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 Le début ? Ou la fin ?

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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Oct - 21:24

* Brave petite * pensa Kôshi, souriant, en la regardant s'éloigner. Il était tout de même légèrement contrarié par l'impossibilité de recharger son smartphone, mais le sourire de la grande petite fille l'avait calmé. Elle avait fait une drôle de tête quand il avait ouvert la porte. Ou bien alors c'était juste l'effet de ne pas avoir remis ses lunettes? Il décida d'en avoir le coeur net, ainsi que sa vision. Rentrant à nouveau dans la salle de bains, il en referma la porte par pur réflexe. Les lunettes, donc.

Elles étaient bien sales, elles aussi. Pas sûr que Kôshi ait pu apprécier correctement l'expression de la grande petite fille dans ces conditions. Il convenait donc de les nettoyer, elles aussi. Il ouvrit un peu le robinet d'eau chaude pour laisser s'écouler un autre mince filet d'eau, rattrapa la serviette, et entreprit de rendre les verres les plus limpides qu'il soit possible. Ca prendrait un peu de temps, la serviette avait attrapé quelque chose de gras qui souillait les optiques quasiment à chaque essuyage. Un peu de savon ne serait pas de trop.

Ces tâches destinées à lui rendre figure humaine faisaient du bien à Kôshi, pendant ce temps-là il ne pensait pas à la situation à l'extérieur de l'appartement. Lui en temps normal si méticuleux l'était encore plus à présent, et se découvrait désolé de ne probablement pas pouvoir se changer. Peut-être pourrait-il tout de même utiliser le rasoir, le contact de ses poils de barbe pourtant si courts contre ses doigts le dérangeait. Il reposa ses lunettes une fois séchées et toutes propres pour rechercher l'instrument féminin dans l'une des armoires. Il y avait certainement de la mousse à raser à proximité. Ce fut à cet instant que le cri de Saylin retentit comme une sirène.

Kôshi rouvrit la porte en coup de vent et découvrit une femme, debout, qui se contorsionnait pour regarder la grande petite fille derrière elle. Si elle avait crié si fort, c'était que la femme n'était pas normale, inutile d'aller chercher plus loin. Kôshi sortit précipitamment et attrapa fermement l'épaule de la femme avant de reculer rapidement dans le couloir dans le but de la faire tomber. Sa main rippa sur quelque chose de gluant, décrocha de l'épaule de la femme, ce qui lui fit perdre l'équilibre et tomber sur le sol.

- CACHE TOI !!! " hurla-t-il à l'adresse de la grande petite fille tout en reculant à grands coups de talon sur le sol et en s'aidant de ses mains. La femme avait tourné la tête dans la direction de Kôshi dès qu'il avait crié. Le dos de l'homme trouva la porte du fond et il en profita pour se redresser. Il ne voyait vraiment pas bien sans ses lunettes, mais c'était suffisant pour qu'il se rende compte que dorénavant c'était lui la cible, la femme commençait à se rapprocher, masse sombre debout et un rien tordue. Elle ne courait pas, heureusement. Elle ne courait pas - encore.

Kôshi le dos contre la porte se releva le plus vite qu'il puisse tout en fouillant dans sa poche pour en tirer le revolver, qu'il pointa vers ce qui devait être la tête de la femme. Un ancien réflexe lui fit relever le chien à l'aide de son pouce tout en gardant sa ligne de tir. Kôshi respirait fort et se rendit compte qu'il tremblait. Ce tremblement s'accentua encore lorsque la femme se décida à se précipiter sur lui, la masse qui devait être sa tête se rapprochait à une vitesse folle, l'index de l'homme plus effrayé de ne pas être sûr de ce qu'il voyait que par la réalité de la situation glissa du pontet sur la détente qu'il pressa dans la foulée.

La détonation, se réverbérant contre les murs de l'étroit couloir, prit des allures de coup de canon et assourdit le tireur, lui provoquant des bourdonnements d'oreille. Juste après, il sentit quelque chose de froid et gluant lui asperger le visage et la chemise, il avait dû faire mouche, à cette distance et même sans lunettes il ne pouvait pas rater. D'ailleurs il ne voyait plus que le couloir vide. Il haletait, et ne pouvait maîtriser ses tremblements, l'arme toujours pointée devant lui. Au prix d'un immense effort, il parvint toutefois à baisser les yeux pour voir s'il y avait quelque chose sur le sol à ses pieds.

Une masse indistincte, avec ce qui devait être des bras, dans une flaque de liquide noir. Ca ne bougeait pas.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 27 Oct - 23:27

Une fois sa cigarette finit, il jetta le mégot du haut du toit puis il redescendit à l'intérieur de l'appartement. L'air froid au dehors le faisait réfléchir à toute allure sur les possibiliotés qui leurs étaient fournies. Déjà pour leur fuite, il pouvait passer par l'issue de secours et s'aventurer dans les rues de la ville, mais avec le risque de tomber sur ces zombies ou bien passer par les toits seulement là les risques étaient de tomber d'assez haut ou bien de ne pas trouver d'endroit où redescendre. Ensuite il chercha où il pourrai aller, bien entendu il supposait que Eckira voudrait rejoindre son père à l'hopital de la ville mais il estima qu'il sagissait d'une mauvaise idée. Akiyama pensa :
Lorsque cette catastrophe à commencée personne ne se doutait que ceux qui étaient blessés était pour la plupart déjà devenu des zombies alors là il y a deux solutions. Soit l'hopital à su gérer la crise et une zone de quarantaine à était mis en place, ce qui est la possibilité la plus positive. Soit l'hopital s'est retrouvé totalement submergé de malade et n'a pas su gérer cette crise. Dans ce cas, l'hopital a du se transformer en un lieu sanglant et horrible où c'est la mort qui règne en maître, et un grand massacre à du s'y produire. Eckira... J'espère pour toi que c'est la possibilitié numéro 1 qui est la bonne sinon j'ai bien peur que tu ne revoie jamais ton père... où alors que lui ne te reconnaisse plus et essaye de te faire du mal...

Akiyama regardait les créatures en redescendant marche après marche. Elle déambulait dans les rues sans savoir réellement où aller, sans but précis. Seulement avec un besoin primaire : Manger. Il espérait sincèrement se tromper pour l'hopital, il ne conaissait pas la jeune Eckira depuis longtemps mais il se mettait facilement à sa place. Elle tenait visiblement beaucoup à son père et Akiyama savait se que ça faisait de vivre sans paternel. Il ne voulait pas qu'elle vive sa à son tour.
L'adrénaline commençant à redescendre, la douleur dans la jambe d'Akiyama commençait à revenir mais n'étant pas son problème principal elle était encore supportable pour l'instant. Après tout il n'était pas le plus à plaindre des trois rescapés. Il commença à masser l'endroit de sa jambe qui revenait endolorie et espérait ainsi faire repartir la douleur mais rien ne se passa.

