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 Une réunion inattendue

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Rahzel Nigumi

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MessageSujet: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeVen 24 Juin - 16:57

Un beau jour qui débute de nouveau, les rayons du soleil de midi venant caresser mon visage à travers les volets de ma chambre ; je mis un bon moment avant de me décider à me lever de mon lit. Plusieurs questions quotidienne vinrent me percuter l'esprit, qu'allais-je faire aujourd'hui ? L'école ? Surement pas non !! Ranger ma chambre comme me le répète ma mère depuis plusieurs jours ? Encore moins je n'ai pas que ça à faire. Je penserai à cela plus tard, pour l'instant il faut déjà que je me lave et m'habille. Ceci fait je descends à l'étage inférieur de chez moi pour me retrouver dans la cuisine, où m'attendais mon petit-déjeuner comme chaque matin ... le motif parfait pour que mon père frappe ma mère... pour lui elle ne devrait pas tout me faire comme ça, car je suis « assez grand » comme il le répète si souvent. Enfin bref ces détails ne me préoccupe aucunement. Comme d'habitude, un bol de céréale noyer dans un lait froid et un délicieux gâteau tweenkie dont je raffole tant et que ma mère n'oublie jamais en faisant les courses par peur que cela ne cause plus de tensions qu'il n'y a déjà à la maison.

Lavé, habillé et le ventre plein, je suis fin prêt pour sortir et rôder dans la rue tel un vagabond ; accompagné par ma seule amie ... l'envie d'ennuyer tout le monde. Les jeunes de mon âge sont tous en cours, donc les seules que je peut chahuter sont les plus grands que moi et cela n'est pas sans risques ... mais bon, j'aime l'adrénaline que me procure le sentiment d'infériorité quand je me trouve en face d'un homme faisant une tête de plus que moi. Les pieds trainant au sol, j'avance sans itinéraire comme toujours, les heures passent, mais je ne vois rien à faire, personne à taquiner à ma manière, c'est alors sur ce que je décide de me poser au coin d'une rue et de m'asseoir, adosser contre le mur et de faire une petite sieste comme le font les clochards.

C'est alors que j'étais bien endormi qu'un bruit vint me réveiller, le cri d'une femme ! J'ouvre doucement les yeux et voit une foule de gens courir dans tous les sens, comme s'ils avaient godzilla en face d'eux, s'en est hilarant de voir tous ces abrutis en panique. « Une rébellion » ? Cool il allait y avoir enfin de l'action ! Sur ce je me lève à l'aide du mur tout en me frottant les yeux, mais je ne vois aucune émeute à l'horizon, aucun monstre, difficile de comprendre la situation sur le premier coup d'œil c'est alors pourquoi je prends le choix d'aller vers l'endroit que fuis toutes ces personnes.
Après quelques pas, je ne vois qu'une personne à cinq mètres de moi... avec à ses pieds une autre personne allongé au sol et en sang !

*Mais qu'est ce qui se passe ici ?!*

Celle qui était debout me fixa quelques instants puis avança vers moi d'un pas lourd et lent, comme s'il avait une jambe cassé ! Et plus il avançait, plus je pouvais remarquer que son regard était vide, qu'il était couvert de sang et surtout que sont corps était blessé à de multiples endroits. Un homme normal ne pourrait pas marcher dans ces conditions, qui pouvait il bien être ?
Sans réfléchir je faisais quelques mètres en avant pour savoir s'il allait bien, mais il ne répondait à mes questions que par des grognements sourd, comme le ferai un animal. C'est la qu'une femme fit l'erreur de passer trop prêt de lui ! Il l'attrapa par le bras et se mit à la mordre à pleine bouche !!! Je n'en croyais pas mes yeux, cet homme était complètement fou ! Et plus les secondes passaient, plus il s'acharnait sur cette pauvre femme, il la dévorait littéralement comme le ferais un lion avec un zèbre. Je n'arrivais plus à bouger, la vision de cette scène juste sous mes yeux me pétrifiais sur place, la seule chose que j'arrivais à faire était de crier :


« Arrêtez !!! laissez la elle ne vous à rien fait !! »

Mais rien n'y faisait, il ne lâchait pas sa proie et semblait ne pas m'entendre. C'est à ce moment là que je fus surpris par un autre de ces hommes, le corps couvert de blessure mais toujours debout. Je me tourna vers lui pour lui parler :

« Qu'avez vous Monsieur ?! Vous devez aller vous faire soigner vous êtes en piteux état, ce n'est ... »

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que ce même homme tenta de m'attraper. D'un réflexe véloce j'esquivai sa tentative d'étreinte et sans chercher à comprendre je pris la fuite à toute vitesse en direction de chez moi. Sur la route, il y avait pleins de ces personnes bizarre et une fois chez moi j'en voyais un allonger sur ma mère ... et mon père étalé au sol non loin d'eux. C'est à ce moment là que je compris qu'il ne fallait pas perdre de temps pour se blâmer sur le sors de mes parents et me dépêcher de monter à ma chambre en silence et de regrouper quelques affaires. Une fois dans mon petit local, je pris un sac à dos pour y mettre mon petit kit de survie que mon père m'avait offert étant plus jeune, avec dedans de quoi soigner les petites blessures, mon petit calepin où j'y notais tout et bizarrement ... mon mp3. Je n'avais le temps de prendre des vêtements de rechange car le monstre qui quelques instants auparavant dévorait ma pauvre mère, venait d'arriver jusqu'à ma chambre pour surement m'offrir le même sort que tous les autres avait eu ! Sans m'attarder sur sa mâchoire démanché, je mis le pied sur ma fenêtre et commença à descendre par la gouttière comme j'avais l'habitude de faire quand mon père m'interdisait de sortir.
C'est alors que commençait ma vadrouille furtive afin d'échapper à toutes ces immondes créatures qui ne voulaient qu'une seule chose, tous nous bouffer !
Après la journée entière à fuir, j'arrivais enfin devant une maison dont la barrière de devant était solidement fermé, je me mis à l'escalader pour entrer et une fois devant la porte fallait s'en douter, la porte était fermé elle aussi. Je fis le tour pour arriver à une fenêtre à ma hauteur et brisa le carreaux à l'aide d'une pierre. Enfin un endroit où je pouvais me reposer, mais avant cela, je fis un léger tour du logement pour m'assurer que la maison soit vide.
A mon plus grand soulagement, j'étais enfin tranquille ! Je me posa sur le canapé puis me mis à repenser à tout ce que j'avais vu.


