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 Dante Sheppard [Finie - Code Revu]

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Dante Sheppard [Finie - Code Revu] Empty
MessageSujet: Dante Sheppard [Finie - Code Revu]   Dante Sheppard [Finie - Code Revu] Icon_minitimeLun 16 Aoû - 23:50

Dante Sheppard [Finie - Code Revu] 10021811170715684
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Dante Sheppard [Finie - Code Revu] Sans_titre2||FICHE DE PRESENTATION||Dante Sheppard [Finie - Code Revu] Sans_titre2_141


  • [x] NOM : Sheppard
  • [x] PRENOM : Dante
  • [x] SURNOM : Dan
  • [x] AGE : 22 ans
  • [x] LANGUES PARLEES Americain et Japonais, mais un peu plus difficilement le japonais. Son père lui enseignait autant qu’il pouvait, entre deux missions, entraînements et autres déplacements. Mais il a toujours eu quelques difficultés en la matière.
  • [x] ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel en théorie.
  • [x] HOBBIES / ACTIVITES SPORTIVES : Ses hobbies ? Rester tranquille en général, dans son coin et ne pas être importuné par les autres. Autrement, il adore s'impliquer dans une bagarre pour le moins... sanglante. Dégommer des gens ? C'est fait pour lui. Concernant les activités sportives, il pratique un peu de tout et entretien son corps avec attention, en commençant par des exercices prédéfinis chaque matin et un jogging quotidien.
  • [x] ORIGINE : Il est d’origine Americaine.

Dante Sheppard [Finie - Code Revu] 100208091823897801

  • [x] CARACTERISTIQUES PHYSIQUE : Dante est une personne que l’on qualifierait facilement de… charismatique. D’impressionnant. Noir de cheveux, il les porte relativement courts bien que certaines mèches inégales glissent le long de ses joues, jusqu’à sa nuque. Indisciplinés, ils sont artistiquement désordonnés, de sorte que certaines mèches glissent souvent devant son regard, le voilant parfois, donnant plus de poids à leur couleur si particulière. D’un rouge éclatant pour le moins inhabituel, ils étincellent d’un éclat souvent mauvais et méprisant. Son regard perçant, parlons-en. Souvent hautain, ses yeux ont quelque chose de… fascinant. A qui la faute ? Sans doute la profondeur outrageante, l’expression particulière donnant l’impression qu’il est un roi, que vous êtes de la merde et qu’il vous méprise… avec un peu de lassitude, et une certaine distance qui adoucit considérablement son expression. Malgré leur désagréable impression, ils ont aussi quelque chose de hanté qui le rend plus humain, moins détestable, comme si, malgré la force qu’il met dans chacun de ses gestes, dans chacun de ses regards, il ne pouvait effacer complètement la fragilité maladive qui l’habite et qu’il tente de dissimuler sous des couches de mépris, de distance et de glaciale provocation.
    Les traits de son visage sont durs et présents, rendant chaque expression de son visage plus intense, plus forte et plus impressionnante. Des lèvres à la fois fines et pulpeuses, dans un juste milieu, pâles comparé au hâle naturel de sa peau, au rouge de son regard et au noir de ses cheveux. Un nez droit et fin, des sourcils parfaitement arqués, souvent dans un haussement hautain pouvant rendre fou le plus pacifique des hommes.
    Mais signe particulier à son visage, et rappel cruel d’un événement de son passé, des cicatrices ressortent sur son visage jusque là parfait. Brûlures plus foncées sur sa peau sans imperfection autre que celles-ci, elles marquent son front et sa pommette, descendant sur le creux de la fossette de sa joue gauche. Son torse est également marqué par ces cicatrices outrageantes, rappel cuisant qu’il aurait préféré ne jamais connaître. Il a d’ailleurs le tic de toujours passer ses doigts sur la brûlure de sa joue, chaque fois qu’il pense à quelque chose, intensément ou pas.

