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 Le début ? Ou la fin ?

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MessageSujet: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeSam 28 Mai - 12:53

Le monsieur avec des petites lunettes était en train de se faire un garrot. Pourquoi je n’y avais pas pensé ? Pourtant papa m’avait montré comment faire… J’étais vraiment pas douée, papa ne serait surement pas content de moi, enfin je ne sais pas…
Et puis pour le moment je m’occupais du gentil policier qui nous avait tous sauvés, même quand le monsieur aux lunettes et au garrot vint me demander quelque chose, je ne bougeais qu’après, j’étais trop concentrée pour ça. Résultat, lorsque je levais la tête il était déjà partit. Je regardais alors le blessé armé qui venait de me dire que j’étais la seule à faire quelque chose d’utile dans ce bus ou quelque chose du même genre. Un grand sourire élargi mon visage.

- Merci mais sans vous on serait tous mort !


Je le regardais plus sérieusement

- Je pourrais toucher votre arme après ? Fin quand j’aurais finit d’aider les gens.


Je me relevais ensuite en disant que j’avais finit et regardais autour de moi en serrant mon sac. Peut être y avait-il d’autres blessés qui avaient besoin de moi, je ne savais pas faire grand-chose mais au moins j’avais quelques trucs pour soulager leurs douleurs. Pourtant personne ne faisait attention à moi, tout le monde était devant les fenêtres et regardait dehors. Même les blessés ! Il devait y avoir quelque chose à voir… peut être le reste de l’accident. Peut être que d’autres personnes dehors avaient besoin de moi ! Il fallait que j’aille voir ! Mais en même temps si je sortais du bus, je risquais de me faire gronder, on m’enlèverait peut être même mes affaires ! Papa m’avait dis de ne pas montrer à tout le monde ce que je savais faire…

Je me dirigeais donc vers les fenêtres comme tout le monde en évitant quand même de trop m’approcher du priseur d’otage. Il était attaché et avait l’air un peu sonné, il ne semblait pas trop méchant comme ça. J’avais presque envie d’aller le voir mais ce qu’il avait fait à la mamie m’en empêcha. Du coup je me contentais de passer à coté de lui en le regardant avec un sourire pincé, on avait l’impression qu’il voulait que je le détache.
Je finis par arriver devant les vitres et me faufilait entre un petit papi et une maman et regardais ce qui se passait dehors, je cherchais l’ambulance de mon papa. Pourtant la seule chose que je voyais était des voitures très abimées et des gens bizarres. Oui, ils marchaient comme s’ils ne savaient pas ou ils allaient, ils devaient pas se sentir bien. Peut être un choc sur la tête ?

Et puis, d’un coup, une femme s’est mise à hurler en pointant l’un des « hommes ». Mes yeux s’ouvrirent le plus grand possible et j’aspirais presque mes deux mains dans ma bouche, m’empêchant de crier. L’une des personnes de dehors avait un bout de mâchoire en moins et une partie du corps toute abimée. Il avait du sang de partout ! J’avais peut être l’habitude d’en voir mais là ! Jamais autant ! Et surtout sur quelqu’un qui bougeait toujours ! Et puis là… plus aucun bruit… on aurait pu « entendre les mouches voler » comme disait ma maitresse. Pourtant, tout doucement comme dans certains films pour les grands, les gens de dehors s’étaient retournés vers notre bus…On ne faisait pas de mouvements, personne n’osait s’éloigner de la vitre… Et puis le bébé de la dame à coté de moi se mit à pleurer.

En un instant tout le monde courus vers les portes fermées, me bousculant et me faisant tomber par terre. J’avais un peu de mal à bien me retrouver mais ces personnes me faisaient très peur… Je voulais que mon papa soit avec moi pour me protéger !
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 5 Juin - 12:49

Bien sûr, cette situation n'avait rien d'ordinaire, mais de là à effrayer tous ces gens de bonne volonté à ce point devant une blessée dotée de plus de vitalité que les autres...

Les passagers du bus commençant à se rassembler pour observer le spectacle, Kôshi dut à son tour se rapprocher pour mieux voir. Il jeta un coup d'oeil au preneur d'otages menotté à un siège et eut envie de lui donner un de ces coups de pied qu'il avait parfois vu décocher, un de ceux dont on se souvient longtemps, mais se ravisa, son bras lui faisait mal. Dehors, la blessée portant des anglaises avait fini par sortir de la voiture bordeaux. Elle titubait, on aurait dû l'aider, au lieu de ça les gens contre le bus se contentaient de la regarder avec terreur. Kôshi reporta son regard sur la demoiselle en détresse.

Elle portait une robe noire et blanche à volants, dentelles et frou-frous, et des bas blancs maculés de crasse et de sang. Elle avait dû être belle, avant, une vraie lolita gothique comme il les appréciait, légèrement maquillée, à moins que ce ne soit du sang, c'était plutôt ça, en réalité. Elle fit un pas en direction des gens massés contre le bus, un pas incertain et lourd, qui la fit buter contre la portière qu'elle venait de faire tomber. Un instant, elle sembla perdre l'équilibre, mais son si petit pied semblait avoir une force insoupçonnée, il poussa la portière qui grinça effroyablement contre le sol. Le bruit fit se retourner d'autres personnes aux alentours, étrangement lents, franchement inquiétants. Ils n'avaient pas particulièrement l'air de vouloir l'aider, et regardaient plutôt les gens devant le bus avec des yeux de poissons morts. On ne pouvait pas réellement dire qu'ils regardaient, en fait. Ils étaient simplement là, et commençaient eux aussi à avancer d'une démarche aussi lourde que celle de la jeune fille, Kôshi observait sans comprendre.

Une femme se mit à hurler en pointant quelque chose du doigt, elle désignait un homme sur la droite, à l'extérieur, un de ceux qui se comportaient bizarrement. Le côté gauche de son corps semblait comme... râpé, comme si on lui avait arraché de petits morceaux de vêtements et de chair, qui pendaient lamentablement et dégouttaient un sang noir. Son regard était aussi éteint que celui des autres, de là où se trouvait Kôshi, on aurait dit qu'il avait un trou dans la mâchoire.

Le cri de la femme avait eu le mérite de rendre les passagers du bus bouches bées et parfaitement immobiles, aux aguets de ce qui se passait derrière les vitres avec une lenteur suspecte. Kôshi s'aperçut que les gens massés contre les parois du bus avaient profité du cri pour disparaître, partis ailleurs. L'homme à lunettes sentit en plus de sa douleur au bras quelque chose d'amer tordre son ventre, une angoisse sourde qui montait. Il reporta son attention sur la lolita gothique et constata qu'elle avait un oeil crevé, poupée cassée qu'on aurait bien du mal à réparer.

Un bébé se mit à pleurer soudainement, ce qui donna le signal du déclenchement de la panique, les passagers se ruèrent tous en même temps vers les portes dans l'intention évidente de fuir, Kôshi, bousculé, parvint à agripper un siège de son bras valide pour ne pas tomber, tout s'était passé si vite, les portes n'allaient pas tenir bien longtemps, le preneur d'otages avait été piétiné, le policier avait disparu du champ de vision de Kôshi, une sorte de flaque blanche sur le sol, la grande petite fille était tombée. L'homme pensa de nouveau à ses deux filles injoignables et se hâta d'aider celle-ci à se relever, oubliant pour un temps toute douleur physique.

- Ca va, petite? demanda-t-il.

Les portes cédèrent dans un terrible craquement grinçant et se transformèrent en goulet d'étranglement pour les fuyards qui tous voulaient partir les premiers. Une fois la petite fille blonde relevée, Kôshi tourna son regard vers l'extérieur et s'aperçut que les gens étranges s'étaient rapprochés plus vite qu'il ne l'aurait cru. Aucun d'entre eux n'était normal. Il leur manquait à tous quelque chose. Certains dérapaient sur le sang laissé par celui qui était passé avant eux. D'autres commençaient à faire le tour du bus, et auraient rejoint ceux qui bouchaient les entrées d'ici assez peu de temps en dépit de leur démarche titubante, si les portes ne se débloquaient pas d'une façon ou d'une autre.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 5 Juin - 14:37

Les personnes dehors suscités l'angoisse des occupants du bus. Tous étaient collés aux vitres à les regarder sans un bruit dans un premier temps puis un bébé commença à pleurer et ce fut la panique générale. Tout le monde se bousculaient pour pouvoir sortir en premier. Akiyama fut pousser et tomba sur un siège à côté de lui. Il voyait la petite qui avait subit le même sort que lui, elle avait été poussée sauf qu'elle se trouvait par terre elle. Akiyama aurait voulu l'aider mais trop de gens l'empêchaient de passer.

Au bout de une minutes, il ne restait déjà dans le bus que Akiyama, l'homme qui s'était pris une balle, la filette, le preneur d'otage et une ou deux personnes. Akiyama se mis debout en regardant ceux qui étaient restés dans le bus. Les portes du bus étaient encore ouverte et les personnes au dehors s'approchaient doucement.

-Mais qu'est-ce qui se passe ici c'est fou. La panique ne sert à rien dans des situations comme ça. Les gens dehors ont probablement besoin d'assistance, il faut qu'on aille les aider. Mais faut aussi qu'on aille faire soigner votre bras et...

Un hurlement venu de dehors coupa l'inspecteur au milieu de sa phrase. Brusquement Akiyama se retourna et observa l'action à travers la vitre. Une des personnes qui était précedemment dans le bus avait essayée de s'enfuir mais il avait été rattrapé par une des personnes de dehors. Quelques secondes avaient suffit pour que d'autres arrivent en masse et encercle cette personne. Les personnes de dehors été, pour la plupart, gravement blessés. L'un d'eux avait une partie du corps comme arrachée, une autre avait la machoire disloquée.

-Avec des blessures comme ça ils devraient être dans un état critique... Ils devraient plus pouvoir bouger aussi librement. Certain même devrait déjà être à la morgue... C'est quoi ce délire

La scène se poursuivit devant les yeux d'Akiyama. Le survivant du bus hurlait qu'on lui vienne en aide mais Akiyama ne bougea pas, pétrifié de peur il observait la scène. Ceux de dehors se rapprochaient de plus en plus du survivant et l'un d'eux le mordit à la jugulaire comme le ferait un lion sur une de ses proies. Du sang coulait en abondance du cou du survivant. Il continuait à hurler alors que tout les autres s'agglutinèrent sur lui.
Ils le dévorent vivant ou bien je rêve...
Akiyama ne pouvait plus détourner les yeux de l'action. Il était scotché par ce qu'il venait de voir. Retrouvant peu à peu la raison, sans détourner son regard de la vitre, il dit :

-Ecoutez je sais pas du tout ce qui se passe dehors mais faut qu'on se tire d'ici en vitesse et qu'on se mette en sécurité. On est pas à l'abri dans le bus avec la porte ouverte...