*Mais c'est quoi leurs soucis à eux ?! Pourquoi ils dévorent les gens ?! Serais-ce un coup de l'état pour diminuer la population trop nombreuse ??*

C'est alors que le souvenir de mes parents mort vint faire couler abondamment les larmes sur mes joues, ils ne méritaient pas un tel sort, malgré que je ne leur montrais aucune affection, cela n'empêchait pas qu'ils étaient mes géniteurs et ... qu'aujourd'hui ... je n'avais plus personne, j'étais complètement seul au monde. Certes c'est ce que je souhaitais au fond de moi, mais le fait que cela arrive réellement me faisais peur. C'est sur ces pensées que mes yeux se fermèrent et que je tombèrent dans un sommeil profond. Ce n'est que le lendemain après midi que je fut réveillé par un vacarme très gênant. Je me levais de mon canapé pour aller voire d'où venait ce bruit et à ma plus grande surprise je vis un amas de ces monstres coller à la grille de la maison se cognant dedans. Cela était clair, je devais fuir car les temps qu'ils forcent cette barrière ne serait pas long. Je pris alors l'issu de derrière, montais sur le mur puis pris la fuite discrètement .Pourquoi étaient ils ici ? Je n'avais allumer aucune lumière, fait aucun bruit !! Pas le temps de réfléchir je devais trouver un nouvel endroit à l'abri et où je pourrais être en sécurité .Au bout de plusieurs heures de marches, mes jambes commençaient à se faire lourde et par obligation j'entrais dans la première maison qui semblait inhabité. À l'intérieur, aucun bruit, personne de suspect, à croire que tout le monde avait disparu. La journée était passée à une allure folle et la nuit venait déjà de faire son apparition. Par épuisement, mon corps s'allongea sur le premier lit à vue.
La nuit venait de laisser de nouveau place au soleil et ses rayons vinrent me réveiller délicatement, accompagné toujours de ces mêmes grognements au loin. Je profitais de cette tranquillité pour manger toutes les conneries que je trouvais, me laver, me reposer... car je savais que ce moment si calme ne durerait pas. Une journée de plus venait de passer, je repris place dans ce lit pour m'endormir sur les tristes souvenirs que j'avais de mes défunts parents.

Le lendemain, après avoir fait le plein de force, je savais qu'il ne fallait pas que je reste trop longtemps au même endroit, c'est pourquoi je sortis de la maison une nouvelle fois par derrière et repris une vadrouille tout en restant sur mes gardes. Je sentais des présences tout autour de moi mais jusqu'au soir, j'avais réussi à éviter toutes ces abominations de la nature. La nuit venait de faire son apparition, non loin de moi je pouvais apercevoir de la lumière dans une maison, il y avait-il des survivants dedans ?! Mais c'est en me rapprochant de cette même maison que je tomba à ma plus grande tristesse sur un de ces monstres, mais par n'importe lequel, car j'avais en face de moi... mon père ! Il était en sang de partout et il avait la gorge ouverte de toute part, un de ses bras ne tenait que par de petits bouts de chaire, c'était une vison affreuse et effrayante. Mon corps ne voulait plus bouger, je ne maîtrisais plus mes membres, la seule chose que mon corps voulait bien faire était de pleurer.
Que devais-je faire ? Je ne le savais pas car devant moi se tenais mon père, il avançait à tout petit pas vers moi et je restais tel une statue en face de lui, alors que seul quatre mètres à peine nous séparaient l'un de l'autre.


« Papa, qu'est-ce qu'il t'es arriver ?! Répond moi s'il te plait tu me fait peur là ! »

Mais rien n'y faisait, le dur que j'étais craquait une fois de plus devant ce triste tableaux qui se tenait devant lui ...


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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeMar 28 Juin - 19:26

Je courais ! Enfin j’aurais bien aimé mais ma cheville n’était toujours dans un état déplorable et chaque pas me faisait mal. Heureusement pour moi que monsieur le balais avait croisé mon chemin dans l’entrée. Maintenant il avait la tête en bas et ses poils s’écrasaient sous mon poids alors que je me servais de lui comme d’une béquille. Mon sac me gênait dans mes mouvements mais il fallait que je le prenne, et puis maintenant qu’il pendouillait contre mon épaule pourquoi ne pas le garder ?

Il faisait bientôt nuit et dans pas longtemps nous ne verrions plus grand-chose mais il fallait que je le sauve comme j’avais été sauvée avant. Et puis c’était une façon de sortir de cette maison ou j’étais de trop. Non il allait falloir que j’y revienne, nous n’irions surement pas loin si je me retrouvais seule avec le garçon la bas… Une blessée et un déprimé… Duo de choc ! Enfin si j’arrivais jusqu’à lui avant qu’il ne se fasse dévorer. Je ne comprenais d’ailleurs pas qu’il reste ainsi sans bouger… Enfin si, je comprenais, j’avais fait pareil il y a peu… Honte à moi.

Maintenant, j’approchais, je distinguais mieux, malgré les ombres grandissantes, les traits de ce garçon qui avait l’air plus que choqué. Le pistolet ? L’arme qui dormait dans mon sac ou bien le balai ? Arriverais-je à temps pour me servir de mon « arme au corps à corps » qu’était maintenant ma béquille improvisée ? Saurais-je utiliser cette arme que je redoutais sans blesser le garçon immobile ? Aucune idée mais je n’avais pas le temps de réfléchir à ce genre de choses. Ils étaient trop proches pour prendre des risques mais j’étais finalement plus proche d’eux que je ne l’aurais cru…

Calcul du coup ? Non. Je poussais de l’épaule pour qu’il me laisse la place. Le balai dans les deux mains je décidais de m’en servir pour empaler la tête de la bestiole en face de moi. Opération réussie… Sauf que je n’avais pas pensé qu’il glisserait sur la rampe de bois et qu’il viendrait s’affaisser sur moi. C’était lourd un zombie ! En tout cas celui là devait surement avoir pas mal de bide de son vivant et j’espérais juste un instant que cette panse si remplie ne décide pas de céder… Ce qu’elle fit, j’eu en réalité juste le temps de me pousser sur le coté alors que l’ancien vivant tombait de tout son poids, le balai lui détruisant un peu plus la boite crânienne de l’empalé. Du coup, j’évitais non seulement de me faire aplatir par le mort mais aussi de prendre la teinte rouge sang qui était en train de se répandre sur le sol. Ce que j’avais prédit et craint était arrivé. Son ventre avait été trop remplis lors de son séjour chez les vivants du coup il avait cédé sous son propre poids, éclaboussant tout ce qu’il y avait dans les parages. Autant dire que mes jambes qui n’étaient pas des plus propres étaient maintenant dans un état… Indescriptible ? Oui, il valait mieux ne pas les décrire, ni ma jupe et ma chemise d’ailleurs…

Je me redressais comme je pouvais, regardais aux alentours et allait chercher ma « béquille » qui n’avais plus vraiment la couleur du bois et comportait maintenant quelques petits morceaux de… de rien ! Allez, courage, un petit bout du bas de ta chemise pour nettoyer un peu et éviter de t’en mettre partout sur les mains ! Ceci fait, je me retournais enfin vers celui que je venais de sauver et lui attrapais la main. Je ne savais pas s’il était en état de réfléchir ou faire quoi que ce soit de constructif. S’il avait eu un choc similaire au mien il allait falloir que je le guide pendant un petit moment…

Je le pris par la main, et le tirais mais pour aller ou ? Renter et le confronter encore au couple qui ne devait peut être même pas s’être rendu compte de mon absence ? Très peu pour moi. Par contre, j’étais déjà allée chez Hayate et connaissais le chez moi, cependant je l’avais toujours fait en bus donc je ne connaissais pas la distance à parcourir. Néanmoins cela me paraissait l’endroit le plus sur pour nous et je savais que là bas j’avais de quoi soulager ma jambe. Je me retournais et m’adressais pour la première fois à celui qui me suivait en trainant un peu les pieds pour le moment.