Soudain le cri d'Eckira alerta Akiyama. Les fillettes criaient souvent pour rien : araignées, monstres dans le placard, personnes louches, etc... Mais dans le cas présent il n'eut aucun doute il s'agissait du cri de quelqu'un s'étant retrouvé devant un zombie et sans moyen de se défendre. Il descendit plus rapidement les marches et, arrivant devant la fenètre, entendit Koshi hurler "- CACHE TOI !!! " puis un violent coup de feu et enfin plus rien. Akiyama entra à l'intérieur, imaginant le pire, traversa le petit salon en sortant son arme et la pointant devant lui en avançant. Il finit par déboucher dans un couloir où il découvrit Koshi à terre contre une porte et recouvert de sang noirâtre, le Revolver Magnum braqué vers l'avant. A moins d'un mètre se tenait le cadavre d'une fille, une épaule en lambeau et un trou dans le crâne. Elle gisait dans une flaque de sang. Il se doutait que Kôshi avait su faire mouche mais il se demandait si Eckira était toujours indemne. Il la chercha du regard et fut heureux de constater qu'elle était un peu plus loin dans ce même couloir. Il fit signe à Eckira de le rejoindre puis tandis une main vers Kôshi pour l'aider à se relever :

-Bravo champion, d'après ce que je voit tu es tireur d'élite. Je suis pas mécontant de t'avoir avec nous. Allez relève toi maintenant faut qu'on discute sérieusement d'où on serai plus en sécurité qu'ici.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeLun 31 Oct - 18:05

La madame elle me regardait. Elle avait des yeux tous morts. Elle me faisait trop peur. J’avais peur, je voulais qu’on vienne m’aider. J’avais crié de toutes mes forces, quelqu’un devrais venir. Le monsieur avec les lunettes ! Il était arrivé ! Il avait pris la madame par l’épaule. Mais l’épaule s’était détachée, comme le bras d’une poupée mal recollée. Elle s’était tournée vers lui alors qu’il tombait par terre. Il fallait peut être aller l’aider. Mais j’avais que le téléphone pour le sauver, et puis j’étais trop petite et je savais pas faire. Et puis son épaule déboitée semblait toute sale, pas comme une plaie normale, c’était trop horrible. Je trouvais ça tellement moche et terrifiant que je me cachais les yeux avec les mains. Je me serais bien cachée les oreilles aussi mais je n’avais que deux mains. Je ne voulais pourtant pas entendre les pas qui s’éloignaient de moi et qui allaient vers le monsieur. Il avait d’ailleurs crié d’aller me cacher mais j’arrivais pas à bouger, je m’étais juste accroupie et avais réussi à me cacher les oreilles entre les genoux. Le téléphone toujours dans une main, j’avais entendu le coup de feu, le « bang » qui avait tout à l’heure retenti plusieurs fois dans le bus, celui que l’on entendait que dans les films normalement. Il y avait eu un bruit de gens qui tombe après.

J’ouvrais les yeux. J’avais peur de regarder autour mais en même temps je voulais savoir si il était sauvé. Il y avait le policier qui semblait être inquiet, ou triste je ne sais pas, le monsieur avec les lunettes avait le pistolet, et le corps de la femme était par terre. Et il ne bougeait plus. Elle était morte. On lui avait tiré dessus. Je me redressais. J’avais peur qu’en passant elle se redresse pour m’enlever et demander une rançon ou quelque chose comme ça. Oui, mon papa n’était pas assez riche pour payer ce genre de choses et maman ne voudrais pas payer, elle était trop loin de façon. Du coup, pour ne pas qu’elle me fasse du mal, il fallait que je passe plus vite devant elle. Et puis comme ça les deux monsieurs pourraient me protéger. Je suis sure que papa serait content quand il saurait qu’on s’occupe bien de moi. Donc et bien je me mis à courir dans le couloir. Il y avait du parquet.

Mais il n’y avait pas que tu parquet. Il y avait autre chose, du sang. Oui la dame perdait son sang et j’avais réussi à glisser dessus. Du coup ‘étais tombée. Le téléphone que j’avais dans la main était aussi tombé, je l’avais entendu glisser sur le sol alors que je levais le nez tout sale du parterre. Je m’étais fait mal, j’avais encore envie de pleurer. Je me redressais tout doucement, je regardais autour de moi en me mordant la lèvre, je ne devais pas pleurer. Pourtant j’en avais envie. Je fixais un instant mes vêtements et mes pieds, ils étaient tout rouges. J’étais un peu repeinte comme la maitresse lorsqu’on avait mis de la peinture au-dessus de la porte avec la tata et qu’elle était rentrée. Elle s’était fait mal à la tête et là moi aussi j’avais un peu mal, au nez surtout. Mais il fallait que je me change, il fallait que je sois « forte et autonome » comme disent tous les grands. Il fallait que je sois grande et que je ne pleure pas. Je pris une grande inspiration, séchais les larmes qui naissaient au coin de mes yeux et regardais les deux monsieurs.

- Je vais aller prendre une douche parce que… je suis tombée et puis et puis… merci de m’avoir sauvé… Et heuu… ben voila…


Je le regardais un moment, un petit moment pour être sure qu’ils ne seraient pas contre. Et puis je tournais tout doucement les talons. Il ne fallait pas que je fasse de bruit, il y en avait peut-être un autre. Avant tout il fallait que je trouve des vêtements qui ne soient pas tout salis comme les miens. J’allais dans la chambre, mon casque comme protection au cas où il y avait quelqu’un, regardais même sous le lit pour être sure que c’était pas comme dans les cauchemars, le méchant caché dessous. Il n’y avait personne du coup je choisis mes affaires, tout était trop grand mais j’avais pas trop le choix en fait. Et puis j’allais dans la salle de bain.

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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 22:13

Kôshi gardait son index crispé sur la détente de son arme. Un temps si court passa qu'il lui parut une éternité. Il se sentit désespérément seul, dans un couloir inconnu, à ses pieds gisant cette... chose qui aurait dû être une femme. Il devait se reprendre. Pour l'instant, il braquait toujours son arme dans l'ancienne direction de la tête de la chose, et ne parvenait plus à penser correctement. Puis des bruits de pas. Alors ça y était, ça allait recommencer, encore et encore, et alors il devrait encore abattre une autre de ces choses, puis une autre et encore une autre jusqu'à épuisement de ses munitions? Une silhouette dans le fond du couloir, indistincte, ses lunettes, il devait remettre ses lunettes le plus vite possible,mais là il n'en aurait pas le temps, alors juste refaire la même chose, attendre que la chose soit suffisamment près et lui envoyer une balle dans la tête, pour cela il devait relâcher l'étreinte de son index sur la détente pour lui permettre de revenir en position de tir mais il ne parvenait pas à décrisper son doigt, et puis la démarche de la silhouette était plus rapide et surtout plus normale que celle de la femme morte deux fois et que celle des autres dehors... Puis il distingua la couleur d'un costume, des cheveux blonds décolorés, le policier, il n'avait pas l'air malade, lui.

L'homme presque aveugle et sourd se laissa faire quand l'inspecteur l'aida à se relever, puis sourit maladroitement quand il lui dit quelque chose qu'il n'arriva pas bien à saisir, ses bourdonnements d'oreille persistant encore. Il ressentit pourtant un profond soulagement et une immense gratitude, c'était bien la première fois qu'il éprouvait tels sentiments envers un policier, il n'y pensait même pas, il n'était plus seul et voilà tout, c'était énorme, c'était beaucoup. Son index se décrispa et rejoignit le pontet du revolver qu'il rangea en tremblant dans la poche d'où il l'avait tiré.

- Merci... Merci... " fut tout ce qu'il put dire.

Une sorte de drap blanc posé un peu plus loin se releva comme un fantôme pas très grand et doté d'une tête grisâtre, Kôshi sursauta et voulut reprendre son arme, ça se mit à courir vers eux et il se souvint enfin de la grande petite fille étrangère, ça devait être elle, eh, attention, ça doit glisser par terre, l'homme tendit une main vers elle et voulut la prévenir mais trop tard, la voilà qui s'était étalée, dans ce qui devait être du sang mêlé de liquides et d'humeurs diverses, elle n'avait plus l'air trop blanche, maintenant...

Kôshi maudit son temps de réaction effroyablement lent, cligna des yeux plusieurs fois pour se réveiller, puis se frotta les oreilles pour les déboucher, il constata avec presque surprise que ça fonctionnait plutôt bien. Le coin de sa lèvre supérieure gauche se mit à se relever plusieurs fois convulsivement dans une sorte de grimace involontaire qu'il tenta de faire passer pour de l'inquiétude pour la petite qui s'était déjà redressée. Il se souvint de Sai qui tombait parfois de cette façon et voulut rejoindre la grande petite étrangère pour la consoler, mais il n'eut pas le temps de faire un pas avant qu'elle ne déclare dans du coton qu'elle devait prendre une douche, puis elle dit merci.

