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 Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]

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MessageSujet: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeLun 11 Juil - 20:37

Elle avait été là toute la journée ! Elle m’avait suivie, dévisagé. Son sourire narquois à chaque fois que son regard croisais le mien, ses petites mains fines et tellement fragiles s’agitant dans ses cheveux de façon exagérément délicate. Ses copains en étaient fous, ses copines en étaient devenues des moutons et sa nouvelle cible c’était moi. Elle ne me voyait que comme la nouvelle qui avait réussi à s’acheter les faveurs des garçons de la classe de façons pas très catholiques et pourtant. Oui elle s’était fait rembarrer dès le premier jour devant mes yeux, oui j’avais souris en regardant cette nunuche recevoir l’équivalent d’un coup de poing dans la face et oui elle méritait un réel coup qui la remettrait à sa place.

Mais je n’avais pas le droit, j’étais au lycée et si je ne m’étais pas battue en Allemagne hors des concours d’art martiaux je ne voyais pas pourquoi je le ferais ici… Je passais donc mes journée en profitant le plus possible des petits moments volés ou elle était occupée à distraire tel ou tel garçon ou bien lorsque j’étais avec mes collègues. Mais aujourd’hui il avait du se passer quelque chose, son petit ami avait du la plaquer ou une sornette de ce genre pour qu’elle vienne me voir et se consoler en me regardant me faire engueuler par le professeur de mathématique parce que j’avais encore séché on cour. Je n’avais rien dit, tête baissé comme le font les japonais bien élevés et avait pensé à autre chose. En même temps je ne pouvais pas dire que ses cours étaient pourris et qu’en lisant le livre, un verre de jus d’orange à la main, j’apprendrais mieux. Calme-toi, surtout reste calme, il ne faut pas trop t’énerver…

J’avais décidé ensuite de reprendre mon carnet d’un air résigné et d’aller me rassoir devant vu qu’il m’y avait mise mais impossible de faire semblant de me concentrer, les petits yeux perçants et porcins de ma persécutrice préféré étaient rivés sur mes mèches blondes et mes vêtements de lycéennes et il me fallu plus d’un courage de titan pour résister à l’envie de me retourner et lui montrer qu’un crayon ne servait pas seulement à dessiner.

La cantine n’en parlons pas, la récréation non plus, autant dire que cette journée avait été un véritable calvaire et que je ne rêvais plus que d’aller me détendre dans la petite salle de sport que j’avais découvert non loin de chez moi. Mon punching-ball me manquait en ce moment même et autant dire que la sonnerie annonçant la fin des cours était pour moi mieux qu’une délivrance. Je filais avant même que notre petite professeur de français ne nous donne le travail pour le lendemain et fonçais vers le petit bâtiment de brique, ne pensant qu’à ce corps de mousse et de cuir qui se plierait sous mes coups alors que je déchargerais sur lui mes envies de meurtre.

Pourtant, à quelques rues, une voix retentit en clamant haut et fort mon nom. Il n’y avait personne ici et je décidais donc de me retourner pour faire face à trois filles au gabarit différent qui me toisaient avec un air supérieur et au milieu, l’autre bondasse refoulée. Elle s’approcha de moi, me tendant un papier.

-Les devoirs, tu es partie sans tout à l’heure et la prof m’a demandé de te les passer


Hypocrisie, rien de plus dans ce sourire moqueur et cette voix aigre-douce qui se faisait miel avec ceux qu’elle voulait séduire. Je pris le papier en lui adressant un bref hochement de tête pour la remercier mais elle décida de m’attraper le bras et de me tirer à elle tandis que ses deux collègues me barraient plus ou moins la sortie.

-Plus jamais tu ne t’approche d’eux sinon je te jure qu’on va te faire passer l’envie de fanfaronner.


Le « eux » ne signifiait que pour moi les quelques garçons de la classe avec lesquels j’avais sympathisé. Je dégageais mon bras et reculais, le papier toujours en main. La salle de sport n’était pas loin et je devais rester calme jusque là. Je lui tournais donc le dos et traversais ce faux-cercle de corps pour m’éloigner d’elles. Une main sur mon épaule, contact, l’une d’elle me retenait tout en me demandant de rester ici car elles n’en avaient pas finit avec moi il semblait… C’était le contact de trop, la demande qui me poussait à bout… Je me retournais rapidement, le centre sportif m’attendrait, j’avais ici de quoi me vider de mes nerfs de façon plus agréable… Peu importe le fait que j’ai une jupe, qu’il y ait quelqu’un d’autre dans la rue ou non, plus jamais elles ne me toucheraient, elles avaient trop cherché.

Le pied que j’avais touché vint se poser sans douceur contre la joue de celle qui m’avait touché. Chacune sa façon d’entrer en contact avec les autres. Et pourtant, malgré la robustesse apparente de cette demoiselle, celle-ci s’effondra contre le sol, quoi de mieux ? La seconde était si frêle qu’elle ne me ferait rien et avait déjà reculé surement pour aller chercher un camarade plus costaud et me mettre la pâtée. Pas de problème, je serais vengée.

Avant que ma victime se mette à courir je la plaquais contre le mur de façon à ce que le contact entre ses omoplates et les barres métalliques de l’escalier dans son dos aient tout sauf un agréable contact. Prise par le col que je serrais, je la regardais. Elle avait peur, j’étais proche d’elle et il ne devait y avoir rien d’autre que de la colère dans mes yeux vairons. La tuer ? J’en avais tellement envie… Le faire ? Je ne savais pas encore mais si ça continuait c’est ce qu’il se passerait. Pourtant, à peu près certaine que les pas qui retentissaient dans mon dos m’en empêcheraient alors autant en profiter le plus possible.


La couleur Verte représente les paroles de la demoiselle que Sasha apprécie tant
[En espérant que ça t’aille et que tu me pardonnes d'avoir pensé que j'avais oublié ton post ]
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMer 13 Juil - 5:58




Il devait être 8 h 50 j’avais loupé déjà le premier cours de la journée et j’étais parti pour sécher la matinée avec ma flemme légendaire pour seule compagnie. En effet, ça devait faire maintenant plus de 2 semaines que je suivais les cours que quand j’en avais envie et que mes moyennes bloquaient aux environs des 14 / 20. Je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie et j’étais parti pour glander encore longtemps comme ça. Malgré tout, une furieuse et gênante sensation d’activité vint irradier mon corps et mon cerveau embrumé assez pour me forcer au réveil. Un coup d’œil fatigué dans la pièce me renseigna sur l’origine de cette soudaine activité dans ma chambre : Le soleil venait de se frayer un chemin à travers les fenêtres de mon appart et incendier ma couverture pour me signaler qu’une autre journée passionnante entouré de personnes encore plus passionnante allez me faire visiter ma nouvelle classe. En effet, récemment j’ai été expulsé de ma classe pour avoir agressé un élève et j’ai dû changer d’établissement. Premier cours qui allait suivre ? Mathématique, ça va je n’étais pas une brèle fini dans ce domaine.

Trainant les pieds sous la douche, fatigué de devoir m’acquitter d’une tâche quasi quotidienne ( et heureusement que le week-end s’annonçait bientôt ) je la pris de façon slow-motion … Ralentissant mes gestes espérant gagner du temps, repensant à mon rêve qui je l’espère se réalisera un jour … C’était un rêve certes un peu fou : j’étais au-dessus d’un lac, le survolant, faisant tantôt du rase-motte tantôt des remontées en piquet, un monde imaginaire où j’étais libre, volant entre les arbres sentant le souffle frai du vent sur mon visage passant à travers mes vêtements et sifflant dans mes oreilles … Je pouvais, à la vitesse vertigineuse à la qu’elle j’allais, toucher la surface de l’eau du lac, voyant les poissons se faufiler dans les récifs à mon passage … la vallée entouré de montagne dans la qu’elle j’étais était merveilleuse. Une forêt danse cachait le lac au nord, au sud des montagnes si haute que l’oxygène s’y faisait rare à leurs sommet, à l’est, un torrent avec d’immenses berges de pierre lisse sur les côtés, et à l’ouest de douces montagnes, avec, en leurs seins un petit chemin étroit où l’eau du lac s’échappait, créant ainsi une magnifique cascade … Mais un matin on se réveille dans une société totalement automatique où les sentiments ne sont pas permis dans le domaine du travail, et où les libertés se font rares … Mais malgré tout ce que l’on sait, on continue à bosser comme ça, et on s’efforce dans le seul but de recevoir chaque mois une sommes que l’on s’ efforce de dépenser pour payer d’autres personnes … Il nous file entre les doigts et malgré ça on continue à vivre … C’est cette pensée qui me sorti de la douche afin de me sécher et d’enfiler un jean, une chemise que je ne pris même pas la peine de refermé et je me servis un café admirant la belle vue urbaine de Tokonosu là où les personnes grouillait vers leurs lieux de travail où des destinations quelconques … Une furieuse envie de m’évader me pris, et ce ne fût pas à cause de toutes ces personnes qui grouillait sachant pertinemment qu’ils répétaient sans cesse la même journée encore et encore.

Quand je sortis de chez moi, enfin prêt, sac sur le dos, et chemise refermé, je me dirigeai vers la station de métro la plus proche afin d’aller me gaver de connaissances futiles encours de mathématiques après qu’un prof hypocrite à souhait me proposera de me présenter à la classe sous un sourire timide que j’enfilerai dans l’unique but de passer pour un bon élève et voir à quoi ressemblerait mes nouveaux camarades. Je savais qu’il serait dur de m’intégrer mais il fallait que je m’efforce pour éviter de me faire aplatir dès les premiers jours. Je devais jouer moi aussi l’hypocrite de première et c’était quelque chose que je haïssais plus que tout. Absorbé dans mes histoires planifiées du lycée je n’avais pas vu que j’étais machinalement monté dans le métro et que j’étais arrivé à destination. Au retour je prendrais le chemin en sens inverse à pied. J’entre éperdument dans la salle du proviseur qui m’avait convoqué à mon arrivé afin qu’un des surveillants me dirige vers ma salle de cours … Je traverse les couloirs numéroté respectivement de 1 à 6 accompagné des lettres A à D. Le nom des classes du lycée, c’est devant l’une d’elle que je m’arrête mais les discours du surveillant m’interpellent quand il hausse le ton. Il parlait le bougre ?!


Tu m’écoutes ?!

Comprenant mon erreur j’essaie de me rattraper en baissant les yeux et en m’excusant. Mais l’humeur très bavarde du surveillant a vite fait de tirer un trait sur ce moment, à mon grand soulagement. Et pour éviter de reproduire la même erreur je l’écoute de façon presque attentive, lui ré-emboitant la marche.

Tu sais, Akitsuna, j’ai pris connaissance de ton dossier … Le Lycée privée de Tokonosu n’a que faire de ton genre d’énergumène des mecs qui croient que tous leurs sont dû … Et ils deviennent violent quand quelqu’un leurs manquent de respect …

Il pensait me connaître, tiens voilà qu’il devenait presque intéressant? Je l’écoutais un peu plus attentivement, mais je compris très vite, à sa façon de parler, qu’il ne s’agissait là que d’un texte qu’il rabâchait à tous les nouveaux comme une mise en garde …


Tiens, voilà ta classe, j’espère que tu t’y plairas.

Il toqua à la porte, interrompant le cours et le professeur de mathématiques, un jeune homme aux cheveux couleurs d’encre et au regard aussi profond encadré par des lunettes carré parfaite sur le visage de cet homme à la coupe mi- longue qui lui cachait son œil gauche. Grand et élancé il me regardait d’un air supérieur et se retourna vers le surveillant qui avait l’air maintenant mal à l’aise, il bredouilla quelques mots à mon sujet et prit ses jambes à son cou pour partir dans les couloirs.
Le professeur de mathématiques fit les présentations comme je me l’imaginais et l’heure fût l’une des plus longues que j’eus à passer dans toute ma scolarité, l’ennui est omniprésent dans cette classe et si il devait s’incarner ce serait en moi-même, je n’avais aucun passe-temps, heureusement que par chance, une fenêtre, en lucarne me donnait une vue sur un ciel bleu où les nuages se déplaçait tranquillement et paisiblement à l’inverse des habitants de la terre en-dessous d’eux. Quand les cours eurent sonnés, je remarquai que j’étais le seul en mathématique à n’être dans aucun binôme quand je compris que mon coéquipier ou ma coéquipière plutôt était en réalité à quelques rangées de moi ayant pour punition d’assister le cours au premier rang … Une jeune femme qui, je dois l’avouer ne me laissais pas indifférent. Plutôt attirante, je ne saurais dire si c’était de pars son comportement, j’y reviendrai plus tard, ou son physique. D’environ 1m73 c’est une femme plutôt grande et fine malgré les irrégularités qui font d’elle une femme. Penché en avant sur sa table à faire semblant d’écouter le prof on pouvait apercevoir un tatouage dans le bas de son dos car son haut d’uniforme de lycéenne était trop court car elle dépassait la moyenne nipponne [ HRP : eh oui, CQFD tu ne peux pas le nier ça Very Happy ] J’ai eu un choc quand j’ai aperçu son visage, avec une expression haineuse pour la poufiasse qui commençait à me saouler derrière moi. Mais c’est de ma camarade de table dont nous parlions. Son visage assez large possédait un menton plutôt pointu, un nez un peu large mais des lèvres magnifiques. Mais le plus troublant ce n’est pas ses cheveux blond parsemé de mèche noire, non, c’est ses yeux : l’un d’un bleu pâle et l’autre d’un vert profond, Ils lui conféraient un charme assez étrange … Elle avait quelque chose de spécial.
Mais malgré ça je savais que ce n’était pas son physique qui m’intéressait le plus, non. C’était la réaction qu’elle avait, une haine irréversible et largement partagé avec moi-même en la personne de Mme blondasse de première. L’air ailleurs et mesquin elle me donnait une irrépressible impression de banalité et d’ennui mortel, suffisamment pour me mettre en rogne dès qu’elle me regarde. Et la seule qui avait éveillé ma curiosité était là, dans le même cas que moi avec comme uniques différences, la proximité avec le professeur et le calme dont elle faisait preuve. A quoi pouvait-elle penser pour être aussi sereine extérieurement, s’en était fascinant.

Les cours se succédèrent dans un ennui total, avec des professeurs tous aussi répétitif ‘‘ Bienvenue dans ta nouvelle classe j’espère que tu t’y plairas ’’ ils ne savent dire que ça ? J’en étais fatigué d’entendre cette phrase en boucle. Mais si il y a bien une matière que j’aurais voulu éviter c’était les cours de français, car la blondasse de math est à côté de moi et je comprends mieux l’expression signalant que l’intelligence est souvent en dépit de la beauté malgré certains cas … Elle suivait la règle à la lettre mais alors : BON DIEU QU’ELLE EST BELLE dans ce cas-là. ENFIN ! La cloche retentissait déjà que la jeune femme aux yeux bleu et vert venait de partir en trombe … Un sourire mesquin se dessina alors sur le visage de la fille à papa et elle griffonna les devoirs sur un bout de papier puis parti à son tour. Suivant résolument mon chemin comme je me l’étais promis ce matin, je suivis les rails de métro pour rentrer chez moi, et c’est à mon grand étonnement que je vois une chevelure blonde entrer dans une rue adjacente. Ayant du temps devant moi je décide de la suivre et quel fût ma surprise quand je découvris qu’elle était accompagnée de deux de ses amies, contre une seule personne la fille aux cheveux mi- blond mi- noir. Je m’accordai 5 minutes pour voir un peu cette scène, la fille tendant un papier, l’autre le prenant la fille la tirer vers elle, la fille voulant se défaire, se faire barrer la route explosant les personnes et attrapant la dernière au cou la plaquant contre un mur …

C’est à ce moment-là que je choisi de faire irruption, regardant une jeune femme féroce et la blondinette totalement démunie qui me lança un regard plein d’espoir que je contrai avec ma haine envers elle. Applaudissant cette scène je me permis de me présenter :


Bonjour à vous, et Salut à toi. Veuillez m’excusez de vous interrompre dans un moment pareil mais j’ai jugé bon de m’approcher pour rien manquer du spectacle … Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ? la passer à Tabac à quoi bon. Résumons nos choix, soit tu la laisses en ce cas les représailles pourront être violente ou tu la tue maintenant avec moi, muet comme une tombe, sans aucun témoin … Que vas-tu faire, auras-tu le cran ?

Sur-ce j’escaladai le muret juste à côté de la blondasse et attendis une réaction, une réponse quoique ce soit … Dans les deux cas je n’avais rien à perdre rien à gagner, juste du temps à me prélasser …


[HRP : Bon je t'ai expliqué avant de planter ( bluescreen) ce qui c'était passé et pourquoi tant de temps avant une réponse je suis désolé !]

oseras-tu ? Very Happy:
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMer 13 Juil - 17:17

Une voix, déjà entendue dans la journée de plus. Inconnue pourtant. Le nouveau ? Je me retournais un instant pour le regarder. Les cheveux des plus noirs qui encadraient un trouble-fête à la peau des plus blanches en majorité cachée par l’uniforme identique à tous ceux des garçons du lycée. Il nous regardait avec ce même air indifférent avec lequel il nous avait fixés alors qu’il se présentait en cour de mathématiques, nous administrant un court repos entre deux calculs des plus ennuyants. J’avais d’ailleurs maqué me retourner au moins une fois pendant l’heure qui avait suivi, trop curieuse et il aurait du être à coté de moi… Enfin j’aurais du être assise à coté de lui… Si je n’avais pas été punie car j’avais manqué me retourner pour donner mon point de vue de façon virulente à la demoiselle qui se trouvait dans mon dos et qui actuellement était entre ms mains.

Reportant mon regard sur son visage suppliant le nouvel arrivant de l’aider, je ne trouvais plus la force nécessaire pour finir ce que j’avais commencé. En valait-elle vraiment la peine ? Je savais que si je la lâchais elle reviendrait mais se cacherais derrières de gros bras après leur avoir fait miroiter je-ne-sais quelle partie de son anatomie. Pourtant je savais pertinemment que je ne pourrais pas la tuer, ma colère n’étai plus assez présente dans mon esprit. Tout cela avait été trop facile. Comme Napoléon et ses conquêtes, elle avait été suivie et entourée et n’avais donc plus peur. Elle m’avait poussé dans mes derniers retranchements comme il l’avait fait avec les Russes, pensant me faire céder et accéder à tous ses caprices. Elle ne s’était juste pas attendue à une telle réaction. J’avais attendu et puis j’avais frappé et là, la guerre éclair de 1940 m’avait tant ressemblé. Ma réaction avait été presque foudroyante pour une fille que n’a l’habitude que de se cacher derrière les autres et elle n’avait rien pu faire contre une violence inattendue d’une fille qu’elle avait pris pour une faible. Pas que je ne l’étais pas… Juste que j’estimais tout de même valoir plus que cette pourrie-gâtée trop sûre d’elle. Un peu d’humilité dans la vie ne nuisait pas…

Je maintenais ma prise mais elle dû sentir que je la lâcherais et afficha un instant un vilain sourire que je fis disparaitre en attrapant l’un de ses bras et en le lui tournant de façon à ce qu’elle se retrouve presque face contre terre, le poignet dans le dos. Lui briser le bras ? Tellement facile. Le faire ? Sans intérêt particulier pour le moment. Je me contentais donc de répondre à la dernière menace qu’elle avait proféré avant de se retrouver plaquée contre les barres de fer. Je m’approchais de son oreille et d’un murmure calme et atone ou l’on pouvait ressentir la colère qui malgré tout, était toujours présente j’achevais notre entrevue.