- Tu connais un endroit sur près d’ici ? Sinon il va falloir marcher


Des bruits et mouvements pas loin de nous, il avait parlé fort tout à l’heure il me semble et même si ses paroles n’avaient pas été compréhensibles elles avaient du alerter quelques uns de ces corps sans vie. Du coup tous ceux des alentours venaient dans notre direction, tendant leurs bras vers nous. De plus la nuit tombait et je ne savais pas combien de temps il nous restait avant de continuer notre route à l’aveuglette avec ces trucs à nos trousses. Autant dire que je rêvais qu’il ait une solution de rechange parce que sinon nous étions vraiment mal barrés…


[bon alors.... pour ton prochain post je prévoie... que tu mettes au moins trois noms propres différents, de n'importe qui genre ton arrière grand oncle ou un auteur très connu ect ect ect...]
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Rahzel Nigumi

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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeJeu 30 Juin - 22:18

La scène qui se dévoilait sous mes yeux étaient des plus horribles, jamais rien n'avait eu un tel impact sur moi, je ne pouvais plus faire un seul geste et la seule chose qui bougeait en moi n'était autre que mon coeur, qui habituellement était de pierre aujourd'hui devenait de verre ... et n'allait pas tarder à se briser ! était-ce là la fin de ma vie ? Cette créature était elle réellement mon paternel ? Allait il m'offrir le même sort que ces monstres réservaient à la population encore vivante ?!! Tant de questions me trottaient dans la tête .. mais sans aucune réponse. Les secondes passaient lentement, j'aimais cette personne en face de moi parce qu'il était mon géniteur, mais je le haïssais bien plus depuis qu'il avait commencé à frapper ma pauvre mère, pourquoi ma vie ne se résume qu'en cela ?! Je le détestais par-dessus tout, mais je ne trouvais pas la force en moi pour lui faire subir tout le mal qu'il avait fait à la plus merveilleuse des femmes qu'était maman.
C'est alors que dans mon intense trouble, une silhouette me poussait et aller éclater littéralement la tête du terrible prédateur qui se tenait en face de moi, son fils ... Elle n'avait pas fait dans la dentelle avec son bâton et d'ailleurs pour faire une telle chose cette personne ne pouvait pas être saine d'esprit car c'était un véritable massacre.
Le cadavre au sol juste en face de moi gisait de tout son sang, mes yeux restaient bloquer sur lui comme si j'étais hypnotisé par cette image. Je ne portais toujours pas attention à mon sauveur et m'approchais à pas fébrile de la cette dépouille affreuse, les larmes commençaient à perler sur mes joues, mes mains tremblaient comme si j'avais Parkinson, ma respiration était très accélérée ... et c'est alors sur cela que je m'approchais de l'oreille du mort qu'était jusqu'à aujourd'hui le tyran de ma mère et lui chuchotais d'une petite voix :

« tu a osé incarcérer l'espoir de bonheur qu'on avaient à la maison .. maintenant ton âme est voué à airé sans aucun but ! Tu n'auras jamais mon pardon charogne et comme tu le disait souvent « Spakoïnoï notchi » »

Je relevais petit à petit la tête pour m'éloigner de cette abominable portait sortit tout droit des enfers et me retrouvais à présent debout à coté de lui. Je sentais une vague de rage couler dans mes veines, mes points se seraient d'un seul coup jusqu'à m'en faire saigner les paumes à cause de mes ongles, je me laissais alors aller à cet instinct. Mes yeux noircissaient au fur et à mesure que les secondes passaient, faisant disparaître toute humanité de mon regard.
A cet instant, je n'étais plus moi du tout, c'est comme si un esprit vengeur avait prit possession de mon corps et de mon esprit, une entité voulant faire payer tout le mal que cet homme avait fait subir à ses proches durant tant de temps. D'un seul coup, je m'étais accroupi de nouveau au sol mais cette fois-ci pour frapper mon père de toutes mes forces, sans aucune retenue, sans sentiments, sans pitié ... mais avec un immense plaisir !
Ce n'était qu'après deux ou trois bonnes minutes que cette folie s'arrêtait et que je reprenais mes esprits, mes pupilles reprenaient une teinte plus claire et douce, mon visage retrouvait son aspect doux et calme, mes mains étaient couvertes de sang mais je ne savais pas pourquoi, je ne me rappelais de rien du tout sauf qu'une personne était intervenue mais sans en connaître les détails.
Je restais trente grosses secondes immobile avant de me faire attraper par la main et me faire emmener je ne sais où. Je levais alors les yeux vers cette personne qui me tirait sans que je ne sache pourquoi et pouvais voire qu'il s'agissait d'une jeune fille de mon âge surement, un peu plus grande en taille, avec d'assez long cheveux clair parsemé de quelques mèches de couleur différentes, ce qui lui donnait une image de fille quelques soit peut rebelle ... ou immature d'après certains peut être. De plus, elle semblait blessé car malgré que ce soit elle qui mène la danse, elle donnait l'air de boitiller et avec mon tic qui était d'observer les détails, je pouvais voire qu'elle forçait plus sur sa jambe droite !
Aucun mot ne sortaient de ma bouche comme si on m'avais arraché les cordes vocale, mon cerveau était saturé et je n'arrivais plus à penser ou réfléchir normalement, mais cela ne m'empêchais pas d'être celui que j'ai toujours été, c'est-à-dire observateur.
Après quelques minutes de course sans raison, cette jeune fille s'adressait enfin à moi, elle me demandait si je connaissais un endroit où aller. Elle avait une voix douce et relaxante, mais avec un petit air ton d'incertitude. Laquelle ? Je ne savais pas encore ce détail et sur le moment, je m'en foutais complètement.
Mais malheureusement pour elle, le seul endroit que je connaissais et qui serait un lieu sûr, c'était chez moi ... et mieux ne fallait il pas y aller je pense ; enfin surtout que je n'étais pas prêt pour cette épreuve. A part ma maison, je ne savais pas où l'on pouvait se rendre, je n'avais aucun ami, les gens de la ville me détestaient presque tous et personnellement, je n'avais pas trop envie de trainer vers chez eux car déjà que de leurs vivants ils voulaient me foutre une dérouillé.. alors s'ils étaient devenus de ces morts-vivants ils allaient me bouffer direct sans me laisser le temps de réagir ou de me défendre.
Trêve de réflexion inutile, il fallait que j'émette une réponse ... c'est sur une voix calme mais apeurée à la fois que je lui répondais :

« Je ne connais aucun endroit où aller... mais tu peut me dire t'es qui au juste et qu'est-ce que tu me veux ?!! »

Sur cette dernière phrase, j'avais été un peu froid, mais mon caractère de solitaire rebelle faisait partit intégrale de moi et cela ne risquait pas de changer avec l'avenir qui allait se traçait devant moi. Puis en dépit de ma volonté, ma bouche prit la parole de nouvea, sur un ton assez triste :