Manifestement, l'ouïe de Kôshi n'était pas encore tout à fait revenue à la normale, mais ça allait revenir. Il regarda la grande petite fille en souriant, soulagé de constater qu'elle prenait bien la situation, et lui dit: " Bien entendu. " Puis il ajouta: "Si ça ne te dérange pas, j'aimerais bien reprendre mes lunettes, avant." Elle tourna les talons et s'en alla chercher quelque chose dans la chambre.

Kôshi la regarda s'éloigner prudemment en souriant, visiblement elle n'avait pas l'intention de retomber dans le sang et le reste, puis dit: "Si vous voulez bien m'excuser un instant" au policier avant de commencer à se diriger vers la salle de bains où il avait laissé ses lunettes. Ce faisant, son pied buta dans quelque chose , il s'immobilisa et se pencha pour voir ce que c'était, et découvrit son smartphone souillé de sang. Il considéra son appareil un léger temps avant de le ramasser. Il avait cessé de sourire.

* Pourvu qu'il marche encore... *

Il entra dans la salle de bains les yeux fixés sur son téléphone, comme si c'était là la chose la plus précieuse du monde, indifférent à tout le reste autour, une angoisse mêlée d'un terrible ressentiment envers la grande petite fille qui l'avait peut-être cassé s'empara de lui et grandit sourdement. Il chaussa enfin ses lunettes et eut l'impression d'avoir recouvré toute son audition en même temps que sa vue.

S'étant saisi de la serviette qui lui avait servi à nettoyer ses lunettes, il essuya son appareil, d'abord fébrilement, puis plus précautionneusement. Le smartphone lui apparut mort. Il sentit ce qui ressemblait à de la rage monter en lui, sa tête s'échauffait et commençait à s'emplir de visions de lycéennes torturées lorsqu'il appuya sur le bouton qui allait bien et qu'apparut sur l'écran la photo de ses deux filles, souriantes. Sa tension tomba d'un coup.

L'écran était rayé, pourtant, mais ce fait lui sembla ne revêtir aucun soupçon d'une quelconque importance. A son tour, il prit une profonde inspiration, retint son souffle une seconde, puis expira lentement un air chargé de toute l'angoisse et la haine qu'il venait de ressentir. Y pensant, il se regarda dans le miroir. Il ne se reconnut pas, et s'effraya suffisamment pour sortir précipitamment de la salle de bains, il fallait qu'il parle à quelqu'un, de n'importe quoi peu importait, il devait chasser toutes ces abominables sensations le plus vite possible, penser à autre chose.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Nov - 23:38

Après avoir aidé Kôshi à se lever, celui-ci le remercia. Visiblement soit il n'avait pas compris ce que lui disait Akiyama soit le coup de feu lui avait paru si fort qu'il lui avait fait siffler les oreilles à tel point qu'il n'entendait plus rien. Il aurai plutot parié sur la deuxième proposition. Finalement le Magnum était peut-être un peu trop puissant pour lui.

Eckira s'approcha d'eux, passa à côté du cadavre et avant que Kôshi ne pu réagir, la gamine s'écroula à terre dans le sang fraichement répandu au sol. Elle était récouverte de la substance rouge. Elle se releva, regarda les deux hommes puis se détourna en disant qu'elle allait prendre une douche. Akiyama songea : "C'est compréhensible. C'est déjà pas facile pour elle au vu de son jeune âge mais en plus trébucher et patauger dans le sang... Prend le temps qu'il te faudra, de toute façon on va devoir faire un choix lourd de conséquence."

Kôshi alla récupérer ses lunettes et nettoyer son smartphone dans la salle de bain avant qu'Eckira n'aille se doucher. Pendant ce temps Akiyama entra dans la chambre, enleva le drap présent sur le lit et recouvrit ce qui avait été une femme mais qui était devenue une de ses choses. Pour se justifier ildéclara :

-Pour l'instant on a vu assez d'horreur, pas besoin de s'en infliger d'avantage. Qui plus est par respect pour elle, elle mérite que l'on couvre son corps. Maintenant au moins elle pourra reposer en paix, sans errer dans les rues...

Akiyama observa le corps quelques instants avant d'observer de nouveau ses deux compagnons d'infortune. Il attendit que Kôshi finisse par sortir de la salle de bain pour le reconduire au salon où ils pourraient voir quoi faire à présent. Akiyama s'assit sur le canapé où, quelques minutes plus tot Eckira était allongée, inconsciente. Il regardait Kôshi en réfléchissant à la situation. Plusieurs choix s'offraient à eux et il calculait les différentes probabilités, leurs chances de survie avec le stock de munition restant.
Il ota finalement ses lunettes, commença à les nettoyer et prit la parole :

-Je vais pas te mentir ouvertement, si toute la ville est comme ça pour l'instant nos chances de survie sont minces. On a une douzaine de munitions environ, aucune idée d'où aller et toi comme moi sommes pas au mieux de notre forme. J'ai regardait un peu nos issues. Soit on fonce dans le tas, soit c'est la sortie de secours que j'ai laissé ouverte, avec une probabilité que depuis quelquechose soi entré à cause du bruit de ton arme. Ou enfin et c'est ma préféré passer par les toits mais là aussi grande difficulté, quelques petits sauts pas très effrayants mais surtout on ne sait pas où sa va nous mener de faire ça.

Akiyama prit sa tête entre ses mains pour réfléchir mieux mais cela eux pour effet simplement de le décoiffer. Il le remarqua, frotta ses yeux fatigués puis tira de nouveau ses cheveux en arrière. Il était désemparé de ne pouvoir gérer la situation. Finalement il reprit en regardant Kôshi droit dans les yeux.

-Quoi qu'on fasse c'est risqué et je ne peux pas prendre de décision tout seul.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Nov - 17:35

Ben en fait, j’avais trouvé ce qu’il me fallait, toujours trop grand mais un peu plus petit que le reste je crois. J’étais vite sortie de la chambre, je n’aimais pas cette pièce, je la trouvais trop bizarre. Sans savoir dire pourquoi d’ailleurs. Je filais dans le couloir, direction : la salle de bain. Je fixais la porte fermée, il ne fallait pas que je regarde le reste, c’était trop dégueulasse pour être dans la vraie vie, juste dans les films. Enfin, j’avais déjà vu des trucs avec papa mais jamais des épaules qui tombaient comme ça et du cerveau de partout sur le plancher. Je n’avais jamais vu que les cerveaux que papa cuisinait pour noël et eux ils étaient à des animaux, on me l’avait dit pour que je les mange.

J’allais ouvrir la porte quand elle s’ouvrit toute seule, le monsieur avec ses lunettes en sortait. Je ne savais pas qu’il était dedans du coup j’avais reculé d’un pas. Et puis, j’avais encore eu peur, il avait l’air méchant. Je l’avais vu de tout près vu que j’avais manqué lui rentrer dedans et j’avais peur de me faire frapper. Heureusement que le policier était là à l’attendre, je ne l’avais pas vu. Du coup, il l’emmena dans le salon alors que je me faufilais dans la salle de bain. J’avais eu chaud !

Je fermais la porte à clef du coup et posais mes vêtements sur le lavabo en faisant attention à ce qu’ils ne soient pas mouillés. Je me déshabillais, enlevais mon casque et me jetais dans la baignoire. Un coup d’eau chaude, du savon, encore de l’eau chaude, une douche rapide quoi. Une fois sortie, je me séchais, normal. M’habillais avec ces trucs trop grands, remettais mon casque sur ma tête et me regardais dans le miroir. Je me recoiffais un peu histoire d’être « une présentable » comme le disait avant maman je crois, ou une ancienne copine de papa…

Il me manquait papa, si j’avais pris le bus avant j’aurais pu être avec lui… Mais je ne l’étais pas, et il fallait que je rejoigne les deux monsieurs pour qu’ils ne m’attendent pas trop longtemps. Je sortais donc après avoir plié mes affaires et les avoir mis dans un panier qui semblait avoir été fait exprès. Maintenant dans le couloir, il fallait que je fasse attention ou je mette les pieds histoire de ne pas tomber encore, je n’avais pas envie de me laver à nouveau. Du coup, j’avançais tout doucement avant de m’arrêter net. Le corps était partit.