-Je fais ce que je veux, toujours, et ce n’est pas une sale gamine dans ton genre qui va me dicter ma conduite… Alors réfléchis bien avant de revenir me voir la prochaine fois.

A ces mots, je lâchais le bras de la demoiselle qui s’affala au sol comme un vieux sac de patates, les yeux larmoyants, le regard haineux et rancunier et des injures plein la bouche. Récupérant mon sac sans me soucier de ma première prise qui n’avait pas osé se relever pour aider sa chef une fois que je l’eu frappée au visage et qui recula presque lorsque je m’approchais je jetais un regard sur celle-ci et lui fis un sourire qui voulait lui signifier que ce n’était pas contre elle mais qu’il ne fallait pas qu’elle recommence. Le papier pour les devoirs ? Je ne savais plus ou il était mais je ne voyais pas en quoi ceci pourrait avoir un quelconque impact sur moi. Je n’aurais juste pas fait mes devoirs et je serais punie, elles se moqueront discrètement de moi et tout recommencera… Et alors ?

- Merci de ne pas m’avoir laissé la tuer, ça ne m’aurais attiré que des ennuis… Même si je me doute bien que tu n’en as rien à faire… Je sais que tu n’acceptes pas les conseils toi mais tu devrais aussi le remercier parce que sans lui il y a des chances que tu ne sois plus ici en ce moment


C’est à ces mots là qu’il me semble que ma meilleure ennemie décida qu’elle ne pouvait me laisser partir sans m’injurier un peu afin de ne pas se sentir complètement en reste dans cette discussion. Elle ne devait pas apprécier que je lui donne des conseils, pourtant il me semblait que celui que je venais de lui procurer était des plus avantageux… A moins que ce genre de sentiments trop fort brouillent mon esprit et influencent la façon de penser. A moins que ce ne soit qu’une demoiselle ingrate, oui ça devait être ça…

Pourtant en ce moment même ce n’était plus mon problème, soit dans cinq minutes je me ruais à nouveau sur la fille au sol de façon déloyale et lui explosais la face contre les chewing-gums collés au sol soit je disparaissais et allais m’enterrer dans la salle de sport jusqu’as qu’elle ferme. Et malgré tout ce que je voulais, la seconde solution me semblait la meilleure et je décidais donc de la mettre en marche avant que le poison de la fille blessée dans on orgueil ne m’atteigne et ne me décide à finir ce que j’avais commencé. Je jamais me pousser à bout il me semblait… En peu de temps elle avait réussi là ou personne n’avait jamais essayé et méritais pour cela de sa vie. Et puis je n’étais pas l’évangile venue punir les méchantes petites riches qui se prenaient trop au sérieux sur cette planète.

La lumière, finit la rue sombre ou étaient encore cachés mes méfaits. Maintenant il me fallait de l’air, que je me défoule et laisse des empreintes de tout ça sinon j’allais exploser. Montrant ma carte à la gérante de la salle de la salle de sport je me faufilais jusqu’aux vestiaires, troquais ma tenue de lycéenne pour quelque chose de plus pratique comme un short large d’homme et un tee-shirt plus adapté que cette chemise. Mes gants, de quoi attacher mes cheveux afin qu’ils ne me tombent pas devant les yeux et c’était parti. Une fois dans la salle, j’avisais les personnes qui s’y trouvaient, personne ne semblait faire attention à moi, tant mieux. Un punching-ball dans un coin pas loin d’un banc. Quoi de mieux pour poser ses affaires, mettre la musique à fond et délester ses petits problèmes sur le sac enrobé de cuir qui se présentait à moi ?

Je fis donc tout cela, quelque chose d’un peu violent dans les oreilles histoire d’avoir un bon rythme, je me contentais de laisser ces filles sans intérêt et ce garçon qui était à leur opposé s’imprimer sur les gants et le sac de frappe. Allaient-ils oublier ?

tu m'a bien fait marrer, a toi maintenant:
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeSam 16 Juil - 4:20

Elle ne l’avait pas tué, tiens voilà une réaction pour le moins étrange. Etais-ce dû à ma présence, non. Je lui avais précisé qu’elle pouvait y aller sans crainte … La voilà qu’elle change de prise et qu’elle murmure des choses incompréhensibles pour moi, et la laisse s’affaler au sol avant de se relever, ramasser son sac et partir.

Elle a du caractère c’est certain ! Mais, alors que je m’y attendais pas, elle se mit à s’adresser à la blondasse affalé au sol, enfin si long peut dire ça : Ses parties anatomiques qui prouvent qu’elle est bien une femme l’empêche de toucher le sol, sûrement le plastique qui l’empêche d’aplatir ses choses … Ces instruments pour elle, des moyens d’obtenir tout ce qu’elle veut … Et voilà que la copine de l’autre blondasse affalé qui se décale au passage de la jeune femme, très surprenante je dois l’avouer, et la laisse passer faisant profile bas tel un chien qu’on aurait punit …



- Merci de ne pas m’avoir laissé la tuer, ça ne m’aurais attiré que des ennuis… Même si je me doute bien que tu n’en as rien à faire… Je sais que tu n’acceptes pas les conseils toi mais tu devrais aussi le remercier parce que sans lui il y a des chances que tu ne sois plus ici en ce moment

Voilà que la blonde recommence à injurier la jeune femme de propos haineux et ce dans son dos tel une traîtresse. Et moi tel l’épervier perché sur ma branche qui se rapportait plutôt à un mur da ;ns ce cas-là, je restai scotché par le calme dont avait fait preuve la femme au conseil. Elle attirait vraimentmon attention … Et la voilà maintenant qu’elle partait au tournant de la rue laissant ainsi cette scène dans l’histoire lointaine d’une journée qui fut un temps, soit peu, intéressante … Sautant de mon mur et me réceptionnant d’une façon légère, j’expulse un ‘‘Bien’’ signifiant que cette scène était fini et que le quotidien allait reprendre son cour et m’ennuyer au plus haut point, il fallait impérativement que je rentre chez moi, je commencer à le vouloir … et ça me manquait atrocement. D’un geste rapide je tends ma main en appuis à la blonde lui jetant un regard emplie de mépris caché par une expression dont la neutralité emplissait chacun des pores de mon visage. Une fois debout, je m’approche d’elle, et à hauteur de ses oreilles lui siffle une phrase qui exigeait plus qu’elle ne conseillait :


‘‘ Je te conseille de laisser cette fille voguer à ses occupations tranquillement sans la poursuivre à tout bout de champ … Car si aujourd’hui elle t’a laissé, dans l’humilité totale certes, demain qui sait si elle décidera de te laisser la vie sauve … Tu n’es rien de plus qu’un être de plus dont la vie n’importe que quelques larmes, ne l’oublie pas … Tu pourrais le regretter. ’’

C’était à mon tour de me faire insulter alors que j’empruntais le même chemin que l’autre femme. Une fois l’angle passé je relâchai un peu la prise de la cravate que je portais depuis ce matin et me jetais au hasard des rues en courant espérant apercevoir une silhouette blonde aux mèches noire. Et c’est dans une de ces allées illuminé que je la vois entrer dans une bâtisse qui m’était inconnu … Un salle de sport, sûrement de combat à en juger les sons qui en sortaient … Il fallait que je lui donne les devoirs et alors que je m’apprêtais à entrer je remarquai qu’il me manquait un objet crucial, mon sac … En effet j’irai pas bien loin sans. Et me voilà que je courrais à nouveau dans le sens inverse observant les rues pour voir si l’une d’elle correspondait à la scène qui s’était déroulé et je la trouvai toujours occupé par les pestes que j’aperçu au loin. M’approchant pour prendre mon sac je surpris une bribe de phrase sur une fille, Sasha, et un regard haineux en ma direction m’indiqua de qui elles parlaient … Donc la fille si ‘‘intéressante’’ se dénommait Sasha, assez étonnant pour une nippone … Peut-être qu’elle avait un passé de voyageuse … Ou un parent muté et l’appât du gain qui les guides, un soudain ennui profond m’envahie et je repartis en direction de la salle de sport en trainant les pieds. Je l’attendis assit dehors quand une idée me vint à l’esprit … Au lieu de courir à un but pourquoi ne pas m’en fixer un … Comme aller voir ce que mijote la blonde et ses subordonnées ?
Pourquoi faire ça ? Prévenir la dénommé Sasha de ce qui lui arrivera, et aussi sortir de cette zone qui empestais la transpiration à plein nez.

Je courais à nouveau dans la ville, le sac sur les épaules, à la poursuite de la blonde cette fois-ci … Que je courais en une journée j’en étais fatigué, pendant un moment j’eu l’image des travailleurs qui vaquait à leurs occupations en courant. Mais un mouvement de tête me rappela que si je faisais ça ce n’était pas par obligation du quotidien mais justement parce que je le fuyais et que j’allais en ce moment même courir vers une personne. Une personne, non rectifications, un groupe de personnes … Au moins dix armé d’objet de la rue elles semblaient attendre quelqu’un, sûrement UNE Personne en particulier, la blonde aux mèches noires. Je revins sur mes pas et décida d’adopter la même idée que ces filles, au carrefour juste avant. Un plan se construisait peu à peu dans ma tête alors que je m’asseyais sur un muret à nouveau, adossé à un poteau électrique …

Sasha, ou peu importe comment elle s’appelait devrait passer par là si elle rentre chez elle, je l’empêcherai de se faire tabasser par tout ce monde et je lui expliquerai ce qu’il se passe au calme, après lui avoir donner les devoirs … Je fermai alors doucement les yeux essayant de faire passer le temps plus vite car le sentiment de manque se faisait de plus en plus intense.


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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeSam 16 Juil - 14:59

Contact, le poing que j’avais dénudé de son gant pour mieux sentir les impacts contre mes phalanges. Sensation, j’avais chaud et je sentais que mon corps n’allait pas tarder à donner des signes de fatigues qui me feraient m’arrêter pour de bon. Colère, je n’en avais pas encore finit, voila pourquoi je me battais encore contre cet être remplis de mousse qui pliait de temps à autre sous mes coups. Je me doutais bien que de temps à autre me regardaient, moi la petite demoiselle énervée qui tapait comme une dératée sur son punching-ball. Si certains commençaient à avoir l’habitude de me voir ils devaient trouver étrange que je cherche seulement à me défouler et non plus attendre une perfection de toute façon hors de porte. Mais qu’es ce que ça pouvait leur faire à tous ? Il aurait fallu que je me permette de lui faire plus de mal que ce que j’avais fait jusqu’ici, bien sur cela aurait été des plus plaisant, entendre ses pleurs et sentir contre moi les différents os craquer. J’avouais que parfois j’aurais aimé voir comment se brisait une colonne. C’était un de ces assemblages d’os que je trouvais parfait, rien de superficiel et j’aurais aimé savoir comment ils pouvaient se détacher petit à petit les uns des autres, rompant les connections nerveuses qu’ils contenaient pour empêcher à jamais la personne concernée de se mouvoir. Si mon sac de frappe en avait eu une, j’étais à peu près sure que j’aurais essayé de le lui enlever pour voir un peu ce que ça donnait. Pourtant il ne fallait pas, on me l’avait répété de nombreuses fois : « juste pour te défendre Sasha, si tu le fais pour autre chose alors tu pourras toujours rêver pour qu’on accepte que tu reviennes un jour à la maison ». Je savais tout ça et ne risquais pas de l’oublier. En même temps ils étaient loin et me manquaient. Pincement au cœur, plus fort que lorsque je m’étais rendue compte que je n’achèverais pas cette demoiselle.

Arrêt total. Finit le sac, juste se mettre dans un coin et s’étirer. Je laissais mes muscles se tendre les uns contre les autres alors que je m’allongeais plus ou moins sur ma jambe gauche puis sur la droite comme une danseuse s’entrainant pour un ballet proche. Tester mes muscles, ça avait toujours été ça pour me calmer, moi petite demoiselle calme qui laissait tout passer comme le vent sur l’eau. Pourtant, une seule fois j’avais craqué comme ça et nous avions eu de la chance, c’était mon ainé contre qui cette colère avait été dirigée. Bien sur, nous étions sortis indemne, je n’étais pas aussi forte que lui loin de là, j’avais surtout reçu une punition dont je me souviendrais surement toujours…

Stop les étirements, à la douche. Salle réservée aux femmes, celles des hommes étaient de l’autre coté du bâtiment il me semble. Réconfort grâce à cette eau froide qui me faisait recouvrir mes esprits au fur et à mesure qu’elle descendait pour ensuite glisser de mes pieds et se jeter dans les égouts. Je ne comprenais presque pas pourquoi j’avais fait ça. Enfin si, je comprenais. Mais je ne voulais pas que ça se reproduise, je n’étais pas certaine d’aimer tant ça en vérité, enfin… Et puis pas quand il y avait tout le monde, s’il n’avait pas été là j’aurais tout fait jusqu’au bout mais je n’aimais pas qu’on me regarde lorsque je faisais ce genre de choses, surtout quelqu’un de masculin. Étonnant tout de même qu’il m’ait donné l’autorisation de mettre fin à l’une de ses nouvelles camarades de classe. N’avait-il pas aimé voir ce magnifique corps plus cher qu’un an de loyer de mon appart ? Beaucoup se perdaient d’après ce que j’avais pu voir en ces quelques semaines de lycée. Mais après tout, en quoi cela me concernais ? S’il avait ensuite envie d’avoir une petite amie pleine de problèmes aux noms différents et à la jalousie maladive... Je rageais presque toute seule de penser à ce genre de choses, comment pouvait-on se laisser avoir ? Se douter que le doux parfum que l'on pouvait humer autour d'elle était fait pour piéger ? Penser que ce que cachaient ses vêtement ne seraient vu que lorsqu’elle le voudrait bien et pas après une simple promesse ? C’était si dur que ça d’entendre la petite voix dans sa tête qui dictait de ne pas se faire avoir ? Maitriser ses pulsions et se dire qu’elle ne vous apportera jamais vraiment rien même si vous arrivez à la toucher ? Se rendre compte lorsque vous l’embrassiez qu’elle avait le gout du mensonge et de la fourberie et que vous vous étiez fait avoir ? Pourquoi je me posais ce genre de questions ? Je n’étais pas concernée… Enfin je ne voyais pas en quoi je l’étais, à moins que… Nan, je ne pouvais pas en vouloir à cette fille parce qu’elle comptait s’en prendre à ce nouveau aux cheveux plus noirs que la nuit. J’avais juste la haine pour tous ceux qui se perdaient dans ses yeux si beaux à ce qu’il parait.

Quittée la douche et revêtus les vêtements, maintenant j’étais prête à m’en aller. Malgré tout j’étais fatiguée et n’avais qu’une envie, rentrer chez moi et me coucher pour ne plus bouger jusqu'à demain. A moins que je dessine ? Peut être aussi. Demain irais-je en cour ? SI j’avais mathématique peut-être que non, je n’avais pas envie de les voir tous, même Hayate, Akimoto et Étienne. J’avais envie de me balader et voir autre chose, juste pour connaitre une nouvelle façon de voir le monde, penser à l’innovant. Les rues que j’étais en train de traverser alors que le jour commençait à descendre en faisaient-ils partie ? Surement. Je marchais donc à l’aveugle, le regard tourné vers mes pensées tandis que mes pas me guidaient inlassablement vers cet appartement qui était mien.

Quelque chose de nouveau dans mon paysage, une forme contre un poteau électrique, un garçon, ce garçon. Que faisait-il ici ? Apparemment détendu et pensif ? Curieuse, je m’approchais et le secouais un peu, habitait-il loin d’ici ou s’était-il tout simplement perdu ?

- ça va ?


Le bleu représente les paroles de Sasha et le vert le challenge (j'ai pas tout mis en vert, c'était trop long ><' )

A toi ^,.,^:
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeDim 17 Juil - 3:27


- ça va ?


ça va ? Qu’elle idée stupide de demander à une personne ne manque si elle se portait bien ? En réalité, J’étais dans un état de manque tel que si une personne osait me toucher je pourrais devenir violent. Cette course avait ravivé cette soif qui m’était impossible à étancher. J’avais envie de courir chez moi mais ce serait me réfugier à nouveau dans le doux cocon qu’offre ce quotidien si impur qu’était le miens. Combien de temps ai-je dû m’endormir avant qu’elle ne me pose cette question ? 1 ou 2 heures ? Je n’en savais rien et il valait mieux que je l’ignore … Comme la question qu’elle venait de me poser et afin de l’éviter de façon agile j’enchainai sur une réponse sèche n’admettant aucune contre-attaque :


Je te déconseille de continuer à me bousculer si tu veux pas finir derrière ce muret ou attaché au poteau … ’’

Je me doutais que mes menaces n’étaient pas vraiment valable, car je n’étais pas en état de me fatiguer encore plus et surtout parce que la personne à qui j’avais affaire ne se laisserait pas faire … C’était Sasha qui venait de me parler et je le reconnaissais à la voix … J’enchainai donc sur la raison de ma venue ici en sautant habilement au sol et en l’attrapant par la main, on devait pas traîner et j’allais pas la laisser là. En effet il serait mauvais d’arranger ce visage par les esthéticiennes qui attendaient sagement devant chez Elle. Me mettant à courir je lui explique ce qu’il se passe :


En réalité il y a un guet-apens qui t’attends à l’angle de cette rue, ton amie que tu as humilié tout à l’heure veut ta peau et personnellement, autant sa mort ne me poserait pas de problème autant la tienne … Bon, regarde, tu vois que je ne te mens pas. Nous allons nous arrêter chez moi le temps que ça se calme en plus j’ai besoin des cahiers de quelqu’un pour rattraper les cours précédents. Magne-toi elles nous ont vu ! Merde !

En effet, elles nous avaient repéré et couraient déjà après et c’était sûrement pas pour nous donner des bons de réduction ! Je ne saurais dire si c’était le fait que des malades nous poursuivaient ou le fait que j’étais en manque et que ma gorge sèche n’en pouvait plus, mais je détalais à une vitesse affolante … pas le temps, je sors les clés de ma poche je grimpe les marches 5 à 5 et j’ouvre la porte de ma maison. Je fais entrer Sasha à l’intérieur et referme derrière moi. Sous l’effet de la peur et du manque je ne remarquai même pas que je tenais la main à une fille et que je venais d’embarquer chez moi sûrement contre son grès, les deux faits unis je venais de briser toute les codes de politesse et les lois qui régissaient ma vie … Je commençai à déraper. 9999]Bi-bienvenue chez moi … Tu es ici comme chez toi, on va attendre que ça se calme avant que tu rentres, elles vont te chercher dans les environs de chez toi et armé comme elles sont, tu pourrais être sérieusement blessé, je suis désolé de ma réaction, C’est juste que je … Rhaa je suis bête, franchement, moi c'est Kino Akitsuna.