« pense tu qu'Oscar Wilde avait raison ? On survit à tout sauf à la mort ? »

Avant je pensais que cet homme tenait la vérité en ces mots, mais depuis que les morts reprenne vie, je me disais qu'il n'était qu'un simple beau parleur. Pour je ne sais quelle raison, les gens se relevaient avant même de subir le châtiment de leurs tombes, quel a été l'élément déclencheur de leurs résurrections dévastatrice ?! Cette question était des plus compliqués à poser car, qui pouvait y répondre sérieusement hors-mi les politiciens, voire les scientifique ?! Surement pas cette jeune femme et encore moin moi.
Puis une pensée venait me percuté subitement, le souvenir récent de la chaleur de la main de cette fille sur la mienne. Le fait d'y repenser me donnais l'impression de ne plus être seul dans ce monde de fou, une présence de mon âge à mes coté et qui ne voulait pas mon mal, une présence réconfortante ; enfin aux premiers abords du moin, car mieux ne valait pas tiré de conclusion trop hâtive sur l'objet de cette compagnie.
Il faisait nuit noire, des bruits menaçant se rapprochaient de nous, je n'avais aucun moyen de nous sortir de cette galère et surement pas non plus les moyens de la défendre face à ces monstres, car les souvenirs que j'avais de la scène de moi les mains en sang et de mon père dévisagé au sol faisaient que je n'étais pas moi-même, je n'avais plus toutes mes facultés et toute la mobilité de mon corps comme je l'aurais souhaité.
Les nuages se déplaçaient doucement vers l'Ouest, signe de grand vents comme me le répétait ma défunte mère. Les grognements nous entouré mais on ils devaient être encore assez loin, car on ne pouvait pas encore les apercevoir. Une odeur nauséabonde alourdissait l'aire, physiquement j'étais épuisé comme si j'avais participé à un réel combat de boxe, mes yeux commençaient à se faire pesant ... mieux ne valait pas s'attarder dans les parages pour moi comme pour elle car je ne donnais pas chère de notre peau si l'on ne trouvait pas rapidement une solution pour échapper à cette chiotte de champ de bataille morbide.
Sans même comprendre moi-même mon geste, je sortais mon petit calepin et commençais à noter quelques mots dessus. Je levais un court instant vers ma jeune compagne de galère puis replongeais mon stylo pour gribouiller d'autre truc.
Écrire dans une telle situation, certains diraient que je suis fou ! Mais en y réfléchissant bien j'avais déjà un trou de mémoire concernant un passé très proche, je ne voulais pas que cela se reproduise de nouveau et prenais alors les précautions à ma manière. Je rangeais mon petit bloc note et commençais à fixer l'inconnue qui se tenait en face de moi, sans même penser que cela pourrait la déranger.
Et puis de toute façon regarder une jolie demoiselle ou un cadavre ... comme disait Maksim ... le temps et la joie ne se gagne que dans les yeux purs d'une princesse au regard triste. Donc autant suivre cette belle parole.
Bon en vrai je ne la regardais pas pour ces raisons, mais juste pour savoir si elle avait un échappatoire à notre situation.


[HRP]
Jaune = parole
Vert = Challenge ^_^

Pour toi, j'aimerais que tu fasse allusion à au moin 2 comptes de fée ou histoire pour enfants ( du genre Aladin, petit ours brun … Xd )
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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeVen 1 Juil - 4:19

Il avait parlé au mort… Je ne savais pas ce qu’il lui avait dis mais n’avais pas osé m’approcher, vu sa réaction, ou plutôt son absence totale de réaction face à cet… ancien homme ? Oui et pourtant il avait pris son courage à deux mains et lui avait murmuré quelque chose à l’oreille, ou ce qui lui en restait. Acte courageux ou totalement suicidaire ? Avec ce genre de choses on ne savait jamais s’ils avaient vraiment trépassé ou non. Mais il ne fallait pas qu’il pousse le bouchon trop loin non plus. Il était maintenant en train de s’acharner sur le reste d’immondice comme l’avaient fait les hyènes sur l’oncle de Simba une fois qu’il fut tombé. Il était comme fous, de la haine ? Ou juste une façon d’extérioriser la peur qu’il avait eue ? Peut être les deux…

J’étais restée un peu à l’écart, les deux yeux sombres remplis de haine me faisaient trop penser à quelqu’un d’autre et à la façon dont il m’avait regardé un jour, alors que je l’avais frappé pour qu’il reprenne ses esprits. Mais ce garçon saurait-il se maîtriser si je le stoppais ? Du coup j’avais attendu le plus longtemps possible si bien qu’il faisait presque nuit lorsque j’avais décidé de le prendre à bras-le-corps et de le tirer en arrière pour qu’il ne puisse pas me frapper. Puis finalement j’avais pris sa main histoire qu’il n’aie pas tout de suite une image péjorative de ma personne et souhaite me réduire au silence de la même façon qu’il l’avait fait avec ce qui n’était maintenant plus qu’un tas de viande après être passé chez un boucher bourré.

Et maintenant, nous marchions, pas trop vite car j’avais mal et lui ne semblait pas pressé. Il avait l’air de s’être sacrément abimé les mains mais comment ? En frappant le zombie ou en étant griffé par l’un d’eux ? En tout cas que ce soit son sang ou celui de l’autre, mes mains n’étaient plus épargnées par le liquide rouge qui me gênait plus que tout. Vu le prix auquel j’avais acheté les vêtements que je portais… Enfin tout cela était dérisoire vu la situation dans laquelle je me trouvais maintenant.

Il me posa deux questions, deux phrases dont l’une exprimait la méfiance et l’autre la folie ? Je restais un instant comme choquée, il était peut être mordu, il se méfiait de moi et me parlais de choses presque détachées de notre réalité. Je mis donc un instant avant de remettre mes idées en place et à lui répondre en chuchotant car la nuit était tombée et que j’en avais pris l’habitude avec ce qui rôdait dans les rues.

- Et bien tu fais comme tu veux alors… je ne te retiendrais pas mais il me semble qu’il vaut mieux ne pas être seul vu notre… situation actuelle, mais après tout je ne te retiens pas… Et non, il y a d’autres choses auxquelles on ne survit pas… La tristesse peut te ronger sans que tu meures mais à la fin tu seras pire qu’eux…

Je détournais mon regard, ici nous étions sans lumière, les lampadaires se trouvaient juste à l’entrée de mon bâtiment. C'est-à-dire, au bout de la rue… Mais si dans la journée cette allée me semblait trop courte et me rapprochais trop vite de mes corvées de locataires en ce moment la porte d’entrée me semblait si lointaine, presque inaccessible et pourtant nous nous devions n’y entrer pour nous assurer de pouvoir passer la nuit en vie… Enfin s’il n’avait pas été mordu.