Il était parti, il n’était plus là, il s’en était allé, j’avais peur. Si tout à l’heure il était peut être vivant, là il était mort, sans cerveau on ne pouvait pas survivre. Du coup, comment avait-il réussi à partir ? Il était pas content parce qu’il ne m’avait pas mangé et il voulait le faire maintenant ? Alors que j’avais rien pour e défendre ? Je ne voulais pas qu’elle me fasse du mal. Et les seuls gens qui pouvaient me protéger je les entendais parler dans le salon. Du coup, je pris mes jambes à mon cou, faisant le plus possible attention à l’endroit où je mettais les pieds tout en allant le plus vite possible. Je déboulais dans le salon, manquant de faire tomber mon casque par terre deux fois et me jetais sur le premier des deux monsieurs sans savoir lequel c’était. Me tapant accessoirement le casque contre lui et me calmant sur le coup. Je finis par relever la tête avec les yeux pleins d’effrois et déclarer.

- La madame morte elle est partie !

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Nov - 22:27

Encore tourneboulé par se propres pensées, Kôshi suivit le policier en remarquant à peine la grande petite fille qui avait failli le heurter. Il avait entendu Akiyama parler de recouvrir le cadavre de la femme, jeta un coup d'oeil furtif et approuva sans parler, il avait eu la chance de ne pas bien voir tout à l'heure, mais maintenant il en aurait été autrement. L'inspecteur s'assit sur le canapé et parla, Kôshi mit un léger temps pour concentrer son attention sur le discours de son interlocuteur, nota qu'effectivement, tous deux n'étaient pas au mieux de leur forme et dénoua la cravate qui faisait garrot autour de son bras blessé et maintenant engourdi. Son bras avait bien pâli. Il tenta de serrer le poing mais n'y parvint pas tout de suite et recommença plusieurs fois avant que la circulation du sang ne soit rétablie, et des élancements de douleur avec elle. Son attention était revenue, il avait écouté l'inspecteur qui semblait dépassé par les évènements sans vouloir le cacher plus longtemps, mais qui ne le serait pas à sa place? Il devait naturellement devenir le chef de ce petit groupe, pensait Kôshi, mais que faire exactement dans de telles circonstances? Il était douteux que quiconque ait jamais été formé à telle situation...

Akiyama avait parlé de trois options: foncer dans le tas, emprunter la sortie de secours, et passer par les toits. Le traducteur interprète attendit un peu après la fin du discours du policier, plus par timidité et fatigue que par réflexion, puis dit:

- Foncer dans le tas ne me semble viable que si le tas n'est pas trop gros, si je puis dire. Et puis pourrez-vous courir aussi vite que vous le voudriez? Prendre la sortie de secours pose un problème équivalent, nous devrions savoir ce qui se cache éventuellement derrière la porte avant de l'ouvrir. Vous dites qu'on peut passer par les toits. Peut-être avant devrions-nous nous faire une idée de ce qui se passe exactement au dehors avant de nous décider, par exemple en regardant du haut du toit? Et puis, pour aller où de toute façon? Moi je voudrais revoir mes filles, savoir si elles vont bien, avant toute chose, mais il me semble légitime de faire passer, hum... Seirin avant moi, elle a besoin de son père plus que moi de mes filles, et puis je pense qu'elles peuvent se débrouiller toutes seules, elles en ont l'âge en tous cas...

Kôshi s'arrêta de parler, tout étonné d'avoir prononcé autant de mots en un temps si court, et guetta la réaction de son interlocuteur en souriant de gêne. Puis il entreprit de renouer son garrot, sans bien savoir si c'était nécéssaire ou pas, avant de chercher des yeux le sac de la grande petite fille.

Qui devait maintenant être en train de courir dans le couloir, à en juger par la cavalcade qui se rapprochait, Kôshi tourna la tête dans cette direction mais n'eut pas le temps de réagir avant de recevoir un choc un peu violent au niveau de la poitrine, il en perdit presque l'équilibre en même temps que ses lunettes , c'était bien elle, l'étrangère, qu'est-ce qui lui arrivait encore?

- La madame morte elle est partie!

* ... *

Kôshi repoussa la grande petite fille tout en la tenant par les épaules de ses deux mains, n'ayant pas fini de refaire son garrot. Il revint rapidement du léger étourdissement que le choc lui avait causé puis dit à la petite demoiselle casquée:

- Mais non, qu'est-ce que tu racontes, elle ne peut plus, tu ne l'as juste pas vue, elle est sous un drap que le policier lui as mis dessus, elle ne peut plus rien te faire, maintenant.

...

Quoiqu'au point où on en était, un petit coup d'oeil pour vérifier ne serait sans doute pas de trop.

[ HRP: Je m'excuse de mon retard auprès de mes partenaires, une grosse charge de travail m'est tombée dessus sans prévenir, et ça risque de continuer avec Noël qui approche. Et puis là je n'ai pas eu trop d'inspiration, désolé Akiyama, je te repasse le bébé. Euuuh... Le cadavre baladeur. ]
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Déc - 13:05

Après le petit discours de Koshi, Akiyama aquiesca en silence. Effectivement Eckira était plus prioritaire que lui ou bien encore Koshi. De toute façon Akiyama n'avait pas beaucoup de personne à aller voir en temps de crise comme celle-là. En fait il n'avait personne à aller voir, il lui sembla logique qu'ils s'ocupent de Eckira avant de s'occuper de Koshi et enfin il esayerai de se mettre à l'abri. Mais Akiyama fut coupé dans ses pensées par la cavalcade d'Eckira dans le couloir. Elle semblait appeurée et dit rapidement la raison de son inquètude : La dernière victime en date de Joshi avait, selon elle, disparu. Les yeux d'Akiyama s'écarquillèrent en entendant ces paroles. Koshi émit un doute sur l'origine de cette disparition mais mieux valait en être sur.

-Je vais jeter un coup d'oeil mais je pense que Koshi à raison, t'a du simplement pas la voir car je l'ai mise sous un drap. Je reviens.

Akiyama se releva, sorti son arme de son holster et avança dans le couloir. Il se murmurait à lui-même : J'espère vraiment qu'il a raison.
Il arriva rapidement dans le couloir où Koshi avait abattu cette femme. Il put revoir de nouveau le sang répandu au sol, un sang d'une couleur noirâtre et surtout fut heureux de voir une forme sous le drap répandu sur le sol. Pour vérifier Akiyama s'approcha, souleva le drap et observa. Une odeur nauséabonde, comme de la viande avariée, s'échappait du corps de cette femme qui gisait là, sur le parquet.

Akiyama poussa un soupire de soulagement puis remit le drap en place. Il était heureux de voir qu'Eckira s'était trompée à propos du corps. Il retourna vers la salle où se tenait encore ses compagnons d'infortune et leur dit :

-T'avait raison Koshi, le corps était sous le drap. Heureusement... Bon dépéchons nous de partir cette endroit ne me plait...

Avant qu'il eu terminé sa phrase, des gémissements commencèrent à s'échapper de l'endroit par lequel ils étaient arrivés. Des coups violents contre la porte se firent entendre. Les zombies étaient visiblement là, derrière la porte et ils étaient avides de chair fraiche, de leur chair. Akiyama s'approcha de la porte, regarda par le judas et put en distinguer 3 se tenant juste derrière, frappant violement. Il se détourna vers les autres et leur ajouta, à voix basse :

-Faut qu'on bouge d'ici ! Et vite !