* Rhââ ! Elle va s'imaginer des trucs, Mais je suis con de l'avoir amené ! D'ailleurs, pourquoi j'ai fait ça. Elle me déstabiliserai tant que ça ? ça veut dire quoi ... Rhâ et puis zut ! *

[i] Je rougissais à vu d'œil et Réalisant ce changement chez moi et la chose que j’allais dire je me ressaisis et lui demandai :


Tu veux quelque chose à boire ? Je vais tout emmener, sors tes affaires si tu veux bosser … J’ai entendu une tête sortir qu’il y aurait un contrôle surprise demain, et ce serait dommage de se rater dessus. Si tu pouvais me sortir aussi tes cahiers que je prends note des dernières leçons … Merci. Bon si tu me cherches je suis dans la cuisine


Je partis donc dans cuisine et préparai sur un plateau deux verres et nombreuses bouteilles, par boire et vu le caractères dont elle avait fait preuve, je sortis une bouteille de vodka, de l’eau, de la menthe et un peu de thé que je fis chauffer … doucement, je sortis d’une boite ma bouteille … LA bouteille, celle qui m’avait fait saliver toute la journée, la preuve que je n’étais pas mieux que le restant de la société à qui il ne fallait que très peu pour partir en délirium. Une bouteille d’opium, mon passé est mon passé et je ne peux rien changer mais cette addiction m’avais causé quelques problèmes … C’était à cause d’elle que j’avais dû changer de bahut et de ce fait perdre toute relation avec mes parents, mes amis et mes relations sentimentales. M’adossant a un mur je pleurai doucement, essayant de refuser de prendre cet opiacé, mais je ne pouvais m’y résoudre et ouvrit la bouteille avant d’en avaler une ou deux gorgées … Alors que je la sentais couler dans ma gorge, le sentiment de bien-être m’envahis, exalté et calme comme je l’étais je soufflais un bon coup tous les soucis de réflexion qui me taraudait l’esprit … J’étais comme libre, j’en oubliais même la présence dans le salon. Je fixais juste une poêle accroché au mur blanc, comme celui de mon salon, comme les locaux de mon salon avec leurs coupes très design, les cousins d’une place, entourant une table en verre soutenu par 4 pieds de la même couleur, noir. Le blanc était la couleur dominante et le verre en abondance dans cette salle comme dans ma chambre. Le lit, très moderne était lui aussi blanc, des draps aux pieds, si on pouvait appeler ça des pieds : en un bloc, le lit était conçu avec pour appui, deux barres recourbées rappelant celles d’une luge. La salle de bain, était lié à ma chambre à côté du dressing, une douche 1 place, avec un sol carrelé, des plaques de verres faisant office de porte mais aussi de rideau de douche, empêchait l’eau de ruisseler dans tout l’appart’. Le pommeau de cette douche était fixé au mur et évitais l’ennui de devoir se le trimbaler et d’arroser le plafond avec. C’était aussi un moyen pour moi de pouvoir m’assoir et réfléchir sous une pluie d’eau chaude. Les toilettes faisait pièce à part à l’autre bout de l’appartement, dans une petite pièce d’environ deux mètres sur un sur 2,50 comme tout l’appartement d’ailleurs. Tout l’appartement, mis à part les toilettes avaient une baie-vitrée, illuminant tout ce blanc le matin d’un halo presque paradisiaque. La salle juste à côté des toilettes, et celles dans la qu’elle j’étais actuellement était la cuisine. En forme de cuisine anglaise, avec un trois plan de travail, équipé de lavabo en faux marbre et des portes placards du même genre, les poignées en plastiques noir et les couverts noir également, il reproduisait quasiment à la perfection l’esprit des lieux : la simplicité, le calme et le soulagement. Mais dans un de ses placards, vivait le démon de la dépendance, ma porte de secours … et d’un coup je m’éveillai. Je ne dormais pas vraiment, j’étais dans un état second calme mais dans un brouillard quasiment indéfinissable … Je ne sais pas si je suis parti dans le salon retrouvé Sasha ou si celle-ci est venu à moi parce qu’elle s’inquiétait, mais un détail me sorti de ma transe … Le sol. Il venait de trembler. Je ne pouvais pas l’imaginer, j’étais sûr d’avoir vu les verres bouger. Maintenant la vodka, les secousses plus violentes à chaque fois, le sol commençait à se mouvoir sous moi, une porte de placard s’ouvrit et des céréales tombèrent aux sol, je m’accrochai à des détails pour éviter de croire à ce qui se passait, même si l’appartement était construit sur des bases parasismiques, je ne faisais pas du tout confiance en ça, et c’était les détails qui me permettait d’éviter de hurler de panique … Je fermais les yeux pour me calmer, ma transe interrompu pour avoir de nouveau de l’activité dans ma vie qui était en train d’être secoué dans tous les sens, j’essayais de me concentrer sur quelque chose, la première chose qui me vins à l’esprit c’était les plans de l’immeuble : construit en deux parties, l’une en 94 l’autre en 2009, le premier immeuble fut construit de façon non parasismiques … l’autre si, mais jusqu’où allait le premier immeuble, un effort de mémoire me permis de m’en souvenir et je soufflais de soulagement, la fin du premier bâtiment s’arrêtais aux escaliers qu’on avait grimpé. On était donc en sécurité, les vitres étant à l’opposé du vieil immeuble nous ne risquons rien.

La secousse fini je me relevai de tout mon long et appela :


Hého, ça va t’as rien de cassé ?

| Vert, le challenge |

Bon, à toi:

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeDim 17 Juil - 22:15

Je l’avais trouvé là, comme un pauvre poireau. On aurait dit qu’il dormait, ou bien qu’il était mort. Pourtant la vivacité de sa réaction et de sa remarque me prouvèrent le contraire. Sympa, je m’inquiétais pour lui et il me répondait ainsi sur un ton qui n’admettait aucune réplique. Il avait rêvé en pensant que je le laisserais dire. Je le regardais du coup avec un sourire mesquin avant de lui renvoyer la balle.

-Je doute que tu puisses réussir ce que tu dis… Mais après tout il ne tien qu’à toi d’essayer…

C’était une méchante invitation, sale perche vers moi, le tester pour savoir s’il était aussi hargneux dans les gestes que dans les mots ou bien s’il n’était qu’un dégonflé parmi tant d'autres. Il ne rétorqua pas, dommage il n’aurait pas de seconde chance pour tenter de m’envoyer une droite. Je m’éloignais de lui pour le laisser prendre pied sur le sol mais n’eus pas le temps d’esquiver sa main qui vint se jeter sur la mienne tandis qu’il se mettait à courir comme un dératé, m’entrainant avec lui. Il essayait en même temps de se justifier et quelle excuse ! Il se moquait de moi ? C’était quoi son idée ? Il s’embrouillait avec les mots et disait en gros qu’il n’avait pas envie que je meure, louable intention mais elle n’oserait jamais venir chez moi. Je voulais qu’il me lâche et arrête de me raconter n’importe quoi.

Ha si en fait, il avait peut être raison… Et ma camarade de frappe… elle était accompagnée… J’étais surprise qu’elle ait réussi à embobiner autant de monde d’un seul coup, elle ne devait pas y aller de main morte et avait du leur promettre de décrocher la lune… Enfin quelle lune… Je le suivais donc sans plus chercher, il savait où il allait ce qui n’était pas mon cas et je n’avais pas envie de me perdre alors qu’il ne faisait pas des plus clairs avec le soleil qui descendait peu à peu. J’essayais de ne pas me prendre les pieds dans les miens ou dans les siens, je ne voulais pas me faire attraper et s’il pouvait m’emmener loin d’elle rien qu’un peu ce serait bien aimable. L’espoir et le changement me donnaient presque des ailes et si j’avais su ou j’allais et qu’il m’avait libéré la main j’aurais surement couru à ses cotés au lieu de regarder les murs s’enchainer les uns après les autres tandis que les passants nous regardaient d’un air bizarre, nous prenant pour je-ne-sais quoi.

Monter les escaliers en ferraille auquel il ne manquait plus qu’une ou deux poulies pour lui donner un style steampunk, entrer dans l’appartement et souffler. Détacher doucement ma main de la sienne pour qu’il ne le prenne pas trop mal malgré le fait qu’il me l’ai serrée comme si j’étais le billet qui montrait qu’il avait gagné le Jackpot dans un jeu d'argent quelconque ou bien l’arme à feu qui représentait sa dernière chance de survie. Il me regardait, surement conscient de ce qu’il venait de faire et tentais de se justifier, mais ne réussissait qu’à faire pousser dans ma têtes de nombreuses questions et gènes. Heureusement pour moi, j’étais déjà rouge d’avoir couru et trop essoufflée pour que l’hésitation sur certains de mes mots ne se voie, j’accompagnais tout ça d’un sourire rapide et un peu gêné lui aussi.

-Oui je sais… Moi c’est Frey Sasha… Merci pour tout à l’heure, j’sais pas pourquoi t’a fait ça mais j’pense pas que je m’en serais sortie si t’étais va venu, fin si t'étais venu pour moi…

Et voila que je me permettais de penser qu’il était venu se poser non loin de chez moi pour m’attendre… En même temps je ne pouvais guère penser autre chose, j’avais beau avoir un sens de l’orientation proche du zéro absolu je m’étais rendue compte que nous n’étions tout de même pas si près de chez moi ici et qu’il y avait surement un chemin plus rapide jusqu’au lycée, mais après tout, pourquoi chercher ? Si je commençais à me poser ce genre de questions je pouvais aussi me demander comment il avait fait pour savoir ou j’habitais. Enfin s’il savait. Il valait mieux que j’arrête de rêver à ce genre de bêtises et que je garde en tête que tout ça n’était qu’un concours de circonstances, bizarres certes mais bon…

Le temps que je potasse ces idioties il me proposait à boire, et s’absentait dans la cuisine. Il ne revint pas. Je sortis d’abords mes affaires en vrac sur la table avant de décider de les ranger en les mettant bien en pile. Désordonnés, ils semblaient ne pas être en accord avec ce lieu calme et blanc comme une la poudre d’opium qu’avait commencé à prendre l’un de mes frères il y avait maintenant un certain nombres d’années. Dont on avait réussi à l'en faire sortir, on avait eu du mal mais les effets secondaires avaient finit par lui ramener la raison… En même temps passer son temps dans la salle de bain, au dessus de la cuvette des toilettes n'était pas des plus attirant

Je finis par en avoir marre d’attendre et décider de me balader un peu sans vraiment savoir si j’en avais le droit. Je commençais donc par regarder le salon, tout design et froid. Le blanc était froid, je l’aimais mais agrémenté d’objets de couleurs qui enlevait cette idée de vivre dans un hôpital ou une morgue. Pourtant tout était confortable et j’avais vraiment l’impression de ne pas être à ma place ici, j’avais couru, malgré la douche de tout à l’heure j’avais l’impression d’être encore sale dans cet endroit des plus calme. Je m’aventurais ensuite dans la chambre ou cette idée de calme confortable mais dérangeant me dérangeais sans que je ne le sache vraiment pourquoi. Je m’attendais peut-être à tomber dans un appartement sans-dessus-dessous comme celui de n’importe quel adolescent ou plus habitant seul. Car il n’y avait aucune trace de personnes autres que lui si l’on oubliait que tout était parfait. Vitré, j’aimais beaucoup ça par contre.

Je finis mon tour du propriétaire par le propriétaire autour duquel je tournais une fois, me demandant s’il s’était transformé en zombie. L’eau en face de lui débordant, le plateau qui aurait du être dans le salon à ses cotés. Pourtant il avait les yeux fixes sur… Une poêle… J’avais vu des choses que l’on pouvait qualifier d’étrange dans le début de ma vie mais un homme qui était subjugué par les formes gracieuses d’une poêle jamais. Certes si l’on cherchait un peu c’était un bel objet que l’homme avait habilement construit pour cuisiner des plats plus ou moins bon mais tout de même… Enfin chacun faisait comme il le souhaitait, je n’étais pas venue dans cette cuisine au relief innovant et étonnant pour moi dans le but de m’assoir aux cotés de son propriétaire et plonger mes yeux dans la contemplation d’un outil de cuisine. Je le regardais donc, embêtée de lui demander ça alors que ça ne faisait pas longtemps que l’on se connaissait, si l’on pouvait dire que l’on se connaissait.

-Hum… est-ce que je pourrais me servir de ta salle de bain ? J’ai pris une douche avant de sortir de la salle de sport mais vu que tu m’as fait courir…

Bon, il pouvait toujours refuser mais s’il était s'il peu sensé et s’était rendu compte qu’il n’avait toujours rien apporté dans le salon alors qu’il l’avait prévu… Enfin je ne voulais pas être désobligeante non plus… Pourtant, il se retourna légèrement, me fixa et hocha la tête… M’avait-il vraiment comprise ? Il ne semblait pas dans son état normal, ou un peu moins étrange mais réfléchi que tout à l’heure mais pourtant conscient. M’avait-il vraiment entendu ? Tout de même, il n’était pas sourd…

Je m’éloignais doucement de lui, peut-être allait-il se rétracter sur son autorisation. Pourtant je quittais la cuisine sans qu’il n’aie fait autre chose que se remettre à fixer la poêle comme si elle possédait un objet hypnotisant. Je me rendais dans la salle de bain sans savoir si ce que je faisais était une bonne idée ou non, après tout c’était la première fois que je venais ici et il n’avait pas eu l’air de vraiment m’entendre.

Fermer la porte à clef et regarde un peu autour à nouveau, prendre une serviette et la mettre à coté, fermer les volets et commencer à ouvrir cette punaise de chemise qui avait décidé que les boutons resteraient là ou ils étaient. Puis un tremblement, la terre à nouveau avait décidé qu'elle allait tout renverser, tout chambouler. Il fallait sortir, je ne savais pas ce que donnait un tel tremblement dans un appartement en hauteur mais j'avais déjà vu les dégâts et je ne voulais pas être comptée parmi les prochains morts.

Je m'avançais donc comme je le pouvais sur la poignée, j'avais manqué tomber. L'ouvrir, sortir et glisser, il n'y avait pas de moquette ici non plus. Je tendais les bras en avant, me retournais comme je le pouvais, tenter de me rattraper à quelque chose… Mais il n’y avait rien sauf la poignée. Et celle-ci décida qu’elle m’aiderait à rester en vie en entrant violemment en contact avec mon crâne. Un cri perdu dans le grondement de la terre tandis que je ressentais une vive douleur entre mon front et ma tempe puis sur tout le coté de mon corps.

J’avais touché le sol et maintenant j’arrêtais de trembler avec lui, pourtant je ne me relevais pas, je n’arrivais pas à le vouloir. Un appel un peu loin, trop loin en fait. J’essayais de bouger mais même mes mains étaient trop lourdes et j’avais l’impression que tout s’en allait pour me laisser dans le noir. Pour ne pas voir ça je décidais de les fermer, un peu de sang coulant le long de l’impact avec l’objet métallique, se répandant dans mes cheveux, faisant fuir mon esprit de ma tête et me faire perdre conscience.


Ton challenge ?:

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeLun 18 Juil - 3:01



Hého, ça va t’as rien de cassé ?

Un seul écho résonnait dans la résidence après cette phrase, le miens qui, inlassablement attendait une réponse … Réponse qui ne venait pas … J’attendis de récupéré mes esprits … Celui qui divaguait en ce moment même vers les sujets que Dieu seul pourrait comprendre … Je tremblais de peur à l’idée de ce que je pourrais trouver dans le salon, un cadavre. Pourquoi, elle venait seulement d’entrer dans ma vie et elle prenait déjà un rôle essentiel avait vu mon appart’ et m’avait vu sous l’emprise de l’opium … seuls mes anciens amis avait connu cette part de moi … Mais pourtant elle n’y avait pas prêté attention et m’avait posé une question fort naturelle … Une douche, après la course que je lui ai forcé de mener c’était justifier moi-même j’attendais son départ avant d’en prendre une. Alors que je relevais mon corps raidit par la peur tel un chaine ne automne qui perd ses feuilles tremblant de l’arrivée prochaine de l’hiver, je perdais mes moyens en avançant vers le salon. La peur au ventre, j’aurais voulu faire demi-tour et m’enterrer dans ma cuisine, attendant que tout se rétablisse mais je n’avais pas le temps, si elle était morte ou mortellement blessé c’était de secours instantanés dont elle aurait besoin … J’entrai dans ma propre chambre et là, Hiver ! mon sang glacé, tous mes moyens perdu, le chêne était comme mort … Je ne pouvais plus bouger et osais à peine respirer … Le corps de Sasha, encore recouvert de sa chemise était ensanglanté, comme mon sol … Mon sol blanc maintenant teinté de rouge, elle comme endormit sur ce carrelage uniforme qui ne bougeait plus, la poignée de ma porte avait servi d’arme contre le sommet de la chevelure de la femme aux yeux impair. Mais tel le chêne, le courage et le désir de survivre lui font pousser les premières germes qui feront des feuilles ce sont ces plus durs qui doivent nous envahir … Et actuellement ce n’était pas pour ma propre survie mais pour celle de quelqu’un qui, à la vue de ce flot de sang, allez peut-être y passer si on ne stoppait pas l’hémorragie rapidement ! Je cours dans la salle de bain, les graines du courage me prennent, j’attrape les compresses, les graines de l’intelligence me reviennent, soulève délicatement la tête de Sasha, et colle la compresse contre l’hémorragie afin de la stopper, ce qui réussit à mon grand soulagement. J’attrape délicatement les pieds, maintenant la tête contre mon torse pour éviter une chute grave dans son cas, et l’allonge dans mon propre lit, au péril de la blancheur des draps. Le calme de la maison qui n’était plus reprenait son court … Printemps, tout était calme, la vie chez moi reprenait ses habitudes mais quelques signent témoignaient des récents événements. Je la recouvris des draps et de la couverture pour la maintenir au chaud et partis dans la cuisine, encore en proie à l’effet de l’opium, les douleurs m’étaient encore inconnues pour le moment et je ne voyais pas qu’en réalité, j’avais multiples blessures sur le corps. En effet, le porte couteau était tombé au-dessus de moi, m’en plantant un dans la cuisse et m’entaillant de façon agressive à l’épaule et à la hanche, je saignais mais j’étais trop concentré sur ce que j’allais faire pour le remarquer … Une fois dans la cuisine, j’attrapai ma bouteille d’opium prit un verre, coupa l’eau et pris carafe et lui servit un verre, je débouchai ensuite la bouteille d’opium et dosa très doucement la solution, le but était de la soulager, pas de la rendre addicte à cette drogue. Je revins dans la chambre et m’assit sur le lit en tailleur près de la belle demoiselle, approchant le verre à ses lèvres. Les ouvrants un peu, je lui forçai le passage pour que le liquide passe et recula après avoir entendu un toussotement. Eté, la chaleur du réconfort était enfin là, sereine et apaisante. Soudain une douleur m’arracha un souffle et je tombai en arrière m’adossant au mur avec force, grave erreur la blessure à la hanche et à l’épaule se déclenchèrent m’arrachant cette fois un cri et me faisant faire couler un peu de sang sous la contraction de mes muscles … Dans un souffle je levai la tête et regardai si elle était avec nous ou non. Et lui exposa la situation des faits :

Tu n’as pas fini tes devoirs … Grouille sinon tu vas te planter au contrôle

Il faudrait vraiment que je sache pourquoi elle m’intéressait tant, serais-ce dû au faite qu’elle m’est fait sortir de mon quotidien ? Son tempérament ? Sa beauté ? Je n’en sais rien, mais j’étais en bien mal posture pour juger de ça, et pour justifier cet état, une nouvelle contraction me fit sortir du sang, je n’avais pas le courage de me retirer se couteau dans la cuisse.