Je pressais donc l’allure tant que ma jambe me le permettait, m’appuyant tant que je le pouvais sur ce balai glissant de tissus cellulaires. Pourtant il avait lâché ma main et… écrivais. Je stoppais net. Il y avait un bon nombre de non-personnes à nos trousses et lui trouvais le temps d’écrire ! J’hallucinais ! Pourtant je n’osais pas l’interrompre, ses yeux… trop noirs, trop pleins de rage et de cette couleur d’obsidienne que l’on ne retrouvait que dans la partie noire des cheveux de Cruella. Je ne voulais pas revoir cette expression, ses yeux n’étaient pas les siens et j’avais l’impression de revoir ce militaire que j’avais laissé… Je l’avais laissé… Seul… Et il y était passé… Avait trépassé… Non… Tu n’avais pas le droit de te dire ça… Stop. Et pourtant si, j’avais planté son regard dans le siens en l’imaginant avec des cheveux plus court, plus clairs…

Des cris ! Ils me firent sortir de ma torpeur et je maudis un instant ce garçon aux yeux si semblables à ceux de celui que j’avais cherché. Je repris sa main mais de façon moins assurée, il fallait pourtant que je le guide jusque chez moi pour sa survie… et la mienne. Pourtant ils étaient là, derrière nous, on pouvait les entendre, leurs pas hésitants mais toujours décidés à marcher vers des choses qu’ils ne voyaient pas mais pouvaient sentir craquer sous leurs dents et leurs ongles… Je ne voulais pas qu’ils m’attrapent, les larmes aux yeux je me forçais un peu plus quitte à vraiment me briser la jambe pour y arriver ! Je finis même par le lâcher à nouveaux pour m’appuyer à deux mains sur mon balai, ce n’était pas chacun pour soi mais je le ralentissais et ne pouvais pas courir avec sa main dans la mienne…Finalement les portes vitrées de immeuble s’ouvrirent devant moi ou sous mon poids

- L’ascenseur ! Dixième étage !


Le meilleur moyen pour qu’ils ne puissent pas nous suivre était ce vieil ascenseur un peu pourave qui nous empêcherais de grimper les dix étages qui séparaient mon appartement de la terre ferme. Et puis s’ils nous cherchaient à l’odeur, cela leur couperais un certain temps notre piste si l’on avait de la chance. Une fois tous deux dans la petite boite, je glissais le long de ses parois sales en regardant les loques se plaquer doucement contre la vitre pour nous regarder avec leurs yeux mort nous échapper de leurs mains molles.

Je soupirais en laissant couler quelques larmes de soulagement que j’essuyais rageusement avec un bout de chemise pas encore totalement souillée et murmurais quelques excuses autant pour moi-même que pour lui. Je restais donc ainsi le regard vide, presque bercée par le ronronnement du vieux moteur de cette épave qui avait plus d’une fois coincée des mamies aux milieux de deux étages…

Ting ! Ça y est nous étions arrivés ! Je me redressais pour sortir et me retrouvais face… au mur ! Nous n’étions pas de petites mamies pourtant cette machine venait de nous faire le même coup… Nous étions coincés dans l’ascenseur avec personne pour venir nous chercher… Youpi…



[bon ben je voudrais... deux allusions à la poésie ! Et en ce qui concerne l'ascenseur... Il est muni d'une trappe de secours et d'une échelle pour que les secours puissent venir chercher les mamies]
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Rahzel Nigumi

Rahzel Nigumi


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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeMer 6 Juil - 17:20

Perdu dans mes pensées, la belle nonchalante à l'ombre se promenait avec moi à ses cotés, le temps ne passait pas vite et de ce fait je ne prenais pas conscience que je me mettais et surtout que je la mettais ELLE en danger à cause de toutes ces monstruosités qui nous pourchassaient ! Et c'est là que je sentais une main douce attraper la mienne et me forçait à la suivre vers je ne sais-où. Et de toute façon je pensais que n'importe quel endroit ne pourrait pas être pire qu'ici, car rien que d'imaginer stationner dans cette rue me donnait la chaire de poule.
Je prenais donc un pas décidé pour la suivre vers le grand inconnu.

Je sentais tout autour de nous l'odeur de la mort, une senteur très particulière, un mélange de gasoil, de fumé, de nourriture et surtout de chair avarié. C'était abominable et vraiment très gênant, et d'ailleurs sous la gène je ne pouvais m'empêcher de fermer mon veston jusqu'en haut pour essayer au mieux de couvrir mon nez de tout cela.

Nous avancions lentement mais surement jusqu'à arriver devant un immeuble, un de ceux que je connaissais assez bien car je passais souvent devant quand je m'ennuyais en journée. C'était un grand immeuble avec beaucoup d'étages dont je ne pourrais pas en dire le nombre exact, de belles vitres aux reflets bleus servant de façade à certains endroits, une entrée munie de deux portes automatique en verre elles aussi, enfin bref un bel immeuble moderne.

Elle nous menait directement vers l'ascenseur chose plutôt intelligente du fait qu' « ils » ne pourraient pas nous poursuivre, mais aussi car elle semblait avoir beaucoup de peine à marcher... mais je savais aussi que ces cages à fainéants avaient un risque assez problématique, celui de se bloquer entre les étages. Et comme par hasard, c'était alors que nous entendions la sonnette aussi explicite qu'un vers de Verlaine signalant l'arrivée au dixième pallié qu'au moment de l'ouverture ... nous tombions sur un beau mur bien lisse ! Voilà, le destin avait décidé de nous ajouter une petite épreuve sur la route de la tranquillité temporaire. Maintenant, deux peurs me trottaient en tête, la première était de savoir comment s'en sortir, et la seconde venait de l'éventualité que la jeune femme soit claustrophobe ! Je n'allais pas tarder à le découvrir mais si c'était le cas je n'étais pas dans la mouise.

A ce moment là je jetais alors un coup d'oeil en direction de celle qui m'accompagnait et pouvais voire qu'elle avait de petite perle roulante sur ces joues. Certes je n'aimais pas faire de sentiment mais je n'étais pas sans coeur et je pouvais bien comprendre que tout ce qui se passait ces derniers temps pouvez être dur à supporter. C'est alors pourquoi je remballais ma fierté et m'approchais d'elle doucement, puis prenais son bras pour le passer derrière mon cou pour l'aider à tenir debout et soulager un peu sa jambe car un ballais faisant office de béquille ne devais pas être très pratique et confortable. A cela j'ajoutais mon bras autour de sa taille pour me faciliter la tâche car j'avais beau être un sportif cela n'empêchait rien, il fallait que je me ménage au maximum pour éviter le pire en cas d'imprévues malheureux.

* Qu'est-ce qu'elle a bien pu vivre pour se lacher ainsi ?! *

« Excuse moi, je ne connais pas la raison de tes larmes mais je sais que des fois cela fait du bien alors lâche toi sans honte si tu en ressent le besoin ... »

J'avais peu de voix pour moi, mais je les avaient sans brigue. Toute personne censé connais cela, et on me l'avais même souvent répété dans mes moments dur. Mais mon soucis que j'avais depuis tout petit était que je ne pleurais jamais. Je n'arrivais pas à extraire mon mal être intérieur de cette façon. Pour moi la seule façon de faire sortir mon malaise était la violence, c'était le seul moyen pour moi de me sentir mieux malheureusement.

