Je n'aurais jamais cru me réveiller aussi tôt ce matin. Il faut dire que les médicaments ont pour effet secondaires de produire diverses insomnies chez moi. Bon, de la fièvre aussi, parfois. Des douleurs musculaire... C'est le prix à payer pour ne pas sombrer dans la folie je suppose. Mais, la tristesse, elle était bien là, elle me manquait terriblement, Anastasia... Jamais je ne la reverrais... Enfin bon. Il était environ cinq heures du matin, je soupira un long moment avant de finalement me redresser, ma mère était déjà partie, étonnant... Bah, surement une urgence. J'attrapa par réflexe le premier objet qui me passa sous la main, pour éviter de tomber, la poignet de la fenêtre. Une perte d'équilibre ? Tiens, ça m'étonne de moi...
J'haussa les épaules après un moment, d'une certaine envie du genre "ce tirer une balle en pleine tête" ou "ce pendre" à cause des maux de têtes qui me tiraillaient, si bien que j'en frappa un mur pour essayer de me calmer, ouvrant la fenêtre de ma chambre, je me dirigea dans ma salle de bain, claquant la porte derrière moi avant de la fermer à clef, chopper une serviette pour la poser sur l'évier et attraper des fringues... Caleçon, chaussettes, t-shirt noir, chemise à carreau verte foncée, un jean, et poser le tout un peu plus loin que ma serviette. Je me dépêcha de me désaper pour me caler dans ma douche, l'eau tiède parcourant mon corps maigrichon brûlant, je fronça les sourcils en m'adossant à la paroi, elle était gelée... On aurait cru les doigts d'Anastasia... Je mis tout de même une bonne demi-heure à prendre ma douche du matin, je vous l'accorde, c'est beaucoup quand même, mais quand on est malade, hein.
En sortant, je passais ma serviette autour de moi assez rapidement avant de me ré-habiller, me coiffer rapidement, même si il n'y avait pas vraiment nécessité, juste m’ébouriffer les cheveux et me diriger dans ma piaule pour fermer la porte. Les bruits étaient assez inquiétant à l'extérieur quand même... Je crois que je devrais faire attention avant de sortir... La police à l'air ameutée... Je partirais sans même un couteau aujourd'hui je pense. Ca change des jours ou j'ai un flingue et deux jolis canifs sur moi.
Je réfléchis bien à ce que je pourrais faire en attendant d'aller faire un petit tour histoire de me détendre, je décide donc de regarder quel temps faisait-il maintenant, à six heures, par la fenêtre. Quelques gouttes de pluies étaient déjà présentes, j'attrapa ma veste pour l'enfiler et baisser le chauffage de chez moi, pour ne pas être surpris par le froid dehors, rouvrant la fenêtre. J'attrapa tout de même ma guitare électrique (Jackson RR1) pour me poser dans le canapé du salon, pour jouer
The Unforgiven, chantant les paroles en même temps, ne me gênant pas trop avec l'ampli', pas de voisins c'est juste génial. J'hoche parfois la tête en rythme et finis par sourire, ce petit moment de détente avait fait passer ma fièvre.
Je souris à la fin de la chanson, un sourire presque à pleine dents, j'étais heureux pour la simple et bonne raison que c'étais grâce à
elle que j'écoutais ce genre de musique. Mon regard était vraiment joyeux avec le temps, je chercha mon téléphone un instant, pour répondre à un message de mon psychologue, qui étais jusqu'à présent la seule personne avec qui j'avais réussi à m'entendre. Et puis... il avait un certain charme, je dois dire. B-bref... Ce n'est pas vraiment le moment. Ce qui m'étonna, c'est qu'au bout de dix minutes à fixer Anastasia, qui était toujours la photo de mon fond d'écran -ça ne fais que trois jours, d'accord ?-, jusqu'à même y verser une petite larme, et c'est beaucoup plus rare chez moi.