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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeLun 18 Juil - 17:21

Et si nous étions des chips ? Se baladant tranquillement sur une poêle plus blanche que la barbe d’un célèbre philosophe de l’antiquité qui disait que la vie était en quelque sorte un pèlerinage. Mais les chips avaient-elle un lieu de pèlerinage ? Surement dans la tête du garçon qui regardais cette même poêle depuis maintenant un certain temps. Puis, les chips devinrent rouges, toutes rouges elles finirent par se noyer dans quelque chose d’extérieur, au gout des plus étranges. Toutes les chips se noyaient, disparaissaient pour laisser place à un espace blanc.

Ma gorge était nouée et je me redressais à moitié pour ne pas mourir noyée comme ces pauvres petits bouts de patate. J’avais vaguement l’impression d’avoir été noyé et de m’en être sortie in extremis, tout était encore flou et blanc devant moi. Je mal à la tête, je sentais juste quelque chose de désagréable qui tentais de couler de mon front mais qui était retenu. Un cri à mes cotés, je me forçais à me retourner et regardais la forme étrange qui parlais. Un instant pendant lequel je cherchais ce que je faisais ici, ou j’étais qui semblait aligner des mots pour formuler une demande ou une affirmation. Tandis que tout me revenait doucement je fixais ce qui était en fait un garçon, celui qui semblait par deux fois m’avoir sauvé en une journée. Il était mal en point, même dans mon état je pouvais voir cela. Il fallait que je l’aide, ne pas laisser les draps se repeindre peu à peu de la peinture rouge qui ressortait de façon régulière de longues stries traversant ses vêtements pour l’atteindre lui. J’avais encore la tête loin d’ici mais pas le choix, il fallait que je lui vienne en aide sans quoi il ne pourrait plus rien faire et je ne voulais pas perdre quelqu’un qui m’avais aidé, je lui étais redevable.

Il n’y a pas d’action sans volonté avait dit un jour l’écrivain du contrat social. Il avait influencé Kant et maintenant c’était mon tour. Je n’écrirais surement pas d’essais ni de poèmes qui guideraient le monde par leur réflexions hors du commun mais je réussirais à me lever. Une fois debout, je sortis de la pièce, m’accrochant de temps à autre à ce que je trouvais pour ne pas tomber. Me repérer, la cuisine, je reprenais mes esprits tout doucement tandis que la douleur revenait, croissante, dérangeante mais pas au point de me désorienter… Enfin si l’on pouvait dire ça…

Essayant de ne pas me couper avec les divers couteaux éparpillés au sol, armes d’un crime raté, la terre l’aurait peut être la prochaine fois… Je ramenais le plateau qu’il avait oublié tout à l’heure. Les bouteilles au sol ne m’intéressais pas mais je réussis à récupérer un fond de Vodka et un rouleau de sopalin pas trop détruit, juste ce que je voulais. Le plateau ne tremblait presque pas lorsque je le transportais, j’allais surement avoir un méchant mal de tête mais ça vaudrais surement tout ce que je faisais. Me rassoir à coté du blessé. Avais-je déjà vu des blessures de ce genre chez mes frères ? Aucun d’eux n’avait jamais reçu de tels coups de couteau mais de petites égratignures oui. Autant faire pareil.

- Attention, ça va faire mal…


Je prévenais même si je me doutais bien qu’il savait ce qu’il allait lui arriver. Je commençais par retirer la lame d’un coup sec mais de façon à ce qu’elle ne le blesse pas d’avantage. J’élargissais ensuite d’un coup sec les mailles des tissus de façon à pouvoir voir les blessures et à agir dessus sans avoir à lui lever tous ses vêtements, ça ne se faisait pas et le temps que j’y arrive il y serait surement déjà passé. J’humectais ensuite le sopalin avec la vodka avant de placer le tout sur les blessures, plus l’alcool état fort plus ça faisait mal et plus ça nettoyait bien les plaies. Mais après tout j’avais entendu un jour qu’il n’y avait point de mal dont il ne naisse un bien. Cet écrivain et philosophe français avait parfois du génie et si l’on partait du principe qu’il avait raison alors la récompense pour avoir souffert comme il devait être en train de l’être serait vraiment hallucinante.

- Je vais appeler les secours

Mais pour le moment il fallait qu’il s’accroche, le plus dur était surement passé et il fallait maintenant bander tout ça, faire un garrot mais comment ? Appeler les secours, trouver le téléphone c’était facile. Appeler maintenant. Pas de réseau. Je regardais le garçon qui saignait toujours un peu désorientée, prendre les initiatives ? Le soigner moi ? Je ne voulais pas aggraver son état mais avais-je vraiment d’autres solutions ? Il ne me semblait pas. Me rassoir à coté de lui, prendre le couteau après l’avoir nettoyé avec de l’essuie-tout et le découper en bandes plus ou moins égales avant de m’en servir comme coupe-sang pour sa cuisse. Serran le tissu à la base de sa cuisse afin de stopper le sang qui coulait à flots sur le drap. Après avoir fait ça je m’arrêtais, il allait falloir que je réussisse à entourer ses hanches et son épaule.

- Prend pas ça mal… J’fais ça pour ton épaule… Te fais pas d’idées quoi…

Pourquoi je lui disais ça ? Il était complètement déchiré et moi je me justifiais d’une chose qui n’avait pas de raisons de se justifier vu que c’était pour lui que je le faisais. Enlevant rapidement sa chemise, je me servais des bandes de tissus improvisées et lui entourais l’épaule pour stopper le saignement. Une fois cela fait je m’attaquais à sa hanche que cette j’entourais du mieux que je le pouvais de mes bandages improvisés. Résultat : j’en avais plein les mains, par certains endroits le garçon aux cheveux noirs ressemblait à une momie. Mais bon je ne pouvais pas faire mieux. J’étais fatiguée mais j’avais finit.


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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeDim 24 Juil - 3:26

- Attention, ça va faire mal…

* Non sans blague ?!
Tu crois que je ne te vois pas avec ton sourire sadique,
Tel un le diable quand a sa victime il passe la bague,
Lui offrant bonheur avec à la clé un destin tragique ? *


La folie devait me prendre pour que je me mette à tordre mes pensées en rime. Le moment était mal choisi. Elle avait mal choisi son moment aussi pour me déchirer mon pantalon au niveau de ma cuisse blessé, aux tissus ensanglantés. En effet, il n’y a pas moins de quelques minutes, des couteaux avaient tentés un assassinat contre ma personne sous le commandement des ondulations peu gracieuse de cette Terre vivante comme jamais qui, à travers de catastrophes que nous apprenons peu à peu à maîtriser, n’hésite pas à nous le rappeler. En effet, nous sommes des êtres envahisseurs … Après pourrir les lieux où nous vivons, les endroits environnants, nous essayons de tout savoir, toujours tout ne laissant aucun répit et aucune liberté aux autres habitants de cette Terre qui ne nous appartient pas. Pourquoi je divague ? Pour essayer de me faire oublier qu’une fille au courbe presque angélique venait de m’arracher un bout de mon pantalon et qui comme tout homme normal ne pouvant se maîtriser aurait eu un mouvement entrainant souvent un quiproquo des plus gênant. Mais elle le faisait pour une bonne cause, en effet … je n’avais pas eu mal sur le coup dû à l’opium et ses effets bénéfiques malgré la dépendance qu’il entraine. Mais voilà, maintenant je souffrais comme jamais et j’avais peur de m’avouer le fait que si cette fille n’était pas là, je n’aurais pas eu le courage de me retirer le couteau et –


‘‘ AAH PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! ça fait mal bon de Dieu ! ’’ Hurlai-je dans un français des plus clairs avant de me reprendre. Oui, il m’arrive de mêlé un peu cette langue quand j’ai mal. Et là, je souffrais comme un fou. D’ailleurs ne l’étais-je pas pour avoir marché avec cette lame dans la cuisse ? En effet, le couteau n’était pas un simple couteau de couvert classique, c’était un couteau de cuisine en céramique qui m’était tombé dans la cuisse. Mais, elle avait habilement évité la boucherie en retirant à la verticale la lame acérée de ma cuisse à la plaie béante. Une mine de dégoût dessiné sur son visage alors qu’elle venait de me sauver un regard fuyant ? Putain ! J’étais entre ses mains et elle se donnait le moyen de douter d’elle-même dans cette situation critique ! Bon, ok je l’ai peut-être fumé cette mine de dégoût mais elle avait l’air pensive devant cette plaie et moi qui me retenais d’hurler comme une gamine pour éviter de trop la stresser, j’étais pittoresque … OH ! Je devais me reprendre, ce n’est pas parce que j’ai une fille chez moi que je dois tout d’un coup changer, mais … Rhâ putain ! J’suis au seuil de la mort et les seules idées qui me viennent à l’esprit ce sont comment je serais en temps normal ? On n’est pas en situation classique et le visage de Sasha l’indiquait suffisamment. D’ailleurs, son regard fuyant venait de s’accrocher à un objet sur lequel elle tapa fébrilement un numéro avec ses doigts ensanglanté, foutu plaie dans la cuisse ça saigne ces conneries !

- Je vais appeler les secours

Essayait-elle de se justifier ? Non, je pense qu’elle voulait plus s’aider elle-même en me disant ça que moi. En effet, elle espérait peut-être que je lui dise que c’est la bonne solution qu’elle ne se gourait pas en ce moment même ? Non, elle se trompait totalement. En effet, je me demande si elle réfléchissait et ça me faisait vachement peur. C’est elle seule qui peut me sauver la vie actuellement.et pourtant, elle appelait les secours. Elle n’était surement pas la seule dans cette situation et le service en était donc saturé, mais je ne voulais pas la démoralisé, lui dire ça en reviendrais à lui annoncé que elle devra stopper cette putain d’hémorragie toute seule. Je regardais la pièce alors que je sentais avoir une sorte de migraine qui commençait à se discerné dans ma tête déjà bien agité. Voilà, en effet l’hémorragie n’était pas aussi violente que si on m’avait tranché une des artères principales mais tout de même. Je regardais la pièce comme un futur mort regarderait sa chambre d’hôpital espérant ne pas mourir dans ce décor si vide et impersonnel. Moi, je regardais le blanc, partout ce blanc du sol au plafond, les murs … Tout était blanc, mon lit et les locaux était blancs, seuls quelques cadres accrochés aux murs étaient noirs et encadraient des photos d’œuvres géométriques souvent des cercles mais seulement en noir et blanc. C’était l’ambiance de cette chambre, le salon possédait du vert pomme et la cuisine c’était le rouge. La salle de bain et les toilettes étaient les seuls lieux ou ce blanc n’était pas présent partout. Mais pourquoi je pensais maintenant au fait que j’allais mourir ici ?! J’étais entre les mains d’une fille qui n’avait jamais eu à faire à ce genre de situation et qui avait l’air de savoir manier le couteau encore mieux que le stylo qui lui sert à écrire en cour ! Mais elle s’approcha de moi et me retira ma chemise se confondant en ce que je prendrais comme des excuses totalement idiote dans la situation actuelle.


- Ne Prend pas ça mal… J’fais ça pour ton épaule… Te fais pas d’idées quoi…


‘‘ Hurgh, mais tu t’imagines quoi là ?! Han, j’pense rien du tout, c’est toi qui … qui *tousse* te fais des idées ! ’’ dis-je alors que mon visage virait déjà dans de merveilleuses teintes pourpre comme le sang qui dégoulinaient il y a quelques instants sur ma cuisse bloqué par le garrot qu’elle m’avait fait. LE GARROT ?! Quand est-ce qu’elle avait fait ça ? Oulah, c’était mauvais signe si j’étais incapable de me souvenir de quand elle me soignait, comment j’allais lui être reconnaissant dans ces conditions ?! Mes pensées furent vite interrompues pour me concentrer sur le moment présent alors qu’elle m’enlaçait quasiment. Foutu idées masculine ! Je sais très bien pourquoi elle faisait ça c’était pour ma blessure à la hanche qu’elle bandait déjà, un tour, deux tours, trois tours si elle continuait elle allait me faire un corset qui m’empêcherait de respirer convenablement. Mais de façon raisonnable, elle passa un dernier coup derrière la hanche, et remonta à l’épaule opposée qui était elle aussi blessé pour me passer aussi trois tours. Le blanc des draps qui servaient de bandes de fortunes teintaient déjà dans des couleurs cramoisies plutôt inquiétant. Pour l’aider je me tordais dans tous les sens malgré la douleur pour l’aider car elle avait déjà suffisamment à faire avec un boulet comme moi, alors si en plus je l’aidais pas … Mais voilà qu’elle se permit de souffler, et moi je retins ma respiration pour éviter de crier de douleur … Je compris alors qu’elle ne pouvait pas faire plus et essayant de la réconforter je m’adressai à elle sur un ton qui se voulait rassurant, alors je pris une grande inspiration lui adressa un sourire et essaya de cacher ma douleur pour lui dire :

‘‘Bon boulot Dr. Frey c’était une opération … Délicate mais vous avez su l’affronté avec brio ! Mais, vous êtes couverte de sang maintenant, c’est ça d’enlacer les personnes blessé … Allez prendre une douche pour vous calmer, j’ai des chemises et sûrement un pantalon dans mon dressing il est juste à côté de la porte. Allez, moi je vais allez dans mon canap, ma salle de repos !’’ Je m’adossais à nouveau au mur cette fois pour me relever n’utilisant qu’une seule jambe et me retrouva debout. Boitillant et m’appuyant avec le mur, je regardais l’étendus des dégâts dans le salon, c’est-à-dire pas grand-chose, seul les petits coussins avaient bougés de place et un cadre représentant des pierres lisse empilées sur un sol vert pomme était un peu penché. J’étais vite rassuré et c’est en m’avançant d’un pas un peu trébuchant que j’arrivai à destination de mon canapé noir. J’essayai de me coucher dessus avec délicatesse ce qui ne réussit absolument pas et je m’affalai poussant un grognement avant de comprendre que je n’avais plus de force dans ma jambe et perdre connaissance. J’avais comme l’air de dormir … La surprise sera de savoir quel rêve je ferais.

Le savoir fut vite résolu,
Une bouteille dont je savais le contenu,
Se postait devant moi,
Sûrement attendant que je le bois,
Hélas il fallait savoir que cette chose-là,
Malgré ses effets ne me soigne pas.
Sur le coup elle m’aide,
Mais sur la durée me crève,
De l’opium il s’agit,
Et de résister j’en ai envie,
Mais cette boisson si bénéfique,
M’apparait maintenant comme maléfique,
Elle m’aide,
Mais j’en décède.
Elle m’offre bonheur pendant des heures,
Mais mes me plonge, quand je n’en ai pas, dans le malheur,
Il faut que j’apprenne à m’en défaire,
Mais je n’y arrive pas ça m’exaspère.

Mon réveil fut brutal quand je pris conscience de ce que mon corps m’avait demandé à travers ce rêve, il voulait que je boive quelques gorgées pour me se sentir mieux, mais qui étais-ce mon corps ou moi qui demandait ça ? Pourquoi Sasha, elle ne m’en a pas demandé ? Elle devait m’avoir vu, et comprendre que c’était à cause de ça que je n’avais pas eu mal … Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandé ? Je connaissais la réponse mais je ne voulais pas me l’avouer. Hélas, il fallait que je regarde en face bon Dieu ! C’est parce que Sasha comme une bonne partie de la population était combative. Moi, je me terrais sous l’opium pour éviter tout problème refusant de les affronter ou les remettants à plus tard. S’en était fini mais pas maintenant j’allais prendre mon verre et enfin me calmer. Partir loin de ça, m’abandonner à je ne sais quel sujet de divagation, les chips surement, qui sait ?
Cette fois je me laissai tomber au sol, comme la merde que j’étais et rampant comme l’insecte que j’étais, avançai vers la cuisine. J’allais vers la facilité oubliant ainsi mes problèmes ! Lâche que je suis. Je m’avance, la bouteille. Un clignement d’œil et j’ai l’impression que la bouteille luisait d’un halo de noirceur, sûrement la folie de ses efforts qui me conduisait à ça. Voilà que je l’attrape, porte le goulot à ma bouche, bouteille incliné vers le bas et que j’entends des bruits …


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Dernière édition par Kino Akitsuna le Dim 24 Juil - 23:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeDim 24 Juil - 17:48

J’avais tellement envie de m’étaler sur le lit et de ne plus bouger, j’avais mal à la tête et étais fatiguée mais si jamais je me laissais tomber en arrière, je risquais de tomber par terre et me taper à nouveau le crâne. Ses éloges presque ironiques me sortirent de mes pensées et je me laissais le droit de le regarder tandis qu’il parlait. Il ressemblait plus ou moins à une momie mais le sang avait quelque peu arrêté de couler et il ne me semblait plus en danger de mort malgré le rictus douloureux peint sur sa bouche et dans ses yeux. Je ne voulais pas savoir si j’avais rougis ou non à se remarque mais espérais que ce ne soit pas le cas lorsqu’il énonça le fait que je l’avais « enlacé »… Je n’avais pas vraiment fait ça dans ce but et avais évité d’y penser pour mieux me concentrer sur ce que j’avais à faire mais pris dans un autre contexte… En vérité, je n’avais surement pas d’idées à me faire, j’avais presque envie de croire ce qu’il avait dis entre deux quintes de toux si seulement ça ne m’avais pas montré que j’étais encore en train de me torturer l’esprit pour rien… Encore me répéter que c’était de ma faute…

Aussi me hâtais-je de m’en aller lorsqu’il me proposa de prendre une douche. Normalement je l’aurais empêché de bouger, je n’étais pas infirmière mais me doutais bien que je ne devais pas la laisser se déplacer. Mais pour le moment il valait mieux pour moi que je le fuie un instant… Pas des plus courageux certes mais bon…

Filer récupérer de quoi me changer, passer par-dessus les taches de sang colorant son sol immaculé. Maintenant que j’y pensais, il lui avait fallu beaucoup de courage et de résistance pour me porter jusque dans sa chambre avec les blessures qu’il avait, la nouvelle coloration du sol en attestait. Je rentrais à nouveau dans une pièce blanche, choisissais presque au hasard une chemise de la même couleur que ces murs et un pantalon noir qui tranchait avec ce qui l’entourait. Ensemble digne d’un enterrement, pourtant personne n’était prêt à mourir ici il me semblait. Je ne savais pas en vérité, avais-je été capable de lui sauver la vie ou se vidait-il juste de son sang un peu moins vite mais lorsque je le regarderais demain matin il serait froid et aussi pâle que les oreillers sur lesquels il était posé ? Si la mort de la demoiselle ne m’aurais rien fait si ça avait été de mes mains, la sienne, même accidentelle me dérangeait profondément. Mais bon, il valait mieux aller laver ces idées morbides et pessimistes sous la douche.

Traversant le couloir toujours calme, j’évitais la poignée et le sang que j’avais laissé sur le sol avant de me renfermer à nouveau dans la salle de bain. Me regarder dans le miroir, j’étais vraiment dans un sale état il fallait avouer. Hésitant à me laver les cheveux, je couvrais le miroir avant de me déshabiller, me battre avec les boutons et me glisser dans la douche. De l’eau froide, j’étais fatiguée. Eviter de me mouiller les cheveux, ils n’avaient pas souffert de ma rencontre avec Kino et si je pouvais éviter le peu de courage qu’il me restait de s’en aller, vaincu par les coups répétitifs de mon cerveau contre mon crâne… Me sécher, me rhabiller avec des affaires propres, plier les sales pour pouvoir les mettre ailleurs sans trop me salir à nouveau. Remettre le miroir en place pour découvrir une jeune fille plus propre mais toujours aussi fatiguée. Peut-être cacher ça en me lâchant les cheveux ? Oui ce serait surement mieux, un minimum de tenue chez les gens était toujours la bienvenue. Arrêter de se faire du mal en se regardant grimacer, ouvrir le miroir pour chercher des médicaments, il y en avait-il ? Je n’aimais pas fouiller chez les gens mais là il le fallait, j’avais envie de garder mon crâne en état et qu’il ne souffre pas toute la nuit comme il avait l’air de le faire lorsque je l’avais quitté. Soupir, j’avalais le cachet que j’avais trouvé, rangé dans sa petite boite et en pris un autre, effervescent celui-ci, pour le lui donner.