Akiyama parvint enfin à détourner le regard de la scène, observant les gens présent dans le bus. Il essayait de paraître le plus calme possible bien qu'intérieurement il avait peur.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeJeu 9 Juin - 20:14

Le coup m'avait un peu sonné et j'avais vu des étoiles pendant un petit moment, elles étaient jolies toutes jaunes comme ça… C'est la voix d'un monsieur qui me remis les idées en place, le monsieur aux lunettes rondes. Je levais la tête pour les regarder lui et sa main, ne comprenant pas bien ce qu'il me voulait. Finalement je mis ma main dans la sienne et me relevais sans pour autant le lâcher.

Tout le monde était parti, il n'y avait presque personne ici et j'avais bien envie de faire comme eux et de m’en aller en courant pour rentrer chez moi et attendre que mon papa rentre à la maison. Mais je ne pouvais pas. Si je sortais, surement que les malades et blessés de dehors allaient me faire du mal. Ils avaient l'air trop bizarres et les gens qui étaient parti en courant du bus et en me renversant avaient l'air d'avoir disparut, même en levant les yeux le plus haut que je pouvais, je n'arrivais à voir que les horribles têtes abimées des gens de dehors et pas de ceux qui étaient avant avec moi. Ils avaient en plus l'air de se rapprocher de plus en plus de notre bus et les bruits bizarres qu'ils faisaient me donnaient presque envie de pleurer, j'avais l'impression d'être dans un des films qu'on disait d'horreur et que d'habitude je n'avais pas le droit de regarder. Peut être qu'ils allaient nous manger aussi comme dans le truc que regardais papa la dernière fois alors qu'il pensait que j'étais couchée. Rien que d'y penser j'avais encore plus envie de pleurer et me serrais entre le monsieur qui me tenait dans la main et mon sac de premiers secours que je tenais par le bras.

Je regardais ceux qui restaient encore dans le bus, ils avaient l'air d'avoir autant peur que moi et ne disais rien. Ils regardaient dehors et avaient l'air d'avoir vu des trucs encore plus horribles. Il n'y avait que le policier qui avait ouvert la bouche pour parler au monsieur qui m'avait aidé à me relever avec une voix un peu étrange, il se passait quoi dehors ? Pourquoi même le priseur d'otage qui avait eu l'air si méchant tout à l'heure ne bougeais plus et écoutait aussi le policier alors qu'avant il lui aurait crié dessus et l'aurait ignoré ? Je regardais ce méchant monsieur qui m'avait l'air encore plus gentil maintenant, il regardait tout le monde comme si on était super fort. De toute façon, il n'y avait que le policier qui pouvait le libérer mais pour le moment il avait l'air plus intéressé par les blessures des gens qui se rapprochaient que par celui-ci. Il devait y avoir un truc qui ne collait pas mais il murmurait dans sa pas barbe et je ne comprenais pas ce qu'il disait. Je voulais rentrer chez moi !

Il avait finit par se retourner vers nous et nous regarder et nous demander de rester calme et de le suivre pour se mettre à l'abri. Papa m'avais souvent dit qu'il ne fallait pas suivre des inconnus mais il m’avait déjà sauvé une fois et puis je ne savais pas quoi faire sinon. J'hésitais un peu mais personne ne disait rien. Je lâchais la main du monsieur pour la lever comme on le faisait à l'école pour parler et donnais mon opinion.

- Moi je veux bien venir avec vous, mais il faudrait aller ou ? Comme ça je préviens mon papa

Voilà comme ça il ne s'inquiéterait pas pour moi et continuerait son travail tranquillement jus qu'as ce que je revienne à la maison.
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeVen 17 Juin - 21:55

Les passagers mirent environ une minute à sortir, du moins ceux qui bloquaient la porte, temps suffisamment long pour que les êtres au dehors en rattrappent certains. Le spectacle était effrayant. Ces gens étaient malades, il n'y avait pas d'autre solution. On ne peut pas faire ça sans être malade. On ne devrait même pas pouvoir bouger dans cet état, et encore moins infliger pareil traitement à des personnes valides. Kôshi tourna la tête vers les rares humains encore embarqués, le policier qui maugréait, le preneur d'otages menotté qui faisait moins le fier, un homme et une femme d'âges indéterminés qui avaient dû se faire bousculer comme eux... Tous avaient les yeux arrondis de terreur. Il voulut cacher les yeux de la grande petite fille, mais il ne voulait pas lui lâcher la main et ne pouvait utiliser son autre bras, il la regarda, elle se serra contre lui, ce qui lui rendit un peu de courage.

Mais du courage pour faire quoi?

Confusément rendu furieux par son indécision, il se mit à regarder de l'autre côté de la scène, autant pour lui échapper que pour se calmer. Il constata que les êtres y étaient moins nombreux et qu'ils ne se déplaçaient pas tous dans la direction du bus, certains étaient même bloqués dans leur marche par les épaves des voitures accidentées, comme s'ils n'avaient pas compris qu'ils pouvaient en faire le tour. Le sol était jonché de débris humains divers. Les jambes de Kôshi se mirent à trembler.

La voix du policier s'éleva et s'adressa à la cantonnade, préconisant d'aller se mettre en sécurité ailleurs, et vite. La grande petite fille lâcha la main de Kôshi pour la lever comme une gentille écolière, et comme une gentille écolière elle demanda où ils devaient se rendre pour prévenir son père. Un peu surpris, Kôshi sourit.

- Il a le téléphone, ton papa? Tu peux l'appeler?

Un bruit sourd contre la paroi du bus. Un des êtres avait abandonné la curée et venait de plaquer son visage contre la fenêtre, avant de se mettre à s'y cogner la tête sur un rythme lent, y laissant un peu de sang à chaque fois. Deux ou trois autres se détournèrent de leur sinistre repas et le regardèrent d'un oeil vide. La chose qui se cognait la tête avait un temps fait partie des otages du bus. Kôshi recula sous le choc de cette révélation et se retrouva bêtement assis sur le siège derrière lui.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeSam 18 Juin - 16:28

La fillette leva la main pour parler. Akiyama l'écouta attentivement mais ce fut l'homme avec le garrot qui lui répondit. C'est vrai que cet homme avait sur lui un téléphone avec lequel la fillette pourrait appeler son père. Seulement avant même que la gamine n'ai pu répondre un bruit sourd détourna l'attention d'Akiyama. L'un des personnes rescapés du bus donnait de violent coup de tête dans la vitre du bus. D'autres personnes de dehors s'étaient détournés de leur "repas" et regardaient dans la direction du bus. Sur la fenêtre, l'individu laissait des traces de sang. Il esayait visiblement de traverser la fenêtre pour les atteindre sans voir la porte à l'avant du bus restée ouverte après la bousculade. Akiyama regardait avec des yeux ronds. Il ne savait pas quoi faire. Le manuel de police parlait bien de ce qu'on doit faire en cas d'émeutes ou d'aggression mais ça ne ressemblait ni à l'une ni à l'autre. Akiyama se retourna vers les personnes encore présente dans le bus et annonça :

-Je ne sais pas où on devrai partir mais par contre je suis sur qu'on ne devrai pas rester ici. Vous avez tous vu ce qui est arrivé à ceux s'étant trop approchait "d'eux". Maintenant ils ont l'air d'agir de la même façon. Nous ne sommes pas en sécurité dans ce bus alors je propose de rejoindre à pied un lieu plus sûre. Le seul gros problème ce que... désignant le preneur d'otage... Je ne peux pas le laisser ici donc il va voyager avec nous. Si quelqu'un à un lieu en particulier à proposer et bien qu'il le fasse.

Akiyama s'approcha du preneur d'otage et le détacha du siège. Il lui remit ensuite les menottes de manière à ce qu'il ai les mains dans le dos. Il lui murmura à l'oreille :

-Fais moi confiance que si tu essaye de jouer le petit malin j'hésiterai pas à prendre des mesures plus... radicale.

Puis Akiyama regarda de nouveau le petit groupe de personne restante. Il ne savait pas du tout ce que donnerai la situation dans les autres rues de la ville et cela l'effrayé. Il avait peur d'hésiter car dans certaine situation chaque secondes sont précieuses.
Essayant de paraitre le plus calme possible Akiyama repris :

-Prenez le stricte nécessaire... Portable, sac, etc... Et dès que tout le monde sera pret nous partirons... Dans la joie et la bonne humeur...

Akiyama essayait l'ironie pour détendre l'atmosphère tendue de la situation mais dans sa tête les pensées les plus sombres se bousculaient. Il se disait entre autre :
Et si on ne s'en sortait pas, et si finalement après beaucoup d'effort personne ne survivait... peut-être par ma faute qui peut savoir, et si tout ceci n'était que le commencement de quelquechose de plus grand...De l'apocalypse peut-être... La joie et la bonne humeur ne sont surement pas les bienvenues dans ce cas. C'est plutot la prudence et la peur...
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeMar 21 Juin - 13:22

C’est le monsieur aux petites lunettes qui me répondis en premier, il voulait que j’utilise son téléphone pour appeler mon papa C’était gentil amis je ne pus pas lui dire que j’étais d’accord parce qu’un bruit sourd retentis. Comme tout le monde je regardais ce qui se passait et vis un des messieurs malades se taper la tête contre la vitre. Il avait besoin d’aide ! Je devais aller l’aider ! Mais j’avais trop peur, il y avait du sang partout sur la vitre comme si il voulait la repeindre avec ce qu’il y avait dans son cerveau ! Si c’était papa qui me l’avait raconté, j’aurais rigolé mais là… ça faisait trop peur ! Il y en avait trop tout plein de partout !
Et si jamais il rentrait dans le bus ? Oui, il pourrait, comme ça on le soignerait et puis il repartirait comme les vrais malades. Mais en fait, je ne voulais pas le guérir, rien qu’à le voir comme ça j’avais mal au cœur et mes larmes avaient envie de couler de mes yeux. Je reculais et murmurais

- Mais arrêtez vous, vous vous faites mal….

J’arrivais pas à détacher mon regard et je serais surement restée comme ça longtemps si j’avais pas failli tomber sur le policier qui était en train de détacher le méchant et lui attachait les mains dans le dos.

- Pardon, pardon, je vous avait pas vu…

Je me confondais en excuses sans même savoir s’ils m’écoutaient. En fait c’était juste pour ne pas regarder dehors. Je ne voulais pas sortir du bus, alors que le monsieur avec la tête éclatée y était aussi, ici on était en sécurité non ? Et puis papa disait toujours qu’il ne fallait pas que je suive des inconnus. Mais là il y avait un policier, je ne risquais rien je crois. J’essuyais mes yeux alors que tout le monde se préparait à partir.