    Son corps, quant à lui, est taillé dans le granit. Sa carrure, taillée dans un V délicieux, est puissante et musculeuse, façonnée par un entraînement intensif jamais laissé de côté. Ses jambes longues et fortes lui permettent de courir vite et loin, avec une endurance assez conséquente. Il possède de longs doigts fins et agiles, ses paumes sont larges et rendues calleuses par de longs exercices pour renforcer ses bras et sa poigne.
    Concernant son style vestimentaire, Dante est assez… facile à contenter. Il est aussi bien à l’aise dans un smoking de grand couturier que dans un jean usé jusqu’à la trame et un t-shirt rendu difforme par l’âge… et qu’il se trouve dans des guêtres ou dans un coutume de haute couture, il donnera toujours une impression de grandeur et de noblesse méprisante… parce que tout réside dans son regard et dans le maintient droit et fier de ses épaules.
    Autre petite particularité, Dante possède une parure un peu particulière dans les cheveux. Plumes de ara de couleurs diverses et queue d’un animal incertain (j’ai oublié le nom -_-), il y ajoute de temps en temps quelques autres artifices, donnant un peu de couleur au noir profond de ses cheveux.

  • [x] CARACTERISTIQUES PSYCHOLOGIQUE : Dante est un personnage qui apprécie assez fréquemment qu’on le laisse seul. Il ne recherche la présence de personne, mais ne l’évite pas pour autant. Plutôt distant et souvent qualifié de calme, il aime à rester dans son coin, à regarder le ciel d’un œil inexpressif, le corps au repos et l’âme reposée. S’il parle peu, il parle bien, toujours à donner un avis objectif, à avoir la bonne parole que ce soit pour calmer ou pour agacer les gens. En effet, s’il aime bien rester zen, dans son coin et seul, cela ne veut pas dire qu’il est quelqu’un de reposé, de serein et de cordial. S’il peut l’être, il reste néanmoins une personne qui a la verve facile, aisément qualifiable de langue de vipère, à critiquer les gens et à mettre en avant leurs défauts avant leurs qualités, à titiller la fierté, l’ego, de sorte à provoquer une bagarre quelconque.
    Il aime énerver les gens, les agacer, les rendre fou de rage pour ensuite s’en aller, d’une démarche tranquille, pas le moins du monde stressée ou nerveuse. Parce que Dante ne craint rien ni personne. Je n’entends pas par là qu’il est si fort que personne ne peut lui faire baisser les yeux, que rien n’atteint son self-control, ce serait faux puisque, comme tout un chacun, Dan a aussi ses peurs et ses faiblesses. Seulement il intériorise tout pour ne laisser, à l’extérieur, que mépris, sarcasme et ironie, que provocation, dédain et orgueil. Ne laissant voir, aux autres, qu’une personne solitaire et détestable au premier abord.
    Enfin, cela, seulement lorsqu’il n’apprécie pas les gens ou lorsqu’il est de mauvaise humeur. En temps calme, lorsqu’il n’est ni nerveux, ni angoissé – ce qu’il cachera toujours à la perfection, ou presque – Dante est un personnage qui démontrera toujours une certaine… douceur à l’égard des gens. N’entendez pas par là qu’il sera tout sucre tout miel, j’entends par là qu’il ne causera de tord à personne s’il n’en ressent pas le besoin. De discussion agréable, il aura toujours un point de vue personnel qu’il offrira volontiers à la personne qui lui demandera gentiment, sans exiger rien de lui. Car s’il faut savoir une chose sur lui, c’est qu’il ne faut jamais, au grand jamais, exiger quelque chose de lui, lui ordonner de faire quelque chose.
    Autre petit détail : ne le défiez jamais en combat, au risque de réveiller un véritable monstre de cruauté froide et d’implacable violence. Vous désirez voir du sang, souffrir ou voir souffrir, ne cherchez plus la personne pour vous offrir cela, et plus encore. Véritable bête incontrôlable, Dante adore tout ce qui ressemble de loin à un combat, et ressent fréquemment le besoin de frapper, de faire mal, de se dépenser physiquement, cela sous la forme d’une tension, d’un bouillonnement interne qui le rend presque fou. Il aime l’adrénaline, l’action, le danger… il aime mettre sa vie en jeu, avec des chances égales pour que la mort soit au rendez-vous si sa chance venait à l’abandonner. L’épée de damoclès pèse au dessus de ses épaules, mais il n’en ressent nullement le poids, insouciant comme si sa vie n’avait que peu d’importance, que peu de poids dans la balance du monde. Malgré tout, il a bon fond même s’il ne le montrerait pour rien au monde.