Voulant changer de sujet pour ne pas l'ennuyer avec ces choses dont elle ne souhaitait peut-être pas parler, je lui faisais un petit sourire en coin et reprenais la parole d'une voix un peut plus net, comme si je venais de reprendre tous mes moyens
.
« Moi c'est Rahzel Nigumi … je peut me permettre de te demander comment tu t'appel ? »

J'étais avec elle depuis un petit moment et la situation ne nous avait pas trop laissé de temps pour faire de petites présentations. Et de plus je ne savais pas encore ce que l'avenir allait nous réserver donc ca me semblais mieux de lui demander comment elle s'appelait.

Puis sur une seconde de réflexion, je me demandais comment allions nous sortir de cette galère, et me rappelant de ce que j'avais lu dans un de mes livres préférés, je me souvenais d'un détail important concernant les ascenseurs ! Un rapide regard vers le plafond de la cabine et hop !! Ce détail se vérifiait sous mes yeux, il y avait une belle petite trappe de secours. Je souriais fier de moi-même puis pris de nouveau la parole.

« Regarde, il y'a une trappe de secours au dessus, c'est peut ètre notre moyen de nous sortir d'ici »

Sur ces mots je m'excusais puis m'enleva de sous son bras pour essayer d'ouvrir cette petite porte horizontale. Elle devait se trouvé à un peu plus de deux bons mètres, et malgré que je n'étais pas très grand, cela n'empêchait pas le fait que j'avais une très bonne détente. Et je la mettais vite à l'oeuvre en faisant un bond pour donner un coup dans la trappe qui sauta et nous ouvrit un petit passage assez grand pour un homme.
Sans m'attarder je faisais un saut pour m'agripper aux contour de l'issu et me hissé sur le toit de l'ascenseur. J'avais préparé mon coup en n'oubliant pas le fait que la demoiselle avait une jambe blessée et aurait donc du mal à monter d'elle même. J'aurais pu lui faire la courte-échelle mais je ne savais pas si elle aurait su trouver la force d'escalader.
Après cela je lui tendais ma main le plus bas possible pour essayer de la hisser car voyant sa corpulence je savais que j'en étais capable.

« Attrape ma main on va vite sortir de ce trou à rat »

Et sur cette parole j'attendais une réaction de sa part, prêt à user de mes ressources pou lui faciliter la tâche.



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( je vais te demander de nommer trois livres d'écrivains Français si possible Smile )
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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeMer 6 Juil - 23:18

Le mur, le mur, le mur, juste lui, rien que lui, rien d’autre, pas d’échappatoire. Comment avaient-ils réussi à faire sortir toutes ces vieilles ? Comment ce fait-ils qu’elles n’y soient pas passé dans cet ascenseur ? Ou ? Pourquoi ? Comment ? Je ne savais pas, j’avais oublié. Mon cerveau ne savait plus trop ce qu’il faisait et bientôt peut être je serais plus rien. Never. Je ne réagis même pas lorsqu’il vint me servir gentiment de béquille, je le regardais juste, comme un Etranger étalé devant un film quelconque dont il ne se souviendras jamais. Pourtant c’était moi qu’il était en train d’aider. D’habitude je me serais dégagé et lui aurait gentiment demandé de ne plus recommencer mais là… Trop fatiguée.

Je le regardais juste jusqu’au moment ou il me dit que je pouvais pleurer. Il comptait vraiment me faire fondre en larme dans ses bras ou quoi ? Non, il ne fallait pas. Je détournais le regard, nos pieds étaient différents, moins difficiles cependant à supporter que son regard conciliant. J’avais encore un peu de fierté et de retenue dans ce monde de fous pour ne pas inonder mon prochain de mes plaintes. Surtout s’il avait la possibilité de devenir un bon allié ou, peut être même un Bel Ami. Ce qui ne servirait strictement à rien si restions coincés ici comme des rats. Autant dire que je ne me faisais plus trop de soucis au niveau de notre avenir commun…

-Il est mort et bientôt ce sera à nous… Nous deviendrons tous des Hommes à l’envers.


J’espérais juste qu’il ne m’ait pas entendu, tant qu’il y en a un qui garde espoir… Il me demanda mon nom après m’avoir donné le sien, échange équitable. Je lui fis un sourire qui se voulait amical et faisait voir que je n’étais pas si désespérée que ça.

- Frey Sasha… Enchantée ?


Si l’on pouvait être enchantée en ces moments là… Mais après tout, Carpe Diem, profitons de ce que nous offre la vie… Et aussi de cette trappe de secours que Rahzel venait de trouver et dont il avait fait sauter la cloison. Et maintenant il était en dessous, regardant l’interstice. Il m’avait laissé pour tout déplacer et maintenant je regardais, appuyée sur mon balai, l’espoir me portant plus haut que jamais. Il était prêt à bondir pour monter sur le toit de l’ascenseur, mais réussirait-il ? C’était tout de même haut et je n’étais pas sure qu’il puisse y arriver.

Et pourtant, d’un bond agile, il réussit à monter jusqu’en haut et à se hisser sans trop d’effort, j’hallucinais. Comment avait-il réussi ? Je m’approchais de l’ouverture, laissant un « Woaw » sortir de ma bouche admirative. Pourtant un autre problème se montrait, comment allais-je réussir à monter avec ma cheville ? Il tendit ses mains pour m’offrir une façon de m’aider. Je lui tendis tout d’abord mon balais puis mon sac en lui demandant de faire attention avec. Effectivement, je n’avais pas envie que l’arme s’en aille sous ses yeux… J’aurais été bien moi pour lui expliquer d’où elle venait.

Bon maintenant je n’avais qu’une seule chance, un seul essai pour attraper les bras qui se tendaient vers moi à nouveau, si je me ratais et retombais sur ma cheville, je ne donnais pas cher d’elle. Je tentais donc de reproduire ce qu’avais fait mon camarade tout à l’heure et sautais pour attraper ses poignets avec une pointe de soulagement. Je fus hissée avec effort en sur le pseudo monte-charges et découvris l’échelle qui nous mènerait chez moi.

- Monte jusqu’au 10e


C’était un ordre, pas impérieux, juste lui dire qu’il ne fallait pas qu’il m’attende pour le moment, il fallait que je bloque d’abord ma précieuse béquille quelque part afin de pouvoir la transporter. Je l’attachais donc à mon sac et montais à mon tour l’échelle, prenant mon temps pour grimper sans trop m’abimer. Même si j’étais heureuse de me savoir bientôt arrivée, j’étais tout de même fatiguée et n’avais pas tant envie que ça de passer la nuit ici, mon lit m’appelais vers un avenir meilleur. Ou en tout cas une bonne nuit reposante normalement.

Finalement sortie par la petite trappe de secours prévue surement pour les aides-mamies, je me dirigeais dans l’unique couloir plutôt silencieux et totalement vide. Tant mieux, je n’aurais pas aimé croiser le voisin que j’avais nommé «l’Homme aux cercles bleus » qui me faisait déjà peur de son vivant alors avec des bouts et la vie en moins… non merci.