Sortir de la salle de bain, aller ranger mes affaires, le chercher. Il n’allait pas passer la nuit sur le canapé dans cet état. J’étais ici parce qu’il avait été sympathique avec moi mais j’étais bien mieux que lui en ce moment et n’avais pas besoin de cette attention. Le salon, je rangeais mes affaires dans mon sac, sortis mon téléphone pour regarder si je pouvais à nouveau appeler quelqu’un. Plus de batteries. Tenter à nouveau le téléphone fixe. Toujours rien… Je me rendis compte alors qu’il n’était pas là, le salon était vide si l’on m’oubliait. Un instant paniquée, je me préparais à sortir du bâtiment, il était peut-être sorti chercher de l’aide ? Non. Il n’aurait pas pu. Je me retins de crier lorsque, ouvrant la porte, je manquais de tomber dans le vide. Oui, l’escalier était tombé et ma seule chance de m’en aller, si je l’avais voulu, avait disparut. Regardant un instant la nuit, écoutant le bruit des sirènes, laissant l’air chaud entrer dans l’appartement. Un instant de mouvement habituels me ramenèrent à tout ce qui c’était passé, trop vite. Tout c’était déroulé trop vite. Refermer la porte, rester ici.

Il fallait le trouver, le retrouver. Respirer, tout était calme ici, il fallait en profiter. J’étais pieds nu, le sol était froid mais j’étais plus calme. Marcher doucement, écouter les bruits qui filtraient à travers les parois de cet endroit trop calme. Il était dans la cuisine, il y avait du bruit et des traces qui y menaient. Marcher plus vite, qu’il ne lui arrive rien. Je me précipitais pour le regarder boire dans une bouteille non-identifiée. Lui arrachais presque des mains, il avait bu. L’alcool n’était pas bon et cela valait particulièrement pour les personnes blessées. Accroupie, je portais la bouteille à mon nez pour la sentir. Odeur inconnue, étrange, à la fois agréable et dérangeante. Je ne voulais pas qu’il boive et me redressais pour poser la bouteille dans l’évier avant de le regarder avec des yeux réprobateurs
Mais il fallait avouer qu’il m’avait fait peur.

Faisant attention, à ne pas aggraver ses blessures et à ne pas marcher sur mes cheveux, je glissais mon bras sous son épaule valide avant de le redresser et de quasiment le porter. Le remettre dans sa chambre. Je m’aperçu alors dans quel état étaient les draps, trop de rouge. Pourtant je ne pouvais pas tout changer maintenant surtout que je ne savais pas ou étaient les propres. Je l’allongeais donc sur la partie encore en bon état du lit avant de poser à ses cotés un verre que j’avais récupéré à la cuisine. Remplir ledit récipient d’eau, y mettre l’effervescent et le lui donner.

- M’est avis que ça te feras du bien, à ta place je le prendrais.


Je le laissais donc une nouvelle fois quelques instants pour revenir avec un fauteuil qui m’avait semblé confortable. Fermer ensuite les volets, mettre le meuble non loin du lit et se poser dessus en tailleur. Je m’installais donc le plus confortablement possible avant de lui faire une récapitulation rapide des événements. Pas obligatoirement qu’il en avait besoin mais surtout que ça me rassurait.

- J’me doute bien que tu sais que je reste ici cette nuit, t’es pas en état d’être seul et puis les escaliers dehors sont tombés. Désolée si tu préfère dormir seul mais je préfère rester dans la pièce au cas où tu aies besoin de quelque chose…


Sur ce je posais le dos contre le dossier du siège, j’avais beau dire tout ce que je voulais, ma vue ne restais pas des plus stable. Je n’avais plus mal à la tête et sentais déjà l’engourdissement de la fatigue me gagner.
Rester attentive, écouter
Pour pouvoir réagir vite, en cas de danger.
Ne pas se laisser emporter
Par les bras de Morphée.
Pourtant si forte qu’était ma volonté,
Je ne puis résister.
Et, sentant ma respiration se réguler
Je laissais mon esprit à nouveau s’évader.


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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeVen 12 Aoû - 13:00



Je regardais le visage endormi de Sasha, qui venait de desserrer l’étreinte de Morphée, et lui tendit un plateau avec un thé et un café, ne sachant quels étaient ses goûts … Une petite carafe de lait et un bol de sucre, des tartines de pain et une sucette. Pourquoi la sucette ? Ahh, c’était une habitude de ma mère quand je ne pleurais pas de m’offrir une sucette. Mais j’étais déçu j’aurais voulu lui prendre une sucette au Cola, mais le vendeur n’en avait plus que au citron. Un regard simple aux alentours indiquait déjà que j’étais réveillé depuis belle lurette et que je m’occupais comme je pouvais : J’avais lavé les fringues de Sasha, nettoyé le sol et changé les draps … Oui, même la cuisine était en ordre, tout ça grâce à ma petite bouteille chérie … Mais bon, ce n’était pas si facile que ça ! Et maintenant que je suis au calme, voilà je t’envoie cette petite mésaventure, comme on m’a demandé de le faire il y a de cela trois mois.

Où est-ce que je t’avais laissé la dernière fois Mark déjà ? Ahh oui, La belle Sasha m’avait allongé sur le lit dans l’état de loque dégueulasse que j’étais … Alors, Voyons donc qu’est-ce qui s’est passé ensuite ? Eh bien, pas grand-chose figure-toi j’étais trop choqué par ce qui venait de se passer pour passer dans l’état de Transe qui caractérise si bien mon état quand je prends mon opiacé favori … Sauf que là, j’avais le cul entre deux mondes : d’un côté je n’avais plus les problèmes sensoriels, cet effet si bénéfique de l’opium, mais j’étais encore tout à fait conscient, je n’avais juste plus la force de parler. Alors qu’elle me relatait les prochaines étapes de la soirée, j’étais à la fois rassuré et exaspéré, c’est un sentiment étrange mais tel qu’on en voit rarement, à tel point que je ne voulais pas parler pour ne pas l’interrompre. Mes yeux ne se fermant pas je restais ainsi quelques instants avant de me lever, remarquant par la même occasion que la Sasha c’était endormi. Enfin, j’essayé de me lever : J’étais incapable de faire le moindre mouvement. Tu te souviens Mark quand mon oncle nous avait fait boire son ‘’ super cocktail anti-fatigue’’ après lequel on n’a pas pu se déplacer pendant 5 bonne minute ? Eh bien là, c’était pareil. Impossible de faire le moindre geste, j’avais le cerveau qui fonctionnait à 200 % (Enfin, dans la mesure d’une victime soumise à l’opium) et mon corps ne se déplaçait pas. Rien à faire, j’étais comme cloué au lit. Mais, on accueil pas quelqu’un surtout une si belle personne en étant un tel légume, fallait que je me remue non de Dieu ! Alors, un geste après l’autre, comme un robot mal programmé je m’avançais peu à peu vers la bordure du lit, me trainant par la même occasion dans le sang de Sasha, pas que c’était mon dada mais c’était le seul moyen pour descendre du lit sans me casser la gueule. Je m’aidai à me relever en prenant appui sur les volets métalliques et dû taper du pied jusqu’à ce que je puisse enfin me déplacer. Etrangement ma blessure à la hanche ne me faisait déjà plus mal, mais pas comme quand j’ai pris de l’opium, je n’avais pas cette zone engourdi, non … Je n’avais tout simplement plus mal mais ce n’était pas pour autant que j’allais faire des folies en me jetant sur le canapé, malgré l’envie qui me tiraillait, j’attendrai d’être seul pour faire ça. Je passai dans la cuisine et contempla l’étendus des dégâts : des couteaux tombé à même le sol certain posé sur une petite flaque pourpre qui commençait à coller, c’était mon sang et je n’aimai pas tellement cette idée … Je remercie l’inventeur des seuils de porte parce que celui-ci m’a sauvé la vie je pense : mes jambes se dérobant sur cette vue et je tombais, me tapant contre le seuil de la fameuse porte inexistante mais qui rendait très bien. La douleur était à peine supportable toute les blessures se réveillant à ce moment-là comme pour me signaler que je venais de me cogner, et si j’avais pris plus de vitesse je crois que j’aurais hurlé jusqu’à la mort comme les lycanthropes dans ces mauvais film d’horreur. Je restai bloqué dans cette position je ne sais combien de temps avant de me relancer à nouveau, je ne sais quel folie se déclenchait dans mon corps, sûrement le cachet que Sasha m’avait donné et que j’avais pris quand j’avais enfin pu bouger. Mais maintenant, l’épaule m’élançait beaucoup moins, je crois même que j’aurais pu retirer les bandages, ce que je fis d’ailleurs, pour une meilleure mobilité. Mais si je savais qu’il y avait une blessure qui ne passerait pas comme ça c’était bien celle à la cuisse, j’allais continuer à boiter je ne sais combien de temps, mais le garrot de Sasha continuais à faire effet. Un regard sur mon corps me confirma le fait que les couteaux ne m’avaient pas loupé, la blessure à l’épaule notamment formait une croûte noire assez moche. Zouh le bandage à la poubelle, je n’allais pas m’encombrer de choses inutiles en plus, non ? Ai-je dis que le garrot faisait toujours effet ? Ahh bien, ce n’était pas vraiment le cas car en réalité il se défaisait et c’était assez douloureux de sentir le sang bomber la croûte de sang coagulé à peine formé de l’intérieur. D’un geste abrupte j’y mis terme en resserrant à mort sans savoir ce que je faisais par rapport à Sasha qui l’avait fait d’une main experte. Non, moi non seulement j’avais dû serrer un peu trop fort mais en plus le tissu qui frottait contre ma croûte a réussi à la briser renouvelant le saignement par la même occasion, Le tissu était maintenant totalement rouge et je serais tellement les dents que j’aurais pu m’en briser une. Mais des fois, on s’accroche à des raisons stupides de nous relever et dans ces rares cas-là, ont deviens comme invincible et on ne ressent plus grand-chose. Eh bien Mark, c’est sûrement ce qui a dû m’arriver parce que j’ai eu un petit flou et le seul souvenir que j’ai juste après c’était moi en train de nettoyer une tâche de sang au sol, ou quand je ramassai un couteau. Quand, au bout d’une demi-heure, je sortis enfin de la cuisine, elle semblait n’avoir jamais été atteinte par le séisme et tous les problèmes qu’il avait engendré. La prochaine étape était la salle de bain et ma chambre. J’étais pris comme d’un réflexe psycho-moteur ou un truc du genre, pour oublier que j’avais mal. L’opium faisait peut-être son effet la dedans, qui sait. Dans tous les cas, je me dirigeai déjà vers la salle de bain, la serpillère à la main près à nettoyer le sol quand ma jambe blessé se déroba. Pas un seul geste possible sans réveillé la blessure c’était affreux ! Un regard m’apprit que la croûte c’était à nouveau reformé mais que le bandeau tirait une sale tronche … Je n’avais pas la force de résister et je m’adossais au mur pour que ça passe, de plus la blessure à l’épaule commençait à m’élancer avec mon choc au sol. A croire qu’on ne voulait pas que je puisse nettoyer ce PUTAIN de sol ! Rha ça m’fait chier formulais-je mentalement alors que je me relevai très lentement. Le contact du mur entre mes doigts, la fraicheur de la pièce et l’ambiance silencieuse ne m’ont jamais paru aussi froid et gênant, j’étais chez moi mais pourtant cette froideur ce manque de couleur était presque glauque, pire que le noir encre qui colore si bien ces artwork gothique de nos jours. L’odeur empestait le sang et le gel douche, un mélange fort désagréable ce qui me donnait une nausée à faire pâlir un linge. Mais si je commence quelque chose je le termine quitte à trimer comme un porc pour y arriver. Et c’est ainsi que j’ai lavé le sol, attrapé le sac d’affaires sales de Sasha et j’ai fait tourner une première machine pendant environ 2h. il devait être 1h du mat un truc comme ça et je n’avais vraiment pas à m’en faire quant au faite que j’allais peut-être la ralentir avant qu’elle ne partent. Elle m’avait dit elle-même qu’elle restait ici toute la nuit. Donc, j’avais tout mon temps. Et pour sécher ça ne prendrais pas plus qu’une heure au maximum. C’était largement suffisant. Mais il fallait que je m’occupe pendant 2 heures … Un coup d’œil m’apprit que les draps étaient sales, que Sasha était sur un mobilier ma foi très inconfortable et que il n’y avait pas de petit déj’ pour demain … Je pourrais faire tout ça en deux heures, il fallait que je m’occupe. Alors que j’attrapais doucement les draps pour éviter de réveillé la douce Sasha, je pensais aux conséquences que le séisme impliquerait demain dans le quotidien de toutes ces personnes qui bosseront comme si de rien ne se serait passé ou pas. Et si ils avaient eût les mêmes problèmes que nous ? Dans tous les cas cela ne me regarde pas. Alors, j’attrape le drap ensanglanté et je le jette dans la corbeille à linge. Il y a déjà une machine qui tourne. La suite n’ai pas vraiment intéressante j’ai remis des draps, allongé Sasha à l’intérieur, et j’ai préparé le petit déjeuné que j’ai déjà exposé dans le début de ma lettre. Mais il n’était que 4 heure du mat quand les vêtements de Sasha ont séché. Que faire maintenant, j’ai enclenché la machine pour les draps, et maintenant ? Eh bien quoi de mieux que de faire des devoirs ? Assis à ma table du salon, assis en tailleur, j’ouvris mon cahier et celui de Sasha et commençai à faire les exercices demandé la veille au soir. C’était un simple exercice de mathématique rien de passionnant. Et quand enfin j’eus fini, mes yeux encore ouvert à cause de ma jambe qui m’élançait de temps à autres, et ce selon des critères que Dieu seul sait. Moi j’étais la victime dans le lot. Mais ce n’était rien comparé à Sasha qui risquerait d’avoir un mal de tête conséquent avec sa blessure. Il faudra aussi que je lui parle de mon addiction à l’opium et je lui présenterai mes excuses, si du moins elle voudrait les entendre. Je ne sais pas si je devais le faire ou si ça en valait vraiment la peine mais elle m’avait vu deux fois dans cet état il fallait quand même un justificatif, Non ?
[ Ceci est ma 100ème lignes sur le document Word xD Et j’écoute du Dj Ravine, la classe quoi, non ?Bon, on reprend Very Happy] Alors que je réfléchissais au pourquoi du comment de mon addiction à l’opium je reçu un rayon dans la gueule. Le soleil se réveillai et moi je m’assoupi l’espace d’une heure ou deux. 7h30 Un réveil habituel et c’était l’heure à laquelle mon corps tout endolori décida de se réveillé en me rappelant que malgré tout j’étais blessé à l’épaule la hanche et à la cuisse. Que j’avais un cerveau névrosé et que je ne savais pas comment j’avais atterrit sur le canapé. Mais il fallait savoir si on avait cours ou pas aujourd’hui … Malgré le séisme un quotidien reste un quotidien donc, j’attrapai le téléphone et composai le numéro regardant autour de moi voir si je n’oubliais rien du tout ça aurait été dommage, non ? Premier Bip, Deuxième Bip, Trosième Bip … Je commençai à me demander si il y avait quelqu’un. Quatrième bip puis le déclic de quelqu’un qui décroche :

’’ Accueil du Lycée publique de Tokonosu, Bonjour ?’’
’’ Oui, bonjour. Voilà je suis un élève du lycée et je voudrais savoir si les cours seront assuré malgré les récents événements produit … ‘’
‘’Non, en effet ils ne seront pas assuré dû à des problèmes de circulation en ville. Aurevoir’’

* Rhaa la con****, elle se permet de me raccrocher au nez ! Bon, si elle est là-bas en plus c’est justement pour nous avertir qu’il n’y aura pas de cours aujourd’hui alors pourquoi être aussi sèche pour ça ?! *

Un froissement de Drap derrière, je m’en vais vers la cuisine attrape le plateau et reviens vers l’origine du bruit, la furie qui avait bien failli tuer l’autre ‘’chose ‘’ la dernière fois commençait à émerger … Je regardais le visage endormi de Sasha, qui venait de desserrer l’étreinte de Morphée, et lui tendit un plateau avec un thé et un café, ne sachant quels étaient ses goûts … Une petite carafe de lait et un bol de sucre, des tartines de pain et une sucette.
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeSam 27 Aoû - 0:17

Réveil. Ne pas bouger, profiter de l’instant présent. Un lit, de la lumière derrière mes paupières closes. Ne pas se lever, rester ainsi, profiter de la chaleur de son propre corps dans ses vêtements. Ses vêtements… Je ne dors jamais avec un tel pantalon… Se recroqueviller, mettre sa tête entre ses bras et contre ses genoux, ne plus avoir le soleil dans les yeux et laisser le tissu de sa chemise contre sa joue. Sa chemise… Je ne dors jamais avec une chemise… Ouvrir les yeux, se détendre un peu, regarde autour.

Du blanc, du blanc et rien que du blanc. Je n’étais pas chez moi. Un hôpital ? Que m’étais-je fais ? Une immense vitre en face de moi et un décor matinal des plus impressionnants. Il n’y avait pas cela dans les hôpitaux et ni moi ni mon père n’avions l‘argent pour m’envoyer dans une clinique ressemblant à ce genre de choses. Des bruits de pas, quelqu’un. Une infirmière ? Non c’était un homme. Un garçon plus précisément : mon âge, dans un état plutôt précaire me semblait-il. Que c’était-il passé ? Je le connaissais mais je n’arrivais pas à savoir d’où. Amis, famille, collège ? Trop de questions, j’avais mal à la tête si bien que je me massais le crane en grimaçant. Une méchante bosse et une croute se dessinaient sous mes doigts. J’avais pris un sale coup qui se répercutait maintenant contre les parois de mon cerveau.

Regard. Le garçon qui pour moi semblait s’appeler Kino, ou bien quelque chose du genre, me tendait un plateau. La peur. Qu’avais-je fais pour me retrouver chez lui, car je ne pouvais être que chez lui pour qu’il prenne ainsi ses aises, et qu’il réussisse à se mettre dans cet état et me donner mal à la tête après avoir dormi dans son lit ? Un gros trou de mémoire qui se répercutait maintenant dans ma tête parmi tout le reste dont la sensation de malaise de la veille. Qu’avais-je fait ? Pourtant, toutes ces questions toutes les plus pertinentes les unes que les autres furent balayées lorsque je vis, sur le plateau qui m’était tendu, une magnifique sucette que je devinais au citron vu ce qu’il y avait marqué sur l’emballage.