HRP [ vu le temps que j'ai mis à répondre (je m'en excuse mais j'écris sur le pc de mon père mais le clavier était bousillé donc j'ai du attendre qu'il le remplace) je me suis dit qu'il valait mieux pour moi que je fasse avancer l'histoire. Si la fin de mon post dérange, aucun problème MP moi et j'en mettrai une autres plus calme ^^ Voilà ben joyeux noël à tout les deux]
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 29 Déc - 21:01

Je me fis repousser par le monsieur avec les lunettes dont je ne me souvenais vraiment plus le nom. Je voudrais qu’il me lâche, j’avais assez peur comme ça et puis je ne voulais pas qu’il fasse la même tête que tout à l’heure. Il avait eu l’air tellement méchant que d’y penser en plus de me dire que la morte était partie me foutais trop les jetons. Et puis j’avais peut être dis une bêtise, une grosse bêtise. Peut-être qu’elle n’était pas partie toute seule, j’avais entendu des bruits tout à l’heure devant la porte de la salle de bain. Alors je leur aurait fait peur pour rien, normalement ça m’amusait de faire ça mais là c’était pas trop le truc à faire je crois…

Je me dégageais de ses grandes mains et allait chercher ma trousse de secours, il n’avait pas refait son bandage comme il fallait, c’était un devoir pour moi de le lui faire alors, comme ça je pourrais dire à tout le monde que j’avais aidé un monsieur qui en avait vraiment besoin. Je posais mon sac sur le sol et trouvais une nouvelle bande, levais celle qu’il avait autour du bras avant de lui faire quelque chose de mieux. Enfin je crois… Mais je m’appliquais beaucoup ! Et puis il avait pas le droit de dire non sinon je lui montrerais que moi aussi et bien je peux me mettre en colère. Fin même si moi ça faisait pas peur comme lui… Je finis pendant que le policier nous disait que rien n’avait bougé, je finis ce que j’avais à faire et les regardais tous les deux, fort ennuyée de les avoir obligés à se lever pour rien… Mais j’avais quand même eu beaucoup de trouille…

Du coup, je comptais m’excuser, leur demander s’ils ne m’en voulaient pas trop parce que je faisais que des bêtises depuis le début et tout et tout mais je n’eus pas eu le temps. Il y eut des grognements, des raclements, et puis le policier nous dit de fuir. J’étais vraiment terrorisée alors je ramassais mon sac après avoir failli m’étaler par terre à cause de lui et partais en courant. Je manquais prendre le couloir ou dormait pour de vrai la madame mais fit finalement demi-tour et fuyais le plus vite possible dans la première pièce ouverte, la cuisine. Je m’arrêtais net en manquant me prendre la poignée d’une casserole, réfléchis un instant, et pris la casserole. Ustensile que je tirais de sous un tas d’autres objets de cuisine qui tombèrent en faisant énormément de bruit. Je sautais un peu partout d’abord pour éviter qu’elles ne me tombent dessus puis pour ne pas marcher dessus maintenant que tout était au sol avant de reprendre ma course. Je sortis de la cuisine en trombe et ouvrait une porte, montais les escaliers qui montaient... surement jusqu’au toit. Je grimpais les marches quatre à quatre, presque je les escaladais en faisant un bruit du tonnerre, manquant de tomber une fois ou deux dans le vide. Je ratais la dernière marche, me rattrapais in extremis à la rambarde et rampais en tramblant un peu sur le sol pour m’éloigner de l'entrée ou pouvaient arriver n’importe quand des gens méchants.

Je me redressais finalement et regardais autour de moi, il faisait plutôt beau… Mais j’arrivais pas à voir ça aussi joli que d’habitude avec mes copines. On aimait bien regarder le ciel avec mes copines, c’était rigolo de chercher des formes amusantes aux nuages. Seulement là mes amies n’étaient pas ici… J’étais avec deux monsieurs dont je ne connaissais pas le nom… Et qui n’étaient pas avec moi ! J’étais partie trop vite ou j’avais fait trop de détour ou ils avaient voulu me laisser pour me punir ou ils avaient voulu retarder les méchants ou, ou, ou…. Je ne sais pas. J’avais les larmes aux yeux de me retrouver toute seule dans la ville pleine d’horribles cannibales… parce que c’était bien des cannibales les gens qui mangeaient les autres non ? Et pour se mordre comme je le voyais au sol il fallait être cannibale. Je regardais en bas, ils se mangeaient les uns les autres, j’aurais pu appeler le monsieur pour lui dire que la ou j’étais il ne risquait rien mais j’avais trop la trouille et en plus il ne risquait pas rien si jamais il venait ici, il y avait aussi des monstres ici…

D’ailleurs il y avait des bruits de pas dans les escaliers, c’était surement un méchant ! Il fallait que je m’enfuie ! Ou alors non… Ou alors je faisais « la courageuse » comme il disait papa. Oui, j’allais faire la courageuse ! Je me mis donc tout près de la sortie de l'escalier et attendais. Les pas avançaient vers la sortie, je ne savais pas s’ils étaient lents, rapides, ou autres mais en tout cas ça me semblait une éternité. Et puis finalement une tête se profila, elle avait les cheveux noirs. C’était tout ce que je vis avant de lui taper la poêle sur la tête de toutes mes forces pour le faire tomber. Comme ça n’avait pas trop marché vu qu'il n'était pas encore monté sur le toit, je le poussais sur le coté. Après ça, il tomba par terre, dos à moi.

Et là j’eu un gros gros doute : peut-être c’était le monsieur avec des lunettes… Peut-être que je lui avait fait mal en plus de ce qu’il avait déjà… Je ne pouvais pas savoir, je n’arrivais plus à me souvenir de commet il était habillé et je ne voyais pas le bras ou je lui avais fait le bandage. C’est donc sac à l’épaule, poêle tenue fermement entre mes deux mains que je m’avançais vers le corps qui bougeait un peu… Pitié que ce soit le monsieur avec des lunettes… Si c’était lui je jurais que je lui redemanderais comment il s’appelait !

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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Mar - 22:13

...Akiyama? partit vérifier que la morte l'était bien toujours, Kôshi commençait à penser que des enfants japonaises ne se conduiraient jamais de façon aussi irresponsable, puis s'avisa que personne n'avait accompagné la grande petite étrangère quand elle était partie se changer, quel âge avait-elle donc, déjà? Ca n'aurait peut-être pas été une très bonne idée de toute façon. Quoi qu'il en soit, il allait falloir qu'elle se calme et arrête de provoquer des peurs que Kôshi espérait imaginaires.

Constatant qu'il n'avait pas fini de refaire son garrot, et que sa cravate était tombée sous le choc, il se pencha pour la ramasser avant de s'asseoir par terre, une grosse fatigue s'abattant soudainement sur lui. La grande petite fille fouilla dans son sac, sortit un peu de matériel et, sans mot dire, entreprit de faire un pansement à Kôshi, qui la regarda avec étonnement, chercha quelque chose à répondre, ne trouva que : "Merci." et se laissa faire. Il chercha des yeux son magnifique sac en plastique et surtout son contenu, il sentait autour de son bras des mouvements assez rapides et précis pour signifier que Seirin savait ce qu'elle faisait, de toute façon deux mains valaient mieux qu'une, cette pensée fit quelque peu vagabonder son esprit vers d'autres jeux avec de fausses infirmières plus âgées et il crut sourire avant que le policier ne revienne confirmer que la morte était bien morte.

Ce répit fut bien trop vite interrompu au goût de l'homme au bras bandé par des gémissemens et des coups dans la porte.

* Oh non, pas déjà! *

Si, déjà, le policier confirma calmement qu'il allait falloir se remettre à fuir. La grande petite fille se remit immédiatement à paniquer et à courir dans tous les sens, disparaissant puis réapparaissant à la vue des adultes, Kôshi tenta une ou deux fois de la calmer mais elle allait bien trop vite et lui se sentait encore fatigué, alors il se dit qu'il valait mieux, tant que la porte n'avait pas cédé, se diriger tranquillement vers l'escalier après avoir récupéré ses affaires, surtout, surtout le téléphone, grâce auquel il pourrait peut-être enfin reprendre contact avec ses filles qui, elles, ne se seraient jamais conduites comme cette étrangère. Il ne s'occupait plus d'Akiyama, espérait juste que la porte ne céderait pas trop vite.