Finalement ils furent prêts, mais ils n’allaient pas me laisser toute seule ici ? Ils avaient l’air de le vouloir. Je ne voulais pas être toute seule, si jamais il rentrait dans le bus ? Il allait me faire quoi ? Je me mordais la lèvre rien que d’y penser. Et puis, il y avait des gens blessés dans le groupe, je pourrais surement les aider un peu alors. Il allait falloir que j’aille avec ce policier, ce priseur d’otage capturé, ce gentil monsieur à lunettes et ces vieilles personnes…
Je les regardais se diriger vers la sortie en me laissant au milieu toute seule avec mon sac, je ne savais pas….

Et puis le monsieur dehors se mit à parler dans une langue bizarre mais qui me firent dresser les cheveux sur la tête. En pleurant je rattrapais le groupe qui venait juste de sortir et m’accrochais au bras pas blessé du monsieur encore une fois, essuyant encore les yeux avec mes poignets.

-Veut pas rester toute seule ! J’ai trop peur !

Bizarrement, il n’y avait plus de bruit autour mais je ne m’en occupais pas. J’essayais simplement de sécher mes larmes mais ne j’y arrivais pas trop, j’avais trop peur qu’ils partent sans moi !
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeSam 2 Juil - 18:28

Bien...

"Sortir", avait dit le policier. Sortir. Les gens n'avaient pas vraiment l'air de trop y tenir. C'était pourtant la seule chose à faire, la rue étant bloquée par tout un tas de véhicules accidentés. Il n'y avait pas trop de monde de l'autre côté, il serait peut-être sage d'en profiter. L'ancien passager passé du côté des "autres" continuait à se cogner la tête, la grande petite fille faillit trébucher sur le policier qui s'occupait du preneur d'otages, elle bredouilla une excuse que Kôshi ne saisit pas, toujours assis stupidement, comme hypnothisé par celui qui se cognait la tête à l'extérieur.

Bien...

Les passagers se mirent à réagir mollement aux instructions du policier, Kôshi se contenta de vérifier que son sac en plastique pendait toujours au bout de son bras valide, puis se leva à son tour. Quittant ainsi des yeux l'extérieur du bus, son esprit sembla se réanimer quelque peu. Il n'avait pas franchement envie de sortir le premier. Pas du tout, en fait. Et encore moins juste devant ou juste derrière le policier, était-ce là l'effet de son appartenance à ce qu'on désignait comme la pègre? Peu importait en ce moment précis. Les deux autres passagers passèrent lentement devant lui, il leur en fut reconnaissant, ce fait forçant quasiment le policier et son encombrant compagnon à sortir les premiers, ensuite ce serait le tour des deux autres passagers, puis celui de Kôshi, qui attraperait la main de la grande petite fille au passage. Fermer la marche ne le tentait pas trop non plus, à la réflexion, mais il était déjà trop tard pour y penser.

Ils sortirent donc, lentement, précautionneusement, la peur les incitant au silence, dans cet ordre: le preneur d'otages les mains menottées dans le dos, le policier, l'homme, la femme, Kôshi, qui avait dû passer devant la grande petite fille en laissant exprès traîner sa main valide derrière lui, pensant qu'elle la prendrait sans plus de façon, mais elle n'en avait rien fait, fascinée par le spectacle se déroulant derrière la vitre, comme un écran de télévision 3D super géant.

Elle viendra bien de toute façon, pensa-t-il.

Venant seulement de poser ses deux pieds sur l'aphalte à seulement quelques centimètres du bus, Kôshi réalisa que le groupe n'avait pas beaucoup avancé, et que son bel ordonnancement forcé avait volé en éclats. Personne n'osait faire un pas, ni dans une direction ni dans une autre. Le soleil tapait fort. L'homme à lunettes regarda autour de lui et décida que décidément oui, il serait plus sage de faire le tour du bus, qu'il y avait moins de monde de l'autre côté. C'est alors que l'ancien passager qui se cognait toujours la tête et ce faisant avait attiré d'autres "autres" autour de lui se mit à émettre d'informes borborygmes. S'ensuivit une cavalcade venue de l'intérieur du bus:

- Veux pas rester toute seule! J'ai trop peur!

...et la grande petite fille vint s'accrocher au bras valide de Kôshi, enfin elle avait bougé, l'homme lui adressa rapidement un sourire avant de ressentir une étrange sensation d'angoisse sourde qui lui fit relever la tête.

Il se rendit compte que plus personne, ni dans le groupe, ni parmi les "autres", ne bougeait plus, même l'ancien passager avait cessé de se fracasser systématiquement le crâne contre la paroi du bus. Au lieu de ça, les "autres" regardaient tous dans la direction du groupe, sans arborer d'expression particulière autre que celle d'une sorte de démence froide. Les plus proches du groupe ne s'en trouvaient pas à plus de cinq mètres. L'effet était proprement paralysant.

Deux secondes d'un effroyable silence s'écoulèrent, puis les "autres", presque tous en même temps, se mirent à faire un pas lent, lourd et incertain en direction du groupe. Brutalement, la femme hurla et se mit à courir droit devant elle, faisant tomber l'homme à terre, tentant d'éviter les cadavres, les véhicules accidentés et les "autres" encore à distance, et ces "autres" étrangement se mirent tous à se diriger vers elle d'un pas qui s'accélérait sans jamais les amener à courir. Kôshi avait instinctivement attiré la grande petite fille contre lui et lui avait mis la main devant la bouche pour l'empêcher, elle, de crier à son tour.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 3 Juil - 14:12

"Les autres" s'avançaient d'un pas lourd vers le petit groupe avant que la femme décident de courir en hurlant. Voulant tout éviter elle se fit finalement prendre un peu plus loin. Ils s'étaient jettés sur elle avant de la dévorer devant les yeux du groupe. Akiyama regardait la scène, paralysait par l'incertitude. Il n'avait aucune idée de ce qui ce passait et de comment il devait réagir. Déjà passer devant ne l'avait pas trop enchanté mais il avait du faire avec mais en plus devoir assister à cette scène sans savoir quoi faire le terrifiait. Finalement c'est le preneur d'otage qui prit la parole le plus vite. Il se pencha vers Akiyama et dit d'une voix moqueuse :

-Alors Super-Flic, t'a une idée de ce que tu compte faire car je crois qu'on aimerai tous l'entendre. Tu t'es planté en les faisant sortir et maintenant tu va tous les faire crever. Tu mourra avec leur mort sur la conscience.

Akiyama ne répondit rien. Trop occupé à réfléchir à la situation. Les "autres" s'approchaient maintenant du petit groupe de rescapé. Akiyama choisi la solution de facilité, il sorti son arme de son holster et la braqua sur le plus proche.

-Arrêtez vous immédiatement ou bien j'ouvrirai le feu...

Ils continuaient tout de même de s'avancer, de plus en plus rapidement.

-J'ai dit stop ! Arrêtez vous tout de suite c'est mon dernier avertissement !

Tout en s'avançant, les "autres" émettaient une sorte de plainte lente. Ils s'avançaient sans ralentir. Les avertissements d'Akiyama n'avaient eu aucun effet sur eux.

-Vous l'aurez voulu...

Akiyama visa la jambe droite de l'autre le plus proche. Il hésita un seconde avant d'ouvrir le feu. L' "autres" eu juste un mouvement comme s'il faillit tomber puis se remit droit et continua de marcher encore plus vite. Tremblant Akiyama tira une nouvelle fois mais cette fois-ci dans la jambe gauche. Encore une fois ce fut la même chose, l' "autres" faillit tomber puis se remit droit et continua de s'avancer presque en courant. A voix basse Akiyama dit : Mais c'est quoi ce bordel ?! Même l'homme le plus résistant du monde serai tombé...

Akiyama, complètement tétanisé par la peur, n'arrivait plus du tout à réfléchir correctement. Il décida finalement, les voyant approcher très rapidement, de tirer à l'endroit du coeur du plus proche. Mais lorsqu'il fit feu, Akiyama constata quele coup de feu n'avait pas eu d'effet sur l'autre hormis de les attirer encore plus rapidement vers nous. Ne voyant d'autres choix Akiyama hurla au groupe de courir le plus vite qu'ils étaient possible.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 3 Juil - 19:59

Il m’avait souris. Il avait vraiment l’air gentil comme ça. Je lui rendis son sourire pour qu’il ne voie pas trop que j’avais vraiment la trouille. Fallait pas qu’il s’inquiète pour moi. Et puis pour le moment, les gens bizarres venaient vers nous, tout doucement. On aurait pu être dans un film ou un truc comme ça mis ils avaient l’air trop « vivants » pour être des faux. Je me pinçais même le bras pour voir si je n’allais pas me réveiller et arriver en retard à l’école, ce serait tout de même mieux…

La femme qui était avant avec nous eu peur la première et partis en courant et en hurlant. Moi j’aurais bien fait pareil non seulement parce que j’avais aussi peur mais aussi parce que je m’étais pincée fort et que j’avais mal mais le monsieur avec les lunettes m’avais serrée contre lui et avait mis sa main devant ma bouche. Du coup je regardais la dame qui avait finit par tomber se faire sauter dessus et maintenant ils la mangeaient !! Mais c’était quoi ça ? Je mettais mes mains sur les oreilles pour ne pas entendre ce qui était super difficile vu que tous les bruits passaient à travers et fermais les yeux mais c’était trop tard… J’avais tout vu et c’était pire que tout sans que je sache pourquoi.

Tout le monde avait regardé sans rien dire comme pour se faire oublier mais ces fous avaient finit par se retourner vers nous, je les avait vu entre deux de mes doigts. Et pis le policier vint pour tous nous sauver en demandant aux méchants d’arrêter de marcher et de nous laisser tranquille. J’enlevais mes mains, prête à applaudir sa réussite mais il ne se passa rien. Il finit par tirer trois fois sur eux mais rien ne l’empêcha de marcher. Il avait eu son métier dans une boite de smarties pour ne pas savoir tirer ou bien juste que ça leur faisait rien ? Je savais pas mais je voulais pas savoir parce qu’il y en avait partout autour de nous et qu’ils approchaient pas vite mais il me faisait très peur avec leurs bouts en moins qui laissaient voir leurs dedans tout sanguinolents. J’avais les jambes qui tremblaient et m’accrochais tout ce que je pouvais au gentil monsieur à lunettes, serrant mon sac de soin encore plus fort jusqu’au moment où le policier nous dis à tous de courir.

Je regardais partout autour pour voir par ou partir, les yeux pleins de larmes et puis me mis à courir comme je le pouvais, le plus vite possible. J’avais lâché la main du monsieur je crois mais je ne savais plus trop. J’avais vu un petit trou ou je pourrais me cacher en attendant qu’ils s’en aillent. Ici ils ne me verraient pas et s’ils s’en allaient tous j’arriverais peut être à attendre que mon papa arrive pour me sauver avec ses copains. Je zigzaguais donc pour ne pas qu’ils se jettent sur moi comme quand je jouais à chat avec mes copains et puis je me jetais sous le bus, une partie un peu surélevée par rapport aux autres à cause du choc me semble. Pis ici, je me mettais bien au milieu personne ne saurais que je suis là, et j’étais protégée comme si j’étais sous ma couette ici.