Pas de pitié. Prendre l’objet proposé entre deux bols au contenu dénué d’intérêt, l’ouvrir de façon à ne pas abimer son vêtement de plastic et mettre la pauvre victime dans ma bouche. Mes yeux ne m’avaient pas trompée, c’était bien une sucette au citron. Fermer les yeux et soupirer d’aisance tandis que ma colonne vertébrale se recroquevillait sur elle-même. Froisser le papier maintenant inutile. Ecouter le bruit de celui-ci entre mes doigts. Se rendre compte qu’il était désagréable, l’impression de l’entendre crier me dérangeait. Autant que m’avais dérangé les hurlements de la terre hier lorsqu’elle nous avait tous secoués. Secoués si bien que l’escalier de cet appartement m’avait interdit de sortir d’ici comme le bouton empêchait maintenant le papier de sortir de ma poche. Le contact du tissu de mon pantalon qui était trop grand pour moi car ne m’appartenait pas rappelait la texture des draps ensanglantés avec lesquels j’avais entouré les divers membres de la personne qui était présente avec moi dans cette chambre. L’odeur inconnue et un peu sucrée de la substance qu’il avait bu et qui ressemblait vaguement à celle de ma sucette, le gout des médicaments eux aussi ronds. Nous avions souffert hier.

Etrange. Je m’étais pourtant endormie dans un fauteuil et non dans un lit. D’ailleurs hier la couche sur laquelle je me trouvais était rouge et non pas blanche. Et là je ne savais réellement pas comment cela avait pu changer, plus rien ne manquait dans mon puzzle mental mais ces choses avaient bougées. Je reposais à nouveau mes yeux sur la personne en face de moi. Il me faisait penser à un ravioli… Le plateau était devant lui, le sang coagulé sur ses plaies me faisait penser à de la farce. Substance qu’il était en train de perdre. C’était lui qui avait tout changé, je le savais. Qu’avait ‘il fait d’autre alors que je dormais ? J’avais été sensée le surveiller. Il n’aurait pas du bouger. Il me semblait fatigué, avait-il dormi ? Pourquoi ne m’avait-il pas demandé de l’aide pour quoi que ce soit ? Je n’avais pas finit ma sucette et je n’étais pas contente.

Debout. Me lever d’un coup. Le regretter à cause du mal de tête qui était revenue à cet instant. Rester sans bouger le temps qu’il s’en aille avant de déplacer le plateau par terre. Il n’avait pas dû beaucoup dormir et il y avait de grande chance qu’il ne veuille même pas se coucher. Pourtant il n’aurait pas le choix. Ses muscles tremblaient plus qu’il ne voulait le montrer. Si avait il avait de fortes chances que ce soit le contraire, aujourd’hui j’étais sans conteste plus forte que lui et le poussais donc dans le lit. Effectivement… si nous avions été dans un film il y avait fort à parier que la suite aurait été déconseillée aux mineurs. Cette idée me fit rire et fuir les quelques goutes de colères et de frustration dues au fait qu’il s’était fatigué sans que je le sache alors qu’il aurait mieux fait de rester et dormir. Je posais mes fesses derrière le plateau, la sucette presque entièrement consumée par mon estomac mais le bâton toujours là et lui fit une recommandation tandis que je regardais ce qui se trouvait actuellement dans le plateau, mon trésor n’obstruant plus ma vue.

Je te conseille de ne pas bouger, t’es même pas assez fort pour arriver jusqu’à la porte je parie. Donc, ne cherche même pas à te relever.

Posant un instant mon précieux bâtonnet à mes cotés et détruisant à coup de dents une des tartines de pain qui m’avais été proposé je regardais autant autour de moi que je l’avais fait la veille après m’être assise en tailleurs. Il y avait de fortes chances que le téléphone soit toujours actuellement coupé, je n’avais pour le moment pas envie de bouger mais je ne savais pas si sa vie en dépendait ou non et je ne voulais pas prendre de risque.

T’as un téléphone portable je parie… ça te dérangerais de me le passer pour que je puisse appeler les secours ? J’étais pas trop sure de ce que donnait mes pansements mais là tu les as tous dégagés donc je ne sais même pas dans quel état tu es et le sang que tu as perdu…

Illogique. Ma voix était calme mais je ne pouvais pas faire autrement, il aurait surement fallu que je regarde à quoi ressemblaient ses blessures, les panser et les recouvrir à nouveau mais je n’arrivais pas à le mettre en action. Je savais que j’avais pris un coup hier. J’avais eu mal mais mon esprit était clair, enfin relativement clair… Mais j’arrivais à faire différentes actions. Maintenant, si je savais ce qu’il fallait que je fasse, j’étais totalement incapable de me mettre en mouvement volontairement pour une raison tellement grave que je préférais manger du pain. Dans quel état un petit tremblement de notre planète mère avait réussi à nous mettre, et dans quel état étaient ceux de l’extérieur ? Il fallait que l’on vienne nous chercher, je n’étais pas capable de pouvoir m’occuper de lui, j’avais peur de faire une bêtise.

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMer 14 Sep - 0:01

Allongé sur mon lit. A la place précédente de Sasha, j’étais recroquevillé, sur moi-même la douleur de ma hanche revenait, comme quoi je ne suis pas superman, insensible aux blessures. Je devais me révolter, un invité ne devrait pas avoir à faire ça ! Et la bienséance elle ne connaissait pas ? L’invité est roi, ou reine dans le cas présent. Bon en réalité, j’étais incapable de me révolter, j’étais une loque dégueulasse, un mélange de fatigue, de produit toxique et d’un caractère de chien. Et ce moi était supérieur ? Han, la blague. J’étais tellement supérieur que j’étais larmoyant, face à une fille de ma classe, incapable de bouger, cloué par une blessure à la hanche, j’allais attendre d’être mordu tout cru comme un ravioli !
Je te conseille de ne pas bouger, t’es même pas assez fort pour arriver jusqu’à la porte je parie. Donc, ne cherche même pas à te relever

Ne pas bouger, pas assez fort, ne cherche même pas ? Comment ça, je suis si pitoyable que ça ?!, mon esprit pris le dessus sur mes mouvements, enfin mon esprit l’indignation qui me gagnait peu à peu … C’était vraiment nul de se faire rembarrer si vite ! Je me prononça à moi-même une réflexion que Napoléon Bonaparte avait fait avant moi :
‘’Impossible n’est pas Français’’

Elle me croyait incapable de faire quoi que ce soit ?! Je réagis au quart de tour et lui répondit assez froidement :

’’Je crois que tu ne me connais pas assez pour parier sur moi, tu vas voir ce que tu vas voir !’’

L’indignation me donna force, et couvrir ma douleur. Enfin, je la sentais, mais j’avais un but en tête et j’allais y aller jusqu’au bout, tel un gosse capricieux ! De mes bras tremblotant je m’extirpai du lit et fit deux pas vers la porte … Elle allait voir ! Enfin, elle ne verrait pas grand-chose : à peine fis-je deux pas que je m’effondrai de tout mon long, incapable de bouger, la douleur avait scié mes jambes et je ne pus que ramper vers le mur, tel un insecte. J’avais honte de ma bêtise et ronchonna quelque injure à l’égard de mon corps.

Bon, ok tu avais peut-être un peu raison ! Bon, je peux plus bouger là, donc on va rester ici à poireauté –
T’as un téléphone portable je parie… ça te dérangerais de me le passer pour que je puisse appeler les secours ? J’étais pas trop sure de ce que donnait mes pansements mais là tu les as tous dégagés donc je ne sais même pas dans quel état tu es et le sang que tu as perdu…

Deux choix :
- Sois madame avait un bagou sans pareil, et elle était vraiment impressionnante, et me méprisait vu que j’étais en mauvaise posture
- Sois, j’avais parlé tellement bas par fatigue qu’elle ne m’avait pas entendu
Je ne savais que penser, mon téléphone ? Pourquoi ? Les secours ?! Sûrement pas ! J’en ai rien à faire de mes blessures, même si la douleur est là, elle passera tôt ou tard, et quand je ferais quelque chose je n’y penserais plus ! Non, je ne pouvais lui donner mon téléphone ! Et il fallait que je lui dise de vive voix, j’avalai ma salive une dernière fois, toussota et parla. Je m’attendais à entendre une voix fatigué, et tremblotante que fus ma surprise d’entendre une voix calme et posée, la voix du cœur à toujours une présence beaucoup plus marqué quand elle est sincère :

Sasha, Non je ne te donnerai pas mon téléphone. Ce n’est pas contre toi, je n’ai pas une répulsion à ton égard mais c’est juste que l’utilisation dont tu veux en faire usage et contre moi. Comment te l’expliquer clairement … Vois-tu, tu as dû remarquer que je buvais une bouteille quand j’avais mal, non ? Sinon c’est que tu es aveugle et si moi je dois aller aux urgences toi c’est un ophtalmo que tu dois consulter d’urgence ! Je suis une sorte de toxicoman soft. Voilà, en réalité je prends de l’opium. Oui, je prends de l’opium pour me calmer, éviter d’avoir mal, m’évader … Je fais presque tout avec, peut-être pas la cuisine, quoique … Et je ne peux te laisser appeler les secours parce que tu te doutes bien de ce qu’il va se passer quand ils me feront des examens, j’irai me faire laver l’intestin, et on m’empêchera de recommencer. Et ça, l’opium, me permet de tenir le coup, retire-le moi et je doute pouvoir m’en sortir. Alors, désolé … je ne peux pas te le donner.
Je la regardais, me demandant ce qu’elle pensait si elle digèrerait l’info facilement, ou non … Et finalement changea d’idée car seul les imbéciles ne changent pas d’idées et je n’en suis pas un …
Mon téléphone et dans la cuisine mais promets-moi de ne pas m’envoyé à l’hôpital, s’il te plait.
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMer 21 Sep - 21:44

Il s’était mis debout, avait fait grand maximum deux pas et avait fini par tomber… Comme une bouse. Pitoyable bouse qui avait rampé jusqu’à son lit en grommelant des choses incompréhensibles. Avant de grimper à nouveau tant bien que mal sur son lit et s’y remettre. J’avoue que je me serais attendue à tout sauf à ce genre d’imbécilités. En effet, je n’avais pas besoin d’être médecin pour savoir que ses plaies n’étaient pas le genre de blessures que l’on laisse passer comme ça et même avec un système immunitaire hors du commun on ne pouvait pas cicatriser de tout cela en une seule nuit. Pourtant je l’avais laissé faire, qu’il se rende compte un peu de l’état dans lequel il était.

Pourtant je ne compris pas au début lorsqu’il refusa tout net de me passer son téléphone, c’était pour lui non que je faisais ça… ! Bien sûr ça me permettrait aussi de sortir d’ici sans mourir en sautant de deux étages même si de toute façon je ne le laisserais jamais comme ça tout seul. S’ensuivit ensuite une longue explication très « portée sur la bouteille » que je compris mais qui me mis dans l’embarras. Comment pouvais-je faire ? Je ne comptais pas le « décevoir » en l’envoyant à l’hôpital mais ne connaissais personne capable de faire le même travail qu’une équipe de chirurgie… Surtout pas moi et les gens que je connaissais… Quoique… Je me levais.

- Je vais passer un coup de fil, si quand je reviens tu as encore bougé je te jure que je m’assois sur toi jusqu’as ce que ceux que j’ai appelés rappliquent.


Va savoir ou pas s’il le prendrait pour de la rigolade ou pas, j’étais un peu trop préoccupée pour prendre un quelconque visage sérieux mais je comptais vraiment lui faire regretter ses derniers moments ici en ma compagnie s’il ne m’obéissait pas un minimum… C’était pour lui que je faisais ça tout de même !

Bon. Aller dans la cuisine, chercher le téléphone, me remémorer le numéro que je voulais composer avant de l’inscrire dans la petite machine. Une sonnerie, deux sonneries… Il décroche. Tournant en rond dans la cuisine sans me soucier pour le moment de ce qu’était en train de faire le blessé je pris la voix la plus calme possible avant de commencer ce qui allait être un long récit :

- Allo ? Oui, c’est Sasha… J’ai eu un problème, enfin un collègue, tu n’aurais pas un camarade de chambre qui te dois quelque chose qui soit dans les parages et en permission ?


Soupir… Je savais qu’au mot « collègue », mon grand protecteur de frère allait me poser nombre de questions afin d’en savoir un peu plus sur lui. Il me fallait donc déployer toute ma patience pour lui expliquer que s’il avait envie de venir il le pouvait mais que ce genre de discussions pour le moment n’étaient pas d’actualités compte tenus du fait qu’il n’était pas dans un état mirobolant, ce « collègue ».

Pourtant j’avais fini par gagner. Il semblait bien que j’avais de la chance dans mon malheur car il avait effectivement un collègue qui répondait à ce que je demandais. Encore un coup de téléphone et nous devrions avoir de l’aide sous peu. Un remerciement, je passais juste la tête dans la chambre pour demander à quelle adresse nous étions. Une fois mon information reçue je retournais à ma discussion. Après un rapide au-revoir je revenais dans la chambre.

- Bon ça y est... Quelqu’un devrait venir d’ici un peu de temps… Excuse-moi pour ton forfait d’avoir été un peu longue…

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeJeu 22 Sep - 23:26

Je suis un abruti fini. Depuis quand je faisais confiance à autrui alors que nous n’avions passé qu’une soirée ensemble, enfin … Une ‘’soirée’’ on a comaté chacun notre tour veillant l’un sur l’autre, c’était peut-être pas la soirée la plus réussi que j’avais réussi à passer. En réalité, c’était celle qui avait été le plus dur pour ma fierté, et cette matinée aussi. Non seulement, j’avais fait confiance à quelqu’un qui allait me trahir, j’étais bloqué dans mon propre lit bloqué par la seule menace d’une fille étrange aux pulsions presque meurtrière et je m’étais retrouvé larmoyant à ces pieds, lui demandant de ne pas allez dans un hosto. Pourquoi j’étais blessé, pourquoi je suppliais, je pleurais et j’étais soumis à une inconnue ? Le responsable, siège dans la cuisine, c’était cette bouteille : L’opium. Je crois que plus jamais je n’en toucherai, elle avait réussi à me dégoûter, je me masquais la vue en buvant ça : si j’ai mal, si je me sens mal c’est que c’est le cas, et que je suis bien vivant, alors autant s’en réjouir. Non, pas que je suis masochiste sur les bords, mais devoir me réduire à l’état de déchet à cause de quelques lampées c’était pitoyable et pire que ça je n’y gagnais strictement rien à faire ça. Il était de bon ton d’arrêter ! D’ailleurs, je pense que je devrais aller me faire récurer à l’hosto, mais une partie de moi n’est pas d’accord. Sentiment fort désagréable que la curiosité vient stopper net au son de la voix de Sasha qui s’élevait de la cuisine :

Allo ? Oui, c’est Sasha… J’ai eu un problème, enfin un collègue, tu n’aurais pas un camarade de chambre qui te dois quelque chose qui soit dans les parages et en permission ?

Comment ça, un camarde de chambre ?! Ne m’aurait-elle pas écouté, n’aurait-elle pas compris ? Elle allait me forcer la main tout de même, était-elle avec un cœur si glacial ?! Trop de question dans ma tête pour une si petite phrase, je décidai de me retourner douloureusement dans mon lit, afin d’éviter de trop en entendre. C’était pas par gêne que je décidai de ne plus écouter, mais par tristesse, vexation et un pincement au cœur comme une douce trahison qui m’envahissait et me faisait enrager. J’étais tombé dans le panneau si bêtement, comme si elle allait se limiter à quelques supplications, J’étais un abruti fini. Allais-je devoir me faire désintoxiquer ? Ce ne serait pas si mal finalement, j’aurais du mal au début mais je m’en sortirai, non ? La curiosité et le défi de l’inconnu, faire face au réel me donnai une grande claque à la gueule, c’était violent mais bénéfique, je décidai de tendre à nouveau l’oreille pour entendre ce qui se disait dans mon dos, mais c’était déjà trop tard la communication était interrompu et elle était revenu, s’adressa à mon dos :

Bon ça y est... Quelqu’un devrait venir d’ici un peu de temps… Excuse-moi pour ton forfait d’avoir été un peu longue…

ça y est quoi ? Tu vas me balancer à l’hosto, n’est-ce pas ? Je vais partir en désintox’ et je reviendrai en cours dans quelques mois, non ? Tu me diras je serais … Je serais … guéri … Et … Et … Sasha, c’est normal si j’ai … peur ? J’ai peur et j’ai mal … ma voix se fini dans un murmure. Le peu de larme qu’avais fourni ma rage, ma tristesse et la dureté des faits que je disais m’avais achevé, je sombra peu à peu, où allais-je me réveiller, à l’hôpital ? Dans la chambre ? Dans un brancard ? Ou sous les fesses fermement posé de Sasha parce que dans un ultime effort de survie mon corps aurait refusé de se faire désintoxiquer, et aurait fuis ? La dernière image de moi que j’avais été un gars, plein de croûte, tel un ravioli dont la farce sortais à travers le miroir de mon armoire. Puis le noir, rideau, à tchao bonsoir !

[HRP : sorry pour la petite réponse mais je ne pouvais rien faire puisque je ne pouvais pas bouger ... Excuse-moi Sad ]
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeSam 24 Sep - 12:15

Il n’avait pas bougé, j’en étais contente. Et pourtant…
Il parla, je n’aurais pas dû bien le comprendre. Il me tournait juste le dos mais sa voix était tant remplie de ce qu’il ressentait qu’il n’aurait pas été plus expressif en me parlant en face. Je fus un instant désarçonnée, on aurait presque dit un petit garçon qui avait besoin qu’on lui dise qu’il n’y avait pas de montre sous son lit. Ici la cause était tout autre et elle était compréhensible même si je ne pouvais pas la ressentir. Je ne pensais pas qu’il était capable de montrer de telles émotions à quelqu’un qu’il venait à peine de rencontrer. Nous n’avions même pas eu de véritable discussion construite alors je ne savais même pas si l’on pouvait nous considérer comme amis. Finalement je réagis, m’approchant de lui.

S’accroupir à ses côtés, lui sourire de de façon rassurante, lui mettre la main dans les cheveux et le rassurer. Pour le moment c’était tout ce que je pouvais faire pour lui. Il n’y avait réellement rien derrière mes gestes, juste le désir qu’il ne sente pas que je l’abandonne ou je ne sais encore quelle baliverne. C’était de sa faute si je n’avais pas tué la demoiselle la veille et ce sera de la mienne s’il s’en sort en buvant encore cette cochonnerie. Mais savait-il au moins ce que je faisais ? Peut-être était-il inconscient alors même qu’il avait fini sa phrase. Je ne sais pas. Peut-être ce geste me rassurait-il aussi comme lorsque je le faisais avec mes grands frères lorsqu’ils me laissaient les consoler.

