ne semblait pas prêt de s’arrêter tant et si bien qu’il avait finit par me mettre le rythme dans la tête. Je fredonnais donc à mon tour depuis quelques minutes une musique qui m’était inconnue ce qui était assez désagréable. Je me rapprochais donc un tout petit peu de lui histoire de lui chuchoter à l’oreille histoire que les autres filles ne se rendent pas compte de ce que je faisais.

C’est quoi la musique que tu chantes ?

Le cours commença à devenir long... trop long à son goût... alors qu'il allait piquer du nez, un bruit la sortie des bras de Morphée, lorsqu'il regarda, le prof était dans un état de colère, en train de chercher sur qui il pourrait se passer les nerfs, en balayant la salle du regard, je voyais que la fille a coté du troisième garçon passer des petits bouts de craie qu'il prit et, qui attendant le bon moment, lança le projectile sur le crâne du prof... a chaque fois pile au bon endroit,*Boom... HeadShot, plusieurs fois d'affiler au bon endroit... et voir le prof chercher le coupable... trop tordant* il essaya comme il puisse de ne pas rire, il regarda sa montre... Dix petites minutes, il fit semblant de suivre le cours, qui de toute façon était interrompue a chaque craie, ce qui donna une folle envie de hurler de rire s'il ne se retenait pas, lorsque soudain, la sonnerie de fin du cours sonna, il prit le peut d'affaire qu'il avait sorti, puis, attendit que tout le monde sort pour être avec les deux "snipers" de la classe, il avait déjà fait la connaissance d'Etienne, un peu froid, mais il s'entendrait bien avec... quand il arriverait à parler avec lui... une fois arriver au niveau du prof, celui l'interpella.

"Je passerais l'éponge comme ces le premier jour, mais gare à vous la prochaine fois, pareil pour vous trois" disait-il en désignant Étienne et les deux autres.

Une fois sortie de la classe et s'être éloigné un peu, je me mis à rire, certes c'était un peu idiot, mais il n'arrivait plus à se retenir, puis il regarda les deux qui étaient ensemble, en particulier le garçon :

"Ta une lunette de visée dans l'œil ou quoi ? cinq tirs consécutifs au même endroit, franchement bravo !" puis, Haya regarda le couple "Moi c'est Hayate, Hayate Totchimaru, et vous ?" puis, il désigna Etienne d'un geste de la tête "Lui c'est Etienne"

Je les regardais avec un sourire, content de faire de nouvelle connaissance, surtout que cette fille est différente des autres, elle n'a pas d'air "cucul la praline" comme les autres l'a, alors qu'on allé discuter, un groupe de fille s'avança vers nous... ou plutôt vers moi avec un air de dragueuse du dimanche

"Coucou toi, tu sais que tu me plait, ça te dirait qu'on ait une petite sortie ensemble ?"
"Mmh... sa aurait été avec plaisir." il voit déjà la pouf sourire, mais la regarde avec un regard dur et froid. "Mais je ne sors pas avec les filles qui ont cinquante kilos de maquillage sur le visage et qui ressemblent plus à des clowns avec leurs vêtements."

Suite à sa, la fille s'en alla en courant suivie de son groupe qui aurait pu être la copie conforme de celle qui vient de partir, il soupira puis pensa.*Je suis sur qu'elle va revenir d'ici quelques jours dans l'espoir de me faire la même comédie... toujours pareil...*, il retourne ensuite son regard sur ceux qu'il venait de faire connaissance pour parler de tout et de rien comme si rien ne ce soit passer.

[HRP : Désolé si le post est a moitié pourrie, j'ai pas beaucoup d'inspi, puis comme j'ai une série d'examen je fait se que je peut]

Avec la réaction de la classe entière, je devais avoir trouvé une petite occupation durant le reste du cours. La chanson marquait vraiment bien les visages des jeunes filles pouffant de rire suite à la rage du prof. Il passait son temps à nous regarder... Et voila, je venais de trouver le maire psychopathe de notre petite commune à majorité féminine... Je vis ma voisine gribouiller sur le bureau et la regardait discrètement continuer. Etrangement, mon malaise s'était quelque peu dissipé et pour cause, aucune fille ne nous, ou plutôt me, regardait. Je remerciais Dieu pour ce miracle et vit soudainement un papier sur la table. une écriture de fille assurément. 'Fait toi plaisir !'. Puis je regardais ma voisine qui souriait de manière malicieuse. J'eus la chair de poule jusqu'a ce que je vis qu'elle me passait une autre craie, ouf. Mon regard devait la faire rire, moi en tout cas, j'en aurais pleuré. Je pris la craie, murmurant un 'merci' a peine audible et voulut préparer une nouvelle attaque jusqu'a ce je sente que ma voisine s'était approchée.