Pourtant je voyais le monsieur qui était gentil avec moi et qui m’avait passé sans le faire exprès un bout de son pain au curry. Il fallait l’aider lui, et le policier aussi. Du coup, je leurs faisait d’aussi grands signes que je pouvais tout en essayant de ne pas faire de bruit pour ne pas être vue ni entendue par les autres.
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeSam 9 Juil - 20:51

Kôshi espéra de tout son coeur que la grande petite fille n'ait rien vu du massacre de la passagère qui avait fui. Ca ne lui paraissait guère vraisemblable, il pencha son regard vers elle et vit ses yeux tout grands ouverts, un instant lui traversa l'esprit que décidément les gaijin avaient de bien plus grands yeux que les Japonais. Puis il entendit le preneur d'otages faire une remarque ironique au policier, mais qui était ce type exactement, n'avait-il même pas pensé au fait qu'avec les mains attachées il avait encore moins de chances que les autres? Il constata que les malades s'étaient désintéressés de leur dernière victime, et avaient reporté leur attention vers le groupe, s'en rapprochant lentement.

Depuis qu'ils sont là, ils semblent réagir à quelque chose de précis en rapport avec nous, mais à quoi? Comme un déclic qui les attirerait ...

Le policier sortit son arme, fit trois sommations sans obtenir de réaction autre qu'une légère accélération du mouvement des "autres", puis tira.

La détonation surprit Kôshi qui sursauta et relâcha son étreinte sur la grande petite fille. La cible avait reçu une balle dans la jambe droite, à cette distance rater aurait été dommage, Kôshi s'attendit à voir l'"autre" s'effondrer mais il n'en fit rien et se remit à marcher après avoir perdu l'équilibre l'espace d'un bref instant. Une deuxième balle atteignit l'autre jambe, sans plus de résultat. En désespoir de cause, il visa le coeur, impossible de rater à une telle distance, Kôshi vit distinctement l'impact et le sang noir qui jaillit rien qu'un moment, un trop court moment, mais ça ne l'arrêta même pas.

- Elle est où, la puissance d'arrêt du .38 special? pensa-t-il, se souvenant de ses leçons de tir aux Etats-Unis il y avait maintenant déjà si longtemps.

Son bras valide, qui s'était mis à peser lourd parce que la grande petite fille s'y était accrochée, recouvra son entière mobilité lorsque le policier hurla à tous de courir, elle avait obéi et disparu en un clin d'oeil après avoir slalomé entre les "autres" décidément fort peu agiles. Où était-elle passée? La cherchant fébrilement du regard, il constata que les "autres" semblaient tous se diriger vers le policier seul, le passager mâle avait lui aussi disparu Bouddha savait où, mais étrangement, les malades semblaient se désintéresser de Kôshi.

Instinctivement, il désobéit à l'injonction du policier et se contenta de reculer lentement, le dos plaqué contre la paroi du bus, dans l'intention de se retrouver de l'autre côté de celui-ci en le longeant silencieusement.

- Si - len - cieu - se - ment.

Il n'avait pas réfléchi au fait qu'il se dirigeait vers l'impact de l'accident, et que son vague projet risquait de lui prendre un certain temps. Il se contentait de se mouvoir avec une lenteur qui commençait à lui faire peur, tout en observant les "autres" se rapprocher du policier et de son prisonnier.

- Balance-leur le connard" , murmura-t-il avec une vulgarité qui ne lui était pas coutumière, la voix tremblante d'inquiétude.

Un son mou attira le regard de Kôshi dans une autre direction: droit devant lui, à seulement 40 centimètres, se tenait la lolita gothique de tout à l'heure. Elle semblait avoir arrêté sa marche vers le couple policier-prisonnier, et le regardait de ses yeux vitreux. Elle se tourna lentement vers lui, comme incertaine, indécise. Quand elle fut toute entière face à lui, sa robe noire et blanche en lambeaux, ses anglaises salies de crasse, son épaule gauche, celle qui avait poussé la portière, plus basse que la droite, le bras démis, les bas blancs déchirés, Kôshi eut un choc:

- Fujiko san...

Une de ses "petites amies"...

Il n'eut pas le temps de réfléchir plus avant, le bras droit de Fujiko était parti dans sa direction avec une fulgurance telle qu'il ne put éviter de se faire immobiliser, la poitrine comprimée contre la paroi du bus par une force insoupçonnable dans un si petit corps. Elle approcha sa tête de la gorge de Kôshi, mais cette fois-ci ce n'était manifestement pas dans l'intention de l'embrasser, sa bouche grande ouverte évoquant celle d' un animal avide, ses dents étaient maculées de sang, il crut distinguer des lambeaux de chair coincés entre celles-ci.
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 10 Juil - 14:27

Akiyama était resté sans bouger lorsqu'il avait hurlé au groupe de courir. Beaucoup avaient suivi son conseil et s'étaient enfui dans toute les directions.
Le preneur d'otage, le sourire au lèvre, s'approcha doucement d'Akiyama avant de lui dire

-Ils vont tous crever. La gamine pleurnicheuse, l'autre avec les lunettes, même toi tu va crever. Et tout ça ça sera de ta faute. Ils vont tous crever ici et c'est toi qui les aura conduit à la mort...

Pris de rage, Akiyama frappa violemment au visage le preneur d'otage. Celui-ci sous le choc se courba. Les autres continuaient d'approcher et Akiyama devait faire quelquechose rapidement sous peine d'être totalement encerclé. Regardant son arme, il lui vint une idée, un songe : Et si c'était le bruit qui les attiraient. Dans le bus un gamin à hurlait et ça les à attiraient. Ensuite la femme qui s'est enfui à criait et c'est ce qui a conduit à sa perte. Et là c'est ma faute... Les détonations de mon arme, les sommations... Je vois pas d'autres choses...
Il vint à l'esprit d'Akiyama une autre idée assez folle pour fonctionner. Il leva le preneur d'otage en le tirant par les cheveux, s'approcha doucement de son oreille et lui chuchota :

-Soi heureux mon grand j'ai trouvé comment tu pourrais faire ta bonne action de la journée. Tu va enfin servir à quelquechose. Tu va servir d'appat. Par contre essaye de les retenir longtemps faut quand même qu'on ai le temps de se barrer d'ici.

Le preneur d'otage, anxieux, faisait des signes de la tête pour montrer qu'il n'était pas d'accord mais Akiyama le poussa devant lui. Hurlant, le preneur d'otage voulu s'échapper mais les autres l'attrapèrent et l'attirèrent au sol avant de commencer leur festin. Saisissant sa chance Akiyama se retourna en direction du bus. Un des autres était très proche de lui. Akiyama lui donna un violent coup de poing avant de commencer à s'enfuir en direction du bus. Là il découvrit l'homme à lunette qui essayait de repousser une des autres. Une gothic lolitta en lambeaux. Akiyama visa soigneusement la tête de la lolitta avant de tirer. Du sang noir gicla sur la carosserie du bus. La lolitta s'effondra par terre, un trou dans la tampe. Akiyama regarda au alentours et vu les signes de la fillette cachait en dessous d'une partie du bus. Il retourna son regard vers l'homme avant de dire :

-Dépèchez vous, si c'est bien le son qui les attirent bientot on va être encerclé. Il faut qu'on rejoigne la fillette au plus vite !

Avant que l'homme ne réponde Akiyama attrappa la main valide de l'homme et commença à courir en direction de la fillette. Il avait un peu mal à la jambe mais l'adrénaline de la situation repoussait toutes les douleurs. Akiyama se sentait coupable d'avoir jettait à la mort le preneur d'otage mais arrivait à accepter son geste en se disant que ça allait peut être sauver des gens bien.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeLun 11 Juil - 16:46

Ils ne m’avaient pas vue… Un instant j’avais pensé que quelqu’un m’avait aperçu vu les chaussures qui longeaient le bus et se rapprochaient de moi tout doucement. Pourtant elles venaient dans ma direction et vu la tache qu’il y avait dessus, je me disais bien que ça devait être celles du monsieur aux lunettes, c’était le seul à avoir du pain au curry dessus.

Pourtant, les chaussures furent rejointes par d’autres, ressemblant un peu à celles de maman lorsqu’elle décidait d’aller se balader le soir mais qu’avant on jouait à cache-cache et que j’étais sous le canapé. Mais là elles étaient sales et ses collants tout blancs étaient plutôt rouges maintenant. Les pieds étaient en face les uns des autres et se regardaient, moi j’avais peur parce que la fille qui portait ces chaussures avait l’air d’être comme les autres et que je ne voulais pas qu’elle fasse de mal au monsieur blessé. Je ne sais pas ce qu’il se passa ensuite mais les pieds étaient presque alignés et le bus avait tremblé. Elle l’avait frappé ?

Je devais surement aller l’aider, c’était le métier de papa et aussi le mien d’aider les gens et là au lieu de cela j’étais toute serrée contre mon sac de secours et tremblait comme un feuille. Je ne voulais pas qu’il meure mais je ne voulais pas bouger du dessous du bus. Il fallait que quelqu’un l’aide ! Ce fut le policier qui le fit. Enfin je pense, un coup de feu retenti et puis les petites ballerines furent rejointes par le corps entier qui me regardait maintenant. J’avais peut qu’elle me voie même si elle avait un trou dans la tête du coup je reculais jusqu’à sentir mes fesses sortir du bus, de l’autre coté. Pourtant je ne m’en intéressais pas plus que ça, préférant regarder quatre pieds courir vers moi, ils devaient vraiment avoir vu mes signes là.

Le problème c’est que le bus était trop petit pour nous cacher tous les trois vu qu’il était tout cassé, déjà que je dépassais moi… Mais si j’avais pu sortir un bout de moi, ça voulait dire que je pouvais sortir en entier. Et peut être eux aussi ? De l’autre coté du bus il y avait peut être moins de méchants ? Je me tortillais donc comme un ver de terre pour sortir les jambes en premier du coté pas ouvert du bus. Je ne savais pas ou ils étaient maintenant, je ne les voyais plus mais je leur chuchotais quand même :

- Je vais de l’autre coté ya ptet moins de gens… Me suivez ?


Personne ne me répondis, en même temps je n’avais pas parlé fort pour que les gens tout abimés ne m’entendent pas. Je continuais pourtant à me tortiller pour réussir à faire passer ma tête et mon casque ainsi que ma trousse de soins. Finalement je réussis et je me plaquais contre le bus pour qu’on ne me voie pas.