Je finis par me dire que j'allais être en retard et soupira, sortant assez rapidement de mon logis, fermant à clef, la première scène en face de moi ? Un accident de voiture... Je comprend que les flics étaient aux affûts ce matin, mais... Les corps sont encore à l'intérieur... Et personne n'est là... J'hausse un sourcil pour commencer à avancer en ville, il devait être sept heures. Je lance un regard rapide vers la personne à ma droite, qui marche dans la rue, boitant à moitié... Son visage était pâle, ses yeux rouges, du sang dégoulinait de ses lèvres, je m'en éloigna pour aller à l'ombre. On aurait cru un zombi ou un gothique un peu bizarre.
J'avançais à pas rapide, un moment je m'arrêta pour avaler quelques médicaments et rabaisser ma capuche sur ma tête, il pleuvait et j'avais de plus envie de tuer des gens. Je m'arrêta à un moment, dans les rues désertes pour interpeller un policier de dos, qui semblait totalement statique.
Cyrien :
~ Eh, excusez moi... Comment ça ce fais qu'il n'y est personne en ville à une heure pareil ? C'est peu commun non ? C'est une fête aujourd'hui ?L'homme ce retourna pour me faire face, il était à deux mètres de moi, au maximum. Son visage était dans le même état que l'autre, il avança sur moi, à moitié aveuglement, d'un regard furtif, je me décala sur le côté pour lui faire un croche pied et le faire chuter, attrapant sa matraque au passage, ça ne présage rien de bon, autant ce défendre. Je m'en éloigne en courant, le voyant ce redresser. Il y à une chose de vue,
ils sont aveugles. Mais qu'étaient-ils ? D'un seul coup d'un seul, je regarda une vitrine. On allait vite savoir si ils étaient aveugle. Je souffla un instant pour donner un grand coup de matraque dedans et m'éloigner en courant, laissant l'alarme retentir. Je me percha dans un endroit un peu en hauteur pour les observer, haussant un sourcil, impossible. Ces choses ne voyaient vraiment pas ! Au moins une centaine ce dirigeait vers l'alarme, je m'éloigna rapidement de l'affût avant d'être pris au piège.
Y'avait-il un moyen de détruire ses abomination ? Il me fallait un piège... Et si ils étaient immortels ? Je ne peux courir le risque de me mettre en danger de mort, même si ma maladie m'emportera surement dans quelques années seulement. J'avançais en réfléchissant, puis je regarda une voiture... Mais... OUI ! Je m'en rapprocha pour grimper dedans, après avoir vérifier qu'il n'y avait personne. La porte était bizarrement ouverte. Je démarra le contact, pour faire un certain bruit, et pousser le véhicule jusque dans une pente... Derrière moi j'entendais d'horribles hurlements qui ne me donnaient que l'envie de courir, mais il FALLAIT que je me débrouille pour le coup. Comme je me suis débrouiller sans Anna', même si je ne m'en remet toujours pas. Je regarde la voiture dévaler la pente et écraser la masse de ces créatures. Certains ce relèvent sans problèmes, d'autre survivent coupés en deux, d'autres non. Je m'éloigne de la manifestation qui dévale vers la voiture qui à foncé dans un mur et dont l'alarme à retenti pour observer les cadavres. Tous avaient la tête écrasés.
Je devais vérifier ma théorie, je m'éloigna en courant ce coup si, j'avais comme un imbécile fait trop de bruit, et m'étais fais remarquer. Je m'arrêta dans un coin plus tranquille, où j'observa deux d'ent-... Un d'entre eux... Un survivant ? Je me concentra un maximum, pour m'approcher discrètement, jusqu'à sentir que cela risquait d'être trop tard, auquel cas, je piqua un sprint pour prendre la matraque et l'exploser sur la tête de la bestiole mi humaine mi monstre, son cerveaux ce décrochant avec sa tête, l'arme ce brisant en morceau. J'haussa un sourcil.
Cyrien :
~ Eh merde, quel con ! J'ai frapper trop fort... Je me tourna ensuite vers la survivante pour faire comme si... De rien ? Et lui tendre la main, mon visage à demi caché par la capuche qui protège mes cheveux de la pluie
Cyrien :
~ Ca va aller ?