-C'est quoi la musique que tu chantes ?

Elle m'avait murmuré cette phrase à l'oreille et un frissonnement se fit sentir à mon échine. Calme-toi, calme-toi, calme-toi! Je devais juste rester un peu plus calme. Mon coeur était passé de normal à vitesse grand V. Peut-être lâcherait-il ? Peut-être que ma première heure de cours serait la dernière ? Malheureusement non, ce n'était pas le cas. Je tournais la tête pour lui répondre et me retrouva face-à-face de son visage. Mon visage était passé au rose bonbon et je visais le plafond du regard...

-La chanson... c'est 'Lucky lucky', je sais plus trop de qui...

Je remarquais trop tard que je venais de projeter mon second projectile en finissant ma phrase. par chance, le hurlement du prof cramoisi, quel surnom parfait, confirmait que je l'avais touché une seconde fois. Tout le long du cours, je tirais dès que ma voisine me passait une craie et la fureur du professeur redoubla à chaque fois. S'il aurait pu, il nous aurait massacré, nous, les quatres retardataires... Puis vint le bruit qui marquait une délivrance pour moi. Le bruit de la sonnerie. Tandis que dans ma tête, je hurlais de joie, je rangeais doucement mes affaires, histoire que toutes les filles sortent. Ma voisine prit son temps aussi et nous sortîmes en même temps dehors. Ah non. Cramoisi nous interpella pour nous remettre les pendules à l'heure...

-Je passerais l'éponge comme ces le premier jour, mais gare à vous la prochaine fois, pareil pour vous trois !

Mais qu'il se taise et prenne sa retraite, pour l'Amour du Ciel ! S'il ne s'était pas moqué de moi, peut-être les choses seraient-elles venus différemment ! Je sortis donc de la classe et voila que le bouc-émissaire féminin me rejoigna, ou plutôt, nous rejoignais. Ma voisine n'avait pas disparu comme les autres filles... Bon peut-être qu'elle n'était pas si...fillette que ca...peut-être.

-Ta une lunette de visée dans l'œil ou quoi ? cinq tirs consécutifs au même endroit, franchement bravo !

Un spectateur masculin qui avait assisté à l'attaque sur la bête cramoisi, c'était déjà une bonne chose mais, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, j'avais encore un morceau de craie en poche, mais le moment n'étais pas encore venu d'en faire usage. Je le regardais de haut en bas, effectivement, il attirerais les filles comme un aimant, ouf.

-Moi c'est Hayate, Hayate Totchimaru, et vous ? Lui, c'est Etienne"
-Moi c'est Akimoto Kazuma, ou Aki si vous voulez... Et elle se nomme... euh...


Hayate et Etienne. Je retiendrais ces noms durement, puisque nous étions trois contre la menace féminine. Mais je ne connaissais pas le nom de ma voisine... Allons bon, j'avoue qu'il ne m'avait pas vraiment intéressé durant le cours, mais la...peut-être que j'arriverais... A le lui demander ?

-Euhmm...C-c'est...quoi ton n-n-n-nom déjà ?

Une première réussite. Maintenant, je sentais que le moment était venu de semer la pagaille. l'homme à femme se faisait draguer par une fille plutôt...enfin voila, je me comprends. Et la réponse d'Hayate me faisait sourire, headshot, plus quinze points ! Pendant que la fille partait avec ses semblables, je sortis l'élastique puis la craie, remit la munition en pleine possesion de ses pouvoirs, et visait la tête du prof occuper avec des copies...

-Quand même pas une lunette de visée, disons, un instinct perfectionniste. Et merci, mais je dirais plutôt six tirs consécutifs.

Et je tirais. le sifflement du projectile se fit entendre, puis un claquement et un hurlement de cramoisi sauvage. Il était temps de prendre la fuite, si on ne voulais pas se faire massacrer...

(Bac blanc+ voyage de classe = Désolé désolé désolé!!!)