  • [x] HISTOIRE :


  • Impossible d’ignorer la douleur. Les hurlements déchiraient sa gorge, tandis qu’il se tordait sur le sol poussiéreux, ses mains crispées sur son visage lui faisaient plus mal encore, mais ses muscles tétanisés, comme figés par la douleur ne lui permettaient pas de faire autre chose. Se recroquevillant sur lui-même tant la souffrance était intense, il n’entendait pas les cris de ses camarades, de ses frères de guerre, des seules personnes en qui il pouvait avoir confiance… seulement, là, à cet instant précis, n’existait que la douleur. Elle était un univers à elle seule, tout ce qui comptait, tout ce qui restait. Elle avait occulté le peu de raison qui lui restait, obscurcissait tout moyen de raisonnement, ne lui laissait d’autre choix que de subir. Et d’attendre. Il entendait les cris, les ordres, l’inquiétude, le crépitement du feu, les quelques explosions qui restaient, les pétarades d’une voiture que l’on tentait vainement de démarrer. Il y eut les protestations d’un moteur poussé à bout, puis le ronronnement laborieux, sorte de victoire sur la défaillance mécanique… et un soulagement immense inonda sa poitrine. A travers la brume rouge de la souffrance, il comprit que ce moteur était la porte qui le mènerait vers la tente de secours, vers les seules personnes capables d’apaiser cette infâme souffrance…

    Il sentit des bras l’empoigner, des voix réconfortantes qui lui criaient des paroles pour le soutenir, le rassurer, lui assurer que, bientôt, on s’occuperait de lui. On le souleva, le porta jusqu’à ce qu’on le pose sur le plateau d’une vieille voiture, on se posta à ses côtés et une voix familière lui murmura quelques mots à l’oreille :

    - Crève pas vieux frère, tu m’dois encore vingt balles.

    Une douleur vive dans le creux de son bras lui apprit qu’on avait déjà trouvé la trousse de premier secours et la fiole de morphine. Merci qui ? Merci les anti-douleur, les abrutissants et toutes les conneries du genre. Ses muscles se décrispèrent lentement, le temps qu’il comprenne les mots prononcés, il avait sombré dans une bienveillante inconscience.

    --------------

    - J’essaierais pas de te retenir, mec… mais tu vas me manquer.
    - Pas toi, rassure toi. J’aurais bien mieux à faire que de songer à un abruti dans ton genre.
    - Oh… c’que t’es cruel avec ton vieux pote ! Tu pourrais être plus gentil, je t’ai sauvé la vie quand même.
    - T’as rien foutu ! T’as juste trouvé le moyen de me réclamer Vingt dollars alors que j’étais à l’article de la mort, enfoiré !

    Il y eut un gloussement, un ricanement moqueur suivit d’une bourrade amicale et virile tandis que les deux amis – ou ce qui s’en rapprochait le plus – se regardaient, un sourire sur les lèvres et comme du regret dans le regard :

    - Rappelle moi pourquoi tu pars ?
    - L’armée c’est bien… jusqu’à ce que tu te retrouves avec une balafre en pleine gueule. J’aime le danger, mais j’aime aussi savoir pourquoi je l’affronte. J’ai déjà beaucoup donné pour mon pays. Trop… pour ce qu’il me donne chaque mois.

    Il y eut un court silence :

    - Tu regrettes de t’être engagé, constata l’autre avec amertume.
    - Non, bien sûr que non. Je regrette juste de ne pas avoir écouté les conseils de John, ça m’aurait évité ces cicatrices et les emmerdes qui ont suivi. En fait je ne regrette rien, ces marques… je m’en fiche. Mais ici… c’est pas ma place.
    - Ta place, elle est entre les cuisses d’une jeune vierge innocente et naïve, c’est ça ?

    Court instant de calme… suivit d’un claquement sec et d’un « aïe » qui avait tout l’air d’une protestation outragée :

    - Je ne méritais pas cette claque !
    - J’essayais de remettre ton cerveau à l’endroit, constata-t-il froidement avec un haussement d’épaule indifférent.
    - Tu vas nous manquer, Dan, déclara subitement le blond.
    - Je sais, soupira-t-il avant de se passer une main dans les cheveux. Je vous écrirais, ça vous va ?
    - Je préfère encore que tu laisses ta sœur s’exprimer, fit remarquer son compagnon avec un sourire moqueur.
    - Comment tu es au courant de ça ?
    - C’est John, qui nous en a parlé. Il dit que tu nous laisse tomber pour une japonaise.