La porte, numéros 117, un petit appartement tout simple qui me permettais de vivre avec l’argent que m’envoyait mon père tout les mois. Numéros 117, endroit de repos et de calme qui nous permettrait peut être de passer un temps convenable dans un endroit propre. J’ouvrais donc la porte et l’invitais à entrer, un sourire joyeux de soulagement collé aux lèvres.

- Bienvenue chez moi ♪♫


[Je te demande donc de mettre dans ton post les mots: Hermaphrodite/ Hercule/Histogramme]
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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeDim 10 Juil - 20:27

Pendant quelques secondes j'étais perdu dans mes pensées en attendant de voir si elle allait me donner son prénom, et c'est alors qu'elle prenait la parole pour me dire qu'elle se nommait Sasha, je n'avais jamais entendu ce nominatif mais il avait un certain charme du fait qu'il était peu commun. L'heure était à trouver un moyen de sortir et sur ce je sautais pour grimper sur le toit de notre prison de fer, puis un sourire fit son apparition sur mon visage quand j'entendis un petit « woaw », c'était logique car je ne paraissais pas aussi musclé qu'Hercule mais ce n'est pas pour autant que je n'entretenais pas mon corps et ne faisais pas de sport .. bien au contraire. Puis je nous hissais tous les deux par cette issue de secours de l'ascenseur nous permettant de quitter cette cage à lapin. Elle me faisait comprendre qu'il fallait que je monte par l'échelle jusqu'au 10eme étage, ce que je m'empressais de faire pour ne pas perdre ces minutes si précieuses.
Ceci fait, je lui laissais le temps de me rejoindre en haut de l'échelle tout en observant vaguement pour être sûr que nous étions bien seul à cet étage. Je m'arrêtais de respirer une petite poignée de secondes afin de vérifier aussi qu'aucun bruit suspect ne résonnaient dans les couloirs éventuellements adjacents au nôtre. Vérifications faites, je me retournais et voyais Sasha me rejoindre sur le sol, elle semblait un peu peiné pour avancer mais je ne voulais pas insister pour l'aider car je ne souhaitais pas heurté sa sensibilité, j'étais bien placé pour savoir que cela pouvait être bien gênant de paraître pour un fardeau ... même si ce n'était pas vraiment le cas dans cette situation.
Nous arrivions enfin jusqu'à la porte numéroté 117, cela devait surement représenté son appartement, et à ce moment je pouvais apercevoir un sourire joyeux sur son visage... première fois que j'avais la chance d'assister à cette scène. Elle m'invitait ensuite à pénétrer les lieux et d'un pas décidé j'avançais à l'intérieur afin de pouvoir enfin me sentir en sécurité. Toujours avec mon petit sac sur le dos, je m'arrêtais dans l'entrée et je l'ouvrais pour en sortir mon calepin pour prendre quelques notes ( « Elle se nomme Sasha, semble assez triste surement dû à la perte d'un ou plusieurs êtres cher et elle vit dans l'appartement n°117 au 10ème étage de l'immeuble du centre-ville, celui avec de belle vitre bleue. » ). Suite à cela, je le remettais dans mon sac puis m'avançais un peu pour observer l'intérieur de ce petit appartement, elle devait surement vivre seule car ça n'avait l'air en rien d'un cocon familial mais plutôt à une chambre d'étudiant.
Au niveau de la décoration intérieure, cela était plutôt coloré, il y avait de petites statues, de beau tableaux, des petits bibelots ... un ensemble très chaleureux en général. Puis mes yeux se tournaient directement sur un petit canapé qui paraissait assez confortable, je prenais place dessus toujours sans avoir prononcé un seul mot car en vrai j'étais intimidé du fait que je n'étais jamais rentré chez quelqu'un hors-mi ma famille ou le commissariat de la ville. De plus malgré la situation actuelle, je me trouvais tout de même chez une jeune fille de mon age et en temps normal cela ne ce serait pas produit.
Je m'asseyais donc sur ce fameux divan pour me mettre à mon aise car j'étais assez épuisé depuis ces derniers jours à vadrouillé partout et tenter de rester en vie, je n'avais pas eu de réel sommeil et cela me manquais et je le ressentais intérieurement. Avec le peu de force qu'il me restais, je posais mon sac au pied du canapé pour en sortir de nouveau mon calepin et y noté un dessiner un petit histogramme représentant les variations de décibels auxquels ces morts vivants qui nous attendaient dehors réagissaient. J'avais pu remarquer que tant que le bruit restait moindre nous pouvions espérer avancer sans se faire repérer... mais un détail reste encore incompréhensible car même sans faire de bruit ils arrivaient à nous trouver ! Comment cela se faisait ils ?!
Puis partit dans une seconde réflexion je mettais une hypothèse un peu saugrenu en lace sur le papier ... Si jamais ces monstres venaient à ne plus trouver de quoi se nourrir, comment feraient ils pour survivre ? Pourraient ils se reproduire afin de dévorer leurs propres progénitures ? Vu qu'ils sont cliniquement morts, comment arriveraient ils à se reproduire, car je ne pense pas que dans leurs tète ils sauraient faire la différence entre un homme et une femme .. deviendraient ils Hermaphrodite à l'aide de la nature ?! Je me mettais à sourire rien que de penser à cette bêtise, car impossible pour eux de vivre sans nourriture donc ça ne sert à rien de se poser la question de la reproduction je suis vraiment bête des fois !!
Je rangeais ensuite mon petit bloc-note et posais mon regard sur Sasha, elle semblait se sentir un peu mieux psychologiquement par rapport à tout à l'heure, cela me rassurais même si je ne la connaissais pas du tout, elle ne me faisais pas peur malgré l'inconnue mais plutôt elle imposait un certain bien être rien qu'en la regardant .. étrange sensation.
La fatigue commençait à se faire ressentir de plus en plus sur mes paupières, mais une chose m'empêchait de m'endormir, la vision de mes mains en sang. C'est alors pourquoi je demandais à mon hôte de me montrer où se trouvait le lavabo.

« Excuse moi .. Sasha, j'peut me laver les mains? »

En vérité je savais bien ou il se trouvait mais question de principe, c'était mieux que je lui fasse comprendre mon intention au lieu de prendre les devants et qu'elle s'imagine que j'étais mal élevé. Mes parents m'avaient bien apprit les bonnes manières mais je n'aimais pas faire de timiniques comme le faisaient les femmes ... Non pas que je sois sexiste, mais juste que c'était une chose qui se remarquait souvent chez elles.
Je me décidais enfin à me lever pour aller à ce fameux lavabo puis ouvrais l'eau bien froide et commençais à me laver les mains, pleines d'écorchures et de sang. Je ne me rappelais que vaguement de ce que j'avais fait pour me retrouvé ainsi et je pense qu'il était préférable que je ne m'en souvienne pas ! Je me frottais ensuite un peu le visage car j'avais reçu quelques gouttes de sang et je ressemblais à un vrai meurtrier comme ça. Puis je bloquais mon regard sur mon reflet dans le miroir et admirer mes yeux un petit instant.