Enfin sortis de cours ! Malgré le fait que mon voisin de classe soit un tireur d’élite de premier grade et qu’il était excellent de le regarder devenir rouge pivoine à chaque fois que je lui adressais la parole, je n’avais pas pu ne pas trouver ce premier cour totalement dénudé d’intérêt et avait rapidement perdu patiente. Sentant défiler les minutes comme des heures. Le temps de la libération sonné et je rangeais mes affaires avant de suivre mon camarade de table. Non pas que je crevais d’amour pour lui après un coup de foudre ravageur mais plutôt qu’il allait peut être me permettre de rentrer dans ce groupe de garçons qui me semblait nettement plus intéressant que celui ou se regroupaient les pimbêches et autres chochottes du lycée. Les deux autres jeunes hommes de la classe nous rejoignirent bientôt et le prénommé Hayate se présenta lui et son camarade. Je leur souris de manière sympathique histoire de ne pas faire penser à une associable morte d’amour sur une boite d’allumette devant leurs beaux yeux et écoutais Akimoto chercher mon prénom. Il allait être difficile pour lui de le trouver vu que je ne lui avais pas dis et qu’il ne me l’avait pas demandé et je le laissais donc chercher un peu. Lorsqu’il me le demanda au prix d’un effort qui me paraissait inconsidéré je m’adressais à tout le groupe d’une voix chantante.

- Moi c’est Frey Sasha, enchantée.

Touts des noms et prénoms si différents de ceux que j’avais l’habitude d’entendre en Allemagne, mais réussirais-je à les retenir ? Connaissant depuis un certain temps déjà mon cerveau je me doutais bien que je risquais d’avoir quelques pertes de mémoires et tentais donc de les écrire au feutre indélébile dans ma mémoire… Avant d’être distraite par une demoiselle… Qui pris devant nos yeux surement le plus beau et plus gros râteau de toute sa vie. Je me retenais de rire mais il devait tout de même se lire sur mon visage la pitié et la joie que j’avais à voir ce genre de fille se couvrir de ridicule tandis qu’elle nous regardait assez haineusement avant de s’en aller avec son groupe. Décidément il fallait vraiment que je reste avec ces garçons !
C’est à ce moment précis que sortis de sa salle un professeur de mathématique en furie, le visage d’un rouge indescriptible, les naseaux fumants et les yeux exorbités, criant mille et unes menaces à notre intention. Autant dire que nous étions tous en accord pour débarrasser rapidement la plancher si ne voulions pas être tous collés. J’avais d’ailleurs vu un endroit en entrant qui pourrait nous servir de plaque pour le moment.

- Suivez-moi, j’ai une idée !

Je les entrainais dans un endroit du bâtiment que j’avais vu en entrant et qui, même si notre poursuivant n’était pas très sportif, semblait approprié pour nous cacher au moins le temps de la récréation. Le professeur nous lâcha par chance peu de chances avant que nous nous enfermâmes dans une salle ou s’entreposais les outils de nettoyage et un fatras sans nom. Ici des chaises, des ordinateurs démontés ect ect ect… Je posais un instant mes fesses sur une table complètement défoncée et bancale en essayant de ne pas tomber et en murmurant.

- Ben dis donc, super le système éducatif du japon…

Je continuais à marmonner dans ma barbe tous genres de remarques sur ce prof et ce qui l’entourait. Dire qu’en Allemagne c’était tout de même différent, mais qui avait dit que c’était mieux ? En vérité là-bas, jamais je n’aurais eu l’occasion d’autant m’amuser. Aucune salle n’aurais été ouverte ainsi et aucun garçon n’aurais rechigné à avoir sous sa coupe une fille telle que celle qui devait maintenant être verte de rage d’avoir été ainsi renvoyée. Tout cela fit déborder le vase et les fous-rires que je retenais depuis le début sortirent tous ensemble en un éclat de rire de plus en plus fort jusqu’au moment ou je me retrouvais à moitié pliée en deux, les yeux pleins de larmes sous les yeux des autres plus ou moins médusés. Je tentais de m’excuser comme je le pouvais entre deux éclats de rire mais je commençais à avoir mal aux côtes…

- Je… suis… désolée…. J’peu pas… m’arrêter…

Je tentais de me calmer, les murs ne semblaient pas très épais et j’avais peur que l’on nous entende. Je me doutais bien qu’il n’était pas autorisé de venir dans cette pièce et que si nous nous faisions attraper j’aurais le droit à une belle engueulade ce soir.