Partout tout était pareil, mes yeux ne voyaient que des gens qui ne marchaient pas droit s’ils marchaient, il y avait du sang de partout et les voitures étaient parfois enfoncées… C’était horrible et j’avais l’impression que tout le monde jouait un film pour se moquer de moi mais en même temps ça avait l’air trop réel…

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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeSam 23 Juil - 20:50

Torse comprimé, souffle coupé, Kôshi se trouvait dans l'impossibilité de réagir, sa vue commençait même à se brouiller. Il allait mourir. Ou alors non. Devenir un des leurs. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans la tête des "autres"? Il n'allait pas tarder à le savoir. Il fit mentalement ses adieux à ses deux filles Sai et Edena, s'excusant auprès d'elles de ne pas avoir pu les rejoindre, de ne pas avoir pu les protéger, de ne pas avoir su le faire. Il commençait à égréner un soutra en pensée quand la pression sur sa poitrine se relâcha soudain.

Fujiko avait subitement basculé sa tête sur le côté, un petit jet de sang noir avait jailli de sa tempe et manqué de lui maculer le visage, puis elle s'était effondrée d'un bloc. L'air s'engouffra dans les poumons de Kôshi, l'étourdissant, l'enivrant, sa vue revint rapidement à la normale, pourtant il ne réagissait toujours pas, encore incapable de réfléchir correctement.

- Fujiko San... fut tout ce qui lui vint à l'esprit.

Etait-ce là un effet de son sauvetage in extremis? il se mit à penser à Fujiko telle qu'il l'avait connue, à son corps gracile qu'il avait caressé tant de fois, qu'il s'était efforcé de satisfaire avant de lui-même en tirer satisfaction, et maintenant elle gisait à ses pieds dans le sang et la crasse. Il ne comprenait pas.

Il entendit les propos du policier sans vraiment en saisir le sens, puis se sentit tiré par la main au bout de laquelle pendait toujours son sac en plastique, une vieille habitude lui ayant fait mettre son poignet dans les anses souples. Il perdit un instant l'équilibre et se rétablit par réflexe, finit enfin par comprendre que l'inspecteur était en train de chercher un abri pour eux deux. Kôshi se sentit confus et bredouilla vaguement, à voix basse, le souffle encore court:

- A... Arigatô gozaima... su.

Se laissant entraîner, il suivit son sauveur quand celui-ci se plaqua au sol pour se mettre à ramper sous la carcasse du bus, et passa soudainement de la lumière crue du soleil d'été à des ténèbres froides qui le refraîchirent et l'inquiétèrent à la fois. Il aperçut un court instant quelque chose de clair devant eux, qui bougeait, et qui émit ce qui sembla à Kôshi être une phrase dite avec une voix aigüe: la grande petite fille gaijin. Cette prise de conscience finit de le réveiller tout à fait, et il se tortilla à la suite du policier jusqu'à le pousser presque, il venait de se souvenir des "autres" tout autour et ne tenait pas à ce qu'ils voient ses jambes dépasser.

Le souvenir des "autres" lui fit repenser à Fujiko, étendue morte - du moins il l'espérait - à quelques pas de là. Et comment s'appelait-elle donc, la grande petite fille? Et l'inspecteur? Il ne se souvenait pas, avait-il dit son nom en se présentant?

Et quelle importance ce détail avait-il vraiment en ce moment précis? Il ramena ses jambes de côté en sachant que ce simple geste le masquerait entièrement à la vue des "autres".
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeLun 1 Aoû - 16:57

- A... Arigatô gozaima... su.

Akiyama ne répondit même pas. Trop occupé à penser à sa survie. Il entraina l'homme au lunette sous le bus à l'endroit où la filette se trouvait. Arrivé à destination, Akiyama lacha la main de l'homme pour se jeter sous le bus. Ici ils étaient en sécurité pour l'instant. La filette leur dit qu'elle allait voir de l'autre côté de la carcasse si la voie était libre. Elle commença à partir lorsqu'Akiyama lui attrappa le pied pour la retenir et lui dit à voix base en s'adressant aussi à l'homme :

-Ecoutez ce n'est qu'une supposition mais je crois que ces... Choses... Se repèrent au sons. Restez le plus silencieux possible. L'accident, les cris, les détonations de mon arme, tout ça à du faire un sacré vacarme et si ma supposition est la bonne on devrait avoir beaucoup de visite dans les prochaines minutes. Nous devons nous réfugier quelquepart. A côté de notre position il y a des magasins et je ne pense pas qu'ils sont fermés mais il y a de forte chance qu'au vu de la situation le proprio ce soit enfui. Allons-y discrètement et là-bas nous pourrons reprendre tranquillement nos esprits. Ici c'est sur pour l'instant mais peut être que plus tard ça ne sera plus le cas.

Après ces quelques paroles, Akiyama lacha le pied de la filette. Il était venu le temps de sortir de sous le bus et d'aller se réfugier dans une boutique. Il suivit la filette jusqu'à l'autre côté de la carcasse et déboucha sur une ruelle où se trouvait moins de ces choses. Il se releva, observa autour de lui et trouva une boutique de vêtement un peu plus loin. Elle était déserte et pourrai servir d'abri. Akiyama regarda les autres rescapés de l'incident. Il mit son doigts sur sa bouche pour leur montrer de ne pas parler, puis de son index et son majeur montra ses yeux pour dire de regarder puis montra du doigt la boutique en question. Pour lui, ces signes étaient compréhensible et il espérait qu'ils l'étaient aussi pour eux. Il se mit à courir discrètement vers la boutique.
Elle se trouvait à côté d'une petite ruelle déserte à première vue seulement l'un d'entre "eux" y était cachés et lorsque la fillette passa devant cette ruelle, une jeune femme dont la peau partait en lambeaux et dont l'oeil gauche était sortit de son orbite se jetta sur elle, la plaquant violemment au sol. Entendant le choc Akiyama se retourna, vit la fillette à terre et la jeune femme sur elle, s'approcha rapidement d'eux et d'un coup de pied violent dans la tête, fit lacher la prise de la jeune femme. Le coup avait été assez violent pour briser la nuque dela chose sur le coup. Maintenant elle gisait au sol.
La fillette semblait évanouie, rien de plus normal au vu de la violence du choc. Il décida de la prendre dans ses bras, la porta jusqu'à la boutique, laissa l'homme au lunette entrer puis ferma la porte derrière eux. A voix basse il prit la parole :

-On sera pas en sécurité ici. Cette boutique doit avoir une réserve ou quelquechose de ce genre. On doit y aller et bloquer la porte avec un meuble ou bien un objet assez lourd.

Akiyama posa la fillette sur le comptoir et déplaça une armoire devant la porte pour bloquer l'entrée mais ça ne lui semblait pas suffisant. La porte de l'arrière boutique était derrière le comptoir. Il l'ouvrit, reprit la fillette dans ses bras et avança dans l'arrière-boutique. Elle était rempli de vêtement en tout genre rangeait en vrac. Devant eux une porte menée à la rue et portait l'inscription "issue de secours" et à leur droite se trouvait un escalier menant au premier étage.

-On a le choix entre deux issue mais la petite doit se reposer un peu. Elle saine et sauve visiblement mais elle est encore dans les vappes. Au premier les gérants mettent souvent leurs appartements, allons y jetter un coup d'oeil et si j'ai raison on pourrai y rester un peu pour faire le point et faire un peu plus connaissance.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeMar 16 Aoû - 20:53

Une fois à l'abri sous le bus, le policier volubile repartit d'un monologue à voix basse mais suffisamment compréhensible pour que Kôshi comprenne que celui-ci croyait que les "autres" réagissaient au son. La récente mésaventure de l'homme à lunettes corroborant tout à fait cette hypothèse, il hocha la tête en guise d'approbation. Le policier dit encore qu'il faudrait sortir de là pour se réfugier dans un magasin ouvert, Kôshi hocha encore la tête, les trois rescapés n'allaient pas juste rester ici en attendant d'éventuels secours, et puis il devait appeler ses filles une fois encore, mieux valait le faire à l'abri de murs assez épais pour couvrir toute conversation téléphonique.

Ensuite la grande petite fille suivie du policier sortirent rapidement de dessous ce satané bus, ils avaient fait tellement vite que Kôshi, surpris, mit trois secondes à leur emboîter le pas. Ce côté de la rue était à peu près calme, comme il l'avait espéré au vu de ses constatations antérieures. Kôshi regarda les signes silencieux du policier, ils étaient parfaitement clairs, "pas de bruit - regardez - on va là", désignant une boutique de vêtements à proximité. Le traducteur des yakuza se surprit à apprécier cette précision dans la prise de décision, ainsi que la promptitude de leur éxécution, le policier aurait-il auparavant fait partie des forces d'auto-défense ? Il le lui demanderait peut-être plus tard, pour l'heure Kôshi était encore le dernier du groupe, ce qui ne le réjouissait pas.

L'attaque éclair de la grande petite fille devant lui le fit rapidement changer d'avis, la seule réaction qu'il put avoir fut de s'arrêter net, spectateur idiot et impuissant; lorsque son instinct de père lui fit reprendre ses esprits la chose qui avait été une jeune femme au physique agréable avait émis un bref et bas craquement sinistre sous le coup de pied qui lui avait brisé la nuque. Kôshi voulut prendre dans ses bras la fillette inanimée, mais la soudaine douleur qui envahit son bras gauche quand il le tendit l'enjoignit à juste continuer son chemin, au moins pourrait-il ouvrir la porte pour laisser passer le policier qui lui avait pu porter la grande petite fille, puis il referma la porte derrière eux trois. Kôshi n'entrevit personne dans la boutique.

Le policier avait encore pris les choses en main, poussant une armoire contre la porte et ayant porté la grande petite fille dans l'arrière-boutique, Kôshi avait commencé à sortir son smartphone de son sac en plastique puis s'était ravisé et avait simplement suivi. Maintenant, il fallait monter à l'étage pour que la petite revienne à elle et se reposer un peu. Kôshi fut un peu surpris que le policier n'ait pas pensé à barricader l'issue de secours, puis, constatant que celle-ci ne s'ouvrait que de l'intérieur, dit simplement:

- D'accord.

avant de commencer à gravir l'étroit escalier d'un pas prudent, marche après marche.

Il aperçut le haut d'une porte ouverte, ouvrit tout grand ses oreilles, n'entendant rien de particulier à part d'obscures rumeurs ponctuées de chocs et de cris soudains venant de l'extérieur, continua à monter, et finit par déboucher dans une pièce relativement spacieuse, une cuisine-salle à manger, avec une table basse et des coussins pour s'asseoir. Un couloir sur la gauche devait aboutir à une chambre et à la salle de bains. Kôshi trébucha légèrement sur une paire de pantoufles d'intérieur, une seule paire, le ou la gérante devait être seul ou seule quand les évènements avaient commencé, et était parti(e) sans demander son reste - du moins Kôshi l'espérait-il. Il fit signe au policier de venir, hochant la tête avec un petit sourire entendu pour signifier que tout allait bien.