Il mettait la main sur son précieux smartphone lorsqu'un tonnerre métallique se déclencha dans la cuisine, auquel répondit aussitôt un craquement de bois, comme si l'un découlait logiquement de l'autre, réveil en fanfare qui finalement mit Kôshi en mouvement, l'instinct de survie prenant le dessus sur tout le reste, qu'il s'agisse d'un représentant des forces de l'ordre ou bien d'une étrangère effrontée, celle-là même qui filait devant lui et disparaissait dans l'escalier, sac en bandoulière et ustensile de cuisine indéterminé à la main. Il la suivit sans plus réfléchir au bruit que ses pas pourraient provoquer, l'escalier était assez raide, lui sembla-t-il, surpris le rythme de son ascension s'en ressentit.

Arrivé à mi-chemin, il se retourna pour voir ce qu'il en était d'Akiyama, mais il était déjà trop haut pour que son regard puisse dépasser le bas de l'escalier, il s'inquiéta et paniqua légèrement, puis se reprit, enfouit rapidement son smartphone dans sa poche gauche d'où il tira son revolver, puis se remit à monter les marches en se pressant un peu, mais sans oublier de lancer des coups d'oeil derrière lui toutes les deux ou trois secondes.

* Qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce qu'il fabrique? *

Débouchant dans la lumière alors qu'il regardait derrière lui, il ressentit un choc assez vif à l'épaule gauche puis une poussée vers la droite qui lui firent perdre l'équilibre et tomber lourdement sur le sol, face contre terre, étourdi et le souffle court. Il se dit que cette fois-ci c'était la fin, puis eut une pensée pour Sai et Edena, ce qui lui donna suffisamment de force pour se retourner brutalement et mettre en joue ce qui se tenait derrière lui, d'abord s'assurer de sa cible, l'index qui avait commencé à presser la détente et à relever le chien s'immobilisa en reconnaissant le grande petite fille.

Et si elle était déjà passée du côté des "Autres"? Il la maintint en joue, pointant l'arme vers la tête casquée, attendant une réaction, quelque chose qui attesterait du "statut" de la créature devant lui.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeSam 10 Mar - 14:05

Le cerveau d'Akiyama fonctionnait à plein régime. Tout d'abord il fallait réussir à bloquer la porte avec un objet lourd et résistant pour leur donner un peu plus de temps pour la fuite. Ensuite s'assurer qu'aucune autre issue ne permettait aux créatures d'entrer. Enfin quitter l'appartement par les toits avant que la porte ne cède. Sur quoi il se basé pour élaborer son plan ? Lui-même n'en avait aucune idée. Sans doute quelques souvenirs de film de zombie l'avait aidé. En tout cas sur le papier cela semblait simple mais en situation ça semblait beaucoup moins facile. Il regarda ses deux compagnons pour observer leur réactions. Eckira semblait vraiment paniquer alors que Mimamoto semblait vouloir la calmer. Akiyama chercha rapidement du regard une armoire, une commode ou encore une table afin de bloquer la porte. Il vit une grande armoire un peu plus loin et se plaça de sorte qu'il puisse la pousser jusqu'à la porte. Il commença à pousser et voulu demander de l'aide à Mimamoto. Avant même de regarder où il se trouvait il commença à parler :

-Mimamoto viens m'aider on va bloquer la...

Il s'aperçu que Mimamoto n'était plus là, de même pour Eckira. Ils avaient disparu, le laissant seul. Il continua à pousser de toutes ses forces et en arrivant devant la porte, fit basculer l'armoire en travers du chemin, bloquant l'entrée. Il aurai voulu renforcer un peu plus la barricade mais se dit que le temps allait lui manquer. Il retrouva son plan dans son esprit et se remémora la deuxième chose à faire, c'est à dire regarder les autres issues.

-Pas le temps pour ça, je vais me retrouver bloquer si je vais regarder explorer. Je crois pas qu'il y en est...

Il se parlait tout seul, il faut croire que la situation commençait à lui monter à la tête. Il reprit son arme en main et, sans quitter la porte des yeux, se dirigea vers l'escalier permettant de monter au toit. Il se tenait près à tirer au moindre problème mais la barricade tint bon jusqu'à ce qu'il arrive aux escaliers. Ensuite il entendit un bruit sourd, évoquant celui d'une porte qui cède puis plusieurs râles. Son teint blêmi, sa peur pouvait se lire sur son visage. Il grimpa marche après marche, se retournant de temps en temps pour voir si ses poursuivants l'avaient rattrappés ce qui ne semblait pas être le cas. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la lumière diffusée par l'extérieur il voyait les silhouettes indistinctes de deux personnes en contre-jour. Une grande silhouette braquait une plus petite. Il plissa les yeux tout en marchant et reconnu Mimamoto qui braquait Eckira. Mais qu'est-ce qui lui passe par la tête ? Akiyama accéléra son allure, arriva en haut des escaliers et regarda la situation qui se présentait devant lui. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé mais ils devaient coopérer et non pas s'entretuer. Il se mit près de Mimamoto et lui abaissa tout en gardant le doigts entre le chien et l'arme afin qu'aucune balle ne parte sur la jeune fille. Il parla tout en effectuant cette action :

-Je t'ai pas confié une arme pour que tu t'amuse à la tirer comme un lapin ! Si on reste ici t'aura des cibles sur qui tirer mais tu te retrouvera à court très vite et tu mourra ! Tu veux vivre ou mourir ?

Sa voix se voulait sévère et son regard posé sur Mimamoto était perçant. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé pendant qu'il leur donnait plus de temps pour la fuite et, sur le coup n'avait aucune envie de le savoir. Il voulait simplement se tirer de là.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Mar - 17:53

Je regardais le corps qui bougeait encore. Je voulais le frapper mais j’étais pas trop sure que ce soit un zombie. Puis quand il se retourna je me rendis compte de mon erreur : c’était le monsieur avec les lunettes. Il avait pas l’air très heureux que je l’aie frappé et je voulais m’excuser. Du coup je baissais mon arme improvisée et avançais de quelques pas avant de ma figer net. Il avait levé son arme et la pointait vers moi. J’avais vu le résultat sur la madame tout à l’heure et je ne voulais pas devenir pareil qu’elle, je voulais juste retrouver mon papa et j’étais désolée c’était pas la peine de vouloir me tirer dessus. Je voulais rien dire comme tout à l’heure avec le priseur d’otage mais, comme tout à l’heure, j’avais trop peur encore et j’avais les larmes aux yeux qui venaient super vite. Je voulais juste partir mais si je lui tournais le dos je savais pas ce qu’il pourrait faire. Du coup je me cachais derrière ma poêle et essayais de le regarder dans les yeux et pas le canon de l’arme.

Et ce moment dura longtemps, trop longtemps. Et puis il y eu des nouveaux pas dans les escaliers. Et puis la tête du policier apparut, j’avais peur qu’i veuille me tirer dessus lui aussi mais il décida de faire autrement et de baisser l’arme du monsieur avec des lunettes. J’attendis un peu qu’il fasse en sorte qu’il n’y ait plus de danger pour moi et me jetais dans ses bras pour lui faire un câlin et le remercier. Ce n’était pas mon papa qui m’avait sauvé mais c’était pareil : j’étais encore toute vivante comme maintenant grâce à lui. Je finis par le lâcher après lui avoir dit tout plein de merci et évitais de regarder le monsieur qui avait voulu me tirer dessus. J’avais peur de lui maintenant et si tout à l’heure c’est plutôt vers lui que je serais allée, maintenant je ne voulais pas qu’il me fasse du mal.

Du coup je ne savais pas quoi faire là mais ça ne pressait pas trop, il n’y avait pas de méchants monstres avec nous. A moins que… Je regardais à nouveau les escaliers en entendant des râles, des grognements et des bruits lents et bizarres. Ils arrivaient en fait. Ils nous avaient trouvés et avaient l’air d’être heureux. Comme les garçons avec lesquels on jouait à cache-cache et qui criaient « je l’ai trouvé ! » quand ils nous voyaient moi avec mes copines. Mais juste que là ce serait vachement plus grave si je me faisais attraper. Du coup je regardais partout pour trouver une issue. Mais il n’y avait rien de vraiment utile.