    Il ricana brièvement. Rien d’étonnant à ce que Johnny John soit au courant de cette sœur dont il venait juste d’apprendre l’existence. Il était un guetteur, il recueillait des informations à droite à gauche, se targuant d’avoir toujours les derniers potins du camp… et il n’avait pas tord, manifestement. Pour une fois, cela l’agaça. Il aurait préféré que cette histoire reste ce qu’elle était : une histoire… secrète. Il ne voulait plus être à l’armée, il en avait fait son pain quotidien durant trop longtemps, il avait risqué sa vie pour ses compagnons, ses amis et ses collègues… mais une bombe lui avait pété à la gueule, ou pas loin, et il avait été le premier touché. Les éclats de fer avaient été nombreux à lui déchirer la chair, mais le pire avait été les brûlures à son visage, sur son torse. La douleur… il préférait l’oublier, ne plus jamais y penser. Il ferma les yeux, et obéissant à un tic qu’il avait depuis peu, passa deux doigts sur la cicatrice de sa joue, dessinant les contours encore boursouflés de la brûlure. Il accordait peu d’importance à son visage, à la beauté, à la sienne en tout cas… mais cette marque… et toutes celles qui marquaient son corps. C’était trop. C’était laid.

    Il avait honte.

    Il regarda son ami. Thomas – ou Tommy comme on l’appelait dans leur unité – était le premier type à avoir fait le premier pas vers lui. A l’origine, il voulait juste rester dans son coin, faire son boulot proprement et rentrer sans faire d’histoire une fois la mission achevée. Il se fichait pas mal des autres membres de son équipe, de ce John un peu trop expressif qui passait son temps à se vanter de son réseau d’information, de ce Thomas trop expansif, trop insouciant pour être un vrai militaire, de ce William gigantesque et impressionnant qui avait la carrure d’une brute mais un cœur d’artichaut. Et il y en avait tant d’autre dans cette équipe ! Mais tous lui semblaient trop… ou pas assez… bref, ils n’étaient pas l’image qu’il se faisait de militaires, de vrais, de ces hommes durs et efficaces qui risquent leur vie à chaque mission qu'ils font.

    Pourtant… Tommy avait fait le premier pas, l’avait intégré dans l’équipe contre son bon vouloir, et il avait fini par les apprécier. Par aimer le sarcasme piquant de John, son ironie et ses remarques précises qui faisaient toujours mouches, de l’amusement presque enfantin de William, de cette exubérance que possédait Thomas… son seul véritable… et premier... ami. Le seul, sans doute, qui resterait à jamais dans ses pensées, dans ses souvenirs :

    - T’inquiète pas Tom, j’viendrais vous voir de temps en temps. Après tout, c’est ici que ma mère habite et c’est ici que mon père vit le plus souvent. On se reverra, pas de doute à avoir.

    Tommy eut un sourire de gamin ravi, ses grands yeux bleus scintillants d’une joie qu’il peinait à dissimuler, ses tâches de rousseurs adorables et ses cheveux courts mais d’un blond outrageant par son doré naturel. Il eut l'impression d'avoir offert une sucette à un enfant... ou du pain à un orphelin affamé.

    - Mais… et cette histoire de sœur ?
    - Mon père. Il m’a avoué qu’il avait une femme et une gamine, au japon.
    - Dur !
    - Hm. Il m’a dit qu’il y avait eut quelques problèmes, et qu’il aimerait bien qu’il y ai un homme à la maison, de temps en temps. Tu sais comment c’est, les militaires. Il est pas souvent à la maison, et il s’inquiète apparemment.
    - Pas sympa de sa part. Tu es… son grand frère ?
    - Manifestement.
    - Avant ou après le mariage ?
    - Avant.
    - C’est déjà ça. Au moins, il n’endossera pas le rôle de l’enfoiré.
    - Ouais, m’enfin il aurait put éviter de mener une double vie. Moi, quand il est en mission, elle quand il est au japon.
    - Jaloux ?

    Il haussa les épaules, incertain. Non, pas vraiment.

    - J’aurais juste aimé qu’il soit honnête. Pour ma part, cette sœur, j’m’en fiche un peu tu vois. J’y vais parce qu’il me l’a demandé et parce que j’ai rien d’autre à foutre. Je ne sais rien faire d’autre que me battre et survivre… Je ne sais pas ce que je vais faire, une fois là-bas.
    - Fallait y penser avant de vouloir partir ! Dan ?
    - Quoi ?

    La question était sèche, comme s’il l’agaçait à lui parler autant. Mais Thomas ne s’y trompa pas. Il eut un petit sourire et reprit :

    - T’as jamais autant parlé. Tu sais que tu fous les boules quand tu parles autant que John ?