Empoignant un balai, il entreprit d'explorer le reste de l'appartement. Du bout de son ustensile, il poussa la porte coulissante située à quelques mètres sur la droite du couloir, écouta, n'entendit rien, s'avança, et découvrit une petite salle de bains avec toilettes. Il reprit son chemin vers la porte au fond du couloir, l'ouvrit encore du bout de son balai, écouta...
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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeMar 23 Aoû - 22:04

Une fois dans l'appartement, ils entrèrent doucement en restant sur leur gardes. Akiyama s'attendait à voir surgir quelquechose de derrière chaque porte pourtant rien ne vient troubler la quiétude de cet appartement hormis les cris venant de l'extérieur. Une fois que l'homme au lunette eu vérifié la voie et eu fait signe à Akiyama le policier s'avança et déposa la petite sur une canapé se trouvant dans le salon. Il essaya de s'attarder sur son état mais ce qu'il avait appris à l'école de police ne lui servait à rien pour soigner les gens. Il savait uniquement apporter les premiers soins. Il resta quelques minutes auprès d'elle avant de regarder ce que faisait l'autre rescapé. Il était parti inspecter les autres pièces et n'était toujours pas revenu. Akiyama décida de le rejoindre en ayant pour idée de le ramener dans le salon pour qu'ils puissent discuter un peu car il s'était pas vraiment présenté, ils leurs avaient juste montrait sa plaque auparavant et ne savait pas à qui il avait affaire.
Avant de partir à la recherche de l'homme il se dirigea vers la cuisine, mouilla un torchon qui se trouvait là avec de l'eau bien fraiche et alla déposer le tissu sur le front de la fillette pour qu'elle ne se réveille pas avec un mal de crâne trop douloureux.
Finalement il prit son arme en main et partit vers l'endroit où il attendait des bruits de pas. Plusieurs portes avaient été ouverte mais il n'y avait rien d'intréressant à première vue dans les pièces adjacentes. Akiyama pointai du bout de son canon chaque ouverture afin de ne pas être pris au dépourvu. Il redoutait de se retrouver de nouveau face à face avec un de ces espèces de monstres humanoïdes avides de chair fraîches.

-C'est vraiment du délire. On se croirait dans un de ces films de zombies bien gore qu'adore les ados. Je déteste ça sérieusement. Ils pourraient pas faire un énorme raffut, qu'on puisse les voir arriver de loin.

Finalement il trouva l'homme s'apprétant à ouvrir une nouvelle porte peu après une salle de bain. Akiyama s'approcha, baissant son arme et attrapa le manche à balai, présenta l'arme du preneur d'otage et dit :

-Vous savez manier une arme ? Si oui vous feriez mieux de garder l'arme du preneur d'otage sur vous. En cas de nécessité elle pourrai vous aider davantage que ce manche à balai malgré le bruit qu'elle fait. Venez, allons discuter dans le salon, si la fillette se réveille elle voudra avoir près d'elle quelqu'un qu'elle apprécie et visiblement elle à l'air de tenir à vous. En plus on sera mieux là-bas, plus en sécurité en tout cas. Cet appartement me file la chair de poule avec ce qui se passe.
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Minamoto Kôshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 28 Aoû - 20:19

... et fut interrompu dans son "élan" par le policier qui écartant le manche à balai lui présenta l'arme du preneur d'otages en lui demandant de la garder s'il savait s'en servir. Etonné, Kôshi considéra son interlocuteur volubile, puis l'arme, posa son balai dans un coin, debout, puis saisit l'arme, lentement, tout pendant que le policier parlait.

C'était un revolver Colt .38 comme il n'en avait pas vu depuis des lustres, et pour cause. Cette arme pesait dans sa main, il en avait oublié le poids, puis le contact de l'acier froid lui parut agréable. Cette arme avait visiblement vécu, était passée de main en main et avait dû beaucoup servir, elle semblait bien entretenue. Pour vérifier, Kôshi poussa le bouton sur la gauche de la carcasse et imprima à l'arme un rapide mouvement , le barillet se débloqua et bascula sur le côté. Il était plein, six cartouches, dont deux déjà percutées, restaient donc quatre coups à tirer. Kôshi imprima à l'arme un rapide mouvement inverse du premier, ce qui fit rentrer le barillet dans son logement avec un claquement sec. * Ca, c'est des choses qu'on n'oublie pas * pensa-t-il, esquissant un sourire satisfait avant de relever la tête vers le policier pour lui dire:

- Je vous remercie, j'ai fait un an d'études aux Etats-Unis, il a bien fallu que j'apprenne.

Il tenta d'enfouir l'arme dans la poche intérieure de son costume défraîchi par les évènements, le canon était trop long ou sa poche insuffisamment profonde, il la mit alors simplement dans sa... poche revolver droite avant d'aller rejoindre le policier dans le salon. Celui-ci avait fait allusion à la fillette.

- Elle va bien ? " demanda Kôshi tout en débouchant dans la pièce, constatant que la grande petite fille sur le canapé n'avait pas l'air blessée. Il s'agenouilla à côté d'elle et tamponna tendrement son visage à l'aide du torchon mouillé, enlevant une tache de crasse au passage. Elle avait l'air de dormir paisiblement, ce qui le détendit à son tour. Il se souvint de sa fille Sai à son âge, ou à peu près, et sourit pensivement en lui lui carressant tendrement la joue. Il s'attarda un peu, puis sentant confusément que son attitude pouvait prêter à confusion il se détourna d'elle pour faire face au policier, fouilla un instant dans la poche intérieure de sa veste pour en tirer une carte de visite qui'il tendit à l'homme après avoir furtivement vérifié qu'elle ne portait pas le mention "Nishimura import-export", puis se présenta:

- Minamoto Kôshi. J'ai deux filles.

Il souleva un instant son sac en plastique puis ajouta:

- Je suis traducteur pour... Pour pas mal de monde, je suis freelance. Hajimemashite.

Il se releva un peu de façon à pouvoir incliner son buste vers son interlocuteur. Le poids du revolver fit revenir l'arme à sa mémoire.

* Quelle ironie ! * , pensa-t-il. * Voilà qu'un policier vient d'armer un yakuza! Enfin, je n'en suis pas vraiment un non plus, mon travail pour eux est tout ce qu'il y a de plus honnête et déclaré... *

Il tenta de noyer son sourire moqueur dans celui plus poli des présentations d'usage.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeJeu 1 Sep - 0:46

J’étais contre le bus, j’attendais que tout le monde sorte et me rejoigne. J’étais trop petite pour partir à l’aventure toute seule m’avait déjà dit mon papa. Et puis il n’y avait peut être personne sur la route, pas de voiture ni de moto, mais les gens qui marchaient risquaient de me manger comme l’avaient fait ceux de l’autre coté avec la femme qui avait crié. Et puis on m’attrapa la jambe. J’ouvrais grand la bouche pour crier afin que le monsieur aux lunettes rondes et le policier viennent me sauver mais mis tout de suite mes mains devant ma bouche alors que la voix de l’homme qui nous avait sauvé murmurait que je devais y aller et ou je devais me mettre en les attendant. J’écoutais le plus attentivement possible, regardant avec de grands yeux effrayés les alentours. Il ne fallait pas que je me fasse remarquer par les gens sur la route mais surtout que je n’oublie pas ce qu’il était en train de me dire sinon j’allais me perdre et là je serais toute seule.

Il finit par me lâcher la jambe et je m’éloignais un peu du bus. Je ne voulais pas que l’on me fasse peur comme ça une nouvelle fois. Mais là je me trouvais toute seule à aller dans un endroit que je ne connaissais pas du tout. C’était interdit. Papa m’avais déjà dit que je ne devais pas écouter les étrangers, ne pas aller là ou ils me le demandaient même si je gagnais quelque chose en échange. Mais en même temps, ils m’avaient sauvé la vie et puis étaient gentils avec moi, je ne savais pas… Indécise, je restais un certain temps là, toute seule au milieu avant d’entendre un des bruit bizarre qui sortait de la gorge rouge d’une madame pas loin de moi. Je la regardais, il lui manquait un gros bout à l’épaule et je décidais d’écouter le policier, je ne voulais pas qu’elle se rapproche de moi sans le faire exprès. Et puis dans la maison je serais surement en sécurité.

Je courais toute seule dans la rue, j’essayais de ne pas faire de bruit mais mes petites chaussures claquaient par terre et j’entendais mon cœur et ma respiration comme quand je courais longtemps en sport. Sauf que là, il ne fallait pas faire de bruit mais j’arrivais pas à faire moins qu’en ce moment et je ne pouvais qu’espérer ne pas me faire entendre par les autres dehors. Je tournais à une rue comme on me l’avait dit, courant avec mon sac entre les mains, lorsque quelqu’un me sauta sur le dos. Je criais de peur, voulu me retourner mais je tombais sur le sol comme une masse, mon casque tapa contre le sol et ma tête et mon esprit devint rapidement noir. J’avais peur et pis tout ça disparut…

Il y avait des bruits autour de moi. Des voix je crois, papa et son copain Emmanuel ? Je voulais juste qu’ils parlent moins fort, que je puisse dormir encore un peu. Papa ne m’avait pas réveillé, on devait être samedi alors, ou dimanche. Pourtant il n’y avait pas le même soleil que d’habitude et puis les voix n’étaient pas exactement les même en fait. Et puis j’avais quelque chose que je ne connaissais pas sur le front. Ce n’était pas ma peluche, elle n’était pas mouillée même si je me couchais la veille sans me sécher les cheveux. Mais s’il n’y avait ni doudou ni papa j’étais ou et avec qui ? Je murmurais comme pour me réveiller.

- Doudou ? Papa ?


Je ne sais pas s’il y eu ou non de réponse mais je me redressais quand même, enlevant mon casque. J’avais mal à la tête et du coup je n’arrivais pas trop à réfléchir. Par contre je crois que les voix c’étaient arrêtées toutes seules. Peut être m’avaient-elles entendue et venaient me voir. J’ouvrais les yeux et clignait plusieurs fois des paupières, il n’y avait pas de soleil mais j’avais toujours du mal à me réveiller surtout que là j’avais du mal dormir parce que j’avais les cheveux tout ébouriffés et n’étais même pas en pyjama. Lorsque ma vue redevint normale, je regardais les deux monsieurs sans trop les reconnaitre, enlevant le truc mouillé de mon front pour ne pas prendre froid et leur souriais. Il fallait toujours faire un sourire aux invités quand ils vous regardaient, c’était poli.