Le son retentissant de la cloche annonce la fin du supplice pour la classe et tout le monde peut ranger ses affaires et sortir. Tout le petit monde commence à se rassembler devant l'entrée de la salle pour discuter et papoter. En sortant à son tour, Orak se fait vite rappeler par le professeur ainsi que ses trois compagnons d'infortune installés au fond de la classe avec lui, visant en premier lieu le dénommé Totchimaru.

-Je passerais l'éponge comme ces le premier jour, mais gare à vous la prochaine fois, pareil pour vous trois !

L'un des deux jeunes hommes, nommé Hayate Totchimaru, fait alors l'honneur d'être le premier à se faire harceler par la horde d'amazones de cette classe.

"Coucou toi, tu sais que tu me plait, ça te dirait qu'on ait une petite sortie ensemble ?"
"Mmh... sa aurait été avec plaisir. Mais je ne sors pas avec les filles qui ont cinquante kilos de maquillage sur le visage et qui ressemblent plus à des clowns avec leurs vêtements."

Voyant la jeune fille se faire rembarrer ainsi un léger et bref rictus se dessina sur le visage de Orak. Au regard de cette scène il pensa:

"-*Pas mal comme réponse...Quoi que ça manque un peu de mordant...*"

Puis le charmeur alla rejoindre ses deux autres compagnons de fond de classe, et se mirent à discuter, pendant que Orak lui se mit à sortir instinctivement son carnet de croquis et à faire une rapide capture au crayon de toute la scène des élèves qui circulent à travers le couloir. Il la continuera plus tard. Soudain,le professeur de mathématiques surgit de la porte, le teint rouge tomate, ivre de rage, et se mit à proférer un incroyable flot d'injures et de menaces à l'encontre du trio, qui sur ces paroles se mit à fuir à travers les couloirs. Tournant et virant à travers le couloir tel un animal en cage, il saisit Orak par le col.

'-Viens par-là toi."

Trainant Etienne dans le couloir jusque dans sa salle, le professeur s'enferma à double tour avec l'élève.

-Vous m'avez désigné comme punching-ball?
-Je vous conseille de changer radicalement de ton mon petit bonhomme. Je n'apprécie pas votre comportement, pas plus que celui de vos trois autres camarades d'ailleurs.
-Mauvaise pioche monsieur, ces gens là ne sont pas mes camarades...
-Qu'importe...Votre impertinence va vous coûter cher, alors vous avez intérêt à modifier votre répertoire, sans quoi vous ne tarderez pas à quitter cet établissement...

Alors que le professeur continue de faire sa leçon de morale au jeune homme, celui-ci n'y accorde aucun intérêt et pense à autre chose...Le monologue dure de longues minutes:

- ...Est-ce que je me suis bien fait comprendre?
-Si vous saviez à quel point je m'en moque de vos leçons...
-Pardon?
-Je suis artiste moi, pas lycéen. Je suis taillé dans le même bois que mon père...Les mathématiques ne rentrent pas dans mon cursus...Bien qu'il veuille que je poursuive ma scolarité, il a compris il y a bien longtemps que je vais faire comme d'habitude: Ce cirque de se rendre en cours va durer quelques semaines et après on reprend l'éternelle errance dans les rues...Au moins je trouverais des endroits qui auront une meilleure matière à titiller mon inspiration...Alors que vous...Je me demande si vous connaissez quelque chose à l'art...Le seul tableau que vous connaissez, ce doit être celui qui se trouve derrière vous...Une fonction pour vous doit valoir plus que toute les plus grande œuvres...
-...euh...
-...Vos leçons sont juste bonnes à enseigner pour ceux qui dans la majorité des cas passeront quarante ans le cul vissé sur une chaise à remplir de la paperasse, taper sur un ordinateur ou bien balayer les rues...Je n'ai pas ces ambitions-là monsieur...Je m'engage peut-être dans une vie misérable, mais contrairement à la votre, elle ne sera pas formatée...

Sur ces mots, laissant le professeur en plan, le jeune Orak quitte la salle et s'en va s'isoler quelques instants sur le toit, attendant le prochain cours: Celui d'arts plastiques...