*Merci papa de m'avoir donner tes yeux, c'est le meilleur héritage que j'ai de toi et j'en suis fier. Il reflète le mieux ma personnalité réel et par chance personne ne saurait lire dans ce regard noire … *

Puis je retournais m'asseoir sur ce fameux canapé pour me mettre à l'aise et surement consumer une nuit plus douce que mes précédentes.

( Okay tu m'a bien amusé ! maintenant à mon tour Xd ... balance moi trois Punch Line s'il te plait .. et je ne t'aiderais pas /o\ )

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MessageSujet: Re: Une réunion inattendue   Une réunion inattendue Icon_minitimeLun 11 Juil - 4:07

Rentrée ! J’étais rentrée ! Dans mon chez-moi que j’aimais tant et dont j’avais mis tant de temps à imaginer lors des différentes étapes de ma vie. Courte vie d’ailleurs dont les couleurs bleutées m’apparaissaient dorénavant plus sombres que la nuit la plus rouge. Pourtant ici c’était chez moi mon havre de paix qui montrait à quel point ma vie à toujours été tristement belle, était-il de même pour lui ? Ce garçon aux cheveux et aux yeux d’ombres qui écrivait à nouveau sur son petit calepin après s’être jeté sur mon canapé. Pourquoi faisait-il ça ? Quel intérêt cela avait-il ? Peut être relativiser, se dire « : Okay il y a pire ailleurs, mais ailleurs je n’y suis pas et c’est parce qu’on a pas ce que l’on aime que l’on doit aimer ce que l’on a.

Le lavabo, je lui montrais ou il était sans pour autant qu’il ne bouge. Il ne voulait pas y aller ? Tant pis. Par contre moi il allait falloir que je prépare nos affaires pour dormir. Non pas que ça me gênais qu’il soit là mais juste que j’avais un peu peur de lui donner trop d’attention due à l’habitude avec mes frères… mais après tout, était-ce vraiment le moment de ce poser ce genre de questions alors que j’étais le nez entre draps et couettes pour trouver quelque chose d’agréable pour dormir sur le canapé ? Pourtant la couette ne serait pas de plus utile, en ce moment il faisait chaud… Et si notre planète se réchauffe c’est qu’on se rapproche de l’enfer… A moins que l’on y soit déjà…

Revenue dans le salon, plus personne, bruit d’eau qui coule, la cuisine. Après avoir posé les affaires que je transportais, c'est-à-dire un drap, un dessous de lit, un oreiller et plusieurs changes de différentes tailles appartenant aux différents frères susceptibles de venir ici, je rejoignis Rahzel. Arrivée à ses côtés je me surpris à le regarder dans le reflet de cet étrange miroir de cuisine. Un sourire, le rassurer en lui montrant que je ne comptais pas l’assassiner maintenant qu’il était chez moi. Certes les traces sur ses mains pouvaient faire polémiques mais j’étais trop fatiguée pour chercher l’affrontement. Je me contentais donc de regarder le vide à travers son reflet.

-J’ai posé des vêtements sur le canapé en plus de quelques affaires. Par contre j’aimerais un peu me doucher vu l’état dans lequel je suis… Tu peux prendre ce que tu veux dans la cuisine si tu as besoin de te faire un diner digne de ce nom n’hésites pas. Tu pourras te doucher après moi sans problèmes… Juste pas de bruit… Autant survire en bon état...


Sur ces mots je le laissais, posais mon sac dans ma chambre après avoir pris de quoi me changer et partais me reposer dans la salle de bain. Pièce calme, recoin d’eau bénit ou je gelais mes soucis dans l’eau. Pourtant ce soir ce serait une douche chaude. Je pris également le loisir de faire subir le même sors à mes cheveux, les ayant détachés pour qu’ils lâchent la pellicule rouge qu’ils avaient retenu pendant trop longtemps. Loisir éphémère que je voulais prolonger au maximum afin de ne pas me souvenir qu’à partir d’aujourd’hui la vie ce n’est pas toujours ce que l’on veut mais comme on peut.

Finit. Je jetais plus que ne posais mes affaires dans le bac qui avait toujours été prévu à cet effet, trop fatiguée pour plier et ranger comme d’habitude. Et puis, à quoi cela servirait ? J’étais fatiguée et ces vêtements foutus pour de bon. Même la douche avait un instant ressemblé à un champ de bataille tant j’avais été violemment repeinte par coups de pinceaux trop vifs et sanglant pour ma nature habituellement calme et posée. Mais que faire d’autre ? C’était maintenant œil pour œil et ici l’aveugle était roi. Car ces aveugles là n’étaient pas sourds et leur palais asséchés par tant de massacres. Je voulais dormir.

Je passais le plus silencieusement possible dans le couloir, les chaussures que j’avais emprunté étaient toujours devant la porte, rien n’avait bougé. Tant mieux, je n’étais pas sûre de faire le poids en chemise de nuit contre ces affamés de zombies avec ou sans l’aide de mon compatriote. Un instant à la fenêtre je regardais ce qui se déroulait en dessous de moi. On pouvait voir à la lumière de la nuit ces âmes en peine errer sans intérêt dans cet endroit vide. Il y a peu j’aurais pu dire « Plus je connais les hommes plus j’aime mon chien » ; aujourd’hui les Hommes m’étaient aussi précieux que l’eau en Afrique… Denrée rare.

Volets fermés sur ce monde, yeux clos sous la fatigue. Dormir. Pourtant je décidais d’attendre mon invité, lui souhaiter bonne nuit au moins. Pour attendre, je décidais de préparer mes affaires du lendemain : mon arme, mon sac, mes papiers, mes crayons, mes gommes,… Rien que des choses inutiles qui me permettaient de survivre.

Il n’était toujours pas revenu, il n’était pas passé devant ma porte. Je m’assis sur le lit, il avait été polis alors pourquoi pas moi ? Finalement je me couchais, je me lèverais lorsqu’il croisera mon champ de vision… Pourtant celui-ci se faisait de plus en plus restreint et je finis par ne plus voir autre chose que le noir. Tant mieux je ne voulais pas voir autre chose. Et pourtant…

Il était toujours là, ses cheveux blanc, il avait souri, m’avais protégé… Je l’avais laissé et il… Rahzel et son passage malgré tout mes efforts finit par être oublié tandis que je me resserrais contre mon corps pour me cacher de moi-même. J’avais tellement honte ! Et quelle peine ! Jamais personne ne devrait se rendre compte de ça, jamais je n’avais fait exprès de le laisser. Contact, larmes sur mes joues, je pleurais sans le vouloir mais les bras de Morphée m’étaient tout ouverts et je ne pouvais me défaire de son étreinte. Une dernière prière pour qu’on ne me voie pas ainsi avant de sombrer dans un sommeil ou se mêlait tristes peintures.

[Méchant ! Moi je demande d’avoir le champ lexical des arts. Autre chose, dis moi si mon Rp te plait... l'est pas comme d'hab me semble... et le tien m'a bien plus ^^]

par ici la suite
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