Et puis ça me revint, un peu dans tout les sens mais leurs visages me rappelèrent la façon dont je les avais rencontré : dans le bus avant qu’il ait un accident et que les gens mangent les autres parce qu’ils avaient très faim et surement pas d’argent pour acheter des choses dans les magasins. Et puis quelqu’un m’avait sauté dessus et je me retrouvais… dans un canapé. C’était pas logique, j’avais perdu connaissance ? Et puis il y avait plein de monde dans le bus avant alors pourquoi maintenant il n’y avait personne ? Je voulais savoir et le demandais donc d’une petite voix pâteuse.

- On est ou ? Il est où mon papa ? Il s’est passé quoi ? Pourquoi vous êtes que deux ? Ou ils sont les autres ?

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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:06

Akiyama donna l'arme à l'homme à lunette. Il lui restait encore son arme de patrouille dans son holster et cinq autres balles dans la poche de sa veste. Il penserai à recharger son arme une fois de retour auprès de la filette. Après avoir un peu nspectait l'arme l'homme recommença à regarder Akiyama.

- Je vous remercie, j'ai fait un an d'études aux Etats-Unis, il a bien fallu que j'apprenne

-De rien, avec ça on peut espérer pouvoir survivre un peu plus facilement.

Après cette brève discussion, Akiyama et l'homme retournèrent dans le salon en compagnie de la filette. Elle était toujours assomait sur le canapé. Akiyama espérait qu'elle se réveille assez rapidement afin qu'ils puissent essayer de se trouver un endroit qui les protègera un peu plus. En arrivant dans la pièce l'homme interrogea Akiyama sur l'état de santé de la filette.

-Je ne suis pas médecin donc je ne peux pas en être sur à 100% mais elle a simplement l'air évanouie. Elle se réveillera probablement avec un mal de crâne mais ça devrait aller. Je n'ai pas fouillé l'appartement mais je pense que si on cherche on trouvera des anti-douleurs et des médicaments pour qu'elle puisse éviter d'avoir mal trop longtemps.

L'homme s'agenouilla près de la filette endormi et commença à s'ocuper d'elle. Akiyama était presque touchait de voir que, malgré le fait qu'ils ne se connaissent quasiment pas, l'homme veillait sur la santé de la jeune fille mais son comportement pouvait avoir d'autres allusions mais Akiyama préféra ne pas y penser. Il prit son arme dans sa main ainsi que 4 balles qu'il sortit de sa poche et rechargea tranquillement son arme en repensant à tout ce qui s'était passé. Il avait perdu son sang-froid là-bas sur le lieux du crash, il avait fait preuve d'inexpérience et n'était vraiment pas fier de lui. Il se jura intérieurement de ne plus recommencer une nouvelle fois.
Une fois que l'homme eu fini de s'occuper de la filette, il se releva et tendit une carte vers l'inspecteur. Il rangea son arme et la pris en main.

- Minamoto Kôshi. J'ai deux filles.

Akiyama prit sa plaque dans la poche de sa veste et la tendit vers Mimamoto.

-Enchanté. Je suis l'inspecteur Akiyama Hakeshi. Deux filles ? Tu dois t'en faire énormément pour elles n'est-ce pas ? Au faite je voulais te demander, ça ira pour tirer avec ton bras, je veux dire se faire tirer dessus avec un Colt ça doit te faire assez souffrir et je me demande si tu arrivera à le manier.

Avant que Mimamoto ne réponde, la filette se réveilla et interrompu leur présentation. Elle murmurait quelquechose qu'Akiyama ne comprit pas. Après quelques secondes elle finit par se réveiller vraiment. Elle avait l'air encore un peu désorientait suite à son réveil et du choc mais elle avait l'air de se souvenir à peu près de leur situation.

- On est ou ? Il est où mon papa ? Il s’est passé quoi ? Pourquoi vous êtes que deux ? Ou ils sont les autres ?

-On est en sécurité pour l'instant dans un appartement au-dessus d'une petite boutique non loin du lieu de l'accident. Tu as pris un choc à la tête et tu t'es évanouie mais t'es une robuste petite fille alors il ne t'ai rien arrivait de grave.

Akiyama souriait en lui répondant car il voulait apaiser un peu la situation. Il pensait que ce n'était pas la peine de faire peur à la petite. Il ne savait pas comment lui dire qu'il ne savait pas où se trouvait son papa, s'il était encore en vie et la raison pour laquelle, de tout les survivants du bus il ne restait que nous. Il préféra ne rien dire à ce sujet et détourna la conversation. Il s'approcha de la filette, se mit à genoux près d'elle et commença à lui parler en souriant.

-Dit moi petite, qu'elle est ton nom et pourquoi tu te balade avec des scalpels et d'autres outils chirurgicaux dans ton sac ? Moi je m'appelle Akiyama et le monsieur là c'est Mimamoto. On va t'aider mais faut nous promettre de faire ce qu'on te dit. Je vais pas te cacher que les rues sont beaucoups moins sûre qu'avant et tu as déjà eu beaucoup de chance tout à l'heure. On va veiller sur toi mais tu dois quand même faire très attention à toi à l'avenir.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeMar 13 Sep - 20:59

* Akiyama. Inspecteur. Et voilà.* se dit simplement Kôshi en écoutant le policier tout en continuant à sourire. Décidément, il parlait beaucoup, cet inspecteur. Après tout ce n'était pas plus mal, bien au contraire, ça évitait d'avoir soi-même à parler. L'interprète yakuza goûtait pleinement le sel de la situation, répondant mentalement sans avoir le temps de parler:

* Oui, d'ailleurs il faut que je téléphone. Ca ira, pour tirer, j'ai été touché au bras gauche et je suis droitier. Je devrai tout de même peut-être réapprendre certains réflexes. Et puis... je crois bien que je n'aurais pas pu tirer sur Fujiko. Même si ce n'était plus exactement Fujiko. Fujiko...*

La grande petite fille se réveilla et prononça quelques mots, Kôshi instantanément tourna son regard dans sa direction, rassuré. Il esquissa un geste vers elle mais Akiyama l'en dissuada en répondant à la fillette, puis en s'agenouillant à ses côtés.

* Oui, c'est vrai, ça, pourquoi elle se ballade avec des instruments chirurgicaux? Et pourquoi son casque? Enfin, au moins ça lui aura déjà servi à quelque chose. Oui, moi c'est Minamoto. *

Il inclina puis releva la tête sans cesser de sourire. Il attendit un instant en la regardant finir de reprendre ses esprits - si elle y parvenait, si elle n'était pas bercée par les propos du policier jusqu'à se rendormir, peut-être la meilleure chose pour elle, après tout... Il lança sans le vouloir vraiment un regard réprobateur dans le dos du policier puis détourna rapidement la tête, c'était sans réelle importance, il y avait plus urgent.

- Je vais voir dans la salle de bains s'il y a une armoire à pharmacie.

Il avait déjà oublié le sac de la grande petite fille et son contenu, ayant autre chose à l'esprit. Avant de se relever, il fouilla dans son propre sac et en sortit son smartphone, puis prit l'étroit couloir en prenant soin de surveiller la porte du fond, celle qu'il n'avait pas pu ouvrir, ce qui le rendit un peu nerveux. Il entra rapidement dans la salle de bains et, une fois certain que les deux autres ne le voyaient pas, se précipita sur son portable, la photo des deux filles s'afficha encore sur l'écran, il porta l'écouteur à son oreille... encore le répondeur.

* Décrochez, bon sang, décrochez, Sai, Edena, décrochez!!!*

Il attendit trois secondes après le bip annonçant le début d'enregistrement de message, puis raccrocha. Kôshi, rendu fou d'inquiétude, commença à s'agiter jusqu'à ce qu'il aperçoive son visage déformé dans le miroir. Il se scruta, et ne se trouva pas présentable. Presque par réflexe, il posa son smartphone à l'écart, ses lunettes à côté, fit couler un mince filet d'eau et entreprit de se débarbouiller. Passant la main sur ses joues, il pensa qu'il ferait bien de se raser aussi. L'eau froide l'ayant calmé, il pensa enfin à envoyer un SMS à ses filles, ce serait tellement plus simple, et il pourrait éventuellement penser à autre chose.

En vérité, rien n'était moins sûr. Elles habitaient près de la gare. Ce n'était pas vraiment tout près.

* Armoire à pharmacie. *
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 18 Sep - 2:43

On était en sécurité. Le policier venait de le dire que nous n’avions plus rien à craindre donc pourquoi je ne le croirais pas ? Les grandes personnes n’étaient pas là pour nous raconter des mensonges normalement. Et puis même le médecin disait que j’étais robuste et grande pour mon âge même que le monsieur n’avait pas entièrement besoin de se mettre à genoux pour se mettre en face de moi. Il me demandait d’ailleurs d’où est-ce que j’avais mes outils et comment je m’appelais. Je réfléchis un instant pour lui dire bien comme il fallait tout ce qu’il fallait, on m’avait appris des règles pour ça au cas où j’étais perdue. Je me calais donc bien au fond du fauteuil et récitais comme on me l’avait appris.

- Je m’appelle Eckira Saylin, mon papa travaille dans les ambulances et il s’appelle Eric, on ne vis au Japon que depuis quelques années et…. Heuuuu… ben pour les outils de médecine ben comme mon papa travaille dans les ambulances ben des fois il me laisse venir avec lui. Et puis comme je veux faire ça plus grande ben je m’entraine avec lui alors ben il me les a offert.


Voilà, il savait tout, j’avais tout dit. Pourtant je ne savais pas trop si il n’allait pas me gronder de savoir que j’allais travailler des fois avec papa alors que j’en avais pas le droit. Mais en même temps les gens dehors étaient tellement bizarres que ça passerais normalement inaperçu. Je baillais un coup mais me ressaisissait rapidement, il ne fallait pas qu’il voie que j’étais fatiguée, ce n’était pas encore l’heure d’aller me coucher. Et puis je ne voulais pas dire que j’avais peur que les gens de dehors rentrent dans la maison et viennent m’attaquer pendant que je dors. Il n’y avait même pas mon doudou pour me protéger. Mais en même temps il y avait deux monsieur qui avaient dit qu’ils ne me laisseraient pas toute seule donc je devrais rien craindre.
Quoi que le second monsieur il était parti. Il avait dit qu’il allait chercher l’armoire à pharmacie. J’avais pourtant ma sacoche avec ce qu’il fallait dedans je crois. D’ailleurs je ne savais pas si le policier était blessé ou non. Je le regardais un petit moment pour chercher un malaise quelconque avant de savoir que je n’avais rien trouvé. Il n’était pas blessé. Ou en tout cas je ne savais pas où, j’étais trop petite pour le savoir si c’était le cas, mon papa il saurait lui. D’ailleurs il fallait que je le prévienne. Pour ça il fallait un téléphone. Et le monsieur avec des lunettes il en avait un tout à l’heure. Mais je l’avais fait tomber… Il l’avait ramassé ou pas ?