Ou alors… Comme je voulais pas me faire manger et que j’avais pas envie que les autres me grondent que je décidais de prendre des initiatives. C’était conseillé avait dit papa un jour. Du coup et bien je pris une planche en bois et la posais entre les deux toits. Elle était lourde la planche et j’avais un peu de mal à marcher droit, heureusement du coup qu’elle était pas loin du rebord du toit. Je la posais en manquant tomber ou presque. Je voyais les deux monsieurs qui semblaient me suivre, il fallait que je passe vite du coup si je ne voulais pas qu’ils soient bloqués. Parce que je voulais quand même qu’ils restent avec moi, surtout le policier, parce que eux ils étaient gentils au milieu de tous ces méchants baveux, même si le monsieur à lunette il avait voulu me faire du mal.

Je mis mon sac sur mon épaule et puis je pris la poêle dans l’autre main histoire de me tenir en équilibre pour pouvoir traverser. C’était pas très loin mais j’avais vraiment peur parce que c’était quand même haut. Et je savais, vu que j’étais allée soigner avec mon père un gen qui était tombé comme ça, ça faisait vraiment très mal de tomber comme ça. Je m’engageais donc vers la sortie, le toit ou il n’y avait pas de zombies. J’arrivais rapidement à la moitié du trajet jusqu’au moment où j’entendis un cri derrière moi qi me fis me retourner. Le seul truc c’est que je perdis mon équilibre, me baissant et tournant les pieds pour regarder ce qu’il se passait derrière. Je ne vis rien, rien de plus que le ciel parce que je lâchais mon ustensile de cuisine et que mes pieds glissèrent sur la planche en bois alors que je me mettais à hurler en tombant dans le vide.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mar - 22:42

* Elle m'a frappé. Elle m'a frappé. *

Il n'y avait que deux raisons possibles à cet acte: la panique, ou la zombification. La petite fille trop grande avait stoppé net son mouvement, ce qui plaidait plutôt en sa faveur, mais dans ces conditions Kôshi ne trouva pas cet indice suffisant, il y en avait derrière, il y en avait dans la rue, pourquoi pas sur le toit? Il ouvrit grand ses oreilles pour tenter d'entendre d'autres bruits suspects autour de lui sans lâcher des yeux "ce" qui l'avait frappé avec une poêle, dont elle se constitua un blindage ridicule, ne couvrant pas sa tête, le seul point "vital" des "Autres". Les éventuels bruits sur le toit étaient brouillés par ceux qui montaient de l'escalier. A contrejour, il ne pouvait pas voir les yeux de la fillette.

Une cavalcade venant d'en bas derrière lui, accompagnée d'un souffle court, sans râle particulier, devait venir d'Akiyama, lui saurait ce qui l'avait frappé, elle ou une "Autre". Le policier arriva enfin au bout d'une éternité et baissa le canon de l'arme de Kôshi, bien, bien, c'était donc l'étrangère, comme si les "Autres" n'étaient pas aussi des étrangers, n'étaient pas devenus des étrangers, eux aussi... et il se mit à parler, trop, encore, il n'avait pas à lui faire de reproche pour une situation qu'il ne connaissait pas, et l'autre, là, qui se jetait dans ses bras, "Mon sauveur!", est-ce qu'au moins elle avait compris que son inconséquence avait failli lui coûter la vie? Mais non, bien sûr!

Kôshi se releva en prenant bien soin de leur tourner le dos, se surprit de l'agilité de son acte, furieux, son sang bouillonnait. Il serra les dents, mais ne put bientôt plus se contenir, la pression devait se relâcher, il fit face à ce si gentil couple:

- Elle m'a frappé! Elle n'a pas réfléchi à savoir qui j'étais, elle m'a frappé! Qu'est-ce que tu voulais que je fasse, petite? Que je dise "Non, non, pitié, c'est moi"? Et puis quoi encore?? Ce qui me frappe est un ennemi, ce qui me frappe doit être anéanti, tu comprends ça? J'en ai marre qu'on me traite comme un paillasson, je rentre tranquillement chez moi, et puis ça, et puis tu aurais pu être qui, tu comprends ça? Et vous, là, vous auriez préféré quoi? Que ce soit un... zombie aussi, et que quand vous seriez arrivé vous en auriez eu deux autres sur le dos? Elle et moi? C'est ça que vous auriez voulu?

Il s'était bien lâché, et avait bien crié. S'avisant soudain que le bruit "les" attirait, il se détourna brutalement et fit quelques pas pour reprendre un peu de calme. "Ce qui me frappe est un ennemi et doit être anéanti". Il avait entendu cette formule de la part d'un des lieutenants des Nishimura. Pourquoi ça s'était déclenché sur le chemin du retour? Si ça s'était passé alors que la réunion n'était pas terminée, il serait en sécurité, entouré par une véritable armée, alors que là, là, on lui reprochait d'avoir voulu sauver sa peau? Mais pour qui se prenaient-ils?

Kôshi se retrouva face au soleil, et ferma les yeux, lui offrant son visage, debout, immobile. Le sang battait à ses tempes, mais ça allait déjà mieux.

* Amaterasu sama... *

Un vague bruit attira son attention et le sortit de sa récitation mentale du soutra du lotus. Tournant sa tête en direction du bruit, il aperçut la grande petite fille qui venait de poser une planche bien lourde pour elle entre le toit sur lequel ils se trouvaient et celui d'en face. * Qu'est-ce qu'elle fabrique encore, celle-là? * Il se mit en marche calmement vers elle, le policier entre elle et lui, la voilà qui entreprenait de traverser sur son pont improvisé, se servant de sa poêle comme d'un balancier ridicule. * N'importe quoi! * pensa-t-il. Il accéléra le pas, certain qu'elle allait encore faire une bêtise, mais n'eut pas le temps d'arriver à sa hauteur avant qu'elle ne disparaisse entre les toits.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Mar - 22:18

Lorsque Koshi baissa son arme la petite fille se jeta sur lui et le serra contre elle. Akiyama la laissa faire, regardant toujours l'homme qui avait failli la descendre quelques secondes plus tôt. Comme s'il n'avait pas assez de boulot à vouloir tous les faire survivre il devait aussi régler les problèmes internes à leur petit groupe. Il en avait plus qu'assez de tout ça et tout ce qu'il voulait maintenant c'était trouver une bonne planque, barricader les issues et attendre les secours mais avant cela il devait encore faire ce qu'il avait dit : Ramener Eckira chez son père et ramener Koshi chez... Il ne se souvenait plus que Koshi lui ai dit où l'accompagner. Il lui faudrait lui en demander un peu plus sur lui plus tard car il semblait plutôt louche. En plus ce qu'il venait de faire, braquer une petite fille sans vraie défense n'était pas au gout d'Akiyama bien qu'il se doutait qu'Eckira ne devait pas y être innocente. Une fois qu'elle lacha Akiyama, Eckira remercia chaleureusement. Akiyama ne lui répondit pas, il ne lui adressa qu'un léger sourire avant de reporter son attention sur Koshi. Il pensa : "Refait plus de connerie maintenant !" mais il ne dit rien, la situation était assez envenimée comme ça. En plus ce fut Koshi qui prit la parole :

- Elle m'a frappé! Elle n'a pas réfléchi à savoir qui j'étais, elle m'a frappé! Qu'est-ce que tu voulais que je fasse, petite? Que je dise "Non, non, pitié, c'est moi"? Et puis quoi encore?? Ce qui me frappe est un ennemi, ce qui me frappe doit être anéanti, tu comprends ça? J'en ai marre qu'on me traite comme un paillasson, je rentre tranquillement chez moi, et puis ça, et puis tu aurais pu être qui, tu comprends ça? Et vous, là, vous auriez préféré quoi? Que ce soit un... zombie aussi, et que quand vous seriez arrivé vous en auriez eu deux autres sur le dos? Elle et moi? C'est ça que vous auriez voulu?