    Il vit Dan se hérisser brutalement et les yeux d’un rouge flamboyant lui adresser un regard noir auquel il ne résistait jamais vraiment longtemps. Ce visage qui avait plus l’habitude de foudroyer du regard, d’exprimer haine, mépris, dégoût et sarcasme, était effrayant de colère. Il savait bien, qu’il le foutrait en pétard à le comparer à cette pipelette de John, mais il voulait réveiller son chef. Parce qu’après tout, Dante était devenu leur petit chef à tous. Son charisme écrasant, la crainte qu’il suscitait lorsqu’il vous regardait de ses yeux rouges perçants, comme s’il vous jugeait d’un simple coup d’œil, comme s’il voyait à travers vous… mais tous, dans leur unité, avaient relevé le défis, pointé le menton et défié cette arrogance méprisante, cette colère épineuse, cette distance froide… et ils avaient réussi à adoucir ce grand homme noir de pensées comme de cheveux, à lui donner un peu d’humanité.

    - Vas te faire foutre, Tom.
    - Je te l’ai déjà proposé mais tu as toujours refusé, faudrait savoir ce que tu veux !

    Un grondement sourd lui répondit, et il sut qu’il avait retrouvé son Dan habituel.

    Le lendemain matin, son ami, camarade et chef, quittait le campement par la porte de devant, la tête droite et les épaules fières… ils lui dirent tous au revoir, émus de le voir partir, tristes de songer qu’ils partiraient pour leur prochaine mission sans eux, mais conscients que c’était son choix, et qu’ils ne pouvaient rien y faire.

    --------------

    Deux mois plus tard, il quittait l’Amérique en empruntant le premier avion, un simple sac sur l’épaule, en direction du Japon. Il ne parlait pas très bien cette langue, mais se débrouillait un minimum et avec des mots simples. Il comprenait mieux, maintenant, l’obsession de son paternel à vouloir lui enseigner cette maudite langue. Et pourquoi il le parlait si bien. Il soupira, s’installant dans l’avion du mieux qu’il put tandis que l’appareil s’apprêtait à s’envoler. Il ne savait pas trop s’il avait fait le bon choix.

    Toujours, il avait passé sa vie en Amérique. Passant d’une ville à une autre, d’une école à une autre, mais toujours baigné dans la violence, le combat et l’armée. Son père n’était jamais là, il passait entre deux missions avant de s’envoler pour le japon, il n’avait jamais sut pourquoi, maintenant il comprenait. Il avait une autre vie, et elle n’était pas avec sa mère. Myranda, de son nom, était une Américaine pure souche, militaire de son état… qui n’avait jamais vraiment attendu d’attention de la part de son amant. Il l’avait bien aidé, de temps en temps, lorsqu’elle avait des difficultés avec son rebelle de gamin, mais était trop absent pour avoir la véritable figure d’un paternel. Il n’avait de père que le nom.
    Finalement, après avoir défiguré bien de ses camarades de classe, il avait opté pour l’armée, lui aussi. A croire que c’était de famille. La vérité ? Il s’était juste engagé pour avoir la possibilité de démolir quelques personnes, pour assouvir ce besoin crucial de mettre sa vie en danger, de ressentir l’adrénaline… pour se sentir vivant. Pour de vrai, pour de bon. Il était entré à l’armée à ses dix-huit ans, venait juste d’en sortir. Trois ans d’engagement, renouvelé une fois… et d’innombrables missions en Irak. Il en avait chaque fois réchappé. Blessé, parfois tellement épuisé et amoindris psychologiquement qu’il avait dut s’isoler un moment, le temps de reprendre du poil de la bête, mais toujours il s’en était tiré. Plus ou moins grandis, avec ou sans une nouvelle cicatrice. Mais la dernière avait été une sans. Il avait vu trop d’horreur pour son âge, peut-être. Sans doute avait-il démontré trop d’engouement pour la violence, pour la guerre… mais toutes ces morts, tous ces camarades qu’il avait vu mourir sous les feux nourris, sous la brutalité de cette affreuse réalité avaient finis par avoir raison de lui. Plus encore maintenant que son intégrité physique était menacée. Il avait faillis clamsé, si ses amis n’avaient pas été là, s’ils n’avaient pas risqués leur vie pour venir le chercher, le récupérer malgré le danger et les ennemis présents dans le secteur. Il aurait put mourir… et il en ressortait blessé, marqué à vie par des brûlures qui le piquaient encore, qui lui rappelaient chaque jour son erreur.