Après s’être fait entrainer dans les couloirs, Il se fit enfermer avec Akimoto et Sasha dans une salle remplie de bazar tellement encombrée qu'un veau ne retrouverait pas sa mère. Après avoir respiré un peu, Sasha se mit a éclater de rire, sans doute du faite qu'elle s'était retenue depuis tout a l'heure, puis, il se laissa entrainer lui aussi dans le rire, avant de reprendre son calme pour écouter si on ne les avait pas entendu, après s'être assuré que ce n'était pas le cas, il soupira et regarda son emploie du temps pour voir ou ils aller maintenant *Alors... normalement c'est... ?!* il déglutit puis continua de fixer le cour en question, avant de ranger son emploie du temps, tirant un visage déconfit...
Ils finirent par sortir de la salle, après avoir discuté un peu de tout et de rien et, bien sur, après s'être assuré que personne ne les regarderait sortir, il vagabondait dans les couloirs avec le duo a ces coté, entendant des rumeurs a propos de la prof d'art plastique, notamment qu'elle est très gentille et qu'elle serait le fantasme de beaucoup... Mais il fut ramené a la réalité quand il fini par arriver devant la salle d'art plastique, il entra quand il entendit la sonnerie, mais la prof n'était pas la, il se mit a une table pour quatre personne, ou se trouvais Etienne, Sasha et Akimoto, il regarda Sasha qui commençais a dessiner quelque truc, il se pencha vers elle et lui demanda :

« Tu.. pourras m'aider pour les court d'art plastique...? J'ai jamais était doué... si tu veux pas, je comprendrais... »

Mais il du interrompre quand il entendit la prof d'art plastique arriver, et la, il compris les rumeurs qui circulais a propos de la prof, elle était jeune, surement entre vingt et vingt-cinq ans, habillé avec un chemisier en lin blanc avec une jupe arrivant au genoux légèrement fendu sur le coté, brune avec des yeux teinté d'un vert émeraude, ce qui accentuais son visage ainsi que son buste, on aurais pu dire, de part ces formes gracieuse, elle avait était gâté par Dame Nature. Elle nous regarda tous, avant de nous dire avec un sourire magnifique.

« Bonjour, veuillez m'excuser pour l'attente, nous pouvons commencer le cours. »

Elle fit l'appel, et s'étonna de ne voir que trois garçons dans une classe de fille avant de revenir a son cours, en guise de 'préparation', elle nous demanda de dessiner, du mieux que nous pouvions, la première chose qui nous passait par la tête en une heure, peut-être même durant les deux heures de cours, tout le monde s'affairait a son travail, sauf Hayate, qui avait beaucoup de problème pour dessiner... *Raah... j'ai jamais était doué pour le dessin... pourquoi je doit faire sa... je sait a peine dessiner ne serais-ce qu'une simple fleur...* Alors qu'il ruminais dans sa tête ce qu'il pourrait faire qui ne serait pas trop compliqué, la prof regardait, vagabondant a travers les tables, les différents dessins de la classe, même si certaines ne bossaient pas, comme en math, elle souri d'admiration en voyant le dessin de Sasha et d'Etienne, qui commençaient a prendre forme, puis s'interrogea sur celui d'Hayate, dont la feuille était blanche...

« Quelque chose ne va pas... » Elle regarde sur son petit bloc de feuille les noms des élève « Hayate ? »

« Hé bien... en faite... je sait pas trop dessiner... et... » Affiche un sourire gênée avant de continuer « Ce qui me passe par la tête est un peu trop compliquée... »

La prof souri, puis lui fit rappeler, avec une voix douce et gentille, que ce n'était que préparatoire, qu'il pouvait faire de son mieux en dessin, même si ce n'était trois fois rien, que c'était pour voir le niveau de tout le monde... Même si sa l'avait rassuré, il ne savait toujours pas quoi dessiner, puis, il essaya quelque chose en dessinant un pseudo décors urbain surmonté par un soleil couchant en fond... Certes ce n'était pas fameux, mais au moins, il avait fait de son mieux pendant une heure, avant de soupirer puis de regarder le dessin de Sasha à coté de lui, il laissa échapper une phrase.

« J'aimerais savoir dessiner comme ça... »

Puis il retourna à sa table et à sa feuille, pour regarder si il a pas quelques pti trucs à améliorer ou non, jusqu'à ce que, soit la prof fasse quelque chose, soit que la seconde heure se termine...