Il parti avant qu'Akiyama ne puisse lui répondre. Il serra le poing qu'il aurai voulu lui planter en pleine face mais se retint, après tout à quoi cela servirai hormis à les épuiser avant l'arriver de leurs petits camarades affamés. Il réfléchit au propos de Koshi qui lui trottaient en tête, principalement la partie où il avait dit ce qui me frappe est un ennemi, ce qui me frappe doit être anéanti. Il pensa soudainement que des propos du même genre serai sortie de la bouche d'un psychopathe ou encore d'un mafieu. Il espérait bien pour Koshi qu'il n'était ni l'un ni l'autre quoique après tout il n'en avait plus rien à faire avec les choses qui rodaient. Au pire il n'en était pas au premier criminel qu'il lançait en pature s'il devenait trop gênant. Ensuite il se fixa sur la dernière phrase de Koshi, où il avait demandé à Akiyama qu'est-ce qu'il aurai voulu. Une chose lui vint en tête immédiatement, ce qu'il n'aurai pas eu de remord à tuer quelque chose qui est déjà mort. Si se retrouvait face à Eckira ou Koshi transformé il n'hésiterait pas à tirer. Mais une chose le tira de ses pensée. Il cru d'abord qu'il s'agissait d'une de ses choses mais c'était Eckira qui venait de tomber du pont qu'elle venait de constuire en les deux toits. Il était trop loin pour la rattraper à temps, sa vie dépendait maintenant de l'homme qui avait failli lui enlever quelques minutes plus tôt. Les créatures, elles, commençaient à s'amasser au bas de l'escalier il leur faudrait continuer très rapidement. Akiyama pointa son arme vers le premier mais se ravisa. Il ne pouvait tirer puisqu'il ne devait pas ni gacher ses balles ni les attirer. Ils étaient acculés sur le toit devaient continuer de s'enfuir.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Avr - 20:50

Je poussais un cri perçant en tombant dans le vide. Je voulais que l’on m’aide, je voulais que l’on me rattrape. Je ne voulais pas tomber en bas, être toute cassée comme plein de gens que j’avais déjà vu qui étaient tombés aussi haut que moi au moins. Et puis j’étais si près de l’autre côté, il ne me manquait plus qu’un pas ou deux et j’étais tombée. Je criais encore encore pour que quelqu’un veuille bien me venir en aide. Papa ou t’es ? Je pleurais, j’avais trop peur.

Puis il y a eu un choc dans mon dos, un truc qui m’a empêché de tomber plus bas. J’eu à peine le temps de voir que c’était les fils d’étendages du linge que l’on trouvait souvent dans les maisons tellement petites qu’elles avaient pas de terrasse et pas d’endroit pour étendre le linge mouillé. Je trouvais ça très intelligent et puis ça me permettait d’envoyer des petits mots à mon voisin d’en face la nuit quand mon papa pensait que je dormais. Il était ou lui aussi ? Je voulais le voir pour pouvoir lui envoyer encore des mots moi. Mais là je tombais encore, je battais des bras pour m’en sortir ou même essayer de voler, juste pas tomber. Et puis je vis l’escalier en colimaçon qui descendait en rond tout à côté de moi. J’arrivais à l’attraper alors que le sol avait l’air encore trop près. Je me fis mal aux bras et j’arrivais pas à me remonter. Les escaliers étaient froids et en métal et mes mains glissaient dessus. Je pleurais tellement que je voyais plus rien et je devais faire beaucoup de bruit. J’avais perdu toutes mes affaires qui étaient tombées en bas, là ou moi je devrais être. Mais j’arrivais finalement à me remonter, surement que les deux monsieurs étaient partis déjà depuis longtemps. Peut-être ils m’avaient laissée toute seule avec tous ces gens méchants, je ne voulais pas ça.

J’arrivais finalement à me hisser sur ces escaliers en métal et me recroquevillais dans un coin, contre la grosse colonne centrale, histoire de ne plus tomber. Je cachais ma tête entre mes genoux et posais mes mains dessus. J’avais trop peur et je voulais pas bouger. Je pleurais, j’arrivais pas à m’arrêter. Je ne savais pas si papa était pas loin mais je voulais qu’il soit là avec moi. Et même si c’était pas papa mais maman c’était pas grave, je voulais juste que quelqu’un vienne me faire un câlin et me montre un endroit sur ou je pourrais me cacher. Je voulais retourner à l’école, je voulais revoir mes amis et ma maitresse. Je voulais plein de choses et j’arrivais pas à me lever et je pleurais et je savais plus ou étaient les monsieurs et j’avais peur, plus que dans le bus parce que là j’étais toute seule.


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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Mai - 19:40

Le cri d'Eckira lui emplit tout son cerveau, l'empêchant de penser à quoi que ce soit d'autre. Il dépassa le policier qui lui sembla-t-il se désintéressait de la situation, et atteignit le bord du gouffre. Le grande petite fille rebondit sur des fils à linge tendus entre deux fenêtres, battit des bras tout en continuant de crier, puis attrapa la rambarde métallique de l'escalier de secours accolé au mur du bâtiment d'en face, le tout s'était passé si rapidement que Kôshi n'avait rien pu faire d'autre que regarder et espérer qu'elle ne s'éparpillerait pas sur le sol comme le contenu de son sac. Pestant de tout son être contre cette planche ridicule posée en travers des toits, il ne s'en retrouva pas moins de l'autre côté sans avoir eu le temps de réaliser qu'il l'avait bel et bien parcourue. Cherchant des yeux le haut de l'escalier de secours, il entraperçut Akiyama, leur tournant le dos, qui hésitait, le temps de lui envoyer une insulte mentale, Kôshi dévalait déjà les marches métalliques résonnantes, ses pas faisant vibrer tout l'ensemble. Il arriva rapidement à la hauteur de la grande petite fille recroquevillée contre l'axe de la spirale froide et la prit dans ses bras, instinctivement.

Elle pleurait. Bien sûr elle pleurait. Qu'aurait-elle pu faire d'autre? Le souffle court, encore, Kôshi pensa à lui dire des paroles réconfortantes, mais vit entre les barreaux deux ou trois silhouettes se rapprocher lentement, en-dessous, dans la rue, vraisemblablement attirées par le tintamarre de la poêle et les cris.
* Et voilà *, pensa-t-il. Les créatures étaient encore à une quinzaine de mètres de distance, trois ou quatre mètres en contrebas, et marchaient en automates désarticulés. L'homme ne s'attarda pas sur les détails, il les trouvait déjà trop près. Sans cesser de la serrer dans ses bras, Kôshi approcha ses lèvres de l'oreille de la grande petite fille cachée sous une masse de cheveux en désordre, et murmura:

" Ca va aller, maintenant, ça va aller. Tu peux te relever? Il faudrait qu'on remonte sans faire de bruit. Fais juste "oui" ou "non" avec la tête. "

Si Eckira ne faisait pas une bêtise de plus, les choses en dessous ne devraient pas les remarquer plus que ça et les laisser tranquilles. Dans le pire des cas, elles seraient certainement empêtrées à trouver le début de l'étroit escalier, puis trébûcheraient dans les marches, avec de la chance, les retardant d'autant. Il suffisait à Kôshi et Eckira de ne pas trop perdre de temps pour regagner le toit, à moins que quelque chose ne soit déjà en haut? L'homme leva la tête mais ne vit que le dessous des marches. Il espérait qu'Akiyama aie fini de tergiverser, aie traversé le petit pont de bois, et l'aie fait basculer dans le vide, mais il était encore trop tôt, rien ne tombait des étages sur les créatures. Il attendit avec une impatience contenue la réponse de la grande petite fille qui avait soigné son bras droit, bras qui dans sa course folle s'était remis à lui faire mal, bras auquel par miracle pendait toujours un sac en plastique contenant l'unique lien potentiel qui le reliait encore à sa vraie fille et à sa compagne.

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