    Il avait ignoré un des avertissements de John. Jamais on ignore une parole de John. Jamais. Mais il en avait eut assez de cette mission, marre de ces nuits incomplètes, de la Mort continuellement présente, de cette atmosphère lourde d’angoisse et d’attente. Mais l’attente de quoi ? L’attente de la prochaine balle qui emportera l’un d’eux. Qui achèvera de leur faire ressentir ce poids dans la poitrine, l’attente de la mort inévitable qui finirait par les emporter. Ils étaient à la guerre, pas dans un jeu… et ils en avaient plus que jamais conscience lorsqu’une bombe éclatait à côté d’eux, lorsqu’une mine active manquait d’emporter leur unité. Alors ils soufflaient toujours de soulagement lorsqu’un autre finissait par mourir. L’équipe était encore entière. Pour l’instant. Et ils avaient honte, honte de se rassurer en pensant qu’un autre, de leur pays, était mort, que ce n’était pas l’un d’eux, que c’était une personne qu’ils ne connaissaient pas.

    Il en avait eut marre, il avait ignoré Johny et, fidèle à lui-même, foncé droit dans le piège ennemi. Moins de chance et il serait mort. Moins d’amis… et il serait mort aussi. Il leur devait tout, mais il en avait marre. Il était parti.
    La violence, il aimait toujours ça. Mais il espérait un peu de calme, auprès de cette famille qui ignorait tout de la guerre, de l’horreur et de la violence. Il espérait, bien malgré lui, que cette pauvre cruche qu’on lui demandait de surveiller, de protéger, comme le grand frère qu’il était, officieusement, parviendrait à apaiser la brûlure ardente qui consumait encore son âme, son esprit et son cœur. Il espérait… mais il la méprisait aussi. Elle avait tout ce qu’il n’avait jamais eut. L’attention paternelle, même brève et irrégulière, une vie normale, loin de la brutalité, de la guerre et de l’armée. Elle avait eut une mère qui lui préparait – pourquoi pas – des cookies, des gâteaux ou des bons petits plats, le soir, quand elle rentrait de l’école. Il n’avait rien eut de tout ça. Jaloux ? Peut-être bien finalement.

    Alors il était en route pour le japon. Sauver une petite princesse en détresse, dans un monde où aucune bombe ne risquait de lui sauter à la gueule, ou l’enfant au coin de la rue n’avait pas un semi automatique entre les mains et s’apprêtait à s’en servir. Mais il ne se faisait pas d’illusion. Il avait la guerre et l’armée dans la peau, il avait des horreurs et des souvenirs encore plein la tête. Il était inévitable que retourner à la vie normale soit un véritable défi. Mais qu’à cela ne tienne, il relèverait celui-là aussi.

    Mais une lettre, reçue à son arrivée au japon, tendue par son père alors que ce dernier était venu le chercher à l'aéroport, entama durement son courage et ses bonnes résolutions. Il était parti seulement depuis peu... combien de temps ? Deux mois ? Trois tout au plus... Thomas était mort. Il avait succombé à un tir ennemi, qu'il était écrit. Il aurait dut être là-bas, peut-être pour recevoir la balle à la place de ce grand insouciant, de cet abruti inconscient, de ce grand blond trop enfantin. La lettre était le témoignage cuisant de sa lâcheté, de son départ trop hâtif... peut-être de son regret de ne pas être mort pour un type comme Thomas. Son coeur se serra. Il attendit d'être dans sa chambre pour pleurer. Pour pleurer comme un gamin.


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    || VOUS, LE JOUEUR ||

    • [x] VOTRE AGE IRL : 18 ans
    • [x] QUEL EST LE NOM DU PERSONNAGE DE VOTRE AVATAR ? Xanxus de Kateikyoushi Hitman Reborn
    • [x] COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? Sa fondatrice est une très bonne amie.
    • [x] PREMIERE IMPRESSION ? Incomplet ? Mais c’est normal, il est en construction Xp.
    • [x] DES SUGGESTIONS POUR L’AMELIORER ? Beaucoup ? mais il est pas fini donc c’est pas utile pour l’instant.
    • [x] AVEZ VOUS LU LE REGLEMENT ?Dame laura dit que c'est bon !

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    MessageSujet: Re: Dante Sheppard [Finie - Code Revu]   Dante Sheppard [Finie - Code Revu] Icon_minitimeVen 20 Aoû - 0:58

    Fiche acceptée par mes soins, biensur le rp ne commence pas de suite mais ceci sera fait Smile
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