Je restais donc un petit moment ainsi, jusqu’à être sure qu’il ne se réveille pas pendant que j’étais en train de faire autre chose. Et cet autre chose c’était trouver de quoi permettre à mon médecin de fortune de venir jusqu’à nous. Pour cela il me fallait une échelle. Une échelle, un escabeau ou même un tabouret ! Quoi que le dernier ne servirait à rien… Mais il fallait qu’il réussisse à monter jusqu’ici pour pouvoir le soigner. Du coup pas de pitié. Je mettrais la maison sans-dessus-dessous s’il le fallait pour trouver un quelconque objet lui permettant de grimper. Du coup je décidais de faire ça de manière méthodique… La penderie peut-être…

Gagné ! Autant dire que j’avais de la chance, ou plutôt du bon sens. L’important est que j’aie trouvé. Pourtant j’attendis un certain temps… Ils n’arrivaient pas… J’étais inquiète… Puis un coup de téléphone. Par son mon portable mais sur le sien que je gardais en poche justement au cas-ou. Répondre. Ils allaient arriver. Ils ? Une brève question m’appris que mon frère était aussi de la partie. Inconsciemment cela me dérangea, je savais ce qu’il était capable de faire aux garçons qui m’accompagnaient… L’un d’eux avait tout simplement coupé les ponts parce qu’il avait trop peur de lui… Le trouvant excessivement gentil et attentionné… Oui ce genre d’attention ça sont très dérangeantes…

A l’aide d’un autre drap, gris celui-là, trouvé dans cette même penderie je descendis donc la semi-échelle que j’avais trouvé, les aidait à monter eux et leurs affaires, les conduisis à l’intérieur de l’appartement sous les remarques désobligeantes du grand frère et l’œil plus ou moins inquisiteur de son camarade. Camarade était d’ailleurs un homme d’environ le même âge que mon frère mais à l’ait bien plus calme et aux yeux bleus cachant plus ou moins son air sérieux et passablement ennuyé par ses cheveux blonds. Une fois devant son blessé, l’homme de médecine sortis ses affaires et commença à l’ausculter tandis que mon grand dadais de frère auscultait la maison… Pour ne pas dire fouillait du regard…
Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] 54629210

Me sachant de trop et souhaitant au plus éviter les questions indiscrètes et ennuyeuses du membre de ma famille ici présent je m’éclipsais dans la cuisine, prenant au passage le plateau dont j’avais fait l’usage après m’être levée. Il me fut ensuite assez facile de trouver de quoi le remplir : une carafe d’eau, des verres et un bol. Revenant avec mes affaires, quelle ne fut pas ma surprise en voyant mon frère accroupis devant Kino qui lui demandait bien fort :

- Alors… Elle te plait pas ma sœur ?


Il me fut aisé de déduire que le ravioli ensanglanté qui gisait dans son lit était réveillé, peut-être par la douleur qu’il ressentait à cause des soins de son médecin. Peut-être aussi par les « soins » attentionnés qu’avait bien pu lui procurer l’intrus de la pièce afin d’obtenir des informations qui n’avaient pas lieu d’être. Posant mon plateau à côté de lui, j’attrapais l’enquiquineur par le col avant de lui gronder nombres de reproches :


- Tu ne peux pas le laisser tranquille un peu non ? Il est blessé comme tu l’as peut être jamais été dans toute ta carrière et toi tu viens l’ennuyer avec tes conneries ? Je parie qu’il ne t’a pas répondu


Vu son regard je ne pouvais être sure de rien mais là n’était pas le problème car c’est à ce moment-là que le médecin décida que c’en était trop et nous demanda de sortir. Je jetais un regard interrogatif et désolé à l’alité. Je me doutais bien que je ne serais pas d’une grande aide si je restais mais sait-on jamais…

En vert les paroles du grand frère ]
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMar 4 Oct - 23:09

De l’eau, j’entendais de l’eau, non. Je ne saurais le dire exactement … C’était quelque chose que j’entendais ou que je rêvais ? C’était étrange et attirant en même temps. J’étais dans un long couloir noir … Un long couloir noir et au fond de la lumière, et là j’entendais de l’eau, oui … De l’eau tout doucement mais je l’entendais … J’avançai calmement, de toute manière je ne pouvais pas faire demi-tour là où j’étais ça aurait vachement con … En fait, l’eau était une cascade ! et cette cascade cachait le tunnel dans lequel j’étais ! Mais l’eau n’était pas normal, c’était même inquiétant. Gênant, l’eau commençait à se troubler, puis vins un teint rosé qui s’ajouta à ça … Du vin ? Non, ça continuait à devenir rouge de plus en plus et là … C’était pourpre ! Pourpre, comme le sang ! Du sang coulait à la place de l’eau et je ne comprenais pas la signification de ça, je voulais faire demi-tour retourner dans le tunnel, mais je ne pouvais pas, mes jambes c’étaient figé comme deux statuettes … puis ce sang s’assombri encore un peu plus, trop même … Ce noir, ni pétrole ni couleur n’était pas un liquide qui arborait cette couleur-là habituellement. Je comprenais tout de suite à l’air malsain qu’il évoquait, c’était de l’opium, cette merde était encore là !! D’où l’étrangeté de mon rêve ! Puis cette ‘’opium’’ tomba vers mes pieds, formant un petit ruisseau … Ce petit ruisseau coula jusqu’à mes pieds, s’enroula et malgré toute la logique du monde, me traina vers là où débouchait la cascade, un lac. Un lac d’opium, je tombai vers un lac d’opium … Si je n’en avalais qu’une goutte je savais très bien que je ne pourrais empêcher 1 gorgée puis 2 … Et je finirai par mourir intoxiqué ! Mais le destin en avait voulu autrement, dès que ma tête entra dans ce lac maudit, je me réveillai.

Qu’est-ce qui me réveilla ? La douleur ou l’absence inhabituelle de Sasha ? Où étais-je ? Dans un hôsto ? En désintox’ ? Je ne voulais pas ouvrir les yeux, c’était trop cruel de s’imaginer qu’elle n’en avait eu que faire de mes supplications … Mais ce n’est pas en se voilant la face qu’on évite au mieux les choses, non … En fait c’est plutôt en faisant ça que l’on rate tout, car derrière chaque obstacle, en plus d’avoir la satisfaction de l’avoir surmonté, il y a aussi le bonheur d’une chose qu’on attendait. C’est sur cette pensée profonde [oupah xD] que je décidai d’ouvrir les yeux dans un souffle doux et silencieux, sorti du contexte il aurait même pu être sensuel … Et là, deux yeux verts … ils me fixaient étrangement, presque il arrivait à me faire rougir de gêne …

NAMEOH ! Je le propulse en arrière avec mes deux jambes, ayant les bras maintenu par le possesseur de ces yeux verts … D’autant plus gênant maintenant que je sais que c’était un homme … Un homme, il avait été trop près, BEAUCOUP trop près ! Certes, je l’avais propulsé mais je m’étais propulsé à l’échelle 7/10 de la douleur ! J’avais mal, la blessure à la cuisse venait de refaire des siennes, et un sourire malsain se dessina sur la bouche de cet homme, il prenait plaisir à me voir souffrir cet enflure ! Je voulais lui hurler qui était-il et où était Sasha, c’est d’ailleurs ce que je fis dès que mes esprits furent en ordre … :

Où est Sasha ?! Qui es-tu ?!

Tout ce qui avait réussi de sortir de ma voix était en réalité une sorte de murmure à peine compréhensible. En fait, je crois que même la personne à qui je posais la question avait du mal entendre tellement je parlais doucement, j’avais la gorge sèche de tous ce rêve liquide … Heureusement il comprit, mais hélas il ne répondit pas à ma question préférant me répondre par une autre question :
Alors… Elle te plait pas ma sœur ?
Ce à quoi une personne que je n’avais pas vu lui répondit presque immédiatement après avoir compris la question :
Arrêtes Camille, il est blessé tu vas pas lui faire ça ?
Tais-toi, laisse-moi faire, une blessure de plus ou de moins c’est pas si grave ?
Fait gaffe elle revient …
Le mec qui répondait au nom de Camille s’approcha de moi, se mis à croupis comme s’il voulait me livrer un secret et me reposa la question

Alors … Elle te plait pas ma sœur ?

Pourquoi cette question ? Puis la réponse me fut presque évidente … C’était une question piège, la sœur c’était Sasha … Dire qu’elle me plaisait revenait à dire que je l’avais reluqué et c’était Deadline par le frère. Mais dire qu’elle ne me plaisait pas revenait à dire que malgré tous les services qu’elle m’avait offert et toute la gentillesse dont elle avait fait preuve, c’était Deadline Again. Dans tous les cas je me faisait frapper et je n’étais pas en état autant dire que je n’avais pas cher à donner de ma peau.

Mais heureusement elle vint mettre fin à ce qui aurait pu être ma fin plutôt stupide : Voyant à peu près la scène elle attrapa ce mec par le col et l’embarqua plus loin, libérant la place à l’autre mec qui avait tenté d’arrêter Camille un peu plus tôt. Il parlait clairement comme un vrai médecin compétent et me dit de retirer la chemise. Etant trop fatigué, je lui obéis, et puis …

Je les remerciais allongé dans le lit, un gros vide dans ma tête entre ce qu’il c’était passé …
C’était un vrai vide comme on en voit rarement, pas une bribe, pas un geste pas un sens activé pouvait m’aider pour me souvenir de ce qui c’était passé … Combien de temps il y avait d’écart entre ces deux moment-là, je ne sais pas et d’ailleurs je me retourne et demande à Sasha :

Dit, Sasha … Qu’est-ce qui s’est passé depuis ton réveil ce matin ? C’est flou …

Ma voix sortait clairement, chose étrange … Avais-je bu ? De l’eau, j’entendais de l’eau …

Couleur Verte = Camille
Couleur Rouge = Le pote de camille

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeJeu 6 Oct - 10:37

- Dit, Sasha … Qu’est-ce qui s’est passé depuis ton réveil ce matin ? C’est flou …

Sa voix n’était pas faible mais pas des plus nettes non plus. Comme quelqu’un qui avait juste trop dormi. Je me retournais pour le regarder. Il avait l’air fatigué, plus que cela ; un peu perdu. Remarque en sois c’était normal après tout ce qu’il avait vécu… Je ne pouvais pas réellement dire que je le comprenais mais ça s’en approchait. Mais de manière générale il avait l’air mieux. Je posais les vêtements que j’étais auparavant en train de ranger pour m’assoir sur le lit pas trop loin de lui en lui souriant. C’était tout de même étonnant qu’il ait su que j’étais dans la pièce. A moins que ce ne soit qu’une coïncidence. Enfin, l’essentiel c’est qu’il n’avait pas paniqué et que l’autre cruche n’était pas là. Après lui avoir proposé une collation que je posais non entre nous je commençais à tout lui réexpliquer :

- « Ce matin : j’ai demandé à mon frère s’il n’avait pas un camarade militaire qui serait dans la capacité de t’aider. Ce fut le cas vu que son collègue et lui sont venus. Okay je ne pensais pas que mon frère viendrait mais je n’ai pas eu trop le choix… On va dire qu’il fait toujours ce qu’il veut…

Donc ils sont arrivés comme ils ont pu, ils t’ont eut peu chamboulés si bien que ça a du te réveiller. Du coup je suis sortie de la pièce avec Camille, mon frère, alors que le médecin, dont je ne connais pas le nom, t’a ausculté. On est restés dehors pendant environ deux ou trois heures en attendant qu’il finisse. On s’est occupés comme on pouvait pendant qu’il te faisait, je me répète, je ne sais pas quoi. Il est finalement ressortis pas vraiment propre et à dit que tu étais hors de danger pour peu que tu ne fasse pas trop de bêtises »
J’insistais sur ce point. « Donc si tu pouvais éviter de bouger ce serait cool. Heuuu… Ensuite on a passé un certain temps à discuter pour savoir comment on allait pouvoir faire. Le médecin voulait t’envoyer à l’hôpital, mon frère te laisser ici et me ramener chez moi. Du coup on a fait un petit mix, t’es ici chez moi comme ça je peux te surveiller tout en faisant mes petites affaires. Puis je suis sure que tu ne prends plus ces saloperies

Du coup on t’a descendu de chez toi. On s’est perdu. On s’est retrouvés. On a galéré pour te monter ici parce qu’on a du te déplacer par les escaliers sans se faire voir par personne vu que l’ascenseur était encore cassé à cause du tremblement de Terre. En même temps si les voisins nous avaient vus monter un corps inerte ils auraient surement appelés la police… Mais il ne s’est rien passé. Le docteur nous a fait des recommandations avant de partir en disant que si on avait un problème on appelait quelqu’un d’autre parce que maintenant que sa dette était payée il n’avait plus rien à faire ici et que mon frère se débrouillerait pour rentrer à la caserne tout seul comme le grand qu’il était… Ouai je sais un peu le médecin en carton mais bon… on y peut pas grand-chose… Tant qu’il t’a soigné ça va.

Ensuite j’ai attendu que tu te réveilles en rangeant et nettoyant tout ce qui était aussi tombé ici. J’ai dû aussi surveiller l’autre nouille qui a encore du décider de faire de toi je ne sais quoi… Je suis d’ailleurs désolée pour ça… Mmm… Sinon, il me semble qu’il est bel et bien 18 heures… Et je crois que c’est tout… »


Je n’avais presque jamais autant parlé d’une traite et le silence me semblait maintenant étrange malgré le fait qu’il soit coupé par la pluie et le bruit de la douche. Parce qu’en vérité j’avais omis quelques détails… Des détails que l’on ne racontait pas trop… Comme le fait que j’avais jeté le frère une fois que nous étions sortis de la pièce. Lui mettre les points sur les « I » ne semblait pas lui avoir servi mais bon… Que j’avais attendu sur ses genoux en m’inquiétant de peur que celui qui accompagnait Kino fasse une fausse manip et l’abime plus qu’autre chose si bien qu’il finisse par appeler les urgences et que ce garçon qui m’avait sauvé la vie m’en veuille pour quelque chose dont je ne serais pas totalement responsable. Qu’au passage j’avais aussi repris mes affaires et comptais faire mes devoirs pour me vider la tête. Que j’allais avoir du mal à les surveiller tous les deux et que je ne savais pas trop comment ménager les deux invités que j’avais et qui auraient, sans aucun doute, des différends.

Croquant distraitement dans la sucette au citron que j’avais dans la bouche depuis que j’étais rentrée je regardais encore la pluie. Je ne savais pas y faire avec les invités, je n’en avais jamais eu. L’eau de la douche coulait encore, Camille n’était pas sorti pour le moment.

- « Au fait je suis désolée si Camille t’ennuies… Il le fait à chaque fois sans que j’arrive à l’en empêcher… Evites de lui répondre je pense qu’il finira par se lasser… »


J’aurais voulu être plus rassurante mais n’était pas sure d’y être arrivée. Je n’étais pas douée avec les gens

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMar 11 Oct - 23:20

Il y avait du bruit chez moi, c’était bon signe. Signe de vie bien entendu. Entendu, du bruit … Du bruit venant d’autre part pourtant … Mais, Sasha était pourtant à mon chevet, et j’avais vu le pote du dénommé Camille quitté les lieux, surement avec lui. Non, ce n’était pas possible, il y avait du bruit. Donc il était là !

Camille chez moi ? Mais que c’était-t-il passé, j’aurais aimé avoir une réponse de Sasha … C’est alors que je me tournai vers l’intéressé que je remarquais qu’elle me parlait !

[…]Donc si tu pouvais éviter de bouger Encore à me rabacher ça, j’avais compris que j’étais dans l’incapacité de bouger et que j’étais un fardeau pour elle, comme un gosse qu’on doit constamment surveiller ce serait cool. Heuuu… Ensuite on a passé un certain temps à discuter pour savoir comment on allait pouvoir faire. Le médecin voulait t’envoyer à l’hôpital, mon frère te laisser ici et me ramener chez moi. Ouais, un frère protecteur quoi … Du coup on a fait un petit mix, t’es ici chez moi comme ça je peux te surveiller tout en faisant mes petites affaires.

QUOI ? On m’a bougé j’étais CHEZ Sasha ? Et l’autre peste ? Et comment, les escaliers cassés ?! Et … Et ? Trop d’info d’un coup, ça me faisait bizarre … En fait c’était bizarre dans le fait que je ne l’avais pas remarqué plus tôt … Je n’étais pas dans le même placement au soleil, je ne me sentais pas en hauteur, le soleil n’était plus au même endroit et là où j’avais l’air con c’est que ce n’était en rien comparable à chez moi [ HRP Et je ne pourrais pas commenter vu que je n’ai aucun détail X___x ce post rp sera décidément très court … ] Ce n’était même pas mon lit …

Ce n’était même pas mon lit, hein … C’était comme le lendemain d’une soirée avec mes anciens camarades de classe. EveryLate ça aurait pu être le nom de notre bande … Toujours à s’inviter chez un ami pour passer la nuit le lendemain de cours … Et toujours là pour s’amuser aussi. Les paris idiots, les sorties entre potes et les tests un peu loufoques c’était notre vie … Notre vie, c’était les amis et l’amusement constant. On aurait pu nous traiter d’ignorant, du temps que c’était en groupe qu’on nous insultait ça nous allait très bien. Les rares personnes qui nous côtoyaient faisaient partie de la gente féminine et était comme nous, sinon pire. Puis un jour, la nouvelle … Ce fût ma mère qui me l’annonça assez sauvagement : ‘’ Tu es infoutu de bosser correctement. On a décidé de te changer d’établissement. Et tu iras vivre dans une nouvelle maison, comme ça même si tu gardes contact avec tes soit disant amis, tu éviteras de pourrir MA maison. Tu n’es plus le bienvenue, tes affaires sont à côté de l’entrée et le plan pour aller jusque dans ta ‘’nouvelle demeure’’ est sur la table. Je me souviens avoir beaucoup pleuré, de haine et de chagrin en parti … J’avais foiré une partie de ma vie à cause de potes, et ma santé aussi. C’était à cause d’eux que j’avais commencé à boire cette boisson ignoble. Et qui sait si nombreuses de mes autres conneries n’étaient pas à cause d’eux. Je m’en suis tellement voulu, que comme ma mère me l’avait dit : j’ai coupé les ponts avec eux, mais rien n’a changé. Je me souviens aussi du temps où mon appart était encore de couleur …avec moquette. De ce temps j’étais encore poussé par des pulsions nerveuses assez violentes et j’avais arraché des morceaux de moquettes, dessiné sur les murs et cassé des meubles pensant qu’il y aurait un quelconque changement dans ma vie. C’est au bout d’un an que je compris que rien de tout ça ne se passerait et, ayant bossé toute l’année et avec l’appui de mes collègues, on me refit un appartement à neuf. Pour me calmer, le psy m’avait conseillé de prendre quelque chose de blanc, cette couleur apaisante si présente dans mon antre … Et depuis, je vis normalement, j’ai réintégré l’école et j’ai perdu tout lien de parenté avec mes géniteurs, seul mon nom reste. Et j’ai réintégré une école pour poursuivre mes études, me promettant de ne me lier d’amitié avec personne. Mais voilà que j’étais chez quelqu’un, qui m’avait vu dans tous mes états et qui était rentré dans mon appartement. C’était quand même une grande claque dans mes résolutions. Bon nous nous n’étions pas vraiment liés d’amitié vu que nous nous sommes parlé que très peu et que pour des raisons pratiques … Mais tout de même.

Et elle continuait à me parler en fait …


Je suis d’ailleurs désolée pour ça… Mmm… Sinon, il me semble qu’il est bel et bien 18 heures… Et je crois que c’est tout…

Heu, elle était désolé pour quoi en fait ? Par politesse j’évitais de relever cette question à l’oral malgré un froncement de sourcil révélateur qui se dessina une fraction de seconde sur mon visage. Ça m’apprendra d’écouter d’une oreille !

Et l’eau se coupa, une minute, deux minutes puis le frère de Sasha sorti, serviette lui nouant la taille pour seul vêtement … Il vint prendre des nouvelles et je compris que j’étais de trop dans cette histoire, je fermai donc les yeux et me recouchai presque immédiatement. Si j’en croyais Sasha, il allait être 6 heures et à 6 heures, on rentre du lycée. Et normalement en ces temps-là, j’ai soif. Mais pas d’eau et je ne voulais pas faire une crise devant tout le monde.