- Je vais aller vois l’autre monsieur, il avait un téléphone au début, je voudrais lui demander si il l’a repris que je puisse appeler mon papa.


La trousse de secours devait être dans la salle de bain. Mais la salle de bain était où ? Je ne savais pas. Je cherchais donc dans toutes les pièces avant d’arriver devant une qui était fermée, comme j’étais polie je frappais d’abord devant la porte avant de demander :

- Excusez-moi, je voulais savoir si vous aviez pas toujours votre téléphone ? Je voudrais vous l’emprunter pour appeler mon papa. C’est pas un numéros payant, juste un truc spécial pour les secours le numéros de son camion.

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Akiyama Hakeshi

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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeMar 20 Sep - 21:27

Après ces quelques présentations rapide Akiyama vit partir en premier Koshi à la recherche de l'armoire à pharmacie puis Eckira qui voulu le suivre pour lui demander son téléphone. C'est vrai qu'il avait vu que Koshi disposait d'un Smartphone. Akiyama se releva, bien décidé à appeler des renforts avec son propre téléphone. Il fouilla chacune de ses poches minutieusement mais remarqua l'absence de son portable. Il commença à s'adresser à lui-même à voix haute :

-Imbécile, il a fallut que tu perde le portable ! Tu fais vraiment tout de travers aujourd'hui ! A commencé par la filature qui s'est soldé par une prise d'otage. Ensuite le crash et ces... Ces choses qui nous ont attaqués causant la mort des autres rescapés. Hormis nous trois. T'a intérêt à assurer maintenant parce que là t'es sur le fil, une erreur et c'est le grand saut vers la mort

Et vers les morts... Autant les appeler par ce qu'ils sont. Certain d'eux ne devrait même plus tenir debout avec de telle blessures. J'ai tiré trois balles sur l'un d'entre eux dont une dans le coeur et pourtant ça ne l'a pas empêché d'avancer vers moi. La tête ça a eu l'air de bien marcher tout à l'heure mais on ne peux pas trop se servir de nos armes si ce que j'ai dit est vrai. Il me faut de l'aide...

Akiyama commença à partir vers le couloir mais se ravisa. Il se dirigea vers une fenètre et observa. Il voyait déambuler les corps dans la rues. Il tira ses cheveux en arrière, remit ces lunettes et s'alluma une cigarette avant de recommencer à réfléchir à voix haute :

-A quoi bon utiliser le portable de Koshi, il est facile d'imaginer que si ce phénomène est à l'échelle de la ville alors toutes les unités sont déjà déployées dans les rues et que mes appels ne seraient même pas entendu par le central. On va devoir se débrouiller seul.

Il laissait la fumée s'échapper doucement. Il allait devoir faire face à quelquechose d'autres très prochainement si ça continuait ainsi. Le manque de cigarette.
En regardant par la fenètre il remarqua un escalier de secours. Celui-ci menait jusqu'au toit de la boutique. Il ne savait pas si on nouvelle issue pouvait s'offrir à eux alors il ouvrit la fenètre, passa sur l'escalier, grimpa sur le toit et remarqua qu'ils pouvaient passer sur le toit des autres boutiques pour s'échapper. Ils avaient juste de léger saut à effectuer mais rien d'impossible. Ca leur faisait une seconde échappatoir en plus de la porte de secours. Il resta un moment sur le toit, le temps de finir de fumer en observant l'horizon puis jetta son mégot avant de redescendre dans le salon dans l'idée de savoir qu'elle option semblait être la meilleure.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeJeu 6 Oct - 20:11

Il finit son débarbouillage et ferma le robinet avant de s'observer dans le miroir. Il ne se trouva guère plus présentable qu'auparavant, peut-être à cause de ses cheveux qui s'étaient mouillés. Il attrapa une serviette, s'essuya le visage et s'ébouriffa les cheveux, reposa le serviette là où il l'avait trouvée. Il lui faudrait un peigne, maintenant. Utiliser le peigne de quelqu'un d'autre, ça ne se faisait pas, mais cette considération fut rapidement mise de côté. Kôshi ouvrit le premier tiroir à droite du meuble sous le lavabo, et fut assez chanceux pour y trouver l'instrument convoité. Il s'en servit pour remettre de l'ordre dans ses cheveux, puis remit le peigne à sa place dans le tiroir, enfin reconsidéra son aspect dans le miroir. C'était mieux, sans plus. Les vêtements, bien sûr. Il ferait bien de se changer. Il devait y avoir des vêtements dans la pièce du fond., qui devait être une chambre. Ca pouvait attendre un peu.

Kôshi ouvrit la porte derrière le miroir de droite, y trouva pas mal de pots de diverses couleurs, ne s'attarda pas pour savoir ce que c'était, referma et ouvrit la porte de gauche. Il y avait là des tubes de cosmétiques et un rasoir jetable en plastique rose, ce dont il conclut que l'habitant de cet appartement devait être une femme. Est-ce que les femmes se mettent de l'après-rasage sur les jambes, quand elles ont fini de les raser? Kôshi s'aperçut soudainement qu'il n'en savait rien, que jamais il n'avait posé la question quand il habitait encore avec sa femme, ni n'avait jamais eu la curiosité de regarder. Tout ça ne lui avait pas fait trouver d'armoire à pharmacie. Peut-être qu'il n'y en avait pas en fin de compte.

Il se regarda encore dans le miroir. Si c'était bien une femme qui habitait cet appartement, il ne pourrait certainement pas se changer. Cette idée le contrariant, il vit dans le miroir son reflet hausser trois fois rapidement son sourcil gauche. Kôshi remit un peu d'ordre dans ses vêtements et s'apprêtait à continuer son exploration de la salle de bains quand il entendit frapper à la porte, ce qui le fit sursauter, puis la voix de... Seerin? Ekira? Comment devait-il l'appeler...? Ces étrangers... lui demander son smartphone.

* Bien sûr bien sûr * pensa-t-il en reprenant son calme. Il attrapa l'appareil, puis ouvrit sans hâte la porte coulissante, qui émit un bruit de frottement étouffé.

* Grande petite fille, décidément. * Avec un casque sur la tête. Dans d'autres circonstances la situation l'aurait peut-être amusé, mais non, le minois et la façon de parler de cette demoiselle-ci trahissaient un âge insuffisant pour ses critères personnels, il manquait encore certains détails qui lui étaient importants, ça se voyait facilement... Mais à quoi pensait-il exactement, à ce moment précis? Il se reprit en souriant et lui tendit l'appareil, jetant un coup d'oeil au passage à l'état de la batterie, qui avait connu de bien meilleurs jours. Il décida de n'en pas faire état, bien que la perspective de ne peut-être pas pouvoir envoyer de SMS à ses filles le contrariât suffisamment pour que son tic au sourcil refasse surface.

- Oui, bien sûr, le voilà.

Ce ne fut qu'à cet instant qu'il s'aperçut qu'il voyait légèrement flou, n'ayant pas encore remis ses lunettes sur son nez.
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MessageSujet: Re: Le début ? Ou la fin ?   Le début ? Ou la fin ? Icon_minitimeDim 16 Oct - 0:56

Le policier s’était mis à parler tout seul. A moins qu’il n’y ait quelqu’un d’autre dans la pièce. Ou peut-être qu’il s’était juste pris un coup sur la tête et que, du coup, il parlait tout seul. Il parait que ça arrivait de temps à autre chez les gens qui se tapaient trop fort. Du coup, je manquais revenir sur mes pas pour voir s’il allait bien ou non. Mais c’est à moment-là que le monsieur avec les grandes lunettes bougea dans la pièce devant laquelle j’étais. Enfin je crois, j’avais entendu des bruits de pas. A moins qu’il ne veuille pas me parler, j’aurais peut-être dû faire autrement pour lui demander son téléphone. C’est vrai qu’ici on n’avait pas les mêmes coutumes que chez maman et, si en général, je ne faisais pas trop de gaffes là il semblait être beaucoup plus « à cheval sur le protocole » comme disaient les adultes quand ils parlaient de ce genre de choses en général.

Pourtant il ouvrit la porte et me regarda. Du coup, ben je fis pareil. Il était différent par rapport à avant. Il avait les cheveux mouillés, il semblerait. Puis il n’avait pas de lunettes. C’était rigolo, on ne faisait pas attention à ses yeux quand il n’avait pas ses lunettes mais là on voyait très bien ses pupilles marrons. C’était rigolo comme ça pouvait changer en enlevant juste un truc. Pourtant il n’avait pas l’air trop content. J’avais vraiment fait quelque chose qui l’avait dérangé ? Surement l’avoir dévisagé comme je venais de le faire. Gênée d’avoir fait quelque chose qui était désobligeant même à la maison je baissais la tête. Je la relevais pourtant très vite alors qu’il me tendait son téléphone en me disant que je pouvais m’en servir. Je lui fis le plus grand sourire possible pour lui montrer à quel point j’étais contente. En même temps j’allais pouvoir téléphoner à papa. Maman ça ne servirait à rien, elle ne répondrait pas et puis c’était pas possible d’appeler quelqu’un qui était dans un autre pays.

- Je vais un peu plus loin pour téléphoner et je vous le rend après.


Sur ces mots je m’éloignais effectivement. Je cherchais un endroit où il y avait beaucoup de réseau et composais le numéro que j’avais appris par cœur. Je montais ensuite sur le lit de la pièce ou je me trouvais et attendait que ça sonne. Finalement ça se mit à répondre mais pas comme je le voulais. C’était le répondeur. La voix de papa semblait toute molle là, il me demandait de laisser un message. Du coup je lui résumais rapidement ce qui se passait ici. Je lui racontais que j’étais avec des gens qui étaient gentils et qu’il y en avait un qui était policier, que s’il voulait me rappeler lorsqu’il aurait le message il pouvait le faire sur ce téléphone. Je raccrochais ensuite en regardant l’appareil. J’étais triste qu’il n’ait pas décroché, je n’aimais pas son répondeur. J’espérais aussi que le monsieur à lunette ne m’en veuille pas si jamais il rappelait ici.

Je me redressais ensuite sur mes jambes et partais à la recherche des deux monsieurs. Il fallait que je rende ce téléphone et que je demande au policier pourquoi il parlait tout seul. Au milieu du petit couloir il y avait pourtant quelqu’un. C’était bizarre, il avait une robe. Aucun des deux gens qui m’accompagnaient n’en aurait mis. Puis il était tout tordu. Peut-être que c’était une femme qu’ils avaient ramené et que je n’avais pas vu… Du coup je m’approchais doucement pour ne pas la gêner au début mais finit par lui tirer la robe en lui demandant poliment.

- Bonjour, excusez-moi, vous avez été sauvée par le policier et l’autre monsieur vous aussi ?


Elle se retourna vers moi et je poussais un cri. Il lui manquait un bout de tête et elle avait les yeux tous blancs !

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