[HRP : Désolé, j’ai pas fait une zolie réponse … En espérant que ça te convienne tout de même. ]
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeDim 23 Oct - 20:51

Bon, objectivement, il y avait une chance sur deux qu’il n’ait pas compris la moitié de ce que j’avais dit. Mais après tout… Je n’avais pas envie de répéter. Je le ferais si il me le demandait, s’il me montrait qu’il en avait besoin mais sinon… Pas envie, juste un peu de calme après ce sang, ces problèmes en trop. Et encore… Les problèmes ne semblaient pas finit. Car oui, qui venait de rentrer dans la pièce ? De qui avions nous entendu les pieds nu se poser de façon régulière sur le parquet et le carrelage qui séparaient la salle de bain de ma chambre ? Camille évidemment.

Okay, après tout il avait le droit de prendre une douche, il était chez sa sœur il était normal qu’il se douche chez moi en demandant ou non. J’étais sa sœur, il avait la possibilité de se balader en serviette de bain histoire de se déplacer entre deux pièces de la maison pour aller se changer. Par contre, même s’il n’y avait que moi dans l’appartement, il serait bien d’éviter qu’il fasse sa vie en serviette de bain. Surtout quand il y avait quelqu’un dans la maison. Pas que j’avais besoin de garder un mythe sur ma personne ou quoi que ce soit, juste que j’estimais que les exhibitionnistes n’avaient rien à faire ici. Après avoir un instant dévisagé cet adulte musclé et tatoué que j’admirais pour un certain nombre de ses qualités dont son courage. Mais là il y avait des limites, un peu plus et il allait passer pour un homosexuel en manque. Je n’avais honnêtement rien contre les homosexuels, ni qu’il le soit, mais s’il pouvait éviter de s’en prendre à plus petit que lui ce serait sympathique.

- Camille… Tu n’as pas de façons d’arriver autrement qu’en serviette ? Fin je sais pas mais ce n’est pas vraiment décent quand j’ai des invités.

- Boaf ça va je suis habillé…

- Non honnêtement…

Je n’avais rien dit de plus, m’étais juste levée pour lui signifier qu’aller se changer serait bien. Il n’avait pas insisté, heureusement. Une fois qu’il faut partit je soupirais. Il pouvait vraiment être lourd parfois. Me retournant vers Kino, je lui adressais un sourire un gêné et désolé.
- Je suis désolée encore une fois… T’en fait pas il ne devrait pas te faire de mal…Je crois. Bon sinon je reviens, je ne pense pas que ce que je t’ai laissé dans le plateau te suffise pour diner convenablement.

Je souris à nouveau avant de m’éclipser. Déjà que je trouvais ça compliqué… Autant dire que Camille n’arrangeait pas l’affaire. Mais en même temps c’était ça ou le laisser mourir donc bon… Du coup, je me dirigeais vers la cuisine, il allait falloir que je trouve quelque chose à faire.

Des pâtes dans le placard, de la crème, du thon. Pas besoin de plus. Les légumes seraient pour moi plus tard. Je laissais l’eau chauffer alors que j’allais mettre la chaine hifi en marche. Sympathique musique d’ambiance, de tout, ou presque. Détendre l’atmosphère ou au moins moi… Ce qui était déjà pas mal. Revenir, faire les pâtes. Je n’avais pas bougé alors que j’avais entendu quelqu’un marcher. Camille sans hésitation. Je me doutais bien qu’il était entré dans ma chambre, le nouvel objet de curiosité, si je pouvais dire ainsi, y était du coup il était logique qu’il y soit. Pourtant je ne bougeais pas, Kino devait être capable de tout de même se défendre tout seul, sachant qu’on ne chercherait pas à le tuer.

J’avais fini de faire mes pâtes, le médecin avait dit qu’il fallait qu’il évite de trop bouger mais on ne pouvait pas le laisser dans le lit. S’il allait y dormir manger dessus était à éviter tout de même. Je mis donc la table pour trois et préparais tout avant de revenir dans ma chambre. Je passais la tête par l’encadrement de la porte avant de les regarder. Camille était assis sur le lit non loin de lui mais ni l’un ni l’autre ne semblaient avoir quoi que ce soit. En même temps j’étais juste passée pour dire qu’il fallait que mon frère aide le blessé à se mettre à table histoire qu’il ne force pas. Ou le moins possible. Je revins ensuite dans la cuisine pour finir de ranger en les attendant.
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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMar 25 Oct - 16:08

La pièce respirait le silence. C’était à la fois reposant et stressant, comment expliquer cette réaction si étrange ? C’était comme si tout à coup j’étais rassuré et inquiet comme si on avait réussi à faire quelque chose mais qu’on doutait que ce soit juste. C’est dans ce genre de situation, assez dérangeante, ou notre unique personne ne peut nous aiguiller. Dans ce genre de choix, il faut qu’on est un fait implacable sur lequel s’appuyer, moi c’était comprendre pourquoi ce silence c’était installer. Et le moyen d’accéder à cette réponse c’était d’ouvrir les yeux, soulever mes paupières lourdes par un trop long sommeil.
Etrangeté de voir que déplacer une petite partie du corps peut-être plus difficile encore que les bras, en effet j’étais dans l’incapacité de soulever ne serais-ce qu’une paupière comme si un petit être invisible les avaient scellé pour que plus jamais je ne puisse voir, mais en réalité ce n’était pas un petit être. C’était Morphée qui, en restant trop longtemps avec moi me les avaient bloqué. Voilà pourquoi je n’aimais pas dormir trop longtemps. Alors que j’extirpe la main de sous l’oreiller de Sasha, je me redresse sur mes fesse m’appuyant contre la tête de lit : Grave Erreur ! Les blessures qui étaient endormies autant que moi actuellement furent encore plus rapide à la détente que mes gestes d’un quinquagénaire dont l’arthrose se ferait déjà ressentir dans les orteils. Mon premier réflexe c’est de serrer mes dents, logique, sauf quand on a une langue engourdi.
Douleur.
Mes yeux, surprit de cette douleur supplémentaires s’ouvre encore plus efficacement que si je les avais forcés avec mes propres mains. Mais très vite je me calme. En fait, le calme il est dû à l’absence de personne dans cette dite pièce. Elle était simple, sans de vrai lien affectif, de photo de famille ou quoi, la salle était propre et rangé au carré, avec une porte blanche sur le mur gauche à l’opposé de la chambre. En parlant des murs, ils étaient d’un bleu foncé en bas et un bleu clair en haut, avec un changement au milieu du mur. Face au lit, une armoire simple, en bois clair, rempli de livres, sûrement Sasha les avait mis pour tenter de combler le manque crucial d’intelligence qui devait faire présence dans sa tête aussi légère que vide. Le lit sur lequel j’étais assis avait la même couleur que le bas du mur, ce bleu si profond, seul les draps faisait un contraste assez conséquent avec une blancheur irréprochable. De sur ma gauche du pieu, une petite commode espaçant avec l’armoire de ce que je suppose être celle des vêtements. La petite commode soutient une petite lampe de nuit, avec une ampoule sous un abat-jour beige qui doit diffuser une lumière calmante et rassurante quand elle est allumée. A l’opposé de la chambre, sur le mur droit, il y a une porte-fenêtre, assez jolie. Vu le temps grisâtre les rideaux étaient tirés. Ils étaient bleus eux aussi vous en conviendrez. A côté de la porte-fenêtre, qui émet une lumière pâle, un bureau, face au mur, bien rangé avec un pantin de bois, des crayons à papier, une feuille avec une rapide esquisse … Sasha n’est peut-être pas aussi limité que ça, finalement. Le sol de la chambre ne possède pas un seul tapis ou décorations, juste un simple parquet de bois. Un simple parquet qui grinça près de l’entrée de la pièce dévoilant la dégaine assuré de Camille.
La démarche posé et silencieuse me fit penser à un félin. Il fit le tour du lit pour s’installer à côté de moi sans jamais quitter mon regard interrogateur dans le plus grand silence, on aurait dit un prédateur tournant autour de sa future proie.
Cet homme avait fière allure, les yeux vert perçant, ses cheveux blond et noir qu’il portait si bien encadrait un visage blanc et lisse sans défaut. Une sucette dans la bouche et un sourire presque narquois dessiné sur son visage. Son corps non plus n’était pas en reste, allongé et fin, les traits droits et les muscles bien dessinés c’était un presque d’athlète. Les tatouages, très nombreux, ne faisait que ajouter une part de mystère et de beauté au personnage. Et il ne les cachait pas assumant parfaitement ces dessins à vie en arborant fièrement une chemise longue et blanche. Les mains dans les poches de son jean qui tombait sur ces pieds nus ne faisaient qu’accentuer le fait qu’il était le dominant ici et qu’il avait déjà ses marques comme si il était chez lui.
Il s’avance vers moi, et s’assoit non sans pensée caché sur le lit, à côté de moi. Une lueur sadique dans ses yeux, et puis une douleur alors qu’il s’approchait de moi. Un regard apeuré sur la zone originaire de ma douleur, ma cuisse.
Douleur.
Les larmes me venait tant la douleur était abominable, j’avais envie d’attraper celui qui me causait ce tort et de lui faire regretter, mais mes muscles endormi était trop faible par rapport à la force de Camille, je ne pouvais que crier. Mais, sûrement avait-il comprit lorsque je pris l’inspiration pour hurler car il colla sa bouche sur la mienne, ayant les deux bras occupés.
Il venait de m’embrasser ?!
Le choc me fit entrouvrir la bouche et me fis perdre la voix alors qu’il retirait sa bouche. J’étais dans le vague, Trop surprit. Certes les défis absurdes j’avais déjà vécu, mais là c’était tout autre. Un homme, aussi beau soit-il venait de m’embrasser comme une fille l’aurait fait, et pire : m’avais fait rougir. Je sentais encore ses lèvres pulpeuses sur les miennes, et je devrais rester serein ? Il s’approche de mon oreille droite, et me murmure d’un ton presque sensuel :


Donc … Je crois que ma sœur nous a interrompu tout à l’heure. Alors, elle te plait ma sœur ?

Comme si son dernier geste était normal, il s’appuya sur mon épaule -Douleur- pour se redresser et me fixa avec un sourire à peine dissimuler en voyant mon piètre état. Je le comprenais bien, lui sont corps luisant de propreté autant extérieur qu’intérieur et moi, dans blessé mentalement et physiquement, sous l’emprise totale d’un simple liquide. Lui, le dominant et moi la pauvre gazelle prête à mourir tant elle est inoffensive. J’étais vraiment pitoyable face à une force de la nature pareil, c’était vraiment quelqu’un moi je n’étais qu’un semblant d’humain. Je rougissais de plus en plus quand je pensais à lui, son corps athlétique et décoré sa classe et son aisance de vie me donnait envie. J’en regrettais presque quand son corps était proche du miens, sa chaleur corporelle et la fraicheur exaltante de sa sortie de douche. Son odeur se mêlant au souffle contre ma peau sale. Sa supériorité à la fois visible par notre position, mais aussi son aura à la fois protectrice et intimidante mêlait en moi à la fois apaisement et peur d’être surpassé. Je ne savais pas trop quoi penser quand il était au-dessus de moi, on aurait dit un conquérant qui venait d’avoir pour lui le premier pas sur une terre encore non visité. Cette terre, c’était celle de mes sentiments, pas que je n’en ai jamais ressenti, bien au contraire mais c’était la première personne qui m’avait autant troublé par une simple action. Je ne savais plus quoi penser.
Et dans cette histoire j’en avais oublié la question qu’il m’avait posé. J’allais finalement renoncer à essayer d’esquiver la réponse quand tout à coup la bouille de Sasha apparu dans l’entrebâillement de la porte. Camille c’était redressé et avait repris son air de ‘’je m’en fous’’ une seconde avant l’arrivée de sa sœur. Comment avait-il fait, comment l’avait-il su, c’était encore un mystère qui ajouta du charme au personnage. Sasha ne parla pas tout de suite puis en vint à la raison de sa présence :


Camille, s’il te plaît, tu pourras amener Kino dans le Salon, on va passer à table. Kino, tu vas devoir manger si tu veux reprendre des forces et comme tu dois passer la nuit ici, je pense qu’il serait préférable que tu manges à table.

Puis elle disparue. Le jeune homme s’exécuta, me passant un bras autour de son cou, et me soulevant aussi délicatement que si j’avais été sa dulcinée. Je lui demandai alors de me reposer à terre pour que je puisse tenir sur mes jambes assez gêné de la façon délicate dont il m’avait pris. Ce Camille, m’intéressait autant que je le haïssais. C’est étonnant de voir à quel point il m’intéressait. Moi qui la veille trouvait le monde aussi ennuyeux que faible. Une fois que je fus dangereux, je chancelai et failli tomber. Sauf que le frère était là. Et il me rattrapa délicatement avant de me redresser et de tendre son bras comme un appui. Par dignité par moi-même, je le refusai et avança tout seul en sortant de la pièce avant d’arriver à la salle à manger. La table était mise et je m’assis sans même penser à la politesse d’attendre que tout le monde soit là. Certes j’avais essayé, mais il ne fallait pas trop forcer et j’aurais peut-être dû accepter le bras de Camille finalement. Le repas, autant que je m’en souvienne fut sans encombre, je me souviens pas si il y a eu de la discussion à table j’étais trop absorbé par la contemplation presque obsessionnel de Camille.
Je voulais sa façon de manger, de prendre tel ou tel chose, manger, mâcher … En fait, c’était presque gênant pour la personne qui regardait, encore aurait-il dû remarquer que je l’observer, et pourtant les signes n’étaient pas manquant. Je ne faisais plus attention à l’hôte, Sasha. Je ne mangeais pas. Je regardais le moindre de ses gestes. Et là encore il sait me surprendre : Même si il est autant invité que moi dans ce logement, le bougre s’est déjà implanté, ne demandant pas pour se servir, se levant de temps à autre pour passer dans la cuisine comme si il était chez lui. On eut dit un conquérant comme l’oncle Asriel dans Les Royaumes du Nord. Et plus je le voyais évolué, plus j’étais tenté. S’en était trop, c’était un homme lui aussi je ne devrais pas être comme ça à son égard. Je posai mes couverts et reparti d’un pas chancelant dans la chambre faisant le plus gros effort que je pus pour rester droit et digne. Je ne voulais pas perdre la face devant Camille ! Une fois la porte franchi j’arrivai sur le lit, refait, ( surement par les soins du jeune frère qui sorti en dernier ) et tomba net dessus. Je m’endormis presque aussitôt, la fatigue d’avoir autant forcé et résisté à la douleur m’avait achevé. Et une assiette dans le salon n’avait toujours pas été touchée, pleine de patte.

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MessageSujet: Re: Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino]   Fait attention, les sucettes au citron ne reviendrons jamais [Pv Kino] Icon_minitimeMar 25 Oct - 18:14

Comment dire… Je ne savais pas ce qu’il s’était passé, je ne savais pas ce qu’ils avaient pu se dire ou se faire. Je n’étais pas sure de vouloir savoir en fait. La seule chose que je savais c’est qu’il s’était passé quelque chose entre eux. Je ne connaissais pas bien Kino, mais je connaissais Camille. Je l’avais déjà vu faire avec le peu de garçons que je ramenais à la maison et il était très fort. Oui, vraiment très fort. Tous n’avaient pas eu les mêmes réactions, certains avaient faillis le frapper, d’autres semblaient vouloir lui vouer un culte. Bien sûr tout cela s’exerçait quand il était dans les parages, je me doutais bien qu’aucun de mes précédents petits copains n’avait chez lui un autel voué au « culte de Camille ». Mais c’était toujours dérangeant. Perdre ses camarades à cause de son frère. Même les filles y passaient, et cela lui semblait parfois même plus facile, il était tout de même tellement mieux que moi ou n’importe quel autre de mes frères.
Et actuellement, il jouait avec. Je le voyais comme le nez au milieu de la figure. Son « insolence », si l’on pouvait dire ça comme ça, sa façon de faire semblant de ne pas voir dans quel état il mettait Kino. Qui était lui aussi d’ailleurs hallucinant, totalement en admiration devant mon frère. Certes il était beau, certes je voulais lui ressembler, certes j’étais jalouse mais il ne pouvait pas voir dans quoi il s’était empêtré ? Mais en même temps en quoi ce genre de choses me regardaient ? Peut-être parce que c’était en partie grâce à moi qu’il était en vie mais que j’avais l’impression d’avoir disparue. En même temps je ne pouvais pas demander à exister, il me verrait lorsqu’il en aurait envie. Surement au lycée pour me demander le numéro de mon frère ou me parler de lui. Une chance sur deux qu’il viendrait me voir pour cela, après tout ce n’était qu’un être humain. Comme moi. Voilà pourquoi je mangeais sans rien dire, ayant presque envie de me cacher dans un coin, quitter la pièce pour ne plus voir ce manège qui me rendait folle. Je me doutais bien aussi que Camille savait cela, c’était surement pour ça qu’il jouait d’ailleurs.

Fin du repas, Kino avait disparu. Normal, il était fatigué et c’était déjà un exploit qu’il se soit déplacé sans aide jusqu’ici. Ce ne me semblait pourtant pas très prudent. Mais après tout, je n’étais pas sa mère. Je rangeais donc avec Camille le repas, et l’assiette qui n’avait même pas été touchée, sans mot dire. Il n’y avait pas besoin de mots pour qu’il sache ce que je pense, comme toujours. Puis il était presque l’heure de se coucher. Ou pas… Juste de se poser. Passer dans la chambre sans faire de bruit pour ne pas déranger le blessé. Prendre de quoi transformer le canapé en lit ainsi que le cahier dans ma table de nuit. Quitte à passer la nuit sur le canapé autant la passer avec de quoi dessiner. Je prévenais Camille qu’il allait falloir qu’il s’arrange avec Kino et que tant que moi j’avais mon canapé…

Après une douche rapide, direction le salon. J’étais en chemise de nuit, j’avais mis la musique et pris de quoi dessiner. Posée dans un coin du canapé, je ne cherchais plus, j’avais la lampe de salon allumée de façon à ce qu’il n’y ait pas trop de lumière. Le crayon glissait sur le papier de façon tant aisée. Le résultat ne serait peut-être pas beau mais l’important était juste de mettre le plus de mine possible sur le papier afin de donner quelque chose de relativement humanoïde. Ou qui ressemblait au moins à quelque chose.

J’entendis vaguement plusieurs allez-et-retours de derrière mes écouteurs mais rien n’attirant réellement mon attention, fixée uniquement sur le papier. Pourtant cette attention diminuait de plus en plus au fur et à mesure que mon esprit dérivait vers un état comateux. Et oui, le sommeil pouvait vaincre tout le monde.

Le lendemain fus comme la veille. Il ne se passa rien ou presque, je restais en vérité un peu dans mon coin, faire autrement m'aurait été difficile en vérité. Pourtant je m'occupais de Kino du mieux que je pouvais pendant qu'il était concentré à autre chose. Il finit par rentrer chez lui, ne revins pas en cour avant un petit moment, le temps que j'oublie un peu ce qu'il c'était passé. Il n'était pas assis à coté de moi donc c'était facile. Après tout, la vie finissait par reprendre son cour, les amis, les ennemis, les profs, les cours, les devoirs, tout était là et le